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lundi 16 janvier 2012

WE ARE PROMISED JETPACKS ~ Le Point Ephémère. Paris.











IN THE PIT OF THE STOMACH TOUR 2012
Première Partie : Crackity Flynn

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Pour beaucoup de gens, cette soirée aura été la rentrée des classes musicale, à en juger tout d’abord par le nombre de spectateurs, quasiment une salle complète, et par le nombre considérable de photographes accrédités, étonnant vu la petite notoriété du groupe. Ce soir c’est We Were Promised Jetpacks, combo d’indie rock venu tout droit d’Ecosse. Pour ma part ce sera la troisième fois que je les verrais après un passage en  première partie il y a deux ans tout juste et l’année dernière à la Flèche d’Or, cette fois en tête d’affiche. Ces gars là ne font pas de bruit mais doucement leur notoriété grandie.

Avec mon pote Cédric, nous décidons de se placer au premier rang plein centre, de toute façon vu la largeur de la scène on risque rien. Il doit être 21 heures environ lorsque la première partie se présente sur scène, un trio parisien du nom de Crackity Flynn. D’après les dires du chanteur, le groupe a un an d’existence... il semble vraiment heureux et un peu ému d’être là ce soir. Quelques fans ou gens de la famille dans la salle, si on tient compte des cris et applaudissements nourris que l’on entendait. Que dire ? Les trois musiciens sont très sympathiques, pas frimeur pour un sou, musicalement ils envoient bien. Le problème c’est que c’est plat et sans relief, manque d’inspiration flagrant, toutes les compositions se ressemblent et on ne voit pas leur orientation musicale. Malgré tout, cela reste quand même appréciable et pas ridicule, il faut juste qu’ils trouvent leur voie musicale. Ah oui, autre détail et pas le moindre, il faudrait avoir aussi un chanteur digne de ce nom. Dernière chose concernant leur dernier morceau joué ce soir: toute la première partie de la chanson faisait furieusement penser aux… Drums !  28 minutes de concert.

Je l’avais déjà remarqué à la Flèche d’Or et ce soir c’est toujours d’actualité, les amplis de guitares du groupe ne sont pas orientés vers le public mais vers… le fond de la salle ! Il faudra que l’on m’explique pourquoi. Peur de faire un son trop fort pour les premiers rangs ?? J’en sais rien mais c’est fort bizarre. Autre point, pas de retour devant le chanteur/guitariste et le bassiste... avouons-le, ça nous arrange, alors qu’il y en a deux devant l’autre guitariste. Il faut bien dire que nos quatre lascars de We Were Promised Jetpacks ne sont pas ce que j’appellerais des joyeux lurons. Dans le genre austère on ne fait guère mieux. Cela ne veux pas dire pour autant méprisant mais, à l’image de  Adam Thompson le chanteur, ils semblent tous concentrés sur leur musique (des musiciens sérieux!). Il ne faut pas chercher chez ce groupe des refrains et des couplets simple et faciles à retenir, leur musique est après réflexion assez difficile d’accès malgré les apparences. Les guitares sont en avant bien sûr d’autant plus qu’il n’y a pas de claviers. Les morceaux sont souvent construit en deux parties: une intro où la voix est mise en valeur avec des guitares qui enrobent le tout avec une certaine douceur doublée d’une espèce de menace lointaine. Inconsciemment on devine l’état d’urgence dans lequel on est embringué, on sait que la bride va être lâchée et que le son des guitares va se transformer en une espèce de mur sonore ample, dont l’aspect est en plus amplifié par les éclairages vifs et saccadés comme l’effet d’une mitraillette. Quiet Little Voices, joué en fin du set, en est la parfaite illustration. Ce que j’apprécie beaucoup est la tension que l’on y retrouve dans la presque totalité des morceau. C’est sûr que le mode « crescendo » facilite la chose, on est vite emporté par un tourbillon sonique et même parfois héroïque (Pour rappel les deux groupes qui pratiquait ce « style » musical ,si l’on peux l’appeler ainsi, étaient U2 à leur début et Big Country). Je l’avoue, les premières écoutes de ce groupe il y a deux ou trois ans m’avait laissé un peu sceptique. Je trouvais le tout trop uniforme à mon goût.

Ce soir je reconnais que j’ai dégusté chaque chanson comme il se doit, avec parfois même une certaine délectation. Petite curiosité, Adam Thomson a souvent chanté ce soir loin du micro, comme s’il voulait faire cela a capella. J’ai bien apprécié leur Set, peux être le meilleur des trois concerts que j’ai vu. Les morceaux de choix de leur prestation restent Through The Dirt And The Gravel suivi d’une superbe version de Pear Tree, meilleur moment du concert, avec diverses variations et break, Adam qui chante éloigné d’un mètre du micro avec l’impression que sa voix sort d’une cave, et puis le changement de rythme, la tension qui se fait de plus en plus pressante et le final en version sonique. Un peu après ce moment là j’ai pensé à un autre groupe qui faisait lui aussi dans le style calme puis les guitares en crescendo. C’est de iLikETRAiNS dont je veux parler car il y a des similitudes entre les deux groupes. Le groupe va réitérer son effet avec Sore Thumb. A noter que les versions live sont de loin supérieures à celles en studio. Entre temps notre ami Adam Thomson nous a gratifié d’un large sourire, il venait de se planter lors de l’intro de Roll Up Your Sleeves. Et dans la continuité un beau final avec l’excellent Quiet Little Voices peux être leur morceau le plus identifiable. Il est suivi de Circles And Squares et enfin de l’excellent It’s Thunder And It’s Lightening. C’est déjà fini !

Aucun temps mort durant ce concert en pleine vitesse, les Écossais ont joué pendant 1h08. Alors que les lumières sont rallumées l’incertitude demeure quand à leur retour sur scène... je vois des personnes se diriger vers les loges qui se trouvent derrière la scène mais finalement le programmateur d’Alias fait signe à la console que c’est réellement fini.

Avant de quitter la salle je file au stand Merchandising qui est extrêmement bien fourni sauf que le Tee-shirt que je convoitais n’est pas disponible en taille XL. Fuck ! Voila ce fut une bonne soirée, pour mon troisième concert de l’année. »





We Were Promised Jetpacks est un groupe indie rock d'Edimbourg , Ecosse, crée en 2003 et se sont fait connaître grâce à leurs compatriotes Frightened Rabbit. Le quatuor s'est ensuite rodé dans les bouges de la région d'Edimbourg, élargissant petit à petit leur périmètre d'action.



Albums
These Four Walls (June 2009)
In the Pit of the Stomach (October 2011)

 EPs
We Were Promised Jetpacks (2007)
The Last Place You'll Look (March 2010)



WE WERE PROMISED JETPACKS
Adam Thompson (vocals, guitar)
Michael Palmer (guitar)
Sean Smith (bass)
Darren Lackie (drums)


La Setlist du Concert
WE WERE PROMISED JETPACKS



Keeping Warm (These Four Walls - 2009)
Medicine (In The Pit Of The Stomach - 2011)
Ships With Holes Will Sink (These Four Walls - 2009)
Through The Dirt And The Gravel (In The Pit Of The Stomach - 2011)
Pear Tree (In The Pit Of The Stomach - 2011)
Picture Of Health (In The Pit Of The Stomach - 2011)
Roll Up Your Sleeves (These Four Walls - 2009)
Sore Thumb (In The Pit Of The Stomach - 2011)
Boy In The Backseat (In The Pit Of The Stomach - 2011)
Quiet Little Voices (These Four Walls - 2009)
Circles And Squares (In The Pit Of The Stomach - 2011)
It's Thunder And It's Lightening (These Four Walls - 2009)








La durée du concert : 1h08

AFFICHE / PROMO / FLYER





THE PAINS OF BEING PURE AT HEART ~ La Maroquinerie. Paris.










BELONG TOUR 2012
Première Partie : MINA MAY + Balthazar B and The Beatitudes


Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Beaucoup de plaisir à revenir en ce début d’année un peu morose à la Maroquinerie pour retrouver les potes, enfin ceux qui sont présent c'est-à-dire Philippe M, Robert et Brigitte, Madeleine, sans oublier toute l’équipe de la Maroquinerie. Au programme ce soir The Pains Of Being Pure At Heart que je n’avais plus revu depuis un bon concert au Point FMR en 2009. Concert Sold-out depuis trois semaines environ et c’est une bonne chose. Avec Philippe M,  je me se place bien évidemment au premier rang, presque plein centre, mais j’avoue que je ne me rappel plus de la configuration du groupe en concert.

20h, la soirée débute avec Mina May, Robert pensait qu’il s’agirait d’une personne de sexe féminin mais pas du tout c’est un groupe de quatre musiciens Français de surcroit. Quand je dis musiciens je devrait plutôt dire multi-instrumentistes. Un chanteur guitariste-organiste à la voix haut perchée qui chante en Anglais, et je remarque que les claviers et les guitares sont d’ailleurs les éléments essentiels du groupe. Difficile de définir  l’orientation musicale. Leur musique est plutôt froide mais drôlement inspirée, on passe rapidement d’une mélodie un peu lunaire à quelque chose de plus violent, souvent baroque et parfois sonique et métronomique. C’est très varié et très surprenant. J’ai aimé. Le Set a duré 35 minutes environ.

La salle n’a pas encore fait le plein lorsque le second groupe arrive sur scène à 21h pile. Vu les éléments que l’on voit c'est-à-dire deux chaises, on se doute que Balthazar B and The Beatitudes (c’est le nom du groupe) ne doit certainement pas pratiquer l’art de la défonce sonique. Lui (enfin  je devrait plutôt dire Alex Dowding, le leader du groupe) fait plutôt dans le folk tendance Bob Dylan. A ses cotés une violoniste assez discrète et un batteur minimaliste avec juste deux futs, pas de grosse caisse. Le résultat est gentillet et même assez apprécié du public mais pas trop mon truc.

Trois ans ou presque que je n’avais pas vu TPOBPAH, entre temps ils ont sorti un deuxième essai qui avouons-le ne m’avais pas convaincu. Avant de venir au concert, je me suis écouté avec une certaine délectation leur premier album, petit bijou de chansons simples, nerveuses et mélodique. Espérons que je ne sois pas déçu! 22 heures, les 5 membres du groupe entrent sur scène presque timidement: les garçons sont à l’eau quant à Peggy Wang c’est avec un grand verre de vin rouge qu’elle s’installe derrière ses claviers. Le Set débute tranquillement avec Belong, extrait du dernier album, petit hors d’œuvre avant  que les choses sérieuses puissent débuter avec This Love Is Fucking Right ! Le public le sent bien, les têtes commencent à bouger et l’on s'aperçoit que les gens sont simplement heureux. Fin du troisième morceau et le roadie débarque précipitamment sur scène avec les Setlists qu’il avait dû oublier dans un coin... un peu baltringue quand même. Le temps que je zieute et le groupe enchaine sur The Tenure Itch, un de mes morceaux préférés que malheureusement je n’ai pas eu le temps de filmer... pas grave je prend mon pied tranquillement.

Devant mes yeux, le  plus expressif est bien sûr Kip Berman qui plus le concert avancera plus il remerciera le public parisien, semblent sincère. Les musiciens rythmiques (basse et batterie) eux sont beaucoup plus statiques de leur coté alors que Peggy Wang se déhanche derrière ses claviers du haut de ses baskets à talons hyper compensés.  D’accord The Pains Of Being Pure At Heart n’a rien inventé, c’est parfois ce qu’on leur reproche, oui il y a du The Smiths dans l’influence, comme dans Heaven’s Gonna Happen Now, mais on s’en fout car c’est joliment noisy, c’est pop, c’est mélodique et les chansons sont courtes et énergiques. Cela me plait! Un des premiers points culminant du concert sera atteint avec une version sonique de Come Saturday ou l’on verra Kip plié en deux sur sa Fender... "noise" quand tu nous tiens! Puis on s’aperçoit finalement, sans trop s’en rendre compte, que le concert va toucher à sa fin... "déjà" se dit t’on en regardant nos montres. Ovation du public et à peine sorti de scène, Kip Berman revient rapidement mais seul pour entamer le rappel.

Ce sera donc une version solo de Contender, sympa car intimiste, mais honnêtement je préfère la chanson avec le groupe. Nouvelle ovation, le reste des musiciens rejoint Kip pour Say Not To Love etr puis la bande va terminer avec une version furieusement sonique et noisy de Strange. Souvent les groupes nous disent à la fin des concerts qu’on est le meilleur public etc etc… Ce soir les quelques paroles de Kip et de Peggy et surtout l’expression de leurs visages nous ont fait comprendre que oui ils avaient pris du plaisir à Paris et que oui nous, le public, avions été bon ce soir. 56 minutes de concert seulement mais sans pratiquement aucun déchet. J’arrive avec un peu de mal à récupérer la Setlist de Kip, et je fait l’impasse sur le Merchandising, faute d’affluence. Pas envie de finir la soirée comme ça, direction le restaurant de la Maro... on y restera jusqu'à 1h40 du matin. »



photos de


The Pains of Being Pure at Heart est un groupe de rock américain, originaire de Brooklyn,  fondé au printemps 2007. The Pains of Being Pure at Heart fait partie des groupes de Brooklyn, tels Vivian Girls ou My Teenage Stride, tirant leur inspiration du mouvement noisy pop britannique.


 Albums
The Pains of Being Pure at Heart (Slumberland, 2009)
Belong (Slumberland / Play It Again Sam, March 28, 2011)

EPs
The Pains of Being Pure at Heart EP (Painbow, 2007)
Higher Than the Stars (Slumberland, 2009)
Acid Reflex (Play It Again Sam, 2012)

 

 THE PAINS OF BEING PURE AT HEART
•    Kip Berman – vocals and guitar
    •    Peggy Wang – keyboards and vocals
    •    Alex Naidus – bass
    •    Kurt Feldman – drums
+ Touring:
 
Christoph Hocheim - guitar + snacks


La Setlist du Concert
THE PAINS OF BEING PURE AT HEART

 
 Belong (Belong - 2011)
This Love Is Fucking Right! (The Pains of Being Pure at Heart - 2009)
Heart In Your Heartbreak (Belong - 2011)
The Tenure Itch (The Pains of Being Pure at Heart - 2009)
Heaven's Gonna Happen Now (Belong - 2011)
A Teenager In Love (The Pains of Being Pure at Heart - 2009)
Come Saturday (The Pains of Being Pure at Heart - 2009)
Young Adult Friction (The Pains of Being Pure at Heart - 2009)
My Terrible Friend (Belong - 2011)
Everything With You (The Pains of Being Pure at Heart - 2009)
The Pains Of Being Pure At Heart (B Side EP - 2008)

Encore

Contender (The Pains of Being Pure at Heart - 2009)
Say No To Love (Single - 2010)
Strange (Belong - 2011)

La durée du concert : 0h56

AFFICHE / PROMO / FLYER