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jeudi 29 mars 2012

LAMBCHOP ~ La Maroquinerie. Paris.













Mr. M -  TOUR 2012
Première Partie : CORTNEY TIDWELL



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Un grand merci tout d’abord à Jean Lo pour m’avoir mis sur la "Liste des Invités" de cette soirée; en effet le concert affiche complet depuis pas loin d’un mois et j’aurais bien été en peine de trouver une place. Je connais très peu Lambchop, si ce n’est que de nom, mais j’ai juste pris le temps d’écouter des bribes de leur dernier album en date (Mr M) qui vient tout juste de sortir. Le public présent semble peu habitué des lieux, avec une moyenne d’âge assez élevée. Pour l’anecdote je n’ai pas vu, me semble-t-il, des photographes accrédités... bizarre.

Je retrouve quelques amis et nous allons passer la première partie de la soirée… assis devant la scène. En effet lorsque Cortney Tidwell entre sur scène, la salle n’est pas encore remplie et nous ne sommes pratiquement que quatre devant. D’où la nécessité de s’assoir, afin d’éviter toutes réflexions désagréables. Cortney Tidwell apparait seule et démarre avec un premier morceau très très intimiste. J’ai un peu peur que tout le Set soit ainsi, mais heureusement elle est rejointe par deux musiciens pour la suite. C’est de la folk musique qui nous est donc proposée, la voix est belle mais bon ce n’est pas trop mon truc. Surtout quand on est mal assis devant la scène… Elle finira son Set de 25 minutes par une chanson qu’elle qualifiera de country song, une version épurée de Heaven des Talking Heads.

Pas de changement de plateau, car tous le matériel de Lambchop est déjà prêt-installé et c’est donc sur le coup de 21h que le groupe, au complet, investit la scène de la Maro: au total sept musiciens. De gauche à droite, tous placés en arc de cercle, on trouve le batteur (très bon toute la soirée), la basse, puis vient un claviériste doublé d’un guitariste, seul musiciens d’ailleurs qui a semblé faire la gueule toute la soirée. C’est ensuite Cortney Tidwell, suivi du joueur de Pedal Steel et enfin un second organiste (piano électrique me semble t’il) et pour finir, sur le coté droit, Kurt Wagner qui va jouer assis tout le concert ou presque. Curieusement il est installé à la perpendiculaire de la scène, c'est-à-dire qu’il ne regarde pas vraiment le public, mais comme je suis placé au premier rang c’est la situation idéale pour moi. Devant ses yeux, des dizaines de feuillets écornés contenant certainement les paroles des chansons. Le début du concert est plus qu’intimiste puisque Kurt ne joue pas de la guitare... il l’effleure et on entend à peine les quelques notes qui s’échappent de l’instrument, seul sa voix domine le tout. La salle est plongée dans une sorte de respect admiratif mais après chaque morceau c’est un déluge d’applaudissements qui déferle. Puis, peu à peu, le concert devient moins intimiste et on découvre chaque musicien: la finesse et la précision du batteur, la rigueur du bassiste, le coté fantaisiste de l’organiste, l’accompagnement vocal tout en retenue de Cortney. Sans oublier l’humour de Kurt Wagner et sa voix à la fois singulière et séduisante. Le concert se déroule sans à-coup et sans temps morts, la folk austère du début se transforme peu à peu en musique country lumineuse, toujours avec ce que j’allais qualifier de coté précieux mais qui est en fait de la retenue et une espèce de perfection. La salle est séduite et moi aussi je le suis. Vient le final, plus rock & roll que jamais, même les habitués sont surpris de voir Kurt Wagner délaisser sa guitare et son tabouret pour venir nous faire une sorte de numéro de danse plus proche de Michael Jackson que du folklore country traditionnel. Au bout de deux rappels et 1h40 de concert, Lambchop quitte la salle manifestement satisfait de son Set, et aussi,  j'en suis persuadé, de l’accueil parisien qui lui a été réservé.

Moi, sans connaitre les oeuvres de Lambchop avant cette soirée, j’avoue avoir été séduit. Belle découverte ! »




photos de gilles b



Lambchop, à l’origine dénommé Posterchild, est un collectif de musiciens du sud des Etats Unis mêlant diverses influences musicales,  originaire de Nashville, Tennessee. Le groupe est plus ou moins associé à la scène de la country alternative (mais au fond, c’est bien plus que ça) , et il est emmené par le chanteur-guitariste Kurt Wagner.



1994 - I Hope You're Sitting Down/Jack's Tulips
1996 - How I Quit Smoking
1997 - Thriller
1998 - What Another Man Spills
2000 - Nixon
2001 - Tools in the Dryer
2002 - Is a Woman
2004 - Aw C'mon / No You C'mon
2006 - The Decline of Country and Western Civilization, Pt. 2
2006 - Damaged
2008 - Oh (Ohio)
2011 - Turd Goes Back
2012 - Mr. M





LAMBCHOP

Kurt Wagner (Vocal & guitar)
Scott Martin (drums)
Matt Swanson (bass)
Ryan Norris (guitar, organ)
Tony Crow (piano)
William Tyler (guitar)
Cortney Tidwell (vocals)


La Setlist du Concert
LAMBCHOP


Give It (Intro Loop) (Rainer on My Parade - Compilation -)
If Not I'll Just Die (Mr. M - 2012)
2B2 (Mr. M - 2012)
The Good Life (Is Wasted) (Mr. M - 2012)
Gone Tomorrow (Mr. M - 2012)
Kind Of (Mr. M - 2012)
Betty's Overture (Mr. M - 2012)
Mr. Met (Mr. M - 2012)
Nice Without Mercy (Mr. M - 2012)
Buttons (Mr. M - 2012)
Never My Love (Mr. M - 2012)
My Cliche (Turd Goes Back - 2011)
My Blue Wave (Mono - Live)
Bon Soir, Bon Soir (I Hope You're Sitting Down / Jack's Tulips - 1994)
The Man Who Loved Beer (How I Quit Smoking - 1996)

Encore 1

Guess I'm Dumb (Brian Wilson Cover)(Glen Campbell - Still I Dream of You - 2007)
Up With People (Nixon - 2000)
Give It (Rainer on My Parade - Compilation)

Encore 2


I Threw It All Away (Bob Dylan Cover) (Nashville Skyline - 1969)


La durée du concert : 1h40

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