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jeudi 30 avril 2009

Yeah Yeah Yeahs ~ Le Bataclan. Paris.




Première Partie : HTRK

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Dernier concert du mois d'avril, et aussi le concert de tous les dangers. Je m'explique : 2003, le Trabendo, les YYY déchirent tout sur leur passage, dans une prestation inoubliable. 2006, Elysée Montmartre,l e groupe n'est plus que l’ombre de lui même. 2009, sortie de « It's Blitz », avec des avis opposés sur ce troisième effort du groupe. Moi, je ne sais pas encore, la première écoute m'avait, comme tout le monde, surpris par l"absence presque systématique de guitares, puis, à force d'écoutes, j'en viens à trouver cela "pas mal", sans pour autant avoir un avis tranché sur la question. C'est donc le concert de la dernière chance pour les YYY : si c'est catastrophique, ce sera un adieu scénique pour moi, et l'optimisme n'est pas vraiment de rigueur en ce début de soirée. Un début de soirée qui commence par une petite surprise : un public très jeune, assez surprenant pour un groupe qui n'a plus trop la cote et qui n'est plus vraiment novice, ne l'oublions pas. Notre petite bande est assez nombreuse ce soir, une partie squatte le premier rang (Cécile, Alice et Gaby pour les filles, Eric, Michael et moi-même pour les garçons), Livie et Gilles P et Vincent, quant à eux, ont préféré la tranquillité du balcon.

En photographiant le fronton de la salle, je n'avais même pas fait attention au nom de la première partie: HTRK ??? Inconnu au bataillon, et malheureusement pour eux, j'ai bien peur qu'ils le restent. Pourtant, on aurait presque pu aimer leur style, une musique lancinante et ultra sonique, une voix lugubre, un gros son de basse, bref une espèce de patchwork sonique et tribale (la chanteuse qui martelait son fût telle une prêtresse vaudou). Ça aurait pu être bien, on le sentait dès le début, mais ça a été un échec complet. L'explication est simple, on s'emmerde, tout simplement. Et cela, dès le second morceau. Trop répétitif, pas de sensations, l'ennui qui nous gagne, on applaudit juste par politesse, désintérêt du public… un groupe qui continue dans la même voie, laquelle d'ailleurs ? Oui bien sûr, cela rappelle Suicide, mais est-ce véritablement supportable tout un concert ? Bref, tout le monde est heureux lorsque le groupe quitte la scène sans un mot, un par un, sans un regard vers le public, sans doute une espèce d'esthétique artistique que je n'ai pas comprise ce soir....

Intermède, la scène est rapidement dégagée, on pose des tapis par terre, quelques petits synthés à droite et à gauche, on ne sait pas à quelle sauce nous allons être mangés, mais quoi qu'il en soit, cela sera OBLIGATOIREMENT mieux qu'il y a trois ans. Une nuée de photographes arrive, signe de l'imminence du début de concert.

La salle est plongée dans l'obscurité, les musiciens prennent place un par un, mais nous on attend tout simplement Karen O, car la star des Yeah Yeah Yeahs, c'est elle. Une fois de plus, on n'est pas déçus : oh bien sûr, fini les tenues qu'elle devait bricoler elle même avec cette part d'innocence et de mauvais goût qu'elle assumait merveilleusement bien. C'est toujours trash, mais du trash bien étudié et très pro… mais cela marche toujours. Et cette fois, ce n'est pas par sa tenue proprement dite que Karen fait sensation, mais plutôt grâce à son masque lumineux qui lui couvre le visage. Effectivement, ça en jette !!! Bon, c'est bien gentil, tout cela, mais la zique là dedans ? Eh bien moi, j'avoue que j'ai plutôt été agréablement surpris. D'abord Karen ne fait pas la gueule, elle est plutôt contente d'être sur scène semble-t-il, toute en sourires radieux et montrant une belle dépense d'énergie. OK, on est loin du foutoir qu'elle mettait en 2003, mais même avec cette certaine dose de contrôle, j'aime bien. Gros point faible, qui ne sera pas résolu tout au long de la soirée, le manque de puissance du son : ça ne pète pas... On a l'impression qu'ils brident les amplis. Dommage ! Car sinon, ma crainte, c'était l'interprétation du nouvel album, et j'ai été agréablement surpris : d'abord, il n'est pas si mauvais qu'on veut bien le dire, il réserve même de bonnes surprises. Bien sûr, il y a ce tournant synthétique et cette quasi absence de guitares, mais ce soir, cela ne m'a pas choqué, j'ai même trouvé le traitement de « It's Blitz » plutôt pas mal (un bon Dull Life et un assez jouissif Zero). Fini la tristesse et la froideur que j'avais ressenties il y a trois ans, ce soir même les morceaux de « Show Your Bones » sont d'excellente facture. Bon, vous allez me dire que c'est le concert presque parfait ? Ben non : il manque tout de même la folie furieuse que l'on pouvait être en droit d'attendre des Yeah Yeah Yeahs, mais ce temps-là est malheureusement révolu. Il faut se contenter maintenant d'un bon show, professionnel mais sans surprises. On passe un bon moment, c'est coloré et lumineux, le décor est sympa avec ce gros œil derrière la batterie qui se transforme progressivement en une sorte de mappemonde gigantesque, on adore les milliers de confettis qui jaillissent soudainement, on sourit devant les multiples tenues de Karen O, mais cela reste sous contrôle et de toute façon bien maîtrisé, c'est là où le bât blesse : le concert malheureusement ne peut pas décoller et nous faire atteindre le nirvana. Le final est sympa avec Fever To Tell à l'honneur et un excellent Date With The Night malheureusement partiellement gâché par le son ridiculement faible. Mais au fait, où est passé Rich ??? Qui peut me le dire ? Le concert à peine fini, je me tourne vers les amis, je ne sais plus moi-même mais je ne me souviens pas avoir entendu Rich ce soir ? Gilles P me dit qu'il lui semble avoir entendu la version en rappel, mais sous un aspect différend. Moi, je n'en ai pas souvenir !

On se regarde un peu circonspects, une heure et trois minutes, c'est quand même quelque part une sorte d'arnaque pour un groupe comptant à son actif un EP et 3 albums. D'un autre côté, je ne me suis pas ennuyé, même si ce n'était pas un grand concert. En tout cas les YYY ont redressé la barre suite au concert désastreux (et je pèse mes mots) de 2006. Dommage qu'ils ne se laissent plus aller, car à l'époque (oui, ça fait vieux con, je sais, mais c'est la vérité) les Yeah Yeah Yeahs étaient explosifs et imprévisibles. Bah, je retournerais quand même les voir....

Bon, pas de set list ce soir, je n’ai pas pu l’attraper, mais Eric s'est chargé de la photographier. Je craque tout de même pour un superbe tee-shirt turquoise. Avis partagés entre nous concernant cette soirée agréable (pour moi), mais dont le souvenir ne restera tout de même pas impérissable. »



Yeah Yeah Yeahs est un groupe de rock américain originaire de New York, formé en 2000. Leur musique est un mélange de styles rétro avec des guitares heavy rock/punk, des sons artificiels, des cris et des « vocalises bluesy ». Le groupe sort son premier album en 2003, après avoir longuement écumé les salles de concert new-yorkaises, Fever To Tell et a été nominé pour un Grammy comme Best Alternative Music Album et aussi le meilleur album de l’année pour le New York Times. Le groupe doit une bonne part de son succès à la charismatique et hystérique chanteuse Karen O.

(www.myspace.com/yeahyeahyeahs)

























* 2003: Fever to Tell
* 2006: Show Your Bones
* 2009: It's Blitz!






Karen O. : Vocal
Nick Zinner : Guitar
Brian Chase : Drums








1. Heads Will Roll (It’s Blitz - 2009)
2. Rockers To Swallow (EP - 2006)
3. Dull Life (It’s Blitz - 2009)
4. Gold Lion (Show Your Bones - 2006)
5. Black Tongue (Fever To Tell - 2003)
6. Honey Bear (Show Your Bones - 2006)
7. Cheated Hearts (Show Your Bones - 2006)
8. Skeletons (It’s Blitz - 2009)
9. Soft Shock (It’s Blitz - 2009)
10. Down Boy (B Side - 2007)
11. Zero (It’s Blitz - 2009)
12. Y Control (Fever To Tell - 2003)

Encore:

13. Maps (Fever To Tell - 2003)
14. Date With The Night (Fever To Tell - 2003)







La durée du concert : 1h03


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Yeah Yeah Yeahs - Rich



The Derek Trucks Band ~ L'Alhambra. Paris.















Première Partie :




Ce qu’en a pensé Philippe D. :















Derek Trucks est un guitariste Americain, leader du groupe et The Derek Trucks Band, et Membre de The Allman Brothers Band.

Il a d'abord attiré l'attention de l'industrie de la musique en tant qu’ enfant prodige de la guitare à neuf ans. Trucks est mieux connu pour sa spécialité en tant que guitariste de slide et joue un mélange éclectique de blues, de soul, jazz, rock, Pakistanais, Indienne, musique latine, et d'autres types de musique du monde, en s'appuyant sur la grande variété des différentes influences musicales de chaque membre. Derek Trucks a été choisi par Eric Clapton pour faire partie de son backing band pour sa tournée mondiale en 2006.

Derek Trucks est né avec une guitare entre les mains. La presse américaine voit en lui l'un des guitaristes les plus doués de ces 10 dernières années, Rolling Stone le classe d'ailleurs déjà dans les 100 meilleurs guitaristes de tous les temps. Doté d'un feeling et d'un talent dignes de Ry Cooder et Sonny Landreth, Derek Trucks et son groupe produisent une musique puisant directement aux racines du Sud, blues et soul, tout en s'ouvrant vers d'autres territoires; il électrifie Nusrat Fateh Ali Khan, privilégie l'émotion et la mélodie dans chacun de ses solos sidérants et la voix soul de Mike Mattison parachève cette alchimie parfaite.

Le sixième album du The Derek Trucks Band est sorti le 23 février 2009.

(http://www.myspace.com/thederektrucksband)






















With the Derek Trucks Band

* The Derek Trucks Band (1997)
* Out of the Madness (1998)
* Joyful Noise (2002)
* Soul Serenade (2003)
* Live at Georgia Theatre (2004)
* Songlines (2006) (Legacy Recordings)
* Songlines Live (DVD) (2006) (Legacy Recordings)
* Already Free (2009)

With the Allman Brothers Band

* Peakin' at the Beacon (2000)
* Hittin' the Note (2003)
* Live at the Beacon Theatre (DVD) (2003)
* One Way Out (2004)

Recording collaborations

* The Circle (1996), Planet Earth/Carey Nall
* Come On In This House (1996), Junior Wells
* Searching for Simplicity (1997), Gregg Allman
* Live... With a Little Help from Our Friends (1999), Gov't Mule
* Croakin' at Toad's (2000), Frogwings
* Project Z (2001), Project Z
* Live in the Classic City (2002) Widespread Panic
* Wait For Me (2002), Susan Tedeschi
* Little Worlds (2003), Béla Fleck and the Flecktones
* The Best Kept Secret (2005), Jerry Douglas
* Hope and Desire (2005), Susan Tedeschi
* The Road to Escondido (2006), J. J. Cale, Eric Clapton
* Skin Deep (2008), Buddy Guy
* Here & Gone (2008) David Sanborn
* Sidewalk Caesars (2008) Scrapomatic
* The Blues Roll On (2008), Elvin Bishop
* Back to the River (2008), Susan Tedeschi
* Lifeboat (2008), Jimmy Herring
* Guitars (2008), McCoy Tyner






* Derek Trucks: Guitar
* Todd Smallie: Bass & vocals
* Yonrico Scott: Drums, percussion, & vocals
* Kofi Burbridge: Keyboards, flute & vocals
* Mike Mattison: Lead vocals
* Count M’Butu: Congas and percussion







01 Down In The Flood (Already Free - 2009)
02 I'll Find My Way (Songlines - 2006)
03 So Close, So Far Away (Joyful Close - 2002)
04 Done Got Over (Already Live EP - 2009)
05 We're A Winner
06 My Favourite Things (Already Live EP - 2009)
07 I Know (Already Live EP - 2009)
08 Get Out My Life, Women > Who Knows > Get Out My Life, Women (Paul Butterfield Cover)
09 Already Free (Already Free - 2009)
10 Sweet Inspiration (Already Free - 2009)
11 Leavin' Truck (Live "Bootleg" Version - 2004)
12 Any Day (Live w/ Susan Tedeschi - 2006)

Encore Break #1

13 Meet Me At The Bottom

Encore Break #2

14 Down Don't Bother Me (Already Free - 2009)


La durée du concert : 2h01


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