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jeudi 17 janvier 2008

The Hoosiers - La Maroquinerie. Paris








Première partie : The Dodoz - Kid Bombardos




Ce qu’en a pensé Gilles :

« Ah cela commençait à me peser, cette trop longue absence, loin de la Maroquinerie : un mois que j'avais déserté ma salle fétiche ! Comme tous les ans, je redémarre par la session mensuelle des Inrocks Indie Club, avec, ce soir, au programme 3 groupes (à mon avis la bonne formule car 4 groupes, cela fait quand même beaucoup) : The Hoosiers accompagnés de 2 groupes français, dont The Dodoz que j'avais malheureusement manqués en première partie de Siouxsie il y a quelques mois. J'arrive vers 19h10 à la Maro ayant galéré une fois de plus pour me garer (surtout quand on vous colle de nouveaux sens interdits...). Quelques dizaines de personnes attendent déjà, Robert Gil arrive, on ne s'est pas vus depuis un mois (je l'avais juste aperçu du haut de la mezzanine de l'Olympia à Babyshambles). Pas trop d'attente ce soir, on rentre vers 19h30, toujours cool la Maro, pas d'interdictions à l'intérieur de la salle et on peut sortir fumer dehors sans que la sortie soit définitive. J'hésite un peu je ne sais pas trop ou me placer, le premier rang étant déjà occupé. J'opte pour la mezzanine juste derrière la console, d'où j'ai une bonne vue, avec un son qui ne devrait pas être, normalement, trop mauvais. La salle n'est qu'à moitié remplie, d'un public assez diversifié ce soir.

Le premier groupe, je ne le connais pas du tout, le nom me fait franchement peur, Kid Bombardos ? Il est 20h15 et les voila entrant sur scène. Formation bordelaise composée de 4 musiciens (2 guitares & chant, basse et batterie), les Kid Bombardos sont très jeunes... surtout le batteur. Mais dès le premier morceau, je suis rassuré, ce n'est pas un nouvel ersatz de cette soit disant scène rock française, non nous avons plutôt affaire à un groupe bien soudé et qui malgré sa jeunesse, montre de la maturité dans l'interprétation des morceaux. Leur style me fait tout d'abord penser aux Strokes, surtout dans la manière de chanter qui rappelle Julian Casablanca... Et bien sûr les 2 guitares ! Le soliste, curieusement, évoque Wilko Johnson, même attitude, même manière de jouer. En tout cas, je passe 35 bonnes minutes, je vais suivre ce groupe du coin de l'oeil dans le futur.


La salle s'est maintenant remplie, pratiquement au 3/4 de sa capacité. Lorsque je regarde le public, il est clair qu'une partie est venue pour voir le second groupe, les Français de The Dodoz qui commencent à avoir une bonne réputation, Gilles P m'a d'ailleurs dit du bien de leur prestation en première partie de Siouxsie. La chanteuse et bassiste Géraldine arbore un grand sourire qui ne la quittera pas tout le temps du concert, elle est au milieu de la scène et dirige le groupe. Première constatation, de derrière le son est assez bon, avec un gros gros son de basse qui me fait penser à Bloc Party (le son de basse, pas la musique !). Non, leur musique me rappellerais (surtout pour l'énergie) un groupe que j'ai vu il y a un an presque jour pour jour, The Automatic. Difficile de se faire une véritable opinion sur ce groupe, il y a du potentiel oui mais aussi un manque de compositions percutantes, pas encore de véritable identité. Je dois dire que j'ai quand même bien apprécié leur set, d'environ 45 minute... Malgré les cris du public, ils ne reviendront pas, il faut dire que le timing est toujours assez serré lors des Indie Rocks. A noter que The Dodoz se produiront en première partie de Babyshambles au Zénith.


L'ambiance retombe d'un cran, une partie du public a quitté la salle et c'est vers 22h10 que The Hoosiers investissent la scène. Je n'ai pas de chance, je suis à coté d'un couple qui ne fera que parler pendant une partie du concert, le mec faisant aussi 2 fois un aller et retour au bar (dont l'un pendant le morceau le plus connu du groupe). On se demande ce que ce genre de public vient faire dans des concerts de rock, cela m'énerve à chaque fois, ce non-respect des artistes et des gens qui eux prennent le temps d'écouter. Parenthèse refermée... revenons à The Hoosiers, nouvelle sensation de la scène anglaise, mais est-ce vraiment mérité ? On va voir... Je ne connais pas grand chose du groupe, à part une chanson... Bon, il faut déjà apprécier la voix du chanteur, ce genre de voix haut perchée qui m'a vraiment, mais vraiment fait penser à celle de Justin Hawkins le chanteur de The Darkness. On aime ou on aime pas, c'est particulier. Mais la surprise - mauvaise - est venue de la sonorisation, pas terrible terrible ce soir, une guitare que l'on n'entendait pratiquement pas, vraiment bizarre. Le show ? Pas désagréable, c'est pop mais quand même un peu mou à mon goût. Le concert ne décolle pas vraiment malgré l'évidente sympathie qui se dégage du chanteur Irwin Sparkes qui tout au long du concert tentera, avec un certain succès de nous parler, dans son français approximatif. C'est le premier concert en France du groupe, et il y aura un passage à Taratata (je crains le pire avec les questions de Nagui).

Le concert ne décollera que vers la fin grâce notamment à l'interprétation de Cops And Rubbers, qui verra le public participer au morceau et surtout, Worried About Ray (le seul morceau que je connaissais) pendant lequel la Maroquinerie va enfin, légèrement, s'enflammer. Le groupe quitte la scène, à peine 45 minutes de concert ! Ils reviennent pour 2 morceaux non sans nous faire comprendre qu'ils n'ont plus rien en réserve... Avant de terminer avec une reprise de Billy Joel, We Didn't Start The Fire. Voilà, 50 minutes de concert. Je suis assez dubitatif, pas un mauvais concert, non, plutôt un concert quelconque que je qualifiais de "pas mal" à Robert et Brigitte rencontrés à la sortie... Bon, pas mal cela ne veux pas dire grand-chose je vous l'accorde. En vérité, un concert qui ne restera pas gravé dans ma mémoire, The Hoosiers ne m'apparaissant pas vraiment comme un groupe de scène. Il est 23 heures, je quitte la Maroquinerie quand même satisfait, j'ai découvert deux groupes Français assez prometteurs, justifiant donc cette soirée. »



On parle des français Kid Bombardos comme de la relève prometteuse du rock garage bordelais. Ces gamins ont grandi au son du Velvet, des Stones, des Jesus and Mary Chain, des Strokes...Depuis leur premier concert en Juin 2006, ils dépoussièrent avec classe le Rock n' Roll de leurs aînés.

(Source CQFD)

The Dodoz est un jeune groupe de rock français de Toulouse formé en 2004 au style qui allie mélodies pop, guitares tranchantes et rythmiques dansantes. Ils ont été décrits par les Britanniques comme « la jeunesse dans sa forme le plus pure » (« Youth in its purest form»).

(Source Nude Records)

Les Hoosiers (anciennement Le Hoosier Complex) sont un groupe pop indie anglais de Reading, Berkshire et de la Suède. Le 22 octobre 2007 ils sortent leur premier album The Trick To Life qui a atteint le numéro 1 en UK Charts.







Géraldine Baux : chant, basse
Jules Cassignol : guitare, chœurs
Vincent Argiolas : guitare, chœurs
Adrien Cassignol : batterie, chœurs











Irwin Sparkes (vocals, guitar)
Martin Skarendahl (bass)
Alfonso (Alan) Sharland (drums)



NON DISPONIBLE

La durée du concert : 0h45

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The Hoosiers - Mr A