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mercredi 18 août 2010

GIRLS ~ Le Nouveau Casino. Paris.












 Opening : Harlem





Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Rentrée estivale et en douceur avec la seconde venue de Girls cette année, cette fois dans le cadre du festival « Color Music Estival ». Si je reprends mes fiches (mais les souvenirs sont encore frais), le concert donné il y a quelques mois à la Maro n’avait pas été enthousiasmant, loin de là, et j’avoue que ce soir je n’attends guère de ce concert. Et pourtant… Eh oui, les miracles existent, et il va y en avoir un ce soir… Bon, Ok… pas un gros miracle, mais une bonne surprise quand même. Et puis c’est ma rentrée des classes à moi ! Donc je suis peut-être un peu plus indulgent… Ben oui, mon dernier concert, c’était il y a… voyons voir… 3 semaines et demi !!! Autant dire une éternité ! Oui, cela a sans doute joué, j’étais dans un état d’esprit positif !  En attendant, quand je vois les trois pékins qui poireautent devant la salle lorsque j’arrive, sur le coup de 19h, je ne donne pas cher du succès de la soirée. Nouvelle erreur : la salle sera pratiquement remplie à raz bord.  Mais ne perdons pas de temps, et entrons dans la salle, avec option côté gauche (la dernière fois, j’étais devant le bassiste du côté droit). Puis ce sont les retrouvailles avec Robert et madame, l’ambiance est cool et détendue, un concert de rentrée, quoi ! J’apprends en même temps que la première partie sera assurée plus ou moins à la dernière minute par Harlem. Ah ben ca tombe bien, car je suis en pleine découverte de leur album que j’ai acheté il y a quelques semaines. Ce soir, c’est donc d’une pierre deux coups !!

20h, les trois jeunes musiciens de Harlem prennent placent, avec à leur disposition le matériel de Girls : ils n’ont en effet avec eux que leurs guitares, car ils donnent un second concert un peu plus tard dans la soirée à la Plage du Glazart. Eh bien moi, je vous dis que ces gars-là ne sont pas mal du tout ! Vous aimez les Black Lips ? Vous ne serez pas déçus… même s’il manque les crachats et le coté déjanté. Harlem, c’est d’abord un trio qui a pour originalité - enfin d’après ce que l’on a pu en voir sur 8 morceaux environ - d’avoir deux chanteurs/guitaristes/batteurs interchangeables. Quatre morceaux chacun, avec une préférence pour ma part pour le « second » chanteur qui terminera le set. Je suis assez surpris de la justesse musicale que le groupe affiche, car, même si leur musique a ce coté déglingué, avec des sons de guitares désaccordées, la précision est de rigueur. En 24 minutes, le groupe prouve qu’ils ne sont pas des sous-Black Lips, et arrive facilement à convaincre l’audience de ce soir. J’ai aimé particulièrement Friendly Ghost, et surtout le dernier morceau, le splendide Gay Human Bones. A noter le (second) guitariste/chanteur qui a un look ressemblant au bassiste de Klaxons. Voix criarde et guitare agressive et échevelée, voilà la recette pour vous mettre en forme. Et plutôt bizarrement, j’ai trouvé le groupe meilleur en live que sur disque, et malgré le fait qu’ils ne soient que trois sur scène, j’ai eu l’impression d’avoir en face de moi un groupe au son compact et plus rock’n’roll que sur leurs productions studio. En tout cas, c’est une réussite et j’attends maintenant le moment où je pourrai les voir lors d’un set complet. Le groupe ne perd pas de temps car ils doivent être, d’après ce qu’ils disent, au Glazart vers les 21h, bonne chance…

Je me dis que de toute façon, la soirée n’aura pas été perdue, grâce à cette bonne performance du groupe texan, et lorsque je regarde le va-et-vient sur la scène, avec deux, voire trois roadies qui bricolent et affinent les détails, et cela pendant de longues minutes, je me dis que ce n’est pas gagné… Cela me surprend toujours de voir certains groupes qui débutent mais qui ont déjà une assez grosse logistique pour s’occuper d’eux… Et cela me fait craindre le pire… Mais j’aurai tort... Oui, car le concert va se dérouler en quatre parties… du moins, c’est ainsi que je l’ai ressenti… Sur scène, les amplis et les pieds de micros sont ornés de roses toutes fraiches, des roses rouges et blanches, symboles de candeur et d’amour : c’est une soirée Peace & Love. Surprise lorsque je vois arriver le dernier sur scène Christopher Owens le leader de Girls, je l’avais quitté il y a quelques mois avec l’image d’un jeune homme portant des cheveux bien trop longs, ce qui lui donnait un look assez bizarre, et je le retrouve propre sur lui, en polo rouge et jeans, et surtout avec une coupe de cheveux très eighties. Le groupe l’entourant n’a pas changé depuisleur dernier passage, et j’ai en face de moi le second guitariste qui a un look assez androgyne. Début de concert traditionnel, pendant lequel Girls déroule tout d’abord ses morceaux les plus connus, tels que Lust For Life ou Laura, mais je regrette que la voix de Christopher soit un peu trop étouffée et pas assez audible, mais comme par miracle, cela s’arrange rapidement. Dès la fin de Lust For Life, Christopher met une rose dans sa poche arrière, un cri fuse dans la salle : « Morrissey » !! Et c’est vrai que l’esprit des Smiths n’est pas si loin que cela. Mais ce qui me surprend ce soir, c’est que cette fois la mayonnaise prend. Pourquoi ? Je n’en sais rien… un public déjà sûrement plus réceptif, un groupe qui cette fois n’expédie pas son concert, bien au contraire, et une alchimie qui se fait tout doucement. Cette première partie de concert est très belle, les 7 premiers morceaux déroulent avec une  langueur mêlée de béatitude, le sommet sera atteint avec une interprétation très touchante et prenante de God Damned qui sera pour moi l’un des sommets de ce set. Entre temps, une partie des roses a été distribuée au public.

Et puis, comme c’est souvent le cas, on entre dans une sorte de ventre mou l’espace de 3 morceaux, avec Christopher Owens qui jouera de l’harmonica pendant l’un d’entre eux. Alors s’ouvre une troisième partie qui commence avec Hellhole Ratrace, la tension monte tout au long de ce morceau, je devine que le moment est venu pour Girls de nous plonger dans une sorte de transe bruitiste et vaguement psychédélique. L’enchainement Hellhot Ratrace/ Morning Light et Big Bad Mean Motherfucker sera tout simplement géniale, Jesus & Mary Chain et Ride nous voilà !!! C’est assez curieux d’ailleurs de voir le contraste existant entre ces 10 ou 15 minutes incendiaires et soniques et le reste du show, tout en retenue et en douceur. Le dernier morceau, Lysandre, sera une ballade pas désagréable. Tout au long du concert, Christopher prendra sa pose habituelle, sa guitare tenue très haute et surtout sa manie de jouer sur un pied, tel un Ian Anderson. Et même si aucun des membres du groupe n’est adepte de discours et de communication avec le public, (… d’ailleurs je dirais même que cela semble de la timidité de la part de Christopher), il est clair que le courant passe ce soir, on est assez loin de l’aspect « concert promo » que j’avais plus ou moins ressenti lors de leur passage à la Maro : ce soir le groupe est détendu et a surtout envie de jouer pour notre plus grand plaisir.

Premier rappel, après juste une heure de concert, le groupe remonte sur scène pour tout d’abord une belle chanson qui m’a fait penser à la musique de Twin Peaks, et puis s’éclipse en laissant Christopher Owens seul sur scène pour deux morceaux assez intimistes... Et puis, cerise sur le gâteau, un second rappel manifestement non prévu (Lauren Marie) où la musique et les harmonies iront crescendo.

Que dire sinon que une fois n’est pas coutume, Girls a réussi à me faire changer d’avis à leur sujet et a réussi j’allais dire l’exploit de faire oublier son précédent concert qui avait été assez désastreux ? Voilà une bonne rentrée en douceur pour cette fin août. »



photos de gilles b


Girls est un groupe indie rock de San Francisco, California.

(http://www.myspace.com/girls)
Girls - 2010








Christopher Owens
Chet "JR" White
John Anderson
Garett Godard









La Setlist du Concert
GIRLS



01.  Lust for Life (Girls - 2009)
02.  Laura (Girls -2009)
03.  Ghost Mouth (Girls -2009)
04.  Substance
05.  Summertime (Girls -2009)
06.  Darling (Girls -2009)
07.  God Damned (Girls -2009)
08.  Solitude
09.  Heart Breaker
10.  Life in San Francisco
12.  Hellhole Ratrace (Girls -2009)
12.  Morning Light (Girls -2009)
13;  Big Bad Mean Motherfucke (Girls -2009)
14.  Lysandre

Encore 1

15.  Oh Boy
16.  Oh My Love
17.  ?  (New)

Encore 2

18.  Lauren Marie

La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER

 


MARK LANEGAN BAND ~ The Union Chapel . Londres. UK










Support Act : Duke Garwood


Ce qu’en a pensé Emilie :
 
 « Les scarabées bourdonnent, c’est la folie à London… Bah ouais, moi aussi des fois, j’écoute de la chanson française ! Bon au final, le seul rapport de cette chronique avec les Beatles sera ma visite au Beatles store, magasin vieillot et riquiqui regorgeant d’attrape-touristes pas vraiment bon marché mais proposant aussi quelques raretés d’époque, très chouettes et par conséquent… très, très chères ! Je vise l’intermédiaire avec un t-shirt et le Trivial Pursuit qui me faisait depuis longtemps envie et que je n’arrivais pas à faire livrer en France. (Cela dit en passant, révisez vos classiques si vous le voulez aussi, car il est hard, et pourtant même s’ils ne sont pas ma seule obsession sur cette terre, j’en connais quand même un rayon sur les Fab Four). Mais revenons au sujet qui nous intéresse.

J’écoute Mark Lanegan depuis maintenant 5 ans, tout d’abord au sein des QOTSA, puis je me suis attaquée à sa carrière solo : énorme coup de cœur ! Je souhaitais depuis lors le voir en performance solo, sans succès puisqu’il a enchaîné sur Paris les concerts de ses nombreuses collaborations artistiques (Isobel Campbell, Gutter Twins, Soulsavers). Au printemps dernier, alors qu’une nouvelle tournée solo évite la France, je me rends compte que Londres est dans mes moyens, car l’Eurostar n’est pas si cher quand on s’y prend avec un peu d’avance… Trop tard, le concert de la Scala est complet ! Du coup, j’ai quand même pris une place pour le concert avec Isobel de septembre au Café de la Danse, l’idée trottant toujours dans ma tête de voir un concert solo d’abord. Et quand j’ai une idée en tête, je ne l’ai pas ailleurs ! Coup de chance, des dates sont annoncées en août, dont celle de l’Union Chapel. Suivront de longs préparatifs. Je précise que je suis maladivement timide, que c’est la première fois que je quittais la France, et aussi ma première nuit seule dans un hôtel ! Ça fait beaucoup d’obstacles, mais c’était aussi mon premier concert de Mark, et ça, ça justifie tout.

A ma grande surprise, alors que j’attire souvent les problèmes, tout s’est bien passé pour moi jusqu’à mon arrivée devant l’Union Chapel, qui est, comme son nom l’indique, une église. Après 1h30 de queue (sous les échafaudages car le bâtiment est en travaux), je rentre sans aucune fouille (le staff est super gentil, ça change de l’expérience du Gibus) et je vais me placer devant, au 3ème rang… enfin banc, car le concert est entièrement assis et l’Union Chapel remplit toujours ses fonctions d’église. C’est inconfortable, mais le décor est splendide, comme Mark lui-même le fera remarquer. Ambiance intimiste avec bougies, mais aussi ces magnifiques vitraux, franchement je ne suis pas particulièrement férue d’architecture et encore moins d’églises, mais là, wouah ! C’est un endroit féerique, parfait pour ce genre de concert.

Seul petit bémol de la soirée, l’attente est longue, la première partie, un Anglais du nom de Duke Garwood, étant montée sur scène à 20h30, alors que les portes ont ouvert à 19h pile. En tout cas c’était long pour moi, et lorsqu’un gars lui aussi seul est venu s’installer à côté de moi, j’ai cru que j’allais avoir de la compagnie, mais il a ouvert un bouquin… Et bien sûr moi, je n’allais pas faire le premier pas, surtout avec mon anglais hésitant, (… bien que je le lise parfaitement). Après 1h30 d’ennui donc, j’ai l’occasion d’écouter Garwood, un chanteur de blues ami de Lanegan qui chante et gratte sa guitare acoustique, seul sur scène. L’ensemble est très convenable, mais ce n’est pas trop ma tasse de thé quand même. Mon voisin n’aime pas, et le fait savoir en soupirant et en n’applaudissant pas. Rien de plus. Quel contraste, ne puis-je m’empêcher de penser, avec la façon dont les fans des Subways ont accueilli Quidam lors des deux concerts du trio anglais que j’ai vus en 2008 ! La majorité du public d’ailleurs applaudit énormément et semble vraiment satisfaite…

Pour ma part, toutes mes pensées se tournent vers Mark qui sera bientôt là  sur scène à quelques mètres de moi, Mark pour qui j’ai traversé  la Manche, et qui n’a pas intérêt à me décevoir. Il est plus de 21h lorsque le guitariste qui l’accompagne, Dave Rosser, monte sur scène, et je sais que le concert sera court (le couvre-feu est à 22h30). Dave est copieusement applaudi, mais le public veille à augmenter les décibels à l’arrivée de Mark Lanegan, LA star de la soirée. Celui-ci attaque sans fioritures par Field Song, qui est justement la chanson qui me trottait en tête tout au long de la journée ! Un signe que le concert va être mémorable ? En tout cas l’enchaînement du départ est une pure merveille, One Way Street et le diptyque No Easy Action / Miracle (le public, connaisseur, n’applaudira pas entre les deux). Dès que Mark ouvre la bouche, sa voix caverneuse emplit l’espace, et je n’ai d’yeux que pour lui. Petit bémol cependant, Mark ne paraît pas en grande forme physique et cela m’attriste. J’avais lu quelques commentaires sur des forums à ce sujet, mais là je peux le constater de mes yeux, il paraît bien plus que ses 45 ans. Non pas que cela change grand-chose au concert, car sa voix, elle, n’en pâtit absolument pas. Je dirais même qu’elle tire sans doute tout le bénéfice de la grande consommation tabagique de Mark. Mais si les marques de souffrance sur son visage collent parfaitement au charme sombre et torturé de ses chansons, ce n’est pas pour autant plaisant à voir. A tel point que, sur Miracle, j’ai eu l’impression que sa voix était à la limite et qu’il ne pourrait assurer tout le concert… Impression qui s’est heureusement avérée fausse. La soirée se poursuit sans fausse note, Mark, que je pensais être davantage réservé, nous remerciant fréquemment, ses phrases les plus longues se limitant cependant à des commentaires sur le décor et à la présentation de Dave Rosser, il ne faut pas trop en demander non plus, ça ne collerait pas avec le personnage. Dave Rosser justement, parlons-en. C’est à la guitare électrique qu’il officie ce soir, et non acoustique comme lors de la tournée printanière. Et lorsqu’on se donne la peine de prêter davantage attention à son jeu qu’à Mark (c’est-à-dire, à peu de choses près, quand Mark se tait), on constate, pardonnez-moi l’expression, que c’est un putain de guitariste ! Alors qu’il assure seul la partie instrumentale du show, c’est à un vrai concert rock que nous avons droit. De surcroît, l’homme est modeste et affiche un vrai plaisir de jouer, même dans l’ombre du maître. J’admire !

A l’intro de Like Little Willie John, le public hurle, j’ignorais que cette chanson de « Bubblegum », que par ailleurs j’adore, était si populaire. Don’t Forget Me, ma préférée entre toutes, est un pur bonheur. Hit The City est le moment le plus rock’n’roll du concert, Dave Rosser comblant correctement aux chœurs l’absence de PJ Harvey. (Petite remarque en passant, Dave Rosser sera finalement la seule personne représentée sous l’appellation « + guests ». Moi qui espérais la venue de Josh Homme, j’en ai été un peu déçue, mais je n’ai même pas remarqué à la fin du show qu’aucun titre de QOTSA n’avait été joué, preuve que ma passion pour Mark est vraiment quelque chose de différent, ce dont je n’étais pas si sûre à la base.)
Je dois l’avouer, je connais mal les Screaming Trees, ex-groupe de Mark largement représenté dans la setlist de ce soir. Il va falloir que je m’y mette, car dès la première écoute, ces morceaux sont de vraies perles. Tout comme les quelques reprises auxquelles nous aurons également droit. La voix de Mark est sublime, collant parfaitement à la tristesse et la solitude qui se dégagent de la majorité des chansons, mais aussi à cet entraînant Message To Mine, l’un des rares morceaux (si ce n’est le seul) où Mark esquissera quelques sourires. Je ne sais même plus quels qualificatifs utiliser pour décrire tout cela, il fallait juste y être pour se rendre compte, car malheureusement, même les meilleures vidéos de YouTube ne parviennent à rendre compte de la magie de ce soir-là. LA voix, LA guitare, LE lieu du concert. Vous obtenez là une trilogie envoûtante qui ne se reproduira pas tous les jours, un moment unique que les spectateurs, pourtant bien imbibés à la bière avant le concert pour certains, ne gâcheront à aucun moment. Même l’absence de titres extraits de l’excellent « Scraps At Midnight » ne me dérange pas, tant la voix de Mark prime de toute façon sur les morceaux interprétés, dans une certaine mesure en tout cas.

J’ai hâte de revoir Mark avec Isobel Campbell en septembre, mais pour moi, le concert ultime a déjà eu lieu. J’ai dû aller à Londres pour ça, et tout le monde n’a pas cette chance, mais surtout, si une tournée solo de Mark passe près de chez vous, courez-y les yeux fermés et laissez-vous bercer par sa voix, c’est juste extraordinaire !

Trop timide et surtout trop épuisée (debout depuis 4h du matin, et en France il est 23h30 lorsque ce merveilleux concert s’achève), je ne suis pas allée faire ma groupie, mais le stand vendait un cd live acoustique en Australie dédicacé par le maître, ce n’est pas la même chose qu’une signature devant mes yeux, mais c’est un souvenir bien sympathique. Allez, la semaine prochaine, QOTSA à Rock en Seine, parce que je ne me lasse pas de la bande du Rancho de la Luna. Avec qui sait, peut-être une intervention de Mark ? ;-) »




photos de valerio b. / 6 days from tomorrow
Mark Lanegan est un chanteur à la voix rauque, successivement membre de The Jury, Screaming Trees, Mad Season, Queens of the Stone Age et The Gutter Twins. Tout droit venu de Seattle, il a travaillé avec des musiciens tels que Kurt Cobain, Layne Staley (au sein de Mad Season), Isobel Campbell, Twilight Singers (dont le leader Greg Dulli est l'autre membre des Gutter Twins), Mondo Generator, Melissa Auf Der Maur,Jeffrey Lee Pierce du Gun Club, Martina Topley-Bird, Masters of Reality, The Desert Sessions, Mike Watt.
 (http://www.myspace.com/marklanegan)
 


 Avec Screaming Trees
    •    (1986) Clairvoyance (Velvetone)
    •    (1987) Even If and Especially When (SST)
    •    (1988) Invisible Lantern (SST)
    •    (1989) Buzz Factory (SST)
    •    (1991) Uncle Anesthesia (Epic)
    •    (1992) Sweet Oblivion (Epic)
    •    (1996) Dust (Epic)

En Solo
    •    (1990) The Winding Sheet (SubPop)
    •    (1994) Whiskey For The Holy Ghost (SubPop)
    •    (1998) Scraps At Midnight (SubPop) (avec ses amis des Queens of the Stone Age)
    •    (1999) I'll Take Care of You (SubPop) (album de reprises)
    •    (2001) Field Songs (SubPop)
    •    (2003) Here Comes That Weird Chill (Beggars Banquet)
    •    (2004) Bubblegum (Beggars Banquet)

Contributions, projets parallèles
    •    (1987) 448 Deathless Days (Steve Fisk)
    •    (1990) Harmony in Defeat (King Krab)
    •    (1992) Jamboree (Beat Happening)
    •    (1993) Satisfied Mind (The Walkabouts)
    •    (1994) Volume 9 (Various Artists)
    •    (1995) Ball-Hog or Tugboat (Mike Watt)
    •    (1995) Over and Thru the Night (Steve Fisk)
    •    (1995) Above (Mad Season)
    •    (1996) Twisted Willie (Various Artists)
    •    (1999) More Oar: A Tribute to the Skip Spence Album (Various Artists)
    •    (2000) Rated R (Queens of the Stone Age)
    •    (2001) Human Beans (earthlings?)
    •    (2001) Sing a Song For You (Various Artists)
    •    (2001) Free the West Memphis Three (Various Artists)
    •    (2001) Desert Sessions 7 & 8 (Various Artists)
    •    (2001) Deep in the Hole (Masters of Reality)
    •    (2001) Give the People What We Want (Various Artists)
    •    (2002) Songs for the Deaf (Queens of the Stone Age)
    •    (2003) Quixotic (Martina Topley-Bird)
    •    (2003) A Drug Problem That Never Existed (Mondo Generator)
    •    (2003) Blackberry Belle (Twilight Singers)
    •    (2004) Time is Just the Same (Isobel Campbell)
    •    (2004) Auf der Maur (Melissa Auf der Maur)
    •    (2004) Leave No Ashes (Burning Brides)
    •    (2004) Demolition Day (Mondo Generator)
    •    (2004) She Loves You (The Twilight Singers)
    •    (2005) Sunday Night: The Songs of Junior Kimsbrough (Various Artists)
    •    (2005) Lullabies to Paralyze (Queens of the Stone Age)
    •    (2005) Dog Train (Sandra Boynton)
    •    (2006) Ballad of the Broken Seas (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
    •    (2006) Death By Sexy (Eagles of Death Metal)
    •    (2006) Return of the Golden Rhodes (The Baldwin Brothers)
    •    (2006) A Stitch in Time (The Twilight Singers)
    •    (2007) It's Not How Far You Fall, It's The Way You Land (Soulsavers)
    •    (2007) Era Vulgaris (Queens of the Stone Age)
    •    (2007) About A Son [Original Soundtrack] (Various Artists)
    •    (2007) I'm Not There [Original Soundtrack] (Various Artists)
    •    (2008) Saturnalia (The Gutter Twins)
    •    (2008) I am the Golden Gate Bridge (Creature with the atom brain)
    •    (2008) Sunday at Devil Dirt (Isobel Campbell et Mark Lanegan)
    •    (2008) Future Chaos (Bomb the Bass)
    •    (2008) Adorata (The Gutter Twins)
    •    (2009) Fate to Fatal (The Breeders)
    •    (2009) Transylvania (Creature with the atom brain)
    •    (2009) Consolation (Gary Heffern)
    •    (2009) Broken (Soulsavers)
    •    (2009) Summer's Kiss: A Tribute To The Afghan Whigs (Various Artists)
    •    (2010) Hawk (Isobel Campbell et Mark Lanegan)

 






Mark Lanegan: Vocal
Dave Rosser (Ex Twilight Singers: Guitar







La Setlist du Concert
MARK LANEGAN

    1.    Field Song (Field Songs - 2001)
    2.    One Way Street (Field Songs - 2001)
    3.    No Easy Action (Field Songs - 2001)
    4.    Miracle (Field Songs - 2001)
    5.    I'll Take Care of You (Brook Benton Cover)
    6.    Like Little Willie John (Bubblegum - 2004)
    7.    Don't Forget Me (Field Songs - 2001)
    8.    Where The Twain Shall Meet (Screaming Trees Cover)
    9.    When Your Number Isn't Up (Bubblegum - 2004)
    10.    Message To Mine (Here Comes That Weird Chill - 2003)
    11.    Mirrored (Hit The City - 2004)
    12.    This Strange Effect (The Kinks Cover)
    13.    The River Rise (Whiskey For The Holy Ghost - 2008
    14.    One Hundred Days (Bubblegum - 2004)
    15.    Hit the City (Bubblegum - 2004)
    16.    On Jesus' Program (I’ll Take Care Of You - 1999)
  Encore
    17.    Traveler (Screaming Trees Cover)
    18.    Wild Flowers (The Winding Sheet - 1990)
    19.    Bombed (Bubblegum - 2004)
    20.    Shadow of the Season (Screaming Trees Cover)
    21.    Dying Days (Screaming Trees Cover)
    22.    Halo Of Ashes (Screaming Trees Cover)


La durée du concert : 1h35

AFFICHE / PROMO / FLYER