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lundi 8 novembre 2010

THE BLACK KEYS ~ Le Bataclan. Paris.











 
Opening Act : The Walkmen



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Il m’a fallu beaucoup de temps pour apprécier les Black Keys. Le premier concert m’avait laissé un arrière goût âcre dans la bouche. Je suis, tout de même, retourné les voir, il y a deux ans environ, au Bataclan pour un concert qui m’avait alors réconcilié avec le groupe. Depuis, leur dernier album a fait un carton et logiquement toutes les places pour le concert de ce soir au Bataclan ont été vendues en un rien de temps. Le concert de l’Olympia mis en vente pour le mois de mars 2011 est lui aussi sold out ! Impressionnant tout de même la progression de ce groupe.

Contrairement à la dernière fois, le Bataclan est en configuration crash barrière, dommage j’aime bien être posé sur la scène, surtout celle du Bataclan qui forme un léger demi-cercle. Je suis assez content car ce soir la première partie est assurée par The Walkmen un groupe que je suis depuis pas mal de temps et dont j’ai encore en mémoire un très beau concert à la Maroquinerie il y a presque deux ans jour pour jour. Et comme je ne peux pas aller les voir à la Flèche d’Or dans quelques jours  j’en profite ce soir. Comme il n’y a pas grand monde qui les connait l’accueil est plutôt tiède. Ce qui est par contre franchement irritant c’est le traitement sonore auquel le groupe est soumis : une bouillie où j’entends beaucoup trop la guitare et quand je dis beaucoup c’est, que non seulement c’est fort (ça pas le problème j’en redemande) mais surtout que le son n’est pas net. Une sorte de brouhaha caverneux. Rien n’est dosé, bref je ne félicite pas le mec à la console. Et évidemment, en contre partie, on n’entendait presque pas la voix de Hamilton Leithauser. D’où un concert forcément décevant, même le sublime The Rat n’est pas arrivé à me dérider et m’a laissé impuissant devant cette injustice sonore. Et puis ça m’énerve toujours quand je vois un groupe que j’aime se démener devant un parterre de gens que cela n’intéresse pas de toutes façons,  et qui préfère boire des bières et discuter.. Merde alors !! Ils joueront tout de même 45 minutes, beaucoup pour une première partie et souvent le signe que la tête d’affiche ne jouera pas trop longtemps.

J’étais resté sur un bon concert des Black Keys il y a deux ans mais cette fois quelque chose a changé. D’abord sur scène il y a un peu plus de matos, normal me direz vous puisque dorénavant ils évoluent pendant une partie du concert à quatre. C’est aussi le signe que le groupe veut un peu sortir de sa formule en duo et évoluer vers d’autres univers, celle d’un plus gros succès par exemple ? Mais The Black Keys sauront-ils garder leur âme ? Eh bien au vu et à l’écoute de ce concert je dirais que oui. Le pari est gagné haut la main. Le groupe est maintenant devenu  un bulldozer tout simplement. Tout d’abord un truc bizarre qui vous fait réfléchir et vous interpelle, les amplis de Dan Auerbach sont tournés non pas vers nous mais sur la droite (quand on regarde depuis la fosse) en direction de la table de mixage qui se trouve à cet endroit. Et il y a même des grands plexis transparents qui forment un obstacle entre les deux. Au début je râlais pensant que l’on allait encore avoir un concert sonorisé au minimum. Mais j’ai compris dès les premiers accords de guitare…. J’ai pris une grosse claque,  son ultra puissant, ça vrombissait de partout. J’imagine le chantier si les amplis étaient dirigés vers nous…Putain de rock’n’roll ! Grosse première partie de concert et surtout un public qui en deux ans a énormément évolué. A présent ça bouge de partout, ça pousse beaucoup et surtout j’ai l’impression que le public s’est rajeuni. Dan Auerbach est plus souriant, j’allais presque dire plus affable. Il est plus en relation avec le public en faisant de maintes incursions sur le devant de la scène provoquant à chaque fois d’énormes poussées. Le début du concert est donc spectaculaire, guitare abrasive et blues rock dévastateur, cela débute par du traditionnel de chez traditionnel avec Thick Freakness et pendant plusieurs morceaux on va rester dans ce style. Je suis frappé par le changement qui s’est opéré en deux ans, le groupe semble plus libéré et sur de lui, la coupe de cheveux de Dan y est aussi pour quelque chose, quelque part comme pour sa coiffure le blues est débroussaillé ce soir. Et puis une seconde partie de concert peut être moins brute et plus fédératrice. Deux musiciens supplémentaires prennent place sur scène et c’est le dernier album qui est alors à l’honneur. Personnellement je n’ai pas été plus séduit que cela par cette nouvelle facette du groupe. Malgré tout le final sera assez ébouriffant avec en particulier I Got Mine et Your Touch qui va achever d’atomiser la salle. C’est un peu surpris tout de même que je vois les lumières se rallumer, le groupe a joué tout juste 1h15, un peu short à mon avis.

Je récupère la set list et j’attends que la salle se vide. Ce fut un bon concert même si  je trouve qu’au bout d’un peu plus d’une heure on a l’impression de réécouter un peu toujours la même chose. L’énergie était présente avec beaucoup de sueur mais je trouve que The Black Keys pêchent un peu par leur manque de compositions originales qui pourraient comme pour les Whites Stripes, par exemple, leur faire franchir un palier supplémentaire. Bonne soirée malgré tout. J’ajouterai qu’il est bien loin le temps où les Black Keys en concert me laissaient de marbre et ça c’est un bon point en leur faveur ! Sinon le Bataclan est toujours aussi surchauffé !! »





photos de gilles b.



The Walkmen sont un groupe indie rock de la ville de New York et se sont formé en 2000, sur les cendres s de Jonathan Fire Eater et es Recoys. Ses compositions, jamais faciles, toujours nerveuses, dévoilent un certain romantisme sombre, exalté et dramatique. Encore trop méconnus, on ne clamera jamais assez fort la classe phénoménale qui déborde des compositions des Walkmen. 

(http://www.myspace.com/thewalkmen)


 
The Black Keys est un groupe de blues rock américain originaire d'Akron dans l'état de l'Ohio. Le groupe est composé de deux membres, le chanteur et guitariste Dan Auerbach et le batteur Patrick Carney. Ils sont souvent comparés avec le groupe The White Stripes parce que tous deux sont des duos influencés par le blues rock ayant émergés à quelques mois d'intervalle. Pourtant, le son des Black Keys est beaucoup plus enraciné dans le blues traditionnel et moins pop rock que celui des White Stripes.

(http://www.myspace.com/theblackkeys)
 



Everyone Who Pretended to Like Me Is Gone (March 26, 2002)
Bows + Arrows (February 3, 2004)
A Hundred Miles Off (May 23, 2006)
"Pussy Cats" Starring The Walkmen (October 24, 2006)
You & Me (August 19, 2008)
Lisbon (September 14, 2010)




The Big Come Up (2002)
Thickfreakness (2003)
Rubber Factory (2004)
Magic Potion (2006)
Attack & Release (2008)
Brothers (2010)

THE WALKMEN






Hamilton Leithauser on lead vocals and guitar
Matt Barrick on drums
Pete Bauer on keyboards
Walter Martin on bass
Paul Maroon on guitars









THE BLACK KEYS







 Dan Auerbach - Vocal & Bass & Guitar
Patrick Carney - Drums
 








La Setlist du Concert
THE WALKMEN


All Hands and the Cook (A Hundred Miles Off - 2006)
Angela Surf City (Lisbon - 2010)
Victory (Lisbon - 2010)
On the Water (You & Me - 2008)
Woe is Me Play (Lisbon - 2010)
(Unknown)
Canadian Girl (You & Me - 2008)
The Rat (Bows - Arrows - 2004)
In The New Year (You & Me - 2008)
Juveniles (Lisbon - 2010)









La durée du concert : 0h45



La Setlist du Concert
THE BLACK KEYS



Thickfreakness (Thickfreakness - 2003)
Girl Is On My Mind (Rubber Factory - 2004)
10 A.M. Automatic (Rubber Factory - 2004)
The Breaks (The Big Come Up - 2001)
Stack Shot Billy (Rubber Factory - 2004)
Busted (The Big Come Up - 2001)
Everlasting Light (Brothers - 2010)
Next Girl (Brothers - 2010)
Chop and Change (The Twilight Saga: Eclipse - 2010)
Howlin' For You (Brothers - 2010)
Tighten Up (Brothers - 2010)
She's Long Gone (Brothers - 2010)
Ten Cent Pistol (Brothers - 2010)
Encore 1

I'll Be Your Man (The Big Come Up - 2001)
Strange Times (Attack & Release - 2008)
I Got Mine (Attack & Release - 2008)

Encore 2

Sinister Kid (Brothers - 2010)
Your Touch (Magic Potion - 2006)


La durée du concert : 1h15
 
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LCD SOUNDSYSTEM ~ Le Zénith. Paris.











Opening Act : Is Tropical + Jamaïca + The Bewitched Hands

23e Festival Les Inrocks Black XS



Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Pour un peu je n’allais pas à ce concert. Beaucoup de fatigue accumulée et surtout une météo complètement folle qui me donnait plutôt l’envie de rester bien au chaud à la maison. Mais il y LCD Soundsystem… Un groupe que l’on ne reverra peut être plus sur scène. Je me motive et me voici parti direction le Zénith. Il m’est arrivé une mésaventure que je n’avais encore jamais vécue. Je marche vers le Zénith et me voila devant les différentes entrées, il n’y a pas âme qui vive, quand je dis pas âme qui vive cela veut dire que je suis tout seul. Sachant que le concert n’est pas annulé je trouve cela quand même bizarre. Ce qui l’est plus c’est que 5 minutes plus tard le service d’ordre arrive, alors que je suis au téléphone, en me disant que c’est ouvert. Je passe le contrôle silencieusement, je ne cours même pas, à quoi bon d’ailleurs, et j’arrive à l’entrée de la salle, sensation bizarre qui l’est encore plus qu’en j’entre enfin dans la salle. Je m’approche de la scène et paradoxalement je suis presque contrarié d’avoir le choix de ma place car je ne sais pas où me mettre ! Heureusement que je connais quelqu’un du service d’ordre avec qui je  discute un bon quart d’heure avant qu’une seconde personne n’entre dans la salle !

Le Zénith est en petite configuration ce soir et ce n’est pas étonnant vu le prix élevé des places, presque 40 euros c’est beaucoup d’autant plus que LCD Soundsystem est déjà passé plusieurs fois à Paris cette année. Ce soir nous serons entre 2000 et 2500 dans la salle, c’est peu.

Premier groupe à faire son apparition, Is Tropical ne m’a pas convaincu loin de la, je dois même dire que j’ai trouvé cela sans intérêt. Du rock avec une grosse touche de musique électronique. Les musiciens sont à la fois guitaristes et claviéristes, l’effet est bizarre. Ce qui l’est plus encore c’est l’attitude avec les cheveux en avant qui cachent le visage. Et puis une fois de plus le son qui n’est pas à la hauteur mais ça on s’y attendait, les premières parties sont souvent mal loties au Zénith.

Le second groupe à prendre place sera Jamaïca qui bénéficie déjà d’un petit buzz. Bon les lettres Jamaïca alignées devant les musiciens ne me disent rien qui vaillent. Et puis la musique, grosse déception une fois de plus, ça sonne plat, sans aucune imagination. On a l’impression d’avoir déjà entendu leur musique un peu partout, c’est beaucoup trop linéaire et peu inspiré. 40 minutes bien longues une fois de plus.

Enfin arrive la première satisfaction de la soirée avec la prestation toute simple mais enrobée de compositions d’un excellent niveau de The Bewitched Hands. Ca ne sonne pas français, je veux dire rock français bien sûr, on dirait une troupe comme celles des canadiens de New Pornographers ou bien encore d’Arcade Fire. Une prestation joyeuse et enthousiaste qui fait du bien, oui nous aussi nous avons des groupes d’un bon niveau. Un côté épique à leur musique sans oublier l’espèce de candeur qui se dégage de chaque morceau, on est heureux lorsque on écoute The Bewitched Hands. On dirait parfois une sorte de chorale joyeuse qui chante à tue tête. C’est frais comme du champagne, léger, pop, harmonieux et bien sur inventif.  Hard To Cry est tellement enchanteresse ! Oui je ne crois jamais avoir entendu de groupe français qui sonne de la sorte, sans aucune inhibition et surtout avec beaucoup de talent.

Place maintenant à la tête d’affiche attendue, j’ai nommé LCD Soundsystem. Le groupe de James Murphy va pendant 1h10 faire danser le Zénith avec son électro rock compulsif et quelque peu déjanté. L’ambiance est au rendez-vous malgré une salle qui sonne un peu le creux, le son est parfait et on va avoir droit à un condensé de ce que LCD a de mieux, Drunk Girls pour le dernier album et Tribulations, Movement ou bien alors Daft Punk pour ce qui est plus ancien. Bref une belle fin de festival où nous avons dansé sans retenue. Dommage que James et sa bande n’aient pu jouer plus longtemps, il montrait d’ailleurs presque en s’excusant la grosse pendule suspendue sur un coté de la scène leur indiquant la fin du set.

En fin de compte je ressors plutôt heureux de cette soirée. The Bewitched Hand furent une découverte et LCD une confirmation, on aimerait tous les revoir dans des salles à taille humaine comme la Cigale ou le Bataclan. Fin de l’édition 2010 du Festival des Inrockuptibles : une cuvée assez bonne.  »

LCD Soundsystem
est le projet solo du producteur James Murphy, co-fondateur du label dance-punk DFA Records. La musique de LCD Soundsystem peut être décrite comme un mélange de dance music et de punk rock avec des éléments de disco et d'autres styles.

(http://www.myspace.com/lcdsoundsystem)
 

 2005 : LCD Soundsystem
2006 : Introns
2007 : Sound Of Silver
2010 : This Is Happening



 
James Murphy: Vocal

+ band

James Murphy
Nancy Whang
Pat Mahoney
Al Doyle
Phil Skarich

La Setlist du Concert
LCD SOUNDSYSTEM


 
Dance Yrself Clean (This Is Happening - 2010)
Drunk Girls (This Is Happening - 2010)
Get Innocuous! (Sound Of Silver - 2007)
Yr City's A Sucker (LCD Soundsystem - 2005)
Daft Punk Is Playing At My House (LCD Soundsystem - 2005)
I Can Change (This Is Happening - 2010)
All My Friends (Sound Of Silver - 2007)
You wanted A Hit (This Is Happening - 2010)
Tribulations (Introns - 2006)
Movement (LCD Soundsystem - 2005)
Yeah (LCD Soundsystem Early Singles - 2005)
Home (This Is Happening - 2010)








La durée du concert : 1h10


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