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dimanche 28 août 2011

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2011 # 9 ~ Le Domaine Nationale. ST Cloud.










 
9e Édition  ! 3 Jours ! 4 Scènes ! 60 Concerts ! 
 
SCÈNE PRESSION LIVE




Ce qu’en a pensé Emilie :

« Le soleil est enfin au rendez-vous en ce dimanche, dimanche que je passerai exclusivement sur la scène Pression, Deftones c’est pas mon truc et Archive je connais pas, et je dois avouer honte à moi que je n’ai pas cherché à connaître avant de venir. C’est une journée Faris Badwan donc pour moi, avec tout d’abord son side project (pardon, son autre groupe à part entière) Cat’s Eyes que j’ai déjà vu en mars dernier, dans des conditions peu idéales… et ce sera pareil aujourd’hui à peu de choses près : le son n’était pas très bon, voire mauvais au départ, les voix pas assez mises en valeur, et bien sûr si le public était déjà trop bavard au Nouveau Casino, ça ne pouvait être que pire ici. Les musiciens sont bons, les compos sont excellentes, les titres plus bruitistes rappellent The Horrors, mais le groupe donne plus l’impression de jouer pour lui-même que pour un public. En témoigne cette place plutôt en retrait de Rachel Zeffira. Sauf lorsqu’elle rejoindra le vibraphone pour un très beau I’m Not Stupid (mais bien sûr, le public est encore plus insupportable sur celle-là). Faris, cependant, remercie le public entre chaque morceau, ce qui est assez inhabituel chez lui. De nuit, la magie aurait peut-être pu opérer à plein temps. Elle flottait tout de même, intermittente, autour de nous. Un beau concert, mais loin d’être parfait.

J’ai décidé de rester pendant Cherri Bomb pour conserver une bonne place pour The Horrors. Ce n’était pas forcément indispensable, Anna Calvi ayant je pense drainé une bonne partie du public, surtout que The Horrors sont pas vraiment faits pour jouer en plein jour. Pas forcément le pire choix de ma part, vu les échos que j’ai eus sur The La’s et leur batteur fantôme, mais probablement pas le meilleur non plus. Si musicalement, à part un manque flagrant d’originalité, on ne peut rien reprocher aux toutes jeunes Californiennes  qui se débrouillent plus que correctement avec leurs instruments, et mettent l’ambiance (15 ans de moyenne d’âge = énergie à revendre), la voix de la chanteuse et ses petits ricanements  d’adolescente sont horripilants. Le meilleur moment du concert sera la reprise de The Pretender, j’ai craint le pire un moment, mais mettre la bassiste au chant a suffi  à relever fortement le niveau général de la prestation. Dans l’ensemble, j’applaudis plus parce que je ne voudrais pas leur faire du mal, elles sont si jeunes, que par réel enthousiasme. Je ne sais que penser, je veux dire, une blonde, une brune, une batteuse rousse (enfin rouge) qui viendra gentiment en soutif nous offrir ses baguettes, et une bassiste aux rastas multicolores, ça vous donne pas un petit air de « Venez voir, il y en a pour tous les goûts ? » ? Je ne remets pas en question leur amour du rock, mais je n’ai guère de doutes concernant les motivations des adultes qui bossent autour. Dave Grohl et Billy Corgan seraient apparemment sous le charme, moi pas.  Douées ou pas, c’est même pas la question, à leur âge elles devraient jouer dans leur ville natale devant leurs potes, pas dans les festivals européens. Le fils de Billie Joe de Green Day a un groupe maintenant, Papa pourrait sûrement leur organiser une tournée mondiale sans problème, s’il ne le fait pas c’est qu’il y a une raison, il y a un âge pour tout. Peut-être me direz-vous qu’en tant que fan de Pretty Reckless, je peux me la fermer sur ce sujet. Mais en voyant les spectateurs masculins dire « c’était chouette » en repartant avec un sourire niais sur le visage, je ne peux ressentir qu’une impression de malaise à la fin de ce concert.

Encore un peu d’attente (pendant laquelle je constate que MCR ont joué I’m Not Okay, une des rares que j’aime, eh oui le son de la grande scène porte loin) et The Horrors sont enfin là. Faris a enfilé une tenue plus rock, blouson de cuir, et sera moins calme et posé que pendant sa précédente prestation, reprenant ses habituels mouvements saccadés. Il reste cependant assez concentré par rapport à la bordélique réputation scénique qu’il se traîne, se montrant uniquement obsédé par quelque chose dans la poche de son pantalon, Dieu seul sait quoi. Et il apercevra quelqu’un faire « un truc impressionnant avec sa cigarette » et le lui fera remarquer. Seules interruptions notables pendant le concert. On voit enfin les yeux de Joshua, alléluia ! Spider Webb et Tomethy Furse n’échangent plus leurs instruments comme avant, restant respectivement à la basse et au clavier. Tom ne quittera pas ses lunettes noires, mais le groupe paraît beaucoup moins « poseur » qu’auparavant.  Le set alterne titres de l’encensé Primary Colours et nouveautés du petit dernier Skying, et quand je dis alterner, c’est précisément cela, voyez la setlist. N’ayant pas encore vraiment réussi à entrer dans Skying (je m’attendais plus je l’admets à un nouveau virage à 180° qu’à un Primary Colours 2 en version plus lumineuse), j’apprécie l’effort de ne pas centrer la prestation sur ce dernier, mais finalement, à ma grande surprise, alors que j’avais presque peur de préférer la prestation de Cat’s Eyes à la leur, les morceaux prennent toute leur ampleur en live. Et malgré le soleil peu adapté, on se laisse transporter dans leur petit univers étrange. Je n’aurais pas été contre quelques morceaux du premier album, certes moins aboutis musicalement, mais qui permettent de se défouler un peu. Mais, on ne peut pas nier qu’ils sont difficiles à intégrer, surtout qu’il n’y avait pas de rappel. Si ma préférence va toujours aux excellents  Mirror’s Image et Sea Within A Sea, Still Life est définitivement un bon choix de single, et la dizaine de minutes de Moving Further Away est impressionnante, même si le chant final me fait penser à Say It Ain’t So, Joe de Murray Head, ce qui me perturbe toujours un peu. C’était mon quatrième concert du quintette, et de loin le meilleur, plus concerné, plus « pro » et pourtant plus expérimental, une vraie réussite, qui aurait mérité mieux que cette petite scène au terrain en pente et une furieuse concurrence en face. Peu importe, c’était une splendide façon de clôturer ce week-end pour moi.

Malgré la pluie, week-end de rêve dans ce bucolique endroit qu’est la forêt de Saint-Cloud. Pour 2012, je prends mon pass en avance, c’est certain !
 »







Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité et il est devenu LE dernier grand rendez-vous de l'été en France. 108.000 visiteurs estimés pour 2011.

(http://www.rockenseine.com/fr/)
(http://www.myspace.com/rockenseine)
(http://fr-fr.facebook.com/rockenseine
 
Cat's Eyes, c'est avant tout le projet parallèle de Faris Badwn, leader du groupe anglais The Horrors, et de la rencontre avec Rachel Zeffira, soprano italo-canadienne. Ce duo n’a du manga japonais que son nom et il est un mélange des genres.



Cherry Bomb est un jeune groupe de filles de Los Angeles qui incarnent une nouvelle génération de rockeuses.

 

The Horrors est un groupe de punk/garage originaire de Southend on Sea, au Royaume-Uni formé durant l'été 2005,  avec un style rock-gothique et ils ont évidemment une vague d'influences importante.




Broken Glass EP - Polydor - February 2011
Cat's Eyes - Polydor - April 2011


The Horrors EP (2006)
Strange house (2007)
Primary Colours (2009)
Skying (2011)




Faris Badwn (Frontman The Horrors) : Vocal & Guitar
Rachel Zeffira: Soprano, Multi-Instrumentist & Composer
+ Band (1 Guitar, 1 Bass, 1 Drums)


Julia : Vocal & Guitar
Miranda : Vocal & Guitar
Nia : Drums
Rena : Vocal & Bass


Faris Badwan - vocals; formerly known as Faris Rotter.
Joshua Hayward - guitar; formerly Joshua Von Grimm or Joshua Third.
Tom Cowan - synthesizer (on Primary Colours), bass (on Strange House); formerly known as Tomethy Furse.
Rhys Webb - bass (on Primary Colours), organs (on Strange House); formerly known as Spider Webb.
Joe Spurgeon - drums; formerly known as Coffin Joe.


La Setlist du Concert
CAT'S EYE

Cat’s Eyes (Cat’s Eyes - 2011)
Lucifer Sam (Pink Floyd Cover)
Not a Friend (Cat’s Eyes - 2011)
Bandit (Cat’s Eyes - 2011)
Sooner Or Later (Cat’s Eyes - 2011)
I’m Not Stupid (Cat’s Eyes - 2011)
Face In The Crowd (Cat’s Eyes - 2011)
The Lull (Cat’s Eyes - 2011)
Over You (Cat’s Eyes - 2011)
I Knew It Was Over (Cat’s Eyes - 2011)
Sunshine Girls (Broken Glass EP - 2011)


La durée du concert : 0h35
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La Setlist du Concert
THE HORRORS

Changing The Rain (Skying - 2011)
Who Can Say (Primary Colours - 2009)
I Can See Through You (Skying - 2011)
Scarlet Fields (Primary Colours - 2009)
Dive In (Skying - 2011)
Three Decades (Primary Colours - 2009)
Endless Blue (Skying - 2011)
Sea Within A Sea (Primary Colours - 2009)
Still Life (Skying - 2011)
Mirror's Image (Primary Colours - 2009)
Moving Further Away (Skying - 2011)



La durée du concert : 0h55


AFFICHE / PROMO / FLYER


FESTIVAL ROCK EN SEINE 2011 ~ Le Domaine Nationale. ST Cloud.










 
9e Édition  ! 3 Jours ! 4 Scènes ! 60 Concerts ! 
 
SCÈNE DE LA CASCADE


SCÈNE DE L'INDUSTRIE



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Troisième et dernier jour de l’édition 2011 de Rock en Seine, la fatigue commence à se faire sentir surtout qu’aujourd'hui il faut partir plus tôt puisque l’horaire d’ouverture du site est avancé de presque 1 heure. Petite catastrophe en arrivant au parking, Vincent qui avait réussi à enlever son bracelet (Pass 3J) s’aperçoit qu’il l’a oublié… Heureusement cela va s’arranger, au contrôle, à l’entrée du site, et ainsi il peut se diriger vers la Grande Scène. Cette journée de dimanche n’affiche pas Sold out, certainement faute d’une tête d’affiche qui même de qualité n’a pas réussi à attirer autant de jeunesse que celle de Arctic Monkeys et encore moins de spectateurs de Foo Fighters. Mais attention il y aura beaucoup de monde tout de même.

Première destination: la scène de la Cascade pour aller voir Crocodiles qui va ouvrir les hostilités de la journée. Et le mot est bien adapté à la musique du groupe car dès les premières notes ma camarade Livie va s’enfuir du premier rang avec une mine catastrophée qui en disait long sur ce qu’elle pensait de cette musique. C’est sûr que pour un début d’après midi, ça attaque fort. Le Set sera assez semblable à celui donné quelques mois plus tôt à la Flèche d’Or, avec en moins la chaleur et la proche présence du groupe. Mais musicalement rien a changé, influence Jésus & Mary Chain, en premier lieu, avec tout de même des bonnes compositions à la clé et en live un chanteur qui a un peu la frime, je suis d'accord, mais sans trop d’ excès, avec derrière un groupe qui assure bien. A noter que cette fois je vais entendre la claviériste qui apporte une petite touche intéressante à la musique du groupe. Bonne prestation de presque 45 minutes devant un public, pas encore trop réveillé, dont une partie va quitter la place aussitôt pour aller voir Vaccines. En tout cas la version de Mirrors avec une intro longue de plusieurs minutes sera le point d’orgue du concert, un morceau qui me rappelle un peu The Horrors !

Choix cornélien: rester sur cette scène ou aller voir Cat’s Eyes ? J’opte pour la première solution en pensant surtout à garder ma place privilégiée à la crash barrière, pratiquement plein centre, en vue des concerts des La’s et surtout de celui d’Anna Calvi. J’avoue qu’a postériori je vais regretter un peu ce choix car le Set de Lilly Wood & The Prick va être certes sympathique mais assez plat et sans grande surprise. Je l’avait vu à l’EMB il y a quelques mois et le dynamisme était plus de rigueur. Ce soir j’ai trouvé cela très banal malgré un son surpuissant (assez bizarre d’ailleurs). Bien sûr la chanteuse fera participer le public mais tout cela était un peu trop mollasson à mon goût. Légère déception donc.

Il me reste à patienter pendant 45 minutes pour ce qui va être, ce que je pense, la prestation la plus désastreuse de ces 5 dernières années de festival (avec les déceptions d’absences pour Amy Winehouse et Oasis). Le groupe en question s’appelle The La’s. Je racontais avant le concert aux potes autour de moi qu’il y a 20 ans (le 25 mars 1991, 5ème festival des Inrocks), leur unique (enfin je crois) concert en France à La Cigale fut une grande déception (groupe n’ayant manifestement envie de jouer et expédiant le concert à toute vitesse). Et bien les souvenirs vont me donner encore raison. Sur scène, on aperçoit un ampli de basse normal et sur le coté gauche un mini ampli que l’on pourrait presque qualifié de jouet. Et puis une batterie… qui laissait supposer un trio. Mais lorsqu’on voit se pointer seulement les deux acolytes soit un Lee Mavers désinvolte et arrogant accompagné de John Power, on se pose plus des questions. Oui après quelques minutes , on a vite deviné que le concert de The La’s serait la supercherie de ce festival. Le son est pourri, Lee Mavers va être inaudible pendant les trois premiers morceaux puisque il ne chante pas devant le micro. Pas un seul regard vers le public pendant la durée musicales des deux compères, qui par moment se concertent et presque d’un air goguenard ils devaient se dire qu’ils c’étaient bien foutu de la gueule des Frenchies. Triste d’entendre toutes les chansons, qui sont des petites chefs-d’œuvres, massacrées de la sorte. Je suis incrédule devant ce que je regarde. Le public lui comprend bien que rien n’est normal sur scène mais il ne le manifestera pas trop, ponctuant chaque chanson par des applaudissements timides. Le pire viendra quand Lee Mavers va se mettre à la batterie, debout pour 60 secondes de n’importe quoi, pendant que John Power développe une ligne de basse. C’était l’unique utilisation de la batterie ! Un calvaire de 45 minutes ! Je crois que ce soir Lee Mavers à dépassé Liam Gallagher dans l’art de l’arrogance et du foutage de gueule. Ces mecs ne devraient pas être payés, c’est un ersatz de La’s que l’on a vu ce soir. Groupe à éviter absolument s’ils repassent.

Heureusement qu’après cette douche froide vient le réconfort. Miles Kane fait parler la poudre sur la scène de l’Industrie pleine à craquer et bien trop petite pour lui, moi je reste à la Cascade car dans 50 minutes ce sera au tour d’Anna Calvi . Nous sommes tout de même un peu inquiet à la vue d’un second ampli placé à coté du Vox de la jeune femme, est ce que son problème de tendinite est toujours actuel ?

18H45, elle apparait sur scène toujours les cheveux tirés en arrière, pantalon noir et chemisier rouge, avec un petit blouson de cuir lui donnant un petit coté R’n’R. Ovation du public. Sur scène, elle est toujours entourée de son groupe habituel soit un batteur et une multi instrumentiste qui joue des percussions et surtout de ce curieux orgue ou accordéon à soufflets. Le son est tout simplement prodigieux car il restitue toutes les nuances de la musique d’Anna Calvi. On passe des chuchotements mêlés à de doux arpèges au grondement de tonnerre soudain et terrifiant. Les nuances, tout est là. La voix est parfaite et puissante, on sent qu’Anna vie ses chansons. La Setlist est traditionnelle, avec l’intro instrumental (Rider To The Sea), puis vient le premier grand moment avec un Suzanne And I qui m’a tout simplement ému et donné des larmes aux yeux. Pas moyen de résister car l’émotion est trop forte. Le concert continue éblouissant, c’est I’ll Be Your Man puis plus loin Desire, je suis encore surpris par le son quasi parfait ce soir, c’est même la première fois que j'attend aussi bien l’accompagnement avec cette espèce d’Orgue/Accordéon sans oublier la batterie terriblement présente. Il ne sont que trois mais franchement on a l’impression d’avoir devant nous un groupe d’au moins 5 personnes tant le son est compact. Parfois en trio il manque quelque chose sur certains passages, là non, inutile de changer cette formule parfaite. Entre chaque morceau Anna nous glisse un beau sourire, un peu timide, et remercie en Français de sa voix douce qui contraste avec celle de son chant. Et puis arrive le second temps fort du concert, celui la je ne l’avais pas vu venir. C’est d’abord l’intro religieux à la guitare avec quelques arpèges qui traversent la scène avec douceur et fermeté, puis vient le chant presque susurrée et d’un coup la voix s’élève belle et magnifique, on ne retient qu’une seule parole : The Devil . Toute l’assistance retient son souffle. Ce fut d’ailleurs une des particularité de ce concert le respect et cette fascination envers l’artiste. Et puis la voix devient ferme et menaçante, la batterie s’emballe tandis que la guitare se fait menaçante, et la d’un coup l’envie de chialer une fois de plus tant l’émotion est forte. Mais le moment que l’on attend le plus arrive enfin, l’introduction inquiétante très gothique, genre Bauhaus, et c’est parti pour le fameux Love Won’t Be Leaving, le Stairway To Heaven d’Anna Calvi ! Là encore le public le sait, il retient son souffle, il se prépare et se délecte d’avance. Anna se penche sur ses pédales d’effets pour en changer le réglage, elle se place légèrement de travers, la foule frisonne déjà et c’est parti pour ce fameux solo titanesque. Non pas que techniquement elle égale un Hendrix ou un Jimmy Page je n’irais pas dire ça mais ce quelle apporte en plus d’une bonne technique tout de même c’est l’émotion a fleur de peau. Le son de la guitare nous traverse le corps de bord en bord et on ressent des picotements accompagnés d’une vague de plaisir sans que l’on puisse faire quoique que ce soit.  Le miracle se reproduit une fois de plus, on décolle vers la stratosphère et au fur à mesure que ses doigts parcourent le manche dans les aigües une clameur énorme est portée par la foule. Grandiose, chapeau Anna Calvi ! Et surtout il n’y a rien de démonstratif dans tout cela, elle joue les yeux fermés avec parfois un demi sourire aux lèvres quand les applaudissements du public s’élèvent. C’est le concert de la journée sans aucun doute voir le concert du festival. Anna annonce son dernier morceau  en rappelant qu’Edith Piaf l’a chanté avant... et c’est parti pour une belle version de Jezebel, je n’ai pas vraiment compris ce qu’Anna a dit à un moment mais il semble avoir entendu chanter une partie en Français. 40 minutes de concert et une énorme ovation. Pari tenu pour Anna et une fois de plus elle nous a une éblouie. J’ai failli oublier de dire qu’un second guitariste était venu sur scène pour l’accompagner le temps d’un seul et unique morceau au début, pour Blackout.

Il me reste assez de temps, avant d’aller squatter la scène de l’industrie pour le set de Lykke Li qui ne débutera qu’a 22H. Du coup je m’autorise ma première vraie pose de tout le festival et avec Michael on va manger un morceau, on s’assois un petit moment et on décompresse. Après c’est le retour pour regagner l’Industrie ou un public d’ados sautent et gesticulent sous la musique de Tinie Tempah, un rappeur anglais. Je vais regarder le dernier quart d’heure du Set et ma foi même si je n’aime pas le rap on peux comprendre l’enthousiasme des jeunes surtout quand c’est assez ludique comme ce soir. C’est drôle de voir les gamines se délecter et braver les interdits en hurlant à l’unisson « Motherfucker ! » qui doit être le titre d’une des chansons du rappeur. Sympathique même si ce n’est pas dans mes goûts. Reste plus qu’une heure à attendre et contre toute attente une douleur se réveille à l’endroit de mon intervention médicale... c’est un signal et en préfèrent ne pas prendre de risques, j’écourte sagement cette dernière journée même si c’est à contre cœur.

Voila, la 9ème édition de Rock En Seine 2011 est terminée, une bonne cuvée même si pour ma part je n’ai vu aucune des trois têtes d’affiche (j’avoue que voir des artistes avec plus de 30000 personnes ce n’est pas ma tasse de thé). Ce que je préfère à Rock en Seine ce sont les scènes plus petites, plus chaleureuses et accueillantes même si je rage de ne pas pouvoir assister à tous les concerts. Mon bilan : une grande Anna Calvi, Cage The Elephant décoiffant, Beat Mark très bien et B.A.D. héros de la première journée . Une seule déception (un peu attendue) mais pas à ce point là, The La’s ou ce qu’il en reste. Rendez-vous l’année prochaine. »







photos de
http://www.photosconcerts.com/crocodiles-saint-cloud-domaine-national-2011-08-28-festival-rock-seine-5359
http://www.photosconcerts.com/the-la%27s-saint-cloud-domaine-national-2011-08-28-festival-rock-seine-5365
http://www.photosconcerts.com/anna-calvi-saint-cloud-domaine-national-2011-08-28-festival-rock-seine-5369


Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité et il est devenu LE dernier grand rendez-vous de l'été en France. 108.000 visiteurs estimés pour 2011.

(http://www.rockenseine.com/fr/)
(http://www.myspace.com/rockenseine)
(http://fr-fr.facebook.com/rockenseine
 

Crocodiles est un groupe rock/noise shoegaze originaire de San Diego, CA, USA, formé en 2008. Ce groupe fut formé en 2008 par Brandon Welchez et Charles Rowell après que leurs précédents groupes hardcore Some Girls et The Plot to Blow Up the Eiffel Tower se soient séparés. Leurs influences sont The Jesus and Mary Chain, Echo & the Bunnymen, Spacemen 3, The Brian Jonestown Massacre, Velvet Underground et The Dandy Warhols.


Lilly Wood and the Prick est un groupe français de pop, folk electro, formé en 2006. . Ce groupe français chante en anglais. Leurs influences vont de Johnny Cash à Patti Smith en passant par The Kills.




The La's est un groupe originaire de Liverpool de la fin des années 80 et du début des années 1990. Le retour du groupe en France a eu lieu en Août 2011 au festival de musique parisien Rock en Seine, mais n'a pas constitué une grande réussite (deux musiciens seulement sur scène, dont un guitariste désabusé).

(http://www.myspace.com/callinall)
(http://www.thelas.org.uk/)
(http://www.facebook.com/pages/The-Las/52608056208)


Anna Calvi est une musicienne anglaise, née dans une famille de musiciens, qui joue dans le groupe du même nom, après avoir été brièvement la chanteuse et guitariste du trio londonien Cheap Hotel entre 2006 et 2008. Découverte en 2010 en Grande Bretagne et encensée par le NME qui la compare à PJ Harvey et Siouxsie, Anna Calvi sort son premier album en janvier 2011.





Tinie Tempah, de son vrai nom Patrick Okogwu, est un rappeur britannique de Londres d'origine Nigériane. Son album Disc-Overy entre directement au sommet des classements en 2010.

(http://www.tinietempah.com/)

 Summer of Hate - 2009
Sleep Forever - 2010


2009 : Lilly Who and the What ? EP
2010 : Invincible Friends


1990 - The La's

Compilations
Lost La's 1984–1986: Breakloose (1999)
Singles Collection (2001)
Lost La's 1986–1987: Callin' All (2001)
BBC in Session (2006)
Lost Tunes (2008)
De Freitas Sessions '87 (2010)
Callin' All (2010)



Album
Anna Calvi (17 janvier 2011)

Singles
Jezebel / Moulinette - 2010
Blackout - 2011


2010 - Disc-Overy




Brandon Welchez : Vocal
Charles Rowell : Guitar
+ band :
1 Bass, 1 Drum

 Nili Hadida (chant)
Benjamin Cotto (guitare)
+ Band

 Lee Mavers – guitar, vocals (1984–1992, 1994–1995, 2005, 2011)
Gary Murphy – bass (2011)

 Anna Calvi : Vocal & Guitar, Violin, Bass, Piano
 Mally Harraz : Percussions, Harmonium, Guitar
Daniel Maiden Wood : Drums
+
Christian Sutherland : Guitar


Tinie Tempah - Vocal
+ Band


La Setlist du Concert
LILLY WOOD & THE PRICK

Hey it's OK (Invincible Friends - 2010)
(No, No) Kids (Invincible Friends - 2010)
Water ran (Invincible Friends - 2010)
L.E.S artistes (Santigold Cover) (Invincible Friends - 2010)
Love song (New Song)
Hopeless Kids (Invincible Friends - 2010)
A time is near (Invincible Friends - 2010)
Down the drain (Lilly Who and the What ? EP - 2009)
My best (Invincible Friends - 2010)

La durée du concert : 0h35
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La Setlist du Concert
ANNA CALVI

Rider to the Sea (Instrumental ) (Anna Calvi - 2011)
Suzanne and I (Anna Calvi - 2011)
Blackout (Anna Calvi - 2011)
I'll Be Your Man (Anna Calvi - 2011)
The Devil (Anna Calvi - 2011)
First We Kiss (Anna Calvi - 2011)

Desire  (Anna Calvi - 2011)
Love Won't Be Leaving (Anna Calvi - 2011)

Jezebel (Édith Piaf Cover) (French version) (Anna Calvi - 2011)

La durée du concert : 0h40


AFFICHE / PROMO / FLYER