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mercredi 2 juillet 2008

The Fratellis ~ Le Trabendo. Paris.

 

 
 
 
Ce qu’en a pensé Gilles :

« Pour tout dire, je n'avais pas vraiment envisagé de revoir les Fratellis, ne pouvant pas aller au concert programmé en premier lieu au Point Ephémère. Le hasard ayant voulu que ce concert soit déprogrammé et déplacé au Trabendo, je me suis quand même décidé à y retourner... sans grande conviction d'ailleurs, le concert de l'Elysée Montmartre m'ayant laissé assez sceptique sur la capacité du groupe à fournir de bonnes performances live. La seconde fois, lors du festival Rock En Seine, j'avais un peu plus apprécié, sans toutefois être définitivement convaincu. Mais bon, leur second album, contrairement à ce que je lis dans certains journaux ou sur certains forums internet, ne me semble pas mal du tout, en tout cas pas une copie conforme du précédent, plutôt une évolution, tout en restant dans un standard pop rock assez traditionnel. Et je dois dire que je trouve certaines compos pas mal du tout. Désagréable surprise en arrivant aux abords du Trabendo, il y a déjà une quarantaine de personnes qui attendent, pour la plupart des adolescentes (90% de filles pour 10% de garçons, tel est le ratio ce soir - sans oublier deux ados attardés de 50 balais, j'ai nommé Eric et ma pomme !) et Vincent au balcon. Cela semble donc compromis pour le premier rang mais heureusement, il y a un dieu pour les vieux croulants, on arrive à trouver une place devant, tout en étant excentrés sur la gauche... mais nous ne serons pas très loin de Jon, le chanteur. La salle se remplit rapidement, pas de première partie en perspective ce qui nous ravit plutôt. On sent que la soirée va être chaude, vu l'excitation du public. Au passage, une bonne note pour la personne qui a programmé la musique d'attente d'avant concert, on passe de Led Zep à Clash, fucking good rock'n'roll !!!
20h45, les lumières s'éteignent, les filles crient ou plutôt hurlent quand elles voient Jon, leur chouchou, arriver sur scène. Première impression, il s'est vraiment affiné en perdant du poids, il n’a plus cette barbe qui lui donnait un air fatigué, nous avons devant nous un sosie (ou presque) de Marc Bolan (Jon a d'ailleurs la même attitude que son illustre ainé, en ce qui concerne le jeu de guitare). Le reste du groupe (Barry et Mince) ressemble à que qu'ils sont : des bucherons !! Le son est bon, et surtout, la voix est bien audible. Le public est chaud comme une bouillote, c’est la grosse ambiance au Trabendo ce soir. Mais pour moi, la grosse évidence ce soir c'est que JON ne fait pas la gueule !! Enfin, il semble prendre du plaisir, esquissant des sourires par ci par là, répondant (timidement) aux demandes du public, enfin il commence à se lâcher ! Et le show s'en ressent, Jon est bien à l'aise à la guitare, beaucoup moins statique qu'a l'ordinaire, ce soir c'est « showtime » ! Au vu de la set list scotchée sur la scène, j'ai dans l'idée que le concert ne durera guère plus d'une heure. Eh bien, je me trompe cette fois, le groupe nous en donnera pour notre argent : 1h20 de concert sans répit. On alterne les morceaux de « Here We Stand » qui, pour certains, me semblent déjà familiers : My Friend John bien sûr, l’un des morceauz phares de l'album, mais aussi Milk & Honey, ou encore une jolie version acoustique de Baby Doll pendant le rappel, avec JON juste accompagné par Will aux claviers (... car ce soir, ils sont quatre sur scène, le dénommé Will alternant claviers et quelques parties de guitare). Les nouveaux morceaux se fondent à merveille dans l'univers quelquefois particulier du premier album. Car évidemment, « Costello Music » n'est pas oublié, loin de là : Hippy (excellent), puis Henrietta (je disais d'ailleurs à Eric à la fin du concert que c'était dommage qu'il ne l'ait pas joué, alors que j'avais filmé le morceau, la cinquantaine, cela attaque les neurones...). Et, forcément, Chelsea Dagger, qui reste l’un des grand moment du concert, comment résister ? Pas possible, ce morceau est trop bon. L'ambiance monte dans la fosse au fur et à mesure que le concert évolue. Le drapeau écossais est posé, comme un emblème sur le devant de la scène, par des fans du premier rang, les filles sont survoltées, difficile de les imaginer dans cet état quand on les voit à l'entrée du concert, sages et presque timides !!! Mais moi, j'aime cette atmosphère, et je ne conçois pas les concerts autrement. Fun fun fun ! Le rappel, outre Baby Doll sera survolté, avec Flathead, Shameless, et bien sûr Baby Fratelli, les versions sont excellentes, le groupe a enfin trouvé une bonne cohésion, surtout de la part de Jon qui maintenant participe à 100%, et fait même preuve d'un certain talent dans les parties solos.
Et quand il s'est volontairement approché du bord de la scène, le concert étant fini, sa guitare déjà abandonnée, c'est une meute de fans qui l'a happé, oui véritablement happé : c'était assez surprenant et irréel, aucune résistance de sa part, il s'est carrément laissé faire, a priori ravi... Impressionnant tout de même à voir. Les roadies l'on ressorti quelques dizaines de secondes après. Pas de second rappel, mais je dois admettre que ce soir les Fratellis ont montré une autre figure, c'est enfin devenu un véritable groupe de scène, oh bien sur ce n'est pas Gogol Bordello ou I'm from Barcelona, il y a toujours une certaine retenue, dûe certainement à de la timidité (c'est mon opinion). Mais un cap a été franchi, on a ressenti du PLAISIR lors de ce concert, et pas seulement de la part des fans. Fin de concert assez mouvementée, deux jeunes filles montent sur scène pour se disputer la set list (là, nous sommes battus !!!). Elles repartiront avec une moitié de feuille chacune !!! Une autre va piquer une serviette sur un ampli ! La prochaine fois, ce sera une guitare, pourquoi pas !? Ou un tom de batterie !? Mais Eric prendra heureusement une autre set list en photo... Le Trabendo se vide doucement, il n’y a pas de stand de merchandising, cela sent quand même le concert promo, d'ailleurs ils ont annoncé une nouvelle date parisienne pour bientôt. J'y retournerai pour sûr, car ce soir, j'ai pour la première fois pris pas mal de plaisir à les voir et à les écouter. Une dernière chose qui m'est venue à l'esprit pendant le concert, et surtout lors de l'interprétation des nouveaux morceaux, j'ai ressenti une touche très pop, très BEATLES même dans la façon de chanter de JON et dans le ton des chansons. Voilà ! ma (petite) semaine de concerts se termine... sauf si je vais à Solidays ce week-end, mais ma décision n'est pas encore prise ! »
 
 
photos de gilles
 

The Fratellis est un groupe originaire de Glasgow en Ecosse, formé en 2005. Fratelli est en fait le surnom du bassiste (nom d'un personnage venant du film: Les Goonies, les autres trouvaient ce nom assez original et donc, ils l'ont tous adopté. Ils ne font donc pas partie de la même famille. Grosse et bonne surprise de l'année rock 2006 outre-Manche. Un premier album fait surface en France en janvier 2007 « Costello Music » qui donne bien la démarche du groupe pour lequel tout est dans la combinaison classique de sensations fortes. Un groupe Rock léger, pétillant teinté de Boogie et de punk, atteint par une certaine folie ou folie certaine. Depuis février 2007, Apple a choisi le titre "Flathead" des Fratellis pour la bande son de la nouvelle publicité iPod.

Jon Fratelli (John Lawler) : Vocal & Guitar
  Barry Fratelli (Barry Wallace) : Bass
  Mince Fratelli (Gordon McRory) : Drums & Vocals
THE FRATELLIS
 
Mistress Mabel (Here We Stand – 2008)
Everybody Knows You Cried Last Night (Costello Music – 2006)
Got Ma Nuts from a Hippy (Costello Music – 2006)
A Heady Tale (Here We Stand – 2008)
Henrietta (Costello Music – 2006)
Acid Jazz Singer (Here We Stand – 2008)
Ole Black’n’Blue Eyes (Costello Music – 2006)
Tell me a Lie (Here We Stand – 2008)
Whistle for the Choir (Costello Music – 2006)
My Friend John (Here We Stand – 2008)
Chelsea Dagger (Costello Music – 2006)
Look Out Sunshine (Here We Stand – 2008)
Cuntry Boys & City Girls (Costello Music – 2006)
Milk & Money (Here We Stand – 2008)

Encore

Baby Boll (Here We Stand – 2008)
Flathead (Costello Music – 2006)
Shameless (Here We Stand – 2008)
Baby Fratelli (Costello Music – 2006)
La durée du concert : 1h20 
 
AFFICHE / PROMO / FLYER
The Fratellis - 'Flathead'
The Fratellis - Mistress Mabel (Live)
The Fratellis - All Along The Watchtower - Bob Dylan/Jimi Hendrix cover from the 'BBC Radio 1 Established 1967 (2007)'.
The Fratellis - Chelsea Dagger

The Fratellis ~ Le Trabendo. Paris.













Ce qu’en a pensé Eric :

« Jon Fratelli est un sex symbol : ce soir le Trabendo est plein, disons à 80%, de minettes littéralement en chaleur, qui crient des mots d'amour et essaient à toute force de toucher ce grand garçon apparemment assez timide, réfugié dans une demi-pénombre qui ne facilite pas les photos, mais doit encore plus exciter les hormones féminines. Si l'on ajoute une bande de garçons excités au premier range qui déroulent sur la scène le drapeau écossais et se prosternent dessus comme le musulman moyen face à la Mecque, disons qu'on obtient pour ce second passage de The Fratellis à Paris une ambiance particulière, mélange de dévotion et de second degré, à laquelle Gilles B et moi ne nous attendions pas vraiment !

Jon Fratelli a (apparemment) perdu quelques kilos, et abandonné sa coiffure "fantaisiste" pour adopter un look, disons... Jimmy Page circa 75, qui va bien avec l'étonnant retour en arrière musical opéré par The Fratellis sur leur second album - que je trouve personnellement assez moyen - vers un rock 70's, entre voix très Dylanienne et rock lourd hésitant entre Led Zep et... Status Quo : quand il entre en scène, je mets quelques instants avant de le reconnaître, et il me faut les premiers accords de "Mistress Mabel" pour me persuader que ce sont bien les Fratellis sur scène ! Gilles B et moi sommes placés - inhabituellement - très sur la gauche, le public juvénile et en vacances ayant fait ce soir la queue très tôt pour pouvoir toucher son idole, mais il s'avérera que cette position sera assez idéale, tant pour la vue - nous sommes juste à gauche de Jon - l'ouïe - son impeccable, avec la voix de Jon bien distincte, ce qui n'est pas toujours le cas au Trabendo -, et le confort physique - au milieu, c'est la transe chez les amoureuses et amoureux de Jon... Le virage early 70's de la musique des Fratellis est, je le disais, immédiatement sensible, tant dans le look et l'attitude des musiciens que dans le traitement musical des chansons du premier album, largement méconnaissables, loin de leur racines glam-rock et pop : Gilles B passera d'ailleurs la dernière partie à regretter que le groupe ne joue pas "Henrietta", alors que c'était le cinquième morceau de la set list. N'étant pas quant à moi nostalgique de cette période particulière de l'histoire du rock - mon adolescence, pourtant -, je ne ressens pas beaucoup de plaisir à ce flashback imposé, même si je comprends l'extase d'un jeune public qui semble par moments revivre par procuration l'extase de ces années que nous qualifieront de "mythiques" (hein, Vincent?). Le groupe mouline, Jon ponctue chaque morceau d'un petit solo brûlant - dont on sent qu'il ne demande qu'à se développer..., le groupe bastonne (batteur lourd et énervé) les riffs sans s'attacher aux mélodies, d'ailleurs beaucoup plus quelconques sur le second album, le son est épaissi par l'apport d'un quatrième musicien (Will, d'après la set list) aux claviers et à la (seconde) guitare. "Tell me a Lie" fait son petit effet, sorte de citation des White Stripes citant Led Zep, si vous voyez ce que je veux dire, mais je dois avouer que, hormis le plaisir de voir un public aussi enthousiaste et sincère autour de moi (et féminin, ce qui est un bonheur, il ne faut pas le cacher..), je m'ennuie un peu. Et puis vient l'enchaînement magique, "My Friend John" et sa mélodie irrésistible à tiroirs, et "Chelsea Dagger" avec sa merveilleuse intro, et ce seront pour moi une dizaine de minutes un peu intenses, qui font remonter le niveau général de la soirée. Las ! le concert retombe ensuite, jusqu'au final (avant le rappel) de "Milk and Money", quand même joliment lyrique et excitant.

Long rappel de quatre titres, qui commence par un excellent "Baby Doll" semi acoustique, avec ces intonations semi-dylaniennes de Jon, et finit par un "Baby Fratelli" lui non plus plus très glam, malgré ses "... alright" aux accents sladiens. Voilà, c'est fini, après 1 h 20 d'un rock quand même assez loin de ma sensibilité musicale personnelle : même si je dois reconnaître qu'il n'y a rien de particulier à reprocher aux Fratellis, il me semble qu'il manque au groupe cette étincelle qui fait la différence entre les simples "bons" groupes et ceux qui deviennent vraiment exceptionnels. Mais ce n'était visiblement pas l'avis des centaines de jeunes filles énamourées qui nous entouraient, Gilles et moi, ce soir ! »




photos de eric

IRON MAIDEN ~ Le P.O. Bercy. Paris.










Somewhere Back in Time World Tour

Première Partie : LAUREN HARRIS ~ AVENGED SEVENGOLD


Ce qu’en a pensé Vik :

«Six! Six! Six! The Number of the Beast !» on crie toujours











photos de



Groupe de heavy metal britannique formé en 1975 au Royaume-Uni par le bassiste Steve Harris, Iron Maiden est sans conteste le groupe de Heavy Metal le plus connu de tous les temps. Avec plus de 100 millions d'albums vendus à travers le monde, le groupe a connu, et connaît encore un succès planétaire. Inspiré à leur début par les Black Sabbath ou encore Motörhead, la bande a créé un style inimitable, que ce soit dans leurs textes, ou bien encore dans la mise en scène de leurs spectacles.

Ils furent les pionniers de ce qui fut appelé la NWOBHM (new wave of british heavy metal) avec les groupes Saxon, Def Leppard, Tygers of Pantang, …Leur longévité, leurs compositions puissantes et mélodiques, la diversité de leur discographie et surtout leur qualité de précurseurs du genre en ont fait l'un des groupes phare de la scène heavy metal.

La mascotte du groupe est Eddie, une sorte de mort-vivant reproduit dans différentes postures sur toutes les pochettes du groupe. Avec des albums ayant occupé la tête des "charts" à travers le monde entier comme ""the number of the beast"en 1982, ou "Fear of the dark" en 1992, nul doute que le groupe fait partie des monuments de la musique. Par contre c'est vrai que cette tournée 2008 est exceptionnelle, car elle touche déjà une période culte du groupe avec une set list d'enfer.

(http://www.ironmaiden.com/)
(http://www.myspace.com/ironmaiden)
(http://www.facebook.com/ironmaiden)





















Iron Maiden (1980)
Killers (1981)
The Number of the Beast (1982)
Piece of Mind (1983)
Powerslave (1984)
Somewhere in Time (1986)
Seventh Son of a Seventh Son (1988)
No Prayer for the Dying (1990)
Fear of the Dark (1992)
The X Factor (1995)
Virtual XI (1998)
Brave New World (2000)
Dance of Death (2003)
A Matter of Life and Death (2006)





* Bruce Dickinson – lead vocals, additional guitars (1981–1993, 1999–present)
* Dave Murray – guitars (1976-1977, 1977-present)
* Adrian Smith – guitars, backing vocals (1980–1990, 1999–present)
* Janick Gers – guitars (1990–present)
* Steve Harris – bass, keyboards, backing vocals (1975–present)
* Nicko McBrain – drums, percussion (1982–present)
with
* Michael Kenney – keyboards (live) (1988–present)



La Setlist du Concert
IRON MAIDEN



Intro : Transylvania
Churchill's Speech (Live After Death - 1988)
Aces High (Powerslave - 1984)
2 Minutes to Midnight (Powerslave - 1984)
Revelations (Piece of Mind - 1983)
The Trooper (Piece of Mind - 1983)
Wasted Years (Somewhere In Time - 1986)
The Number of the Beast (The Number of The Beast - 1982)
Can I Play With Madness (Seventh Son of A Seventh Son - 1988)
Rime of the Ancient Mariner (Powerslave - 1984)
Powerslave (Powerslave - 1984)
Heaven Can Wait (Somewhere In Time - 1986)
Run to the Hills (The Number of The Beast - 1982)
Fear of the Dark (Fear of the Dark - 1992)
Iron Maiden (Iron Maiden - 1980)

Encores

Moonchild (Seventh Son of A Seventh Son - 1988)
The Clairvoyant (Seventh Son of A Seventh Son - 1988)
Hallowed be thy Name (The Number of The Beast - 1982)



 
La durée du concert : 1h50

AFFICHE / PROMO / FLYER