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jeudi 16 octobre 2008

Jimmy Barnes ~ Le Trabendo. Paris.










Première Partie : ELLY MAY & MAHALIA BARNES



Ce qu’en a pensé Vik :

« Il y a pour chacun de nous des événements dont la saveur nous reste durant des années, comme l’odeur de la mer ou la sensation d’un rayon de soleil inattendu… Et puis finalement, un jour, on les retrouve par surprise. Pour mémoire, je parle de Cold Chisel, un groupe mythique, un groupe australien de hard rock des années 70, que je n’ai jamais vu malheureusement sur scène. Par contre, je garde un excellent souvenir de leur chanteur Jimmy Barnes, d’origine écossaise (ayant précédemment remplacé Bon Scott, lors de son départ comme futur AC/DC) lors de sa grande prestation à l’Arapaho, une ancienne salle de concert dans le 13ème arrondissement de Paris, le 29 mars 1994. Do I need to say anything more ? Une voix gutturale, puissante et sauvage, d’une violence colérique dont le souffle vous emporte au cœur du rock australien hurlé. Jimmy Barnes, c’est un kangourou sauvage, l’un des plus populaires, une véritable icône en Australie. Qui connait le succès avec son groupe jusqu’à la fin de celui-ci, en Décembre 1983, et ensuite dans sa démarche en solo, avec 13 albums, dont le dernier, "Out In The Blue" qui justifie encore une tournée sous le même nom. Plus de vodka (exit les deux bouteilles par jour), une opération à cœur ouvert, et le voilà, toujours debout après son voyage au bord du gouffre. Les légendes du rock ont la peau dure. Une légende dans son pays, oui, mais pas en France !

J'arrive vers 18h00, sous un soleil déclinant, à mon rendez-vous avec Philippe D. et... pas de queue qui se profile devant moi en zig zag. Pas de drapeau « Welcome Back, Jimmy » à l’horizon. Je constate avec amertume que le Trabendo n’affiche pas complet ce soir, malgré cet unique passage en France depuis 14 ans. Douloureuse attente qu’on attaque en respirant profondément, en s’armant de patience. C’ets l’occasion de revoir Marco, Cathy et certains potes de Crossroads, qui ont maintenant les cheveux gris. Pour se détendre, on parle musique. Impatients, et ravis de cette seule date, tout le monde raconte son concert. C’est assez sympa, parce que même si un concert est le même, pour chacun de nous il est différent. Je suis moi-même très excité, et je me demande comment sera le set. La seule chose à faire, c’est d’attendre en regardent sa montre. Le temps passe, et enfin on rentre pour se réchauffer. Pas le temps de traîner, une bière et la soirée commence.

19h45 : la salle n’a pas fini de se remplir, et c’est une agréable surprise, avec la présence de la jeune Elly-May Barnes (fille de Jimmy) en première partie, accompagnée par les musiciens de son père. Elle a quand même du mal à chauffer le public et à faire disparaître les rêves de rock’n’roll des spectateurs, avec la reprise du Satellite of love de Lou Reed et du I will always love you de Dolly Parton… mais elle est mignonne, vêtue d'une robe jaune très sexy, et elle chante bien. Un set agréable, avec quelques cris des groupies (??) qui chantent avec elle.

Après une vingtaine de minutes du set, une autre fille de Jimmy, Mahalia Barnes, entre sur scène, et prend le micro, accompagnée à la guitare, pour Je t'aimais, je t'aime, je t'aimerai, une reprise de Francis Cabrel ! Elle chante dans un français parfait, et reste fidèle à la version originale. Un salut, et voilà, le set se termine. Trop court pour pouvoir vraiment apprécier, mais sympa. Je retiens deux voix magnifiques. Les deux jeunes sœurs vont rester sur scène pour supporter comme choristes le set de leur père.

20h45 : Plus de lumières dans la salle, sauf quelques éclairages bleus et rouges sur scène. Un « Good evening, bonne soir, it’s a long time, I'm glad to be back, ... », annonce de sa voix âcre un Jimmy Barnes, qui semble en effet heureux, avec son grand sourire. En chemise et jeans noir, il démarre, sans bruit, sur un formidable Lay Down Your Guns, aux premiers roulements de la batterie de son fils Jackie Barnes, et accompagné de quatre autres musiciens de bon calibre : une ouverture étonnante du concert. Rock’n’Roll is not dead, ce soir, dans un Trabendo certes pas complet, mais avec une atmosphère parfaite ! Dommage pour les absents… On continue avec I'd Die to Be With You Tonight de 1985 et, c’est difficile, il faut bien l'avouer, de ne pas aimer ou de trouver des défauts. Le son est bon, le groupe, sévère et tranchant, suit, et Jimmi est en grande forme, avec une voix magnifique (je pense à celle de Bon Scott). Pas d'artifices, pas de vidéos, pas de jeux de lumières : des riffs de guitare secs, sur une batterie et une basse, efficaces, une base rythmique essentielle. Du bon rock, qui sent la poussière rouge, sans raffinement, comme seuls les Australiens savent en faire. La suite ne fait qu'augmenter la joie du public : une alternance de morceaux extraordinaires de Cold Chisel, datant des années 80 tels que Rising Sun, Choir Girl, Resurrection Shuffle, Four Walls, Flame Trees, et pour finir avant le rappel (20 chansons, 1h45 !), les grands hits, tout de suite reconnaissables, Khe Sanh et Working Class Man, tant attendus. Avec un sourire, de grosses gouttes de sueur perlant à son front, sa chemisette noire trempée, Jimmy salue et s’en va reprendre des forces.Il a revisité sa carrière, rugissant pour le bonheur de tous, telle une véritable bête de scène. Parfait. Nous avons eu droit à un Best of Cold Chisel, avec quelques chansons extraites de sa carrière solo, dans un bel équilibre. Et aussi un duo avec sa fille Elly-May, sans oublier Good times, une reprise des Easybeats des années 60. Personne ne semble échapper à cette folie, à ce plaisir enthousiasmant, tout le monde est sensible à cette énergie… Ces traces de pas qui retournent vers le passé ont laissé une subtile mais profonde émotion dans les cœurs nostalgiques des spectateurs présents. Jimmy, après trente ans, avec des influences Joe Cocker, a encore intacte sa voix puissante, si particulière ! Oui, il aurait été un chanteur parfait pour AC/DC.

Jimmy, décontracté, réapparaît rapidement sur scène, sous les acclamations du public, invitant les autres musiciens à le rejoindre, « Hey kids, come on ! », pour un final plus que passionnant. Il veut regarder ses fans droit dans les yeux, et leur offrir les chansons qu’il aime, dans un ton bluesy. Il mentionne à plusieurs reprises un fan qui le suit à travers l'Europe. Puis il donne le tempo à ses musiciens et il repart avec les lignes « Ain't nobody gonna steal this heart away...», l’ouverture de When the War Is Over (encore un titre de Cod Chisel datant de 1982), poursuit avec la reprise de I Put On Spell On You de Screamin' Jay Hawkins, avant de finir en beauté sur un Goodbye, de 1979, marquant la fin de son Out In The Blue Tour. Un beau rappel de 5 titres. Une standing ovation unanime pour cette performance et ce groupe tout aussi talentueux, suivie par beaucoup de cris. La salle se rallume…

L'énergie de Jimmy a été primordiale pendant ce show de 2h06, sur chacun des titres, tous revus et corrigés, avec le travail subtil de la guitare de Marck Punch à gauche et de Danny Spencer à droite, et avec une atmosphère étonnante - et apaisante - de jeunesse. Bien que sa musique n'ait rien perdu de sa puissance, elle est moins dure et plus hard rock/soul. Un bon concert, un grand exploit avec une sélection de morceaux devenus inséparables de l'esprit australien, et aussi une affaire de famille. Génial... pour seulement 200 personnes présentes (environ) !

Un quart d’heure après la fin du spectacle, Jimmy et sa fille Elly-May vont directement au stand de merchandising, avec le sourire, pour une séance de dédicaces, et de se laisser prendre en photos avec des fans. J’en profite pour me faire signer un autographe sur les setlists récupérées au mix, et lui remettre des flyers du blog RNRM. La salle se vide tranquillement.

... I`m goin’ nowhere and I’m in a hurry
And the last plane out of Sydney's almost gone »





photos de marco


Jimmy Barnes est un chanteur rock australien. Sa carrière, à la fois comme un artiste solo et comme chef avec le groupe rock Cold Chisel, a fait de lui l'un des plus populaire artiste et aussi les meilleures ventes de musique australienne de tous les temps. Le 14 Novembre 2007 est sorti son 13e album studio, Out dans le bleu, qui s’est placé n 3 dans les charts.

(http://www.myspace.com/jimmybarnessexytime)














Solo

Bodyswerve 1984
* For the Working Class Man 1985
* Freight Train Heart 1987
* Barnestorming 1988
* Two Fires 1990
* Soul Deep 1991
* Heat 1993
* Flesh and Wood 1993
* Psyclone 1995
* Hits Anthology 1996
* Love and Fear 1999
* Soul Deeper 2000
* Raw 2001
* Double Jeopardy 2002
* Live (Unplugged) at the Chapel 2002
* Soul Deeper Live at the Basement 2003
* Double Happiness 2005
* In the Heat of the Night 2006
* 50 (box set) 2007
* Max Sessions 2007
* Out In The Blue 2007







Jimmy Barnes: lead Vocals, Guitars
James Gillard: Bass (Ex - Eurogliders, Kasey Chambers)
Jackie Barnes (his son): Drums
Danny Spencer: Guitars &
harmonica (on Khe Sanh) (Ex - Rogue Traders)
Marck Punch: Guitars (Ex - The Wiggles, Kasey Chambers, Corrine May)
Toni Featherstone: Piano (Ex - Dekadance, John Justin & The Thunderwings, Diamond Dogs, The Slow Club, The Badloves )
Mahalia & Elly May Barnes (two of his daughters): Background Vocals


























Lay Down Your Guns (Two Fires - 1990)
I'd Die to Be With You Tonight (For The Working Class Man - 1985)
Change Of Heart (Psyclone - 1995)
Everything Is Changing (Out in the Blue - 2007)
Rising Sun (East - Cold Chisel - 1980)
I'm Still On Your Side (Freight Train Heart - 1987)
When Two Hearts Collide (Out in the Blue - 2007)
No Second Prize (Bodyswerve - 1984)
Lover Lover (Hits - 1996)
Choir Girl (East - Cold Chisel - 1980)
Used To The Truth (Psyclone - 1995)
Merry Go Round (Breakfast At Sweethearts - Cold Chisel - 1979)Out In The Blue (Out in the Blue - 2007)
Good Times (Single - 1986, Lost Boys Soundtrack - 1987)
Resurrection Shuffle (Daylight single B-Side 1985)Four Walls (East - Cold Chisel - 1980)Driving Whells (Freight Train Heart - 1987)Flame Trees (Twentieth Century - Cold Chisel - 1984)
Khe Sanh (Cold Chisel - 1978)
Working Class Man (For The Working Class Man - 1984)

Encores

When the War Is Over (Circus Animals - Cold Chisel - 1982)
Too Much Ain't Enough Love (Freight Train Heart - 1987)
Rain
I Put On Spell On You (Cover Screamin' Jay Hawkins) (Soul Deeper - 2000)
Goodbye (Astrid Goodbye) (Breakfast at Sweethearts - Cold Chisel - 1979)

La durée du concert : 2h06


AFFICHE / PROMO / FLYER














































ELLY MAY BARNES & JIMMY BARNES