Blogger Template by Blogcrowds

mercredi 1 décembre 2010

BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB (BRMC) ~ L'Elysée Montmartre. Paris.











Opening : THE GOOD THE BAD



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Temps maussade pour rejoindre l’Elysée Montmartre, je suis parti un peu en avance, car j’aimerais une fois de plus être au premier rang, surtout dans cette salle où la visibilité est inexistante si l’on n’est pas devant. Lorsque j’arrive devant la salle il y a déjà deux petites queues. J’aperçois Marine en train de patienter à l’entrée de droite. Attente assez longue, mais la chance est avec nous, car dès l’ouverture je constate que c’est notre file qui avance. Je suis donc le premier et j’opte pour être plein centre de manière à pouvoir profiter, non seulement, de Peter Hayes et Robert Turner mais aussi de Leah Shapiro.

La première partie est assurée par un trio inconnu et qui s’appelle The Good The Bad. Avec un tel nom çà ne devrait pas être trop mauvais et effectivement on va passer un bon moment. Ils nous concoctent de la musique surf assez trashy de bonne consistance. Pas grand-chose d’autre à dire sinon qu’ils sont danois et que je les ai trouvés intéressants.

J’avais oublié de préciser que l’Elysée Montmartre est sold out depuis pas mal de temps bien que le groupe soit déjà passé deux fois à Paris cette année. La première fois au Bataclan en début de tournée pour un bon concert puis fin août lors du festival de Rock en Seine où j’avais préféré leur set beaucoup plus court, mais empreint de beaucoup d’émotions. Ce soir sera leur ultime concert parisien, la question est de savoir s’ils seront fatigués et si la lassitude ne se fera pas sentir pendant ce concert. La réponse est ferme et définitive : non bien au contraire. Ce soir on va assister à un grand concert de BRMC sec et puissant avec juste ce qu’il faut d’émotions et de moments plus intimistes. Cela débute comme d’habitude dans un nuage de fumée le tout accompagné de lumières blafardes et puis Peter Hayes apparaît un foulard lui masquant le visage, quelque chose de presque irréel. Le show démarre fort avec 666 Conducer et peu de temps c’est Red Eyes And Tears et alors les premières poussées se font sentir, j’avais rarement assisté à un concert de BRMC où cela poussait autant, je ne sais pas pourquoi, mais sûrement une symbiose étroite avec le public et puis il faut le dire la set list est presque parfaite. Enfin je vois Leah Shapiro qui, il faut bien l’avouer, ne laisse rien transparaître de ses émotions se contentant d’accompagner le groupe par une frappe qui sans être spectaculaire impressionne par son côté métronomique. Les BRMC restent peut-être un des seuls groupes authentiques. Sur scène ils donnent tout, et cela sans aucune concession. Il y a de la pureté qui émane de ce groupe. Beaucoup moins psychédéliques que les Black Angels mais furieusement plus rock’n’roll, la mise en orbite de l’Elysée Montmartre commence véritablement avec une version à tomber à genoux de Beta The Devil’s Tattoo. L’intro chamanique tout d’abord, le calme avant la tempête et puis l’explosion lorsque les guitares tonnent et sonnent d’un coup la charge déclenchant la folie du public. Cette version de Beat The Devil restera à ce jour la meilleure de toutes. Mais ce n’estpas tout, un peu plus tard c’est Berlin et Weapon qui de nouveau mettent le feu à l’Elysée avec cette impression de puissance impressionnante que dégage le groupe, il faut dire que contrairement à mes craintes le son devant est bon et surtout fort, il y a juste les voix qui sont un peu étouffer. Les versions calmes et acoustiques sont particulièrement réussies avec tout d’abord un magnifique Ain’t No Easy Way Out particulièrement festif et puis, un moment un peu irréel, que je ne pensais pas vivre ce soir, lorsque Robert Turner commencera seul  à interpréter Dirty Old Town.  Vraiment un beau moment. Et puis que dire de l’hymne suprême du rock’n’roll, comme j’aime à le dire, tout est dans le titre : « Whatever Happened To My Rock’n’Roll (Punk Song). Imaginer Robert Turner debout sur le socle de la batterie nous tournant le dos, je ne sais pas pourquoi, mais je sentais le morceau venir, l’intro à la basse puis les premiers riffs de guitare violente et courte et puis ….. One  Two Three Four !!! Et ça explose une nouvelle fois. Je crois sincèrement que c’est l’ultime chanson rock’n’roll ! Et pour finir en beauté BRMC nous envoie une doublette redoutable avec Six Barrel Shotgun et Spread Your Love… Rien à ajouter. C’est tellement bon, de temps en temps de voir et d’entendre un trio qui fait de la musique basique, cela dit sans mépris bien au contraire. Je m’aère l’esprit avec cette combinaison simple : 1 guitare, 1 basse et une batterie, le tout formant un bloc ultra compact qui nous ramène à un plaisir très simple et drôlement jouissif.

Un long rappel de quatre morceaux achève le concert après pratiquement deux heures. Seul petit regret l’absence de Stop dans la set list. Vraiment j’ai vécu cette soirée à cent à l’heure, un set complètement différent de celui du Bataclan. A mon avis, les mecs étaient “dedans”, le public a suivi et la combinaison des deux a fait de cette soirée ce qui restera un grand concert de BRMC. Un tour au merchandising bien fourni où j’achète un superbe Hoodie. Décidément ce retour à l’Elysée Montmartre aura été une belle surprise ! »




 photos de gilles b.

Black Rebel Motorcycle Club (BRMC) est un groupe de rock américain pop/rock/alternatif, formé en 1995, originaire de San Francisco et aujourd'hui basé à Los Angeles,

 
 

•    2001 : Black Rebel Motocycle Club
    •    2003 : Take Them On, On Your Own
    •    2005 : Howl
    •    2007 : Baby 81
    •    2007 : American X : Baby 81 Sessions
    •    2008 : The Effects of 333
    •    2010 : Beat The Devil’s Tattoo








Peter Hayes – Guitar, Bass, Vocals, Harmonica, Keys
Robert Levon Been – Bass, Guitar, Vocals, Piano
Leah Shapiro – Drums, Percussion














La Setlist du Concert
BRMC

 01.   666 Conducer (Baby 81 - 2007)
02.   Mama Taught Me Better (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
03.   Red Eyes And Tears (B.R.M.C. - 2001)
04.   Awake (B.R.M.C. - 2001)
05.   Martyr (Beat The Devil’s Tattoo (limited edition) - 2010)
06.   Beat The Devil's Tattoo (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
07.   Ain't No Easy Way (Howl - 2005)
08.   Bad Blood (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
09.   Berlin (Baby 81 - 2007)
10.   Weapon Of Choice (Baby 81 - 2007)
11.   Long Way Down (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
12.   Whatever Happened To My Rock'n'Roll (Punk Song) (B.R.M.C. - 2001)
13.   Dirty Old Town (The Pogues Cover)
14.   Devil's Waitin' (Howl - 2005)
15.   Salvation (B.R.M.C. - 2001)
16.   Howl (Howl - 2005)
17.   Conscience Killer (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
18.  Six Barrel Shotgun (Take Them On, On Your Own - 2003)
19.   Spread Your Love (B.R.M.C. - 2001)

Encore


20.   In Like The Rose (Take Them On, On Your Own - 2003)
21.   Shadow's Keeper (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
22.   Open Invitation (Howl - 2005)

La durée du concert : 2h10

AFFICHE / PROMO / FLYER

 













BLACK REBEL MOTORCYCLE CLUB (BRMC) ~ L'Elysée Montmartre. Paris.











Opening : THE GOOD THE BAD



Ce qu’en a pensé Emilie :

« En ce froid mercredi de décembre, je me rends à l’Elysée-Montmartre pour mon deuxième concert de Black Rebel Motorcycle Club. Ce sera le concert intermédiaire entre ma vision néophyte du Rock En Seine et celui de leur prochain retour en France, où je ne doute pas un seul instant que je commencerai à me plaindre de la setlist de bout en bout, à mon habitude. Pour l’instant je ne connais pas encore toute leur discographie, alors tant qu’ils jouent et que le son est bon, tout me va !

Arrivée vers 19h, je n’ai aucune queue à faire, et la salle est relativement vide bien que le concert soit complet, même si le premier rang n’est déjà plus envisageable. Mais suite à quelques récents problèmes d’oreille, ce ne serait de toute façon pas une très bonne idée pour moi. Comme il avait été annoncé que The Duke Spirit, qui ouvre pour BRMC en Angleterre sur cette tournée, ne jouerait pas ce soir, je pensais être dispensée d’une première partie, mais il y en aura bien une, un trio Danois du nom de The Good The Bad, dont l’un des membres a fait partie des Raveonettes, ceci expliquant sans doute leur présence. Le set démarre fort avec des musiciens qui sans nul doute maîtrisent leur sujet, surtout avec une simple formule guitare-basse-batterie pas toujours évidente. Je redoute cependant le chant, qui risque de venir gâcher mon plaisir. Mais ce ne sera pas le cas, non pas parce que TGTB possède le chanteur le plus exceptionnel de la planète mais… parce qu’ils n’en ont pas, justement, de chanteur ! Un set instrumental devant un public pas acquis à leur cause, cela pourrait être suicidaire, mais les fans de BRMC sont bon public, et l’excellent niveau du groupe nous fait passer un agréable moment, dans un style Shadows survitaminé. La soirée commence bien !

C’est à présent au tour du gang de San Francisco, BRMC, à présent exilé à Los Angeles, de prendre possession de la scène. J’ai une bonne vue sur Peter et un aperçu de Robert, malgré l’ambiance sombre qui règne comme à l’habitude, et l’usage de stroboscopes qui me bousillent gentiment les yeux au passage, mais bon, c’est un détail. C’est 666 Conducer qui ouvre le show. Le son me paraît bon, mais quand Robert se met à chanter sur Mama Taught Me Better, sa voix me semble peu audible et même un peu fausse. Il nous informera par la suite que sa gorge n’est pas en forme ce soir, mais heureusement, le réglage du micro semblait quand même être le problème principal, et cela s’améliorera par la suite. J’ai vu beaucoup de gens se plaindre du son, mais au vu de la bouillie sonore à laquelle j’ai eu le droit pour D’espairsRay au Bataclan début octobre (on ne distinguait que la batterie et le chant, ça ne me donne pas envie de retourner dans cette salle d’ailleurs), j’ai trouvé qu’il était assez bon dans l’ensemble. Red Eyes And Tears et Awake sont les premiers titres sur lesquels j’étais à fond dedans. La majorité du public exprimera sa joie sur Beat The Devil’s Tattoo, avant que les premiers accords d’harmonica annoncent un Ain’t No Easy Way toujours aussi efficace. Le concert alterne ensuite entre tueries purement rocks pour s’en mettre plein les oreilles (Berlin, Weapon Of Choice, Six Barrel Shotgun, Conscience Killer…) et les passages à la guitare acoustique ou au piano que la courte prestation du Rock En Seine ne permettait pas : Devil’s Waitin’ par Peter, Howl par Robert… Et une cover des Pogues par ce même Robert pendant laquelle il laissera le public chanter, public qui ne suivra guère de mon côté d’ailleurs, moi y compris à ma grande honte. On ne peut pas connaître tout par cœur ! Pouvoir profiter pleinement des deux facettes du groupe, de ce yin et ce yang, opposés mais complémentaires, est un vrai plaisir, qui me fait prendre conscience que la durée du set n’est pas la seule différence entre une prestation de festival et un concert en salle. Et que je serais passée à côté de jolies perles si je m’étais contentée de porter mon intérêt sur la collection de singles présentée au Rock En Seine.

Justement, après un Spread Your Love logique pour conclure, c’est l’heure du rappel et je me passe en revue les « classiques » qui ne sont pas encore intervenues, comme Stop ou Love Burns. Pourtant, c’est In Like The Rose qui ouvre le rappel. La reconnaissant dès les premières notes, je suis heureuse d’entendre autre chose que du rock’n’roll pur et dur. Même si c’est pour ce même rock’n’roll que je me suis avant tout déplacée ce soir, pour changer de l’indie qui est mon domaine de prédilection, j’apprécie ce retour à mes racines. Je découvre et apprécie les deux derniers titres, Shadow’s Keeper et Open Invitation. Et c’est fini, déjà fini a-t-on envie de dire, cela fait deux bonnes heures qu’ils jouent, mais on a jamais assez de musique quand elle est bonne, n’est-ce pas ? Peter, peu loquace pendant la prestation, nous gratifie en guise de conclusion d’un « Merci beaucoup ». Robert a davantage dialogué avec le public, mais j’avais beaucoup de mal à le comprendre. Mais peu importe, par leur musique ils ont déjà fait passer toute l’émotion nécessaire.

Après cette mémorable prestation, j’apprécie quand même de prendre le frais à l’extérieur, loin de l’espace enfumé, parce que quand il s’agit des BRMC bizarrement, beaucoup de gens oublient la loi… et il faut reconnaître que ça collait bien au concert, mais moi qui ne fume pas, j’ai bien apprécié l’air libre après ! Je n’ai pas vu Gilles qui pourtant devait bien être quelque part, mais pas facile dans cette marée humaine. Beaucoup de gens sont restés devant l’Elysée-Montmartre, Peter et Robert ayant pour réputation de faire des rappels acoustiques sur les trottoirs… Vu le froid et la foule qui commence petit à petit à se clairsemer, je n’ai guère d’espoir pour un rappel, mais je pense aux autographes et j’attends, une heure durant, profitant au passage du spectacle des roadies rangeant le matos, un sacré paquet de caisses siglées « BRMC ». Les passants s’interrogent sur ce qui se passe et peinent à croire que c’est bien  un chargement de camion que nous admirons, en pleine nuit et par ce froid. C’était assez comique. Finalement la petite quinzaine de fans téméraires restants (dont moi) obtiendra ses autographes, Peter a demandé s’il y avait un café dans le coin donc peut-être un aftershow, mais pour ma part une fois mes signatures obtenues (pas facile pour Peter qui avait la clope dans une main et la bière dans l’autre, heureusement il finira par poser cette dernière sur le trottoir) direction la maison ! Prochain concert mon neuvième Bishops à la Flèche d’or. Un sacré contraste avec la musique des BRMC, qui respire le sang, la sueur et le soufre. Mais j’aime la diversité ! »







photos de william miller

Black Rebel Motorcycle Club (BRMC) est un groupe de rock américain pop/rock/alternatif, formé en 1995, originaire de San Francisco et aujourd'hui basé à Los Angeles,
(http://www.myspace.com/blackrebelmotorcycleclub)
 

 

•    2001 : Black Rebel Motocycle Club
    •    2003 : Take Them On, On Your Own
    •    2005 : Howl
    •    2007 : Baby 81
    •    2007 : American X : Baby 81 Sessions
    •    2008 : The Effects of 333
    •    2010 : Beat The Devil’s Tattoo








Peter Hayes – Guitar, Bass, Vocals, Harmonica, Keys
Robert Levon Been – Bass, Guitar, Vocals, Piano
Leah Shapiro – Drums, Percussion














La Setlist du Concert
BRMC

 01.   666 Conducer (Baby 81 - 2007)
02.   Mama Taught Me Better (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
03.   Red Eyes And Tears (B.R.M.C. - 2001)
04.   Awake (B.R.M.C. - 2001)
05.   Martyr (Beat The Devil’s Tattoo (limited edition) - 2010)
06.   Beat The Devil's Tattoo (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
07.   Ain't No Easy Way (Howl - 2005)
08.   Bad Blood (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
09.   Berlin (Baby 81 - 2007)
10.   Weapon Of Choice (Baby 81 - 2007)
11.   Long Way Down (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
12.   Whatever Happened To My Rock'n'Roll (Punk Song) (B.R.M.C. - 2001)
13.   Dirty Old Town (The Pogues Cover)
14.   Devil's Waitin' (Howl - 2005)
15.   Salvation (B.R.M.C. - 2001)
16.   Howl (Howl - 2005)
17.   Conscience Killer (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
18.  Six Barrel Shotgun (Take Them On, On Your Own - 2003)
19.   Spread Your Love (B.R.M.C. - 2001)

Encore


20.   In Like The Rose (Take Them On, On Your Own - 2003)
21.   Shadow's Keeper (Beat The Devil’s Tattoo - 2010)
22.   Open Invitation (Howl - 2005)

La durée du concert : 2h10

AFFICHE / PROMO / FLYER