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mardi 11 mars 2008

The Duke Robillard Blues Band - Le New Morning. Paris.















Première Partie : Alain "Leadfoot" Rivet



Ce qu’en a pensé Philippe M. :

« Me voici de retour dans la salle mythique de la rue des Petites Ecuries, où j'ai d’ailleurs passé une partie de ma petite enfance, ma grand-mère maternelle habitant un immeuble qui jouxte le New Morning (à cette époque celui-ci n'existait pas encore). Ce soir, la salle est en « configuration assise », avec tables de bistro et chaises ou banquettes sur le côté.

A peine arrivé, je retrouve une vieille connaissance, Patrice Boudot-Lamot : nous nous sommes connus début 80 avec son groupe du moment, Rockin' Chair, dans lequel officiait aussi Alain Rivet. Ce soir, ils jouent en première partie de Mr Robillard avec leur nouvelle formation. Au fil des années je l'ai croisé en solo, accompagnant John Ratikan, et d'autres. Le matériel est fin prêt, et à 21h précises, ils entament le concert, dans un style soul / blues qui va en profondeur dans les racines de ces deux musiques. Le jeu de Patrice est tout en précision, il a un feeling extraordinaire, une manière de jouer incomparable, il reste toujours en retrait, ne se met pas en avant - peut être par timidité -, et pourtant le son de sa guitare est bien là. En ce qui concerne Alain, la chaleur et la profondeur de sa voix vous donnent des frissons, elle est tout de suite reconnaissable, presque unique. Le reste du groupe se compose comme suit : Stan Noubard-Pacha : guitare, Chris Mellies : basse, Vincent Daune : batterie (il a été pendant plusieurs années le batteur attitré de Luther Allison), tous de grands spécialistes. Un invité, en la personne de Fred Chapellier (grand spécialiste de Roy Buchanan, qu'il reprend sur un tribute), se joint à eux pour quelques échanges grandioses, son jeu est incroyable. Sur un morceau, Patrice nous fait une démonstration de mandoline électrique, dont la sonorité est cristalline, et, si j'ai bien compris, qui est difficile à manier. Le set se termine après 1h10mn d'un blues incandescent ! Merci au groupe pour sa gentillesse et sa sympathie.

Chacun récupère son matériel, et le groupe suivant s'installe, la salle est correctement remplie. Duke Robillard fait lui même son sound check et accorde ses deux instruments. Petite pause à côté de moi un verre à la main, et, à 22h30 tapantes, le vaisseau se met en route. D'abord tout en légèreté et en finesse, les titres du répertoire gagnent en puissance... Duke, c'est l'école classique, un mélange de jazz / blues de New York, depuis 1967 et son « Roomful Of Blues ». Il pioche dans sa double set list les pépites du concert, sur un signe ses musiciens suivent le maître. Hormis Duke à la guitare et au chant, on retrouve : Mark Teixeira : drums, Doug James : tenor sax – baryton sax (une anecdote : celui-ci arrivera en cours de concert, il était bloqué par les douanes), Jon Ross : bass, et Bruce Bears : keyboards. Pendant 1h30mn, ce sera un ravissement sonore, par moments c'est même trop parfait, et quand il passera de sa Gibson à sa Fender Telecaster, nous aurons droit à un déluge de notes toutes plus aiguës les unes que les autres, sur un morceau qui n'en finira plus, c'est tout bonnement somptueux. Doug, le saxophoniste, n'est pas là pour faire de la figuration, et ses envolées sont superbes, passant du ténor au baryton sans difficulté ! C’est pareil pour les claviers de Bruce, même si celui–ci, par manque de place, est relégué sur le côté gauche de la scène, et joue de dos par rapport à ses compagnons... Mark imprime le rythme qu'il faut, son jeu est séduisant et d'une grande complicité avec celui de Jon. Duke Robillard est un personnage à part, il dégage un bien-être, une joie communicative, on se sent bien quand on l'écoute jouer, on n'a pas envie que cela s'arrête. Comme tous les vieux briscards du blues, l'âge de la retraite n'a pas encore sonnée pour lui, et il nous reste encore de belles années pour l'écouter. Nous aurons droit à deux rappels pour apprécier encore un peu plus sa voix et sa guitare. Bravo pour cette soirée, j'invite ceux qui ne le connaisse pas à venir le découvrir en live lors de son prochain concert parisien.


Tout mon respect Mr Robillard, et à bientôt. La salle se vide rapidement : avant la fin du set, des gens étaient déjà partis (je n'arrive pas à comprendre cette attitude), je me dirige vers le marchandising, je retrouve Doug James et Mark Teixeira qui présentent leurs CDs respectifs, et puis Patrice Boudot : petite discutions ensemble, et je quitte la salle, très satisfait de ma soirée. Je reviens dans deux jours pour d'autres plaisirs musicaux avec Ünderbelly et The Animals. »




photos de philippe m.


Michael John "Duke" Robillard est un musicien américain de blues. Il a également été membre de The Fabulous Thunderbirds remplaçant Kim Wilson et Jimmie Vaughan. Bien qu'il s'agisse d'une extrême compétence comme guitariste de Jazz, Swing, Rock and Roll et le blues électrique moderne , Duke est généralement considéré comme le premier joueur de guitare blues style T-Bone Walker.
2007 "Best Contemporary Blues Album" Grammy Award.


























ALAIN LEADFOOT RIVET (har, voc)

PAT BOUDOT-LAMOT (g, mandoline, slide g)
STAN NOUBARDPACHA (g)
CHRIS MELLIES (b)
VINCENT DAUNE (dms)
















DUKE ROBILLARD (g, voc)
DOUG JAMES (tsax, bsax, har)
JON ROSS (b, cb)
BRUCE BEARS (kb)
MARK TEIXEIRA (dms)












La durée du concert : 0h00



























La durée du concert : 0h00

AFFICHE / PROMO / FLYER




The Duke Robillard Blues Band - This Dream - live at Bryant University, April 6, 2006

PAULINE CROZE ~ Le Bataclan. Paris.










Première partie : Hugh Coltman
Ce qu'en a pensé Vik :

« Un autre mardi, un autre concert, et cette fois c’est avec une Pauline que j’ai rendez-vous, une chanteuse attendrissante. Pauline Croze, éclairée par un visage aigu d’ange, avec de grands yeux ronds de biche, couleur noisette, cachés par une lourde mèche brune : au sein de la nouvelle scène française chansons à texte, elle est the girl next door dont tout le monde parle, et la tête d'affiche de ces deux soirées au Bataclan. Ce théâtre music-hall, dont sa façade a été repeinte de couleur vive, jaune, orange et rouge, contrastant avec les autres façades, sobres, du boulevard Voltaire, est en même temps l’une des scènes incontournables, pour un artiste de n’importe quel pays. Ce soir, le Bataclan affiche complet, je dirais archi-complet. J'avais bien accroché sur le morceau "T’es beau", le smash hit comme disent les Américains, encore un titre qui tourne en boucle chez moi, et qui m'avait bien séduit lors de l’écoute du premier album (double disque d'or), dont j'avais bien aimé ce style mélancolique et frais, un peu acoustique, original, avec des mélodies raffinées sur des textes simples et beaux. 

Pauline (un prénom peu commun), a un style affirmé et une voix de velours, voilée, assourdie et suffisamment chaude à la fois. « La personnalité que dégage ce chant ardent ne ressemble à aucune autre », avais-je lu dans une chronique de musique suisse, et je suis assez d’accord même si j’y trouve moi des influences Keziah Jones, Tracy Chapman et Enzo Enzo... mais je tiens à souligner que cette voix particulière gère ses émotions en nuances et souplesse, en restant authentique. Aujourd'hui, elle revient avec un nouvel album, intriguant, "Un Bruit qui court", motif de la tournée, qui apporte une touche plus rock, des rythmes pleins de soleils : douze titres, entre rage et douceur, de nouvelles voies musicales d'un niveau un peu inégal, douze surprises et quelques éblouissantes pépites. C’est vrai : d’un côté l’album ne sent pas la sueur, il n’y a pas de rock and roll puissant ici, pas de riffs acides de guitare, mais il y a des titres franchement bons. Un bon concert en perspective pour savourer le plaisir de cette découverte. 

Arrivé à 18h15 sur place, l’attente est plaisante comme à l’habitude, ça se présente plutôt bien vu le nombre de personnes devant moi... mais la file s'est très très vite allongée après mon arrivée. 19h30, ouverture de la porte, petite fouille, et entrée rapide pour choisir la meilleure place. Ce soir, il fait chaud au premier rang du balcon. Toute la scène est installée pour la soirée : la batterie à gauche, le pied du micro au centre, et les guitares réparties à droite. A l’arrière de la scène, trois grands cylindres verticaux, d’énormes bougies en tissu blanc complètent le décor. Ils serviront aux effets de lumière. Le public est assez disparate... sauf aux premiers rangs. L’attente dure environ 30 minutes,et je trouve le public étonnement calme, par rapport à d’autres concerts : pas d’énervement, ni d’impatience visible...

20h00 : derrière les rideaux, sur la gauche, une voix off se fait entendre, c’est celle de Pauline, pour demander au public, avec classe et délicatesse, de faire bon accueil à Hugh Coltman, un chanteur anglais, guitariste et harmoniciste, une ancienne connaissance en tant que leader de The Hoax (un bon groupe de blues/rock, quatre albums, et le souvenir d’un concert au New Morning le 8 avril 1996), qui aura la lourde tache d’assurer la première partie du show. Il entre sur scène accompagné d’un autre guitariste, Thomas Naïm, pour une partie de folk acoustique à deux guitares, simple mais efficace. Hugh possède une belle voix puissante, chaude, ample et nuancée, prouvant qu’il veut tourner la page sur son passé, nous fait partager son nouveau univers plus jazzy, teinté soul et blues, avec des balades qui peuvent rappeler celles d’un Leonard Cohen ou d’un Jeff Buckley. Ce soir, il n’aura pas de chance : il y a des problèmes de contact entre le câble d'alimentation et sa guitare électro-acoustique, des bruits de court- circuits assez inquiétants apparaissent, et tout seul, sans support technique, pas tout à fait à l’aise, il est obligé d’improviser pour poursuivre au minimum son set. Les guitares sont abandonnées pour des ukuleles, et puis il termine simplement sur un blues a capella avec un fond d’harmonica... tout simplement MAGNIFIQUE ! Et le mot me semble même encore un peu en dessous de la réalité. C’est le seul morceau de ce court set que je retiendrai, dommage pour Hugh. Quand il quitte la scène, tout sourire, c’est dans une ambiance chaleureuse et conviviale d’applaudissements qui redoublent. Il le mérite ! Hugh Coltman, un artiste, qui ce soir a prouvé avec une seule chanson qu’il pouvait faire partie de la famille des grands. L’excitation de la salle monte crescendo, et les fans tentent de se rapprocher le plus possible de la scène.

21h00 : Les lumières s’éteignent de nouveau, plongeant la salle dans le noir, un fan au balcon gauche crie, comme amoureux, « Pauline… Pauline… »… : sur la scène, les trois bougies diffusent une lumière tamisée et, sous les éclairs des stroboscopes, un « power trio » (formation rock : guitare, basse et batterie !!!) sort des coulisses, s’installe et commence à jouer l’intro de Nous voulons vivre avec son arpège de guitare, rapidement rejoints par Pauline Croze, en gris et noir, décontractée, dansant sensuellement sur la musique. Physiquement, elle a un certain charme, elle paraît grande sur scène, avec ses tallons aiguilles, son long cou et ses bras fins. Elle s’avance, avec son sourire malicieux, devant le micro, sans guitare et chante... « Faut- il saupoudrer un peu de pardon sur la haine afin de la dissoudre… ». Jolie façon d’arriver et de se présenter !

Pauline investit la scène... c'est tout de suite autre chose !!! Le concert commence par un titre de son dernier album, avec une excellente rythmique aux teintes africaines, un très bon début avec accélération progressive et prouesse vocale, devant une foule bien serrée, venue assister à cette éclosion d’un talent (on n’en doute pas un instant...). Son public, très fidèle, la soutient et l’acclame avec ferveur. On sent que les gens sont impatients de la voir ou revoir… elle, est heureuse d'être là. Deux guitares l'attendent : une Fender Télécaster et une Gibson SG, pour lui permettre de jouer tantôt de l’une tantôt de l’autre. Puis il y a La couleur de la mer, très rythmé mais pas renversant, un timide « Merci à tous et à toutes, heureuse d’être là », et on continue avec Les gens qui jasent sur un rythme jazzy, où sa voix très douce peut enfin se surpasser. Elle s’échauffe. Suivent Faux contacts, plus électro, avec cette même note répétée à la guitare électrique au début et à la fin du morceau, gros son, whaoou, un single prometteur et encore plus en live, Jour de foule qui groove bien, l’une de mes préférées… « J’ai arrondi les angles, Pour en faire un cercle parfait, Qu’il se mette à tourner enfin dans le bon sens, Et au dehors ce qui me paraissait banal est devenu extraordinaire… ».
 
Un vrai bonheur de retrouver cet album, un parfait cocktail musical, presque en entier, avec ces chansons qui prennent plus d'ampleur sur scène. Pauline est une excellente guitariste. Légère (Soulève moi), quelque chose qui soulage … « un certain regard, un sourire et tu as jeté sur ma vie ce sort magnifique... », on se laisse prendre par le charme envoûtant de ce beau texte sortant de la bouche de Pauline, toujours acclamée par son amoureux du balcon gauche. Baiser d’adieu (écrit par Arthur H)… « J'avais déposé sur tes lèvres endormies, un baiser furtif, un baiser léger. Sur la table de chevet, sans un bruit. Près d'une photo, j'ai laissé un mot »... encore de l’émotion, et un nouveau classique dans son répertoire, splendide, un autre moment magnifique et particulièrement touchant. Elle demande que l'on chante avec elle « C'est un baiser le plus léger, C'est un baiser d'Adieu ». Les paroles restent nostalgiques. Superbe version. Puis s’enchaînent Décembre et Je suis floue. Tous ces nouveaux titres sont réarrangés par rapport à l'album, rallongés et retravaillés pour un passage à la scène : un traitement oscillant entre sonorités pop-rock et ambiance soul, avec un peu de reggae, jazz, bossa. C’est la métamorphose. Entre les titres, Pauline hésite un peu, on ressent sa timidité vis à vis de son « amoureux » du balcon qui l’appelle sans cesse.

Puis elle alterne avec des chansons de son album précédent (sans titre, seulement “Pauline Croze”). Je ferai sans, seule à la guitare, suivi de Sur ton front, un excellente musique pour une histoire d'amour déçue, interprétée avec rage. Larmes, belle version, et la ligne de basse de A l'évidence sur ce bon morceau touchant, un autre de mes titres préférés. Suit Quand je suis ivre, chanson intense, puissance 10, qui nous plonge dans un océan de sons... enchaînée avec un Valparaiso déroutant et difficile à reconnaître aux premières notes de guitare, tant la version est différente. Des textes très courts, sur des mélodies plaisantes, nous offrant de beaux moments, créant un mélange de sentiments dans ma tête. Devant une foule attentive... « Voilà déjà la fin du concert » dit-elle tout sourire, car les morceaux issus des deux albums en date ont défilé sans faute, et elle entame Un bruit qui court : j'ai un petit faible pour celui-ci, avec son chant toujours aussi maîtrisé et ses envolées vocales pour finir le set en beauté, et avec une touche plus rock (ce refrain qui éclate comme un souvenir de Immigrant Song de Led Zeppelin...). Extraordinaire version live !!! Superbe ! L’atmosphère devient électrique pour cette clôture de concert ! Une ovation justifiée suit immédiatement. Pauline quitte la scène, heureuse, en disant "Merci d’avoir dansé"... Elle me laisse sur une bonne sensation de plaisir. Tous le monde crie T’es beau : elle ne peut pas partir sans la chanter !

En final un beau rappel, plein d'émotion, Dans La Chaleur Des Nuits De Pleine Lune, seule à capella, les yeux fermés, avec le public et sa mélancolie, une très belle chanson avec un peu de batterie à la fin, juste sa voix, c’est émouvant … « Chacun sa chacune, chacun son rendez-vous, A l'heure où l'on ose révéler sa face cachée, Aux beautés indomptées... » exceptionnelle douceur de ce texte... et bien sûr, enfin, pour conclure, elle prend sa guitare sèche pour jouer le superbe tube T'es beau.. « C'est comme une rengaine, Quelques notes en peine, Qui forcent mon coeur, Qui forcent ma joie, Quand je pense à toi… ». Le public reprend en cœur le refrain, tout le monde connaît la chanson. Voici une véritable perle, en tête à tête avec le public. Pauline est heureuse et touchée par cet accueil ! Les applaudissements n'en finissent pas. Elle souligne également qu’il ne s’agit que d’un au revoir et elle quitte la scène. Le public ne veut pas la laisser partir, malgré les lumières rallumées ! Quelques minutes après, Pauline nous confirme que le concert n’est pas terminé, elle est revenue remercier, la gorge nouée… un vrai moment de bonheur, avec ses excellents musiciens revenus pour jouer pour nous, rien que pour nous M’en voulez vous... « De la vie je ne prends, Que la dolce vita c'est tout, M'en voulez-vous ? »... version reggae. Rappel émouvant, et voilà c’est fini. 

La salle commence à se vider, mais le cri de « Pauline, Pauline » plane toujours dans le Bataclan. Retour à l’essentiel : bref une belle soirée, un concert excellent de plus, un set sans faute, pas de prestation scénique conceptuelle, un son d'une très bonne qualité, ça swingue juste ce qu'il faut... même si j'ai trouvé le public assez peu réceptif aux titres du deuxième album. Sacré bout de femme, sacrée puissance qui se dégage d'elle... On peut l’appeler en toute intimité et sans hésiter « Pauline », douceur et gentillesse ! Franchement, je ne peux que vous conseiller de ne pas rater son prochain concert, et de vous dire que cet album, bien ficelé, mérite qu'on y jette une oreille. C’est évident !
Ce soir, c’était un autre mardi, un autre concert, un rendez-vous avec Pauline, pour découvrir ce bruit qui court et qui se noie dans la simplicité et l’émotion. « … De mes histoires / Je n'ai pris que le meilleur. » Les mots d'un soir... »








photos de THEfunkyman
 
Pauline Croze est une chanteuse et musicienne française. Une chanteuse ne ressemblant à aucune autre déroulant sur un folk à connotations funk ou reggae et ses chansons sont servies par un timbre de voix original, inimitable, qui frôle la rupture, androgyne, charnelle, troublante, tremblante à la fois profond, fragile, un peu cassée aux accents aznavouriens et déchirée comme Fiona Apple .Une sensibilité a fleur de peau en fait une chanteuse qui ne ressemble à aucune autre et si l'émotion devait avoir un prénom, elle s'appellerait Pauline.

(http://www.paulinecroze.com/new-site/)
(http://www.myspace.com/paulinecroze)
(http://www.facebook.com/pages/Pauline-Croze/106161779414418)





















2005 - Pauline Croze
2007 - Un bruit qui court







Pauline Croze : Vocal & Guitar
Ludovic Bruni : Guitar
Aleksander Angelov : Bass
Nicolas Maturio : Drums



PAULINE CROZE


Nous voulons vivre (Un Bruit Qui Court - 2007)
La couleur de la mer (Un Bruit Qui Court - 2007)
Les gens qui jasent (Un Bruit Qui Court - 2007)
Faux contacts (Un Bruit Qui Court - 2007)
Jour de foule (Un Bruit Qui Court - 2007)
Légère (Soulève-moi) (Un Bruit Qui Court - 2007)
Baiser d'adieu (Un Bruit Qui Court - 2007)
Décembre (Un Bruit Qui Court - 2007)
Je Suis Floue (Pauline Croze - 2005)
Je Ferai Sans (Seule à la guitare) (Pauline Croze - 2005)
Sur ton front (Un Bruit Qui Court - 2007)
Larmes (Pauline Croze - 2005)
A l'évidence (Un Bruit Qui Court - 2007)
Quand Je Suis Ivre (Pauline Croze - 2005)
Valparaiso (Un Bruit Qui Court - 2007)
Un bruit qui court (Un Bruit Qui Court - 2007)
ENCORE 1
Dans La Chaleur Des Nuits De Pleine Lune (Seule et a capella) (Pauline Croze - 2005)
T'es Beau (Seule à la guitare) (Pauline Croze - 2005)
ENCORE 2
M'en Voulez-Vous? (Pauline Croze - 2005)




La durée du concert : 1h25

AFFICHE / PROMO / FLYER