
Première Partie: The Right Ons

« Le premier concert de l'année 2010, pour commencer en douceur dans ma salle préférée (pour l'instant), la Joy Eslava, avec un artiste qui ne prête pas à trop conséquences, si j'ose dire, le consensuel Eli "Paperboy" Reed. Seulement voilà, la neige tombe à gros flocons depuis le matin sur Madrid et on prévoit l'habituel méga-chaos urbain qui en résulte. Je pars tôt du boulot, on ne sait jamais, et quand j'arrive vers 19 h calle Arenal, il y a déjà une petite queue et pas mal de panique : le concert est sold out, et l'organisation pour retirer les billets paraît laisser à désirer. Comme j'ai, moi, mon billet en poche, je n'ai aucun problème pour me placer au premier rang, même après un détour par le vestiaire.
Ce soir, ce que je ne savais pas, c'est apparemment une sorte de "battle of the bands" sponsorisé par MySpace entre Eli et The Right Ons, inconnus au bataillon... Bah, on verra bien, de toute manière, après une période de fin d'année gavante dans tous les sens du terme, j'ai besoin d'une bonne cure de wocknwoll !
Ce soir, ce que je ne savais pas, c'est apparemment une sorte de "battle of the bands" sponsorisé par MySpace entre Eli et The Right Ons, inconnus au bataillon... Bah, on verra bien, de toute manière, après une période de fin d'année gavante dans tous les sens du terme, j'ai besoin d'une bonne cure de wocknwoll !



Le rappel sera particulièrement percutant, plus rock, montrant peut-être la possibilité d'une sortie des canons du rythm'n'blues... Ce n'est pas certain qu'ils le fassent (ils commencent à rencontrer un succès certain...), mais Eli et son groupe gagneraient désormais à s'aventurer en dehors des sentiers fort battus tracés par les pionniers du genre voici près de 50 ans... Voilà, après 1 h 25, le concert s'arrête, mais le public, incroyablement enthousiaste, ne veut pas quitter la salle et s'obstine à réclamer un second rappel. Eli revient donc devant le rideau baissé, mais ce sera juste pour saluer et remercier... ce qui évidemment ne fait rien pour calmer les esprits !
Au final, comme prévu, une bonne soirée sans prise de tête, autour d'un rock classique qu'on aime forcément toujours entendre, qu'il soit des années 60, 70 ou early 80's. Le concept de "duel" entre les deux groupes n'est pas vraiment poussé plus loin que le gimmick de l'affiche, et on peut se réjouir au contraire de cette double visite guidée de la riche histoire du rock'n'roll. Quant à Eli, je ferais le même commentaire que la première fois où je l'ai vu : malgré ses performances vocales, il lui manque toujours ce je ne sais quoi de "soul" qui lui permettrait de transcender la pure technique, comme le faisait par exemple Amy Winehouse dans un genre similaire...»

Originaire de Boston, Eli "Paperboy" Reed & The True Loves nous ramène le son clinquant de la soul des années 60. Le groupe joue la carte vintage de manière confondante. A mi-chemin entre Marvin Gaye, James Brown, Sam Cooke et Otis Redding, Eli Reed est un jeune prodige blanc de la soul. Eli Reed a grandi en écoutant la vaste collection de classiques soul, gospel et R&B de son paternel. Même s’il est loin d’avoir l’étoffe de ces illustres références, il faut avouer qu’on ne peut qu’être surpris par le brio perfectionniste.
(http://www.myspace.com/elipaperboyreed)

Eli "Paperboy" Reed: Guitar and Singing
Ryan "Man Hawk" Spraker: Guitar and Harmony Vocals
Mike "Money" Montgomery: Bass Guitar/Upright Bass and Harmony Vocals
Andy "Funkatron" Bauer: Drums
Paul "Fidgety" Jones: Tenor Sax/Baritone Sax
Ben "Robocop Scientist" Jaffe: Tenor Sax
Patriq "Strange Affection" Moody: Trumpet
Ryan "Man Hawk" Spraker: Guitar and Harmony Vocals
Mike "Money" Montgomery: Bass Guitar/Upright Bass and Harmony Vocals
Andy "Funkatron" Bauer: Drums
Paul "Fidgety" Jones: Tenor Sax/Baritone Sax
Ben "Robocop Scientist" Jaffe: Tenor Sax
Patriq "Strange Affection" Moody: Trumpet

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