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lundi 12 mars 2007

KLAXONS ~ Le Trabendo. Paris.












Première partie : Twisted Charm


Ce qu’en a pensé Gilles B.: 

« C'est avec impatience que j'attendais ce concert de Klaxons, nouvelle folie Anglaise, précédé d'un excellent album, certainement le meilleur de ce début d'année mélangeant électro, acid rave, indie rock et dance music, bref une mixture détonnante qui se traduit par des morceaux absolument géniaux (une bonne moitié de l'album). J'arrivai donc au Trabendo vers 17h50, une petite vingtaine de personnes attendant déjà derrière les barrières, une majorité de jeunes de 16/17 ans. Ce soir, j'étais seul de la bande au Trabendo, Vincent étant lui au concert des Killers juste à côté au Zénith. Ouverture des portes vers 19H15, déjà pas mal de monde. Etant tout seul et voulant acheter des Tee Shirts, je ne me suis pas mis devant mais derrière au niveau de la console.

En première partie, nous avons eu droit à un groupe Londonien du nom de Twisted Charm, set très court d'environ 25mn mais assez sympa j'ai trouvé : influences Devo pour le premier morceau, puis des relents de Madness surtout dû au fait qu'ils ont un sax, et aussi B'52s, Buzzcocks et Magazine, que du bon quoi ! Donc une bien agréable première partie bien accueillie par le public.

A 21h00 précises, début du concert de Klaxons, fosse en ébullition et dès le second morceau (le titanesque Atlantis to Interzone), c'est la folie complète. Le problème de ce début de concert, c’est le son qui n'est pas à la hauteur, assez brouillon et comme d'habitude quand on n'est pas devant, pas assez fort... En tout cas, grosse ambiance, accentuée par les colonnes d'éclairage avec effets stroboscopiques. Le son s’améliora durant le concert, mais sans être parfait. Tout l'album est revisité, de Golden Skans en passant par Magick et évidemment, énormément de slam et autre stage diving tout au long du show, forçant le service d'ordre à intervenir constamment. Un reproche que je ferais à Klaxons est le manque d’émotion, le peu de dialogue avec le public (seraient-ils déjà trop « pros » ?), j'aurais aimé plus d’échange avec les spectateurs.

Final explosif avec Four Horsement of 2012, avec une soixantaine de personnes qui envahissent la scène. Et... pas de rappel !!! Malheureusement, cela devient une mauvaise habitude pour pas mal de groupes. 45mn de concert ni plus ni moins, j'ai bien aimé mais avec les réserves ci-dessus. Je pense qu'il faut absolument que les musiciens fassent un effort pour donner plus d’eux-mêmes à chaque concert, ce qui me parait la moindre des choses pour remercier les gens qui font l'effort de les soutenir et de venir à leurs concerts. On verra cela au mois de Mai lors de leur prochain passage à la Cigale (déjà sold out).»

Klaxons est un groupe londonien formé en 2005 et initiateur de la mouvance New Rave. Après avoir sorti quelques singles et EP sur des labels indépendants et trouvé le succès avec leurs singles Magick et Golden skans, ils sortent leur 1er album Myths of the Near Future début 2007. L'album remporte le prestigieux Mercury Music Prize.  On qualifie leur musique de « acid-rave sci-fi punk-funk » et New Rave. Enorme phénomène outre-Manche, les Klaxons sont aussi la promesse la plus sûre de décloisonnement rock/électronique.

(http://www.klaxons.net/)
(http://www.myspace.com/klaxons)
(http://www.facebook.com/klaxons)


Myths of the Near Future (2007)








Jamie Reynolds : Vocals, Bass guitar, Keyboards
James Righton : Vocals, Keyboards, Bass Guitar
Simon Taylor : Guitar, Backing Vocals
Steffen Halperin : Drums, Backing Vocals










La Setlist du Concert
KLAXONS

The Bouncer  (Kicks Like a Mule Cover)
Atlantis to Interzone (Myths of the Near Future - 2007)
Hall Of Records
Totem on The Timeline (Myths of the Near Future - 2007)
Golden Skans (Myths of the Near Future - 2007)
As Above So Below (Myths of the Near Future - 2007)
Two Receivers (Myths of the Near Future - 2007)
Magick (Myths of the Near Future - 2007)
Gravity's Rainbow (Myths of the Near Future - 2007)
It's Not Over Yet (Myths of the Near Future - 2007)

 Encore

Isle of Her (Myths of the Near Future - 2007)
Four Horsemen of 2012 (Myths of the Near Future - 2007)


La durée du concert : 0h45

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Klaxons - It's Not Over Yet


Klaxons - Atlantis to Interzone



Klaxons - Magic




THE KILLERS ~ Le Zénith. Paris.










Première partie : Elista



Ce qu’en a pensé Vik :
« Trois passages déjà à Paris (Le Zénith 4/11/04 en ouverture de Franz Ferdinand – L’Elysée Montmartre 7/02/05 – Le Bataclan 7/11/06) pour The Killers (groupe de Las Vegas, formé en 2002, qui cultive une image décalée, un peu kitsch, puisant bien souvent dans les sonorités ‘New Wave’ de chansons basées sur des influences britanniques des années 80, avec une capacité quasi-innée de créer des refrains entraînants, faciles à retenir...) : une nouvelle fois, ils jouent à guichets fermés ! Revoir The Killers, sur scène, me paraissait une évidence tant la qualité du deuxième album "Sam's Town" le justifiait. 17h00, j’arrive sur place et je remarque qu’il y a déjà pas mal de monde... beaucoup de filles venues en principe pour voir Brandon ! Je me pose avec mon sac et l’attente est longue, dans le froid, en pensant à Gilles B. faisait sûrement de même pour « Klaxons » au Trabendo... 19H00, les portes s’ouvrent, et je cours dans la salle, où je me mets dans les 1ers gradins devant, en face de la scène … vue parfaite.

20H00: début du concert, un groupe français, Elista : 45 minutes d’une première partie pas très engageante, très moyenne (un peu de Matmatah, en plus violent, dans une sauce Noir Désir nouvelle génération…). Le public n'est pas là pour eux, et leur prestation m'a laissé un peu sceptique ! Ils jouent bient, les compositions peuvent passer, mais ce soir il n’a pas la place pour un autre groupe. 

Pause, les roadies des Killers envahissent la scène, installent une grande toile de cinéma blanche devant la scène, des caméras... c'est officiel, le concert est filmé pour dans l'optique d'un DVD (Live Tour ?). Les gens s'amassent dans la fosse pour mieux voir.

21h08, enfin les lumières s'éteignent et le show est prêt à commencer en plein West! Soudain, noir total et la toile qui s'en va. Des images tirées de l'artwork de "Sam's Town" (projection en noir et blanc, Las Vegas, des paysages qui défilent, la miss, la chèvre, le désert américain...) sont projetées sur le rideau blanc et la musique monte petit à petit. Le drap tombe. Les confettis jaillissent : l'entrée en scène des The Killers est magistrale. Le décor s'integre: volontairement kitsch, rideaux rouges, fleurs, banderoles lumineuses, amplis recouverts de caisses en bois, « WELCOME », « SAM’S TOWN », lampions et guirlandes. Le concert s'ouvre Aavec le nouvel album sur "Enterlude" avec des milliers de confettis qui volent sur le public qui reprend le refrain en coeur et puis "When You Were Young" qui déchaîne la foule. Brandon Flowers, en gilet de costard et cravate assure, mais le reste du groupe est calme. Les jeux de lumières sont majestueux, avec des rouges qui accentuent l'ambiance. Les singles continuent à se succéder, "Bones", la chanson, actuel hit, est scandée, hurlée par la foule et puis les notes… « Breaking my back just to know your name / Seventeen tracks and I've had it with this game »… le délire… le Zénith s’enflamme, la salle tremble avec ce son devastateur qui envahi la salle et qui montré l'énergie de ce groupe au premier niveau… « Well somebody told me / You had a boyfriend / Who looks like a girlfriend »… le public avec plus de ferveur est déjà conquis et devient la chorale du groupe plus que leur public. Le son est énorme, puissant, parfois un peu saturé, et les deux albums sont passés en revue. "Jenny Was A Friend Of Mine", "Read my mind", "Glamorous Indie Rock'n Roll", "Why do I keep counting?" et "Mr Brightside" … les singles continuent à se succéder avec une foule hurlant, sautant, tapant dans leurs mains jusqu'à l'adieu final du groupe.

The Killers, qui sais bien ce qui comment gagner le public, reviennent sous les acclamations et nous offrent un premier rappel avec pas moins de 4 chansons, dont la très belle "For Reasons Unknown" avec Brandon a la guitare. Ils terminent avec une superbe prestation de "All the things that I've done" que tout le monde reprend, les bras levés… « I got soul, but I'm not a soldier… I got soul, but I'm not a soldier… I got soul, but I'm not a soldier. » Cette fin du concert est une réussite !!! Le groupe quitte la scène, revient doucement pour conclure le deuxième rappel et le salut final avec une dernière perle, que comme sa présentation est la façon de saluer dans la manière de "Killers Fashion's", avec "Exitlude" au milieu de lumières oranges et rouges avec son fameux « We hope you enjoyed your stay » de circonstance, puis reprend la fin de "When you were young", chanté par le Zénith tout entier. La chanson terminée, c’est le temps des applaudissements sans fin et la sensation d’avoir vu un grand spectacle en plus d’un concert. Brandon Flowers, malgré un voix non grande mais ordinaire, régale un show que la plus part des autres groupe peuvent seulement imaginer. The Killers sont grands, c'est un groupe qui sait jouer et qui mérite d'être vu. Souvenir d'un adieu avec des fleurs jaunes et les baguettes de Ronald !!!

The Killers étaient en pleine forme, ils ne sont pas bavards mais ils ont foncé et nous ont offert ce soir un concert événement de 1h35, 20 chansons, un grand show, avec une setlist bien étudiée et bien ficelée. Preuve du succès du groupe : en sortant, beaucoup de jeunes filles , avec des fleurs dans les mains, chantaient comme si le concert n'était pas encore fini « When you were young … When you were young… When you were young »...







photos de leoniedas

 
The Killers est un groupe de rock alternatif américain. Originaire de Las Vegas dans le Nevada, il a été créé en 2002. Leur musique est influencée par des références incontournables des années 80 et 90 comme Depeche Mode, Oasis, David Bowie, New Order ou encore The Smiths. Forts de ce savant mélange et de leur maturité musicale, leur premier album Hot Fuss (2004) est un succès critique et mondial, avec des tubes "Somebody Told Me" ... "Mr. Brightside"... les Killers sont rentrés en moins de 2 ans dans le cercle VIP des plus grands groupes de rock au monde et ont vendu plus de 6 millions d’albums. Le deuxième album du groupe Sam's Town, est sorti en octobre 2006.








Brandon Richard Flowers : Vocal, Keyboards, Piano, Bass
David Brent Keuning : Guitar
Ronald Vanucci Jr : Drums
Mark August Stoermer : Bass









La Setlist du Concert
THE KILLERS


Intro Sam's Town
Enterlude (Sam’s Town - 2006)
When You Were Young (Sam’s Town - 2006)
Bones (Sam’s Town - 2006)
Somebody told me (Hot Fuss - 2004)
Jenny was a friend of mine (Hot Fuss - 2004)
Smile like you mean it (Hot Fuss - 2004)
Uncle Johnny (Sam’s Town - 2006)
Read my mind (Sam’s Town - 2006)
On top (Hot Fuss - 2004)
Bling (Sam’s Town - 2006)
Glamorous Indie Rock'n Roll (Hot Fuss - 2004)
Why do I keep counting? (Sam’s Town - 2006)
Mr Brightside (Hot Fuss - 2004)

Encore 1

My List (Sam’s Town - 2006)
Daddy's Eye (Sawdust - 2007)
For Reasons Unknown (Sam’s Town - 2006)
All these things that I've done (Hot Fuss - 2004)

Encore 2

Exitlude (Sam’s Town - 2006)
When You Were Young (Sam’s Town - 2006)

La durée du concert : 1h35

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