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lundi 15 mars 2010

LOS CAMPESINOS! ~ Le Point Ephémère. Paris.












 Opening: COPY HAHO








Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« A priori ce n’était pas forcément au concert le plus excitant du mois que j’allais assister ce soir, et si je retournais voir Los Campesinos, c’était plus par nostalgie d’un groupe sympathique que par pure passion : leurs deux dernières prestations live ne m’avaient pas laissé un souvenir impérissable, de plus j’ai été assez déçu par leur second album, plutôt quelconque.  Arrivé au Point FMR, je retrouve Charlotte et sa petite bande, ainsi que pas mal de connaissances de concert, voici donc une soirée agréable en perspective, car assister à un concert sans aucune connaissance à qui parler, c’est parfois assez sinistre.

Si la salle n’a pas fait le plein, il y a tout de même sufisamment de monde pour que l’ambiance soit joyeuse, et la soirée commence par le set d’un groupe que je ne connais pas, du nom de Copy Haho. Le fait qu’ils soient écossais les rend déjà sympathiques : à l’instar des groupes venant d’Irlande ou du Pays de Galles, on retrouve chez eux un je ne sais quoi de frais et de décomplexé éminemment sympathique. Et Copy Haho ne fera pas exception à la règle, car dès le premier morceau, on sent le potentiel de ce jeune groupe. Quelque part, je leur trouve une petite ressemblance avec un groupe un peu oublié hélas, c’est de That Petrol Emotion dont je veux parler. En tout cas, les Copy Halo sont véritablement captivants sur scène, avec deux guitares incisives, et un bassiste ressemblant étrangement à Ian Curtis, qui fait le show. Ouais, c’est rassurant de voir que je ressens toujours ce petit pincement au cœur, ce frisson qui me parcourt lorsque je découvre un jeune groupe (voir le visage poupin du chanteur) qui me fait vibrer et sourire… Oui, je souris les yeux fermés quand j’apprécie la bonne musique… Manifestement, je ne suis pas le seul à apprécier les Ecossais, car les avis sont unanimes dans la salle. J’essaie de mémoriser dans ma tête les morceaux qui m’ont le plus emballé, et grâce à la setlist, je peux dire que les trois morceaux les plus marquants ce soir ont été Accent Changed, Demons And God, et pour finir le dernier morceau du set, Pulling Push Ups, avec le bassiste qui décide d’un coup à aller jouer dans la fosse, en plein milieu de la salle. Bref, Copy Haho produit un rock sec et nerveux, avec cette touche d’exotisme du rock anglo-saxon héroïque et tellement enlevé. Le groupe se retire après 31 minutes sans faille, et je me dis que ce groupe-là, eh bien il va falloir le suivre.

La soirée s’annonce véritablement sous de bons auspices après cette première partie si réjouissante. Des spectateurs sont venus avec des ballons gonflables, sur lesquels figurent diverses inscriptions, cela annonce plutôt une bonne fin de soirée. Lorsque le groupe entre sur scène, je m’aperçois que je ne me souvenais plus combien ils étaient nombreux : ce soir, il me semble bien avoir compté 8 personnes sur la scène du Point FMR, et devant moi j’ai le plaisir d’avoir la jolie Kim, la sœur du chanteur de Gareth, une nouvelle venue au sein de la troupe, en remplacement d’Aleksandra, l’ancienne organiste. Nous n’avons pas perdu au change, en tout cas ! Gareth, le chanteur un peu torturé, est donc entouré des trois filles : outre Kim, on trouve sur sa gauche la violoniste Harriet (Harriet Campesinos bien sur !), et enfin derrière lui, Ellen à la basse. Le concert démarre bien, je sens beaucoup plus d’assurance dans le groupe qu’il y a deux ans au Nouveau Casino, mais il faut dire que ce soir le public est particulièrement actif, et encourage nos valeureux Gallois comme il le faut. Et pas besoin d’attendre longtemps pour que la machine décolle d’un coup, mettant la salle dans sa poche en même temps, car c’est avec Death To Los Campesinos que tout bascule, et que la salle chavire d’un coup dans une fiesta qui ne cessera qu’à la fin du concert. Quelle transformation ! Le mélange des instruments dominé par le violon, les guitares et les claviers, le tout exalté par un Gareth particulièrement en forme, malgré une voix malade qui va fléchir au fur et à mesure que le concert avance… Mais cela n’empêchera pas Gareth de se démener comme un fou pendant tout le concert. Oui, Los Campesinos ont donné un concert jouissif ce soir, on avait envie de sauter et d’exprimer notre joie, de plus les nouveaux morceaux passent vraiment bien, je citerai au hasard This Is A Flag There Is No Wind, ou bien encore There Are Listed Buildings, du LC typique, avec ce petit côté fanfare amateur au son déglingué, qui au final, vous emporte au septième ciel. Oui, j’ai souri ce soir, car la joie était dans la salle, elle était sur scène, bref c’était l’osmose parfaite. Gareth annonce que c’est aujourd’hui l’anniversaire d'Ellen la bassiste, que je ne voyais malheureusement pas beaucoup (GRRRRRRRR L’éclairage !!!!)… 26 ans me semble-t-il. C’est marrant, en les écoutant, j’ai eu une brève pensée pour I’m From Barcelona, peut-être à cause des ballons et des confettis lancés par la foule ? En tout cas, le final sera comme il se doit plutôt explosif, avec un excellent You ! Me ! Dancing !, avec les gens tapant tous dans leurs mains… Puis ce sera Sweet Dreams Sweet Cheeks, avec un Gareth chantant allongé par terre : on sentira à ce moment que le groupe dans son entier est heureux et à l’aise… Et puis en rappel, avec une partie du groupe descendu dans la fosse, l’apothéose sous la forme d’un Broken Heartbeats Sound Like Breakbeats explosif tout simplement, pendant lequel tout le monde s’est senti décomplexé et joyeux. Le mélange des genres fait que Los Campesinos ont été tout simplement grands ce soir, ça a été leur meilleur concert à ce jour pour ma part. J’ai eu aussi des pensées pour Operator Please ou Dananananakroyd, car on retrouve chez nos amis Gallois des bribes de tous ces groupes, et aussi un parfum j’allais dire Irlandais ! Oui,un parfum de fierté - légitime - que l’on retrouve chez tous ces groupes d’origines Irlandaise, Ecossaise ou Galloise.

Alors la soirée parfaite ? Je ne serais pas loin de la penser, j’aurais juste apprécié que la salle soit complètement remplie, car Los Campesinos le méritent vraiment, ils m’ont bluffé et surpris : j’avais laissé un groupe dont l’avenir était incertain, je les ai retrouvé transformés avec en prime un troisième album qui me semble d’un très bon niveau… Ce soir, c’était un rayon de soleil qui s’est abattu sur le Point FMR.  67 minutes sans aucun déchets, avec en prime une bonne découverte en première partie, que rêver de mieux ?

Un dernier tour au merchandising, où j’achète les albums des deux groupes (un EP pour Copy Haho), et il est temps pour moi de rentrer, avec la joie d’avoir retrouvé un groupe en pleine forme et surtout, un groupe qui a réussi à me surprendre ce soir.

Je vais faire de beaux rêves… »






photos de gilles b


Los Campesinos est un groupe britannique de pop originaire du Pays de Galles, formé en 2006. Leur nom signifie les paysans en Espagnol. Comme chez Herman Düne, tous les membres ont pris pour pseudonyme le nom du groupe.

(http://www.myspace.com/loscampesinos)





    •    Février 2008 : Hold on Now, Youngster...
    •    Octobre 2008 : We Are Beautiful, We Are Doomed
    •    Février 2010 : Romance Is Boring










Kim Campesinos! - Singing/Keyboards/Melody Horn
Ellen Campesinos! - Bass/Singing
Gareth Campesinos! - Singing/Glockenspiel/Keyboards
Harriet Campesinos! - Violin/Keyboards/Singing
Neil Campesinos! - Guitar/Singing
Ollie Campesinos! - Drums/Singing
Tom Campesinos! - Guitar/Singing











COPY HAHO


La durée du concert : 0h31



    1.    I Just Sighed. I Just Sighed, Just So You Know (Romance Is Boring - 2010)
    2.    Death To Los Campesinos! (Hold On Now Youngster... - 2008)
    3.    Miserabilia (We Are Beautiful, We Are Doomed - 2008)
    4.    Two Is Better Than One
    5.    There Are Listed Buildings (Romance Is Boring - 2010)
    6.    Romance Is Boring (Romance Is Boring - 2010)
    7.    We've Got Your Back (Documented Minor Emotional Breakdown #2) (We Are Beautiful, We Are Doomed - 2008)
    8.    My Year In Lists (Hold On Now Youngster... - 2008)
    9.    Straight In at 101 (Romance Is Boring - 2010)
    10.    This Is A Flag. There Is No Wind (Romance Is Boring - 2010)
    11.    You! Me! Dancing! (Hold On Now Youngster... - 2008)
    12.    We Are Beautiful, We Are Doomed (We Are Beautiful, We Are Doomed - 2008)
    13.    The Sea Is A Good Place To Think Of The Future (Romance Is Boring - 2010)
14.    Sweet Dreams, Sweet Cheeks (Hold On Now Youngster... - 2008)

Encore

    16.    Broken Heartbeats Sound Like Breakbeats (Hold On Now Youngster... - 2008)




La durée du concert : 1h07


AFFICHE / PROMO / FLYER











FLORENCE + THE MACHINE ~ La Sala Heineken. Madrid. Espagne.












Opening : SIAN ALICE GROUP



Ce qu’en a pensé Eric :

« Florence et moi, c'est une histoire compliquée. La première fois que je l'ai vue, je l'ai cordialement détestée (avec une petite pointe de mépris pour pimenter le tout), avec ses fringues de bab', sa déjante de junkie illuminée, et ses Kate Busheries vocales. Elle s'est roulée par terre devant nous (Gilles était là aussi...), mais je l'ai ignorée. Elle m'a d'ailleurs ignoré largement aussi, même si nous n'étions séparés que par deux mètres (c'était au Bataclan). Je l'avais effacée de ma "liste" et de ma mémoire, quand me sont parvenues des nouvelles d'elle, et de ses... "Poumons", qu'elle a fort beaux, d'ailleurs. Mon ami Vik me disait du bien d'elle, me soutenait qu'il faudrait que je révise mon jugement trop hâtif, et j'ai commencé à lire le nom de Florence un peu partout. Rien à dire, si ce n'est que j'étais intrigué, et j'ai fini par écouter ce que Florence avait à me dire, avec ces fameux "poumons". Et j'ai bien aimé. Après tout, à mon âge, la vie m'a appris qu'il faut donner une seconde chance aux gens, et surtout aux femmes, non ? J'ai donc pris rendez-vous avec Florence pour ce lundi 15 mars, à Madrid, devant une Heineken. Bien sûr, je n'espérais pas trop que nous serions seuls pour un tête à tête, mais j'ai quand même été choqué de trouver à mon arrivée un groupe conséquent de jeunes Anglaises et de (moins jeunes) Espagnoles lesbiennes (les Espagnoles, pas les Anglaises, a priori) massées devant l'entrée. J'étais un peu crispé pour ce second rendez-vous en public : Florence allait-elle une nouvelle fois me faire son grand numéro et me décevoir ? Auquel cas, ce serait la dernière fois, je me le suis bien juré...

Malgré l'assaut de la gente féminine, j'arrive à me placer, d'extrême justesse, au premier rang des admirateurs (et -trices) de Florence : devrais-je avoir des doutes sur les préférences sexuelles de Florence ? La question mérite en tout cas d'être posée. Bon, Florence a toujours ce goût du kitsch poussiéreux qui cadre mal avec mes propres préférences esthétiques : le fond de la scène est caché par une affreuse draperie, et il règne  sur scène un fouillis indescriptible, qui me fait douter des qualités de femme d'intérieur de Florence...

Mais ce soir, Florence a pris un gros risque, celui de me présenter Sian Alice, et de me laisser 25 minutes avec elle, son groupe (Sian Alice Group) et sa musique. Parce que Sian, dans la droite ligne de nos prêtresses gothiques de toujours, est une belle vierge noire et glacée, à la voix un peu innocente (quand même) et à l'allure aussi rêveuse qu'envoûtante. Et derrière elle, ses amis déroulent un tapis de musique d'abord planante et sensuelle, puis de plus en plus intense, voire furieuse, jusqu'à une envolée finale véritablement prenante. Des chansons curieuses qui n'en sont pas, puisqu'elles n'ont ni réelles mélodies ni refrains, mais qui sont construites comme de lentes progressions continues vers l'hypnose, puis le nirvana, puis l'explosion. A noter aussi un jeu et un son de basse marquants, ce qui n'est pas si courant, et un final presque grandiose... Et voilà comment, en une petite demi-heure de plaisir, j'ai presque oublié mon rendez-vous avec Florence ! Impressionnante ovation du public, méritée à mon avis.

Ensuite, les hommes de Florence dégagent la scène et la réinstallent totalement pour elle, pour ses cinq musiciens, sa harpe, sa batterie et son pied de micro couverts de fleurs artificielles hideuses, et... pour, du moins je ne peux pas m'empêcher d'y songer en frissonnant, sa "machine"...

21h40 : comme toutes les belles femmes, Florence (+ The Machine) se fait attendre, et attaque notre rendez-vous avec quarante minutes de retard, et après que son groupe ait pris possession de la scène dans une ambiance fantastique (semi-obscurité et respiration déchirante sur la sono) : tout de suite, dans un jeu de lumières aussi intimiste que théâtral, Florence me plonge au cœur de "Lungs", avec Howl : grande rousse jouant de sa chevelure de feu, peau blanche et look troublant d'Anglaise vaguement languide, Florence transcende ses origines en se transformant en sorcière virevoltante dans un sabbat imaginaire, comme possédée par sa propre musique, marionnette souvent désarticulée malmenée par le Malin qui tire sans pitié sur ses ficelles. Florence, très vite, hurle à pleins... poumons (pourquoi donc quelqu'un lui a-t-il mis entre les mains un micro ? Elle n'en a nul besoin !). L'évolution de Florence depuis notre première rencontre est impressionnante : finis les délires hippies, voici désormais une harpie vociférante qui se déchaîne, bientôt pieds nus, sa robe transparente dévoilant de belles jambes blanches jusque très haut, entraînant avec elle sans son délire païen le public vite conquis. Oui, vite, très vite, malgré le niveau sonore plus que conséquent, on n'entend plus que les centaines de jeunes filles et de jeunes gens autour de moi qui chantent en chœur l'intégralité des morceaux de l'album : on frôle l'hypnose collective, Florence est-elle la chef d'une secte qui va s'immoler ce soir devant les panneaux publicitaires verts d'une bière de luxe ? Kiss With A Fist... Florence m'avertit qu'elle aime que dans un couple, ça castagne : l'amour, oui, mais vache. Il faut être prêt à tout avec elle !

Mais, mais, entre deux chansons, voilà que la méchante sorcière rouge se métamorphose en fillette timide, toute penaude de mener son public madrilène vers de tels excès : elle minaude, elle rougit, Florence, quand le démon de la machine la quitte, serait-elle une jeune anglaise banale ? Coucou aux parents, à la famille qui est venue voir fifille faire la folle jusqu'en Espagne. D'ailleurs, la jolie organiste blonde qui semble sortir du Conservatoire avec sa robe de soirée fait elle aussi un bonjour à ses parents au balcon... On n'est pas à un concert de rock, là, ce soir, si ? Et puis, amener ses parents à notre deuxième rendez-vous, elle exagère un peu, Florence, non, vous ne trouvez pas ? Ceci dit, moi, ce qui me gêne le plus, c'est quand Florence nous fait la braillarde, les bras grands écartés comme à la proue du Titanic : moi, j'ai des remontées d'acide gastrique en cauchemardant sur une Canadienne gueularde et populaire... Est-ce ce genre de destin qui attend notre sorcière bien aimée ? Non, non : arrive The Drumming Song, l'un des sommets de l'album, et du concert ce soir, et sous les percussions qui déferlent, Florence devient caisse de résonance de toutes nos douleurs, nos tortures. Quand elle se contorsionne, en transe, ce n'est plus ridicule, c'est magique. Et ça continue, toujours aussi sublime, avec Cosmic Love, la transe revient totale, c'est pétrifiant d'un seul coup, et je réalise pourquoi la presse anglaise parle de "prestations scéniques exceptionnelles" à son propos : devant nous, il se passe quelque chose, Madrid retient son souffle, puis les gens se mettent à hurler, une vague d'hystérie déferle un court instant. Florence en est le médium, c'est une chose rare que d'assister à ça, oui, oui... Ce qui est drôle, c'est que presque immédiatement, alors que la chanson se poursuit, Florence recule, elle brise la transe, alors que tous les regards sont fixés sur elle, ceux de ses musiciens comme ceux du public : comme si elle s'excusait, elle fait un petit signe ironique... elle est allée trop loin, là où la musique devient si puissante qu'elle est dangereuse. On ne l'y reprendra plus de tout le reste de la soirée, qui restera désormais dans les limites du spectacle bon enfant.

Une heure a passé, on finit par une version torrentielle du magnifique Dog Days, mais alors qu'une nouvelle extase se pointe, Florence en fait trop : elle organise un pogo géant dans la salle, on n'est plus dans un bal des sorcières, on est au cirque. Dommage... De jeunes Anglaises profitent du chaos général qui s'ensuit pour se glisser au premier rang, alors que de nombreuses personnes perdent pied. Moi, je suis cramponné à ma barrière, et je ne vais pas abandonner Florence sans combattre. C'est la pause avant le rappel, qui se déroulera de la manière la plus conventionnelle qui soit : Got The Love pour considérer un avenir de diva soul et faire plaisir à la frange la plus "pop" du public, puis un Rabbit Heart que tout le monde chante en chœur, oui, le crique continue, la magie puissante ne reviendra plus. Une heure quinze ou presque, Florence est en train de devenir une star, même si je suis incapable de prévoir ce qui va se passer pour une jeune femme aussi... différente, aussi... étrange.

Encore titubant au milieu de cet étrange sentiment d'hystérie surnaturelle, je me dirige vers le stand de merchandising, au milieu duquel je repère la superbe Sian : bon, mon choix est vite fait, je laisse Florence à ses sorcelleries, et je vais plutôt converser avec cette jeune londonienne timide qui a monté un groupe et qui se désespère ce soir de la fin d'une tournée magique qui l'a vue se faire acclamer par des foules à travers l'Europe. En vieux sage (que je ne suis pas), je lui explique que j'écoute du rock depuis plus de 35 ans, et que je suis toujours heureux, et touché, de voir de jeunes artistes comme elle qui prennent ainsi la route, le chemin le plus escarpé pour défendre leur musique. Elle me dessine un cœur sur la pochette de son CD, je lui souhaite bonne chance, et je sors sans me retourner dans la nuit froide. J'ai tout oublié de mon rendez-vous avec Florence, je ne regrette pas de n'avoir toujours pas compris QUI était "la machine", mais je suis enchanté ce soir d'avoir, encore une fois, constaté de visu que la femme est l'avenir du rock. »







photos de eric



Florence + the Machine  est le nom de scène de Florence Welch en collaboration avec d'autres artistes qui font la musique derrière sa voix. Musicalement, on classe Florence and the Machine dans la catégorie soul et indie. Florence and The Machine a été très bien accueilli par les médias britanniques, surtout par la BBC. Le premier album, Lungs est resté numéro 2 (derrière Michael Jackson) dans les charts pendant 5 semaines et il a été le vainqueur du BRIT Award 2009 dans la catégorie Critics' Choice.

(http://www.myspace.com/florenceandthemachine)







    •    Nightsong 7" (2007)
    •    Remix 12" (2008)
    •    The Dusk Line EP (2008)
    •    59.59 (2008)
    •    Troubled, Shaken, Etc. (2009)
2009 - Lungs - July 9th, 2009




Florence (Welch) : Vocal, Percussions
+ The Machine :
Robert Ackroyd  : Guitar
Christopher Lloyd Hayden : Drums
Isabella Summers : Keyboards
Tom Monger : Harp









01. Howl (Lungs - 2009)
 02. Kiss With a Fist (Lungs - 2009)
   03. Hurricane Drunk (Lungs - 2009)
04. My Boy Builds Coffins (Lungs - 2009)
    05. Between Two Lungs (Lungs - 2009)
06. Hardest Of Hearts  (Lungs - 2009)
  07. Drumming Song (Lungs - 2009)
   08. Cosmic Love (Lungs - 2009) 
  09. Blinding (Lungs - 2009)
        10. Ghosts (Demo)
    11. Dog Days Are Over (Lungs - 2009)

    Encore

    12. You've Got the Love (The Source Cover)
13. Rabbit Heart (Lungs - 2009)






La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER