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vendredi 6 novembre 2009

BLACK LIPS ~ EBONY BONES ~~ La Cigale. Paris.















Première Partie: The Dodo'z + The Soft Pack + Little Boots + Fefe + Cascadeur






Ce qu’en a pensé Gilles B. :

 « Mon second concert dans le cadre du festival des Inrockuptibles, et on ne peut pas dire que ce soir la grosse affluence ce soir. J'arrive sur place alors que les portes sont déjà ouvertes, et c'est sans aucune difficulté que j'arrive à me placer au premier rang. Pas trop le temps d'attendre que le premier groupe monte sur scène, ce sont les Dodo'z que j’avais déjà vus une ou deux fois. La chanteuse et bassiste est plutôt mignonne, musicalement c'est bien carré, bien rock, surement pas trop original, mais l'énergie et l'envie de jouer sont là. Un noyau de fans supporte le groupe, heureusement car à cette heure, la Cigale sonne malheureusement le creux. Mais les Toulousains ont su bien débuter la soirée par leur pop rock dynamique et fraîche.

Toujours une Cigale aux trois quarts vide lorsque The Soft Pack, le combo venant droit de Californie fait son apparition devant une audience pas vraiment concernée… et c'est dommage. Je les avais déjà vus à la Maroquinerie je crois, et ils m'avaient alors laissé une bonne impression. Et ce soir, devant un maigre parterre, ils vont déverser sans fioritures leur rock acéré et plein d'énergie, teinté de punk, sans sourciller. Il faut croire que le contexte ne leur était pas favorable ce soir, trop rock et pas assez fashion, pas dans la hype pour le public des Inrocks. Moi, j'ai aimé leur set très sec. A noter d'ailleurs leur excellent guitariste qui se trouvait en face de moi, avec LA « rock'n'roll attitude ». Et dernier souvenir qui me vient en tête, j'ai pensé en les voyant - et surtout en les écoutant - aux Saints (première période). Point d'orgue du concert, le morceau Parasites.

La salle se remplit tout doucement, mais elle n'est encore qu’à moitié remplie quand l'erreur de casting de la soirée monte sur scène. Et pourtant j'avais bien aimé ce petit bout de femme plutôt touchante lors des premières parties des Ting Tings. Mais ce soir Little Boots va se heurter à plusieurs problèmes. Tout d'abord (et une fois de plus) un public peu concerné, hormis un fan transi au premier rang, reconnaissable à son sourire béat durant tout le concert et au bouquet de fleurs qu'il remettra à la fin du set de la jolie blonde. Mais les problèmes de son ont tout ruiné dès le début du set, les samplers qui ne démarrent pas, et puis un son vraiment ignoble, ce qui faisait que le courant ne passait pas malgré les efforts de Little Boots. Je ne suis pas fan de sa musique, mais là c'était trop pour elle, un public maigre et pas concerné, tout cela sonnait trop creux, une erreur de programmation évidente.

Entracte avec l'apparition devant le rideau fermé de Fefe, ex membre de divers groupes de rap, j'en profite pour rejoindre Robert qui se trouve sur la coursive de droite surplombant la fosse. J'ai préféré me placer là car j'ai vu pas mal de gens déjà bien abreuvés, des Italiens et des Anglaises bien chaudes… et quand on sait que le groupe suivant sera les Black Lips... Mais revenons à Fefe : sans intérêt pour moi car je n'apprécie pas du tout ce genre de musique, le rap et moi cela fait deux, ce qui ne veux pas dire que le garçon n'ait pas de talent, mais je suis incapable de juger une musique que je n'apprécie pas.

Place au groupe qui est la raison de ma présence ce soir : les Black Lips !!  La salle est maintenant pratiquement pleine, et on sent confusément que cela va bouger... Cole Alexander est cette fois à droite, c'est marrant car à chaque fois que je vois les Black Lips à Paris, il alterne, une fois à gauche (au Cabaret Sauvage) et cette fois sur la droite. Le son n’est pas trop mauvais, et déjà les premiers allumés montent sur scène, surtout la première allumée devrais-je dire, une nana qui roulera au passage une énorme pelle à Jared avant de faire un stage diving ahurissant, se jetant la tête en arrière pour rouler une nouvelle pelle au(x) mec(s) qui l'ont réceptionnée in extremis… Oui, une allumée qui pendant tout le concert n'aura de cesse de remonter sur scène et de narguer les videurs, avec doigt d'honneur en prime. Au bout du troisième morceau, la scène est envahie, les videurs ont beaucoup de mal à faire évacuer tout ce monde, pendant ce temps les Black Lips continuent comme si de rien n'était. Bref c'est toujours autant le foutoir, mais moi j'aime ce groupe qui dégaine son rock garage quelque peu halluciné et désaccordé au milieu du chaos. Le jeu, ce soir, c'était de tirer les videurs dans la fosse (particulièrement l'un d'entre eux, qui est assez agressif). On aura droit aux fesses et à la bite d'un spectateur, Jared nous fera un beau vomi (voir l’une des photos de Robert Gil), et nous, on scandera à l'unisson Bad Kids avec un grand sourire aux lèvres. Les Black Lips n'ont pas révolutionné la musique, mais il faut au moins les avoir vu une fois en concert, leur prestation de la Maroquinerie en avril 2008 restant le mètre étalon en matière de bordel et de concert déjanté !!

Dès leur prestation finie, une partie du public s'éclipse, et pendant ce temps nous avons droit à un nouvel entracte : c'est une vieille connaissance qui se présente devant le rideau de la salle, seul avec son piano électrique, c'est Cascadeur en combinaison de pilote avec casque portant l'étoile Russe. Il va chanter deux ou trois chansons avec une voix très pure devant une audience indifférente et manifestement pas concernée du tout, encore sous le choc de la prestation des Black Lips.

La question que je m’étais posé avant cette soirée, c'était de savoir si je restais pour Ebony Bones envers laquelle je ne me sentais pas vraiment d'atomes crochus... A tort, car je n'avais pas écouté ce que fait la demoiselle, et le concert de ce soir allait complètement me faire changer d'avis. Sur scène arrive un guitariste tout droit sorti d'une bande dessinée d'Hergé, les choristes sont dans le même ton, maquillées, voire grimées avec des look mélangeant le folklore Japonais, le Vaudou et l'ancienne civilisation Egyptienne. Et rien que cette entrée en matière, cela vaut le coup. Rythme tribal servi par une guitare acérée et agressive, difficile de définir le style d'Ebony Bones. Mais oui c'est bien du rock'n'roll !! On sent bien les influences des 80's avec Talking Heads bien sûr ou même un groupe oublié et inconnu de beaucoup, Bow Wow Wow. Et Ebony Bones !!! Fantasque dans son accoutrement plus que spectaculaire, une espèce de gros bonbon portant un culotte bouffante comme à la période de la Renaissance. Elle n’est pas vraiment classifiable si ce n'est qu'elle a une énergie plus que débordante, et on ne peut s'empêcher de l'admirer en la voyant se mouvoir sur scène. Percussions, basse ronflante, handclap et guitare servie par la voie d'Ebony Bones, la recette parait simple mais elle est en fait plus complexe qu'on ne l'imagine. C'est le martial We Know All About U qui démarre le concert. J'assiste à une sorte de cérémonie rituelle où la musique est reine avec Ebony Bones et ses apôtres qui nous apportent la foi. W.A.R.R.I.O.R. est typiquement représentatif de sa musique. La surprise, ou plutôt les surprises proviendront tout d'abord d'une bonne reprise de Another Brick In The Wall même pas anachronique, car bien intégrée dans le set, et au final pendant les rappels le côté plus « rentre-dedans » du groupe avec une furieuse version de I Wanna Be Your Dog, où l'on verra les spectateurs monter sur scène pour faire la fête et clôturer cette soirée en beauté. Une découverte pour ma part… comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux images que projettent parfois les artistes, celle d'Ebony Bones ne m'attirait pas, j'avais tort !

Au final une bonne soirée, avec en point s'orgue les concerts des Black Lips et d'Ebony Bones ! Demain c'est la Boule Noire et Fanfarlo qui m'attendent… »








Blacks Lips sont un groupe de garage punk rock originaire d'Atlanta (Géorgie aux États-Unis) formé en 2000. Ils se définissent eux-mêmes comme un groupe de « Flower Punk ». Ils ont un son rappelant les Kinks des débuts ; c'est crade, violent et ça rend fou. Leurs concerts sont entachés d'une solide réputation d'énergie et sont ce qui se fait de mieux sur scène actuellement. Ils ont l’énergie crue du punk. Et ils ont le son cradingue et drogué des groupes garage 60’s. Ils ont tout bon.

(http://www.myspace.com/theblacklips)
 
 
Ebony Bones, amie d'école de Amy Winehouse, se décide de se lancer dans la musique, créant des sons personnels, utilisant sa voix de manière originale, sous l'influence de chanteuses telles que Björk, Nina Hagen ou Grace Jones. Elle s'entoure alors de Rat Scabies, batteur du groupe Damned. Le duo house Basement Jaxx la repère et l'invite à figurer en première partie de leurs concerts. Elle crée alors son groupe, s'entoure de personnalités originales dont elle invente les costumes, sous l'influence visuelle des concerts de Prince.

Elle enregistre l'album Bone of my Bones. L'album mélange pop tribale, punk, hip-hop et ragga.


(http://www.myspace.com/ebonybones)















* Black Lips! - 2003
* We Did Not Know the Forest Spirit Made the Flowers Grow - 2004
* Let It Bloom - 2005
* Good Bad Not Evil - 2007
* 200 Million Thousand - 2009 - (The entire album leaked onto the internet February 7, 2009)



2009: Bone of my Bones













Cole Alexander : vocals, guitar, penis
Jared Swilley : vocals, bass, party shorts
Joe Bradley : vocals, drums, screams
Ian Brown : guitar














Ebony Bones: Vocal










THE SOFT PACK







 La durée du concert : 0h40




NON DISPONIBLE




 La durée du concert : 0h40







NON DISPONIBLE


 La durée du concert : 0h50






AFFICHE / PROMO / FLYER


































ELLIOTT MURPHY And The Normandy All Stars ~ El Circulo de Belas Artes. Madrid. Espagne.








Ce qu’en a pensé Eric : 

« Est-ce une bonne idée de voir, année après année, un artiste sur scène plus d'une fois par an, quelle que soit l'admiration qu'on peut ressentir pour lui ? Pas sûr que, quelque part, on ne courre pas le risque de l'usure, de la banalisation, l'excitation de l'inconnu et de la découverte ayant peu à peu disparu. C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai pris ma place pour revoir Elliott Murphy - ça fera la 9ème fois depuis 1975, quand même ! Et puis Pat, fan numéro 1 - ou presque - de Murph the Surf, a décidé de faire le voyage à Madrid pour l'occasion, donc...

Ce soir la circulation est fluide dans Madrid, pour cause de week-end prolongé... Nous arrivons donc (une fois de plus) les premiers avec Pat alors que les portes du petit théâtre qui abritera ce soir le set d'Elliott Murphy and the Normandy All Stars ne sont pas encore ouvertes. Pat rencontre dans le hall ses collègues (lol) du fan club d'Elliott, décidément, ils sont partout... Mais une petite déception m'attend à l'entrée : je découvre que je me suis complètement mépris sur l'organisation interne de la salle, et que je me suis royalement payé une place au balcon, et sur la partie gauche en plus : à l'inverse de ce qui se fait en général à Paris, le parterre est numéroté et pas les balcons ! Mais bon, je me console en me disant que Pat, elle qui a fait tant de kilomètres pour venir, est bien placée, au premier rang du parterre !


La scène du théâtre est assez dépouillée, et la quantité de matériel est minimale, mais l'acoustique de la salle devrait être bonne, donc pas de souci : de toute façon, l'ambiance XIXe siècle de l'endroit - dorures, sièges en velours vert usé et vague odeur de poussière flottant dans l'air - n'encourage pas aux excès de rock'n'roll : on verra ce qu'Elliott saura faire de ce lieu un tantinet anachronique... 21 h 45, Eliott et Olivier entre en scène pour attaquer l'habituelle introduction acoustique du set : pas le moment que je préfère, je dois dire, même s'il est désormais réduit à une chanson et pas deux ou trois comme jadis. Et là, tout de suite, consternation : le son est mauvais ! Oh, tout est bien audible (heureusement, vu le dépouillement...), mais on sent une résonnance désagréable, une impression de creux et d'écho... qui ne fera qu'empirer lorsque le groupe sera au complet, et que les chansons deviendront plus électriques ! Bref, cette idée d'un théâtre était une fausse bonne idée, et si l'on ajoute la froideur et la distance qu'ajoute le fait que le public est assis (bon, le public madrilène, même plus tout jeune, se lèvera régulièrement d'enthousiasme sur les moments les plus intenses du set,... mais pour se rasseoir ensuite, sans doute fatigué de l'effort !), et aussi le fait que je suis perché sur mon balcon, ce qui me confère une position en surplomb, parfaite pour tout observer, mais pas idéale pour s'immerger dans la musique comme cela doit se faire. Si l'on ajoute que j'étais fatigué par l'absence de sommeil et des voyages en avion incessants, je dois bien admettre que cette soirée n'aura pas été la meilleure que j'aurai passée en compagnie de Murphy !


Mais bon, je n'ai honnêtement pas grand chose à reprocher à notre troubadour et ex-rock star favori ; d'abord, il y a eu une sympathique renouvellement de la set list, qui justifie largement de revoir Elliott une seconde fois cette année : j'ai particulièrement apprécié l'interprétation de Mercy, un vieux morceau un peu oublié, et de Just Like Steve McQueen, introduit par une jolie anecdote sur la rencontre entre "la belle Ali McGraw" et Elliott dans les années 80. Les quelques nouveaux morceaux, dont un Rain Rain Rain ludique et joyeux, indiquent une possible nouvelle orientation (?) de Murphy, vers une musique plus basique, simple et populaire, qui ne lui vaudra certainement pas un succès tardif, mais ajoute un côté festif à son set. Pour le reste, nous avons eu droit à la plupart des morceaux de bravoure, ou presque, que nous connaissons bien désormais : l'envol magnifique sur Green River - grande chanson ! -, le solo superbe d'Olivier sur A Touch of Kindness, le medley Last of The Rock Stars / Shout, le moment d'émotion (souvenirs d'enfance avec papa et Brooklyn dans le film...) sur Elvis Presley's Birthday, etc. Les Normandy All Stars sont toujours un groupe aussi soudé et efficace, d'où émane une vraie joie d'être ensemble, qui repose quand même largement sur la complicité entre Olivier et Elliott. Elliott, lui, irradie son habituelle générosité, son sens de l'humour impeccable, son attention permanente aux réactions de son public qu'il chérie visiblement.


 Mais, comme je suis d'humeur un peu chagrine ce soir, je vais me concentrer sur ce qui me frustre avec Murphy, à force de le voir et de le revoir : des détails, oui, comme cette manie de gâcher l'un de ses plus beaux morceaux, Diamonds By The Yard, en le jouant en conclusion avant les rappels, et en le morcelant avec les traditionnelles introductions et solos des musiciens ; ou comme la fausse bonne idée de conclure la soirée en acoustique sans amplification : jouer des merveilles comme Anastasia, Drive All Night et Rock Ballad, sans qu'on puisse en entendre vraiment l'interprétation, c'est amusant cinq minutes (on chante tous en chœur, tout doucement), mais c'est quand même du gâchis ; mais surtout un problème de fond, la permanence de cette formule semi-acoustique, avec ce son particulier mais finalement assez fatigant des guitares sèches amplifiées, qui ne rend pas hommage à la force et à l'energie "rock" d'une bonne partie de la discographie d'Elliott... Allez, Elliott, garde ton groupe de frenchies sympathiques, et surtout l'extraordinaire Olivier, encore une fois déchaîné ce soir, mais repasse "au tout électrique", comme autrefois. On est tous prêts à se cotiser pour t'acheter une nouvelle guitare et un bel ampli !

Bon, après plus de deux heures et demi, le public en liesse accepte de laisser Elliott filer, mais il revient sur scène pour vendre ses nouveaux T-shirts et son dernier Live (CD/DVD), ce qui nous permet, comme c'est le rituel avec lui, d'aller tailler le bout de gras. Pat se fait photographier sur les genoux de son idole, et je plaisante avec Elliott sur le fait que, depuis son show â la Mairie du VIe, il s'est "institutionnalisé"...

Au final, malgré les circonstances qui ont joué "contre moi", je ne pourrais pas dire qu'Elliott et sa bande ont été moins bons que d'habitude - vu les réactions du public de Madrid, moins blasé que moi -, et, à l'annonce qu'il y aurait un "bis" en janvier dans une autre salle - plus rock, on espère ! -, je me dis que j'aimerais bien y retourner pour effacer le souvenir mitigé de cette soirée… »








photos de eric




Elliott Murphy est un auteur-compositeur-interprète, musicien et écrivain américain. Lorsque "Aquashow", le tout premier album d'Elliott, sort en novembre 1973 sur le label Polydor, les critiques unanimes lui réservent un accueil triomphal. On voit fleurir des articles dans des journaux aussi prestigieux que Rolling Stone, Newsweek, The New Yorker... Radios et télévisions enfoncent le clou et consacrent ELLIOTT comme le nouveau Dylan, le nouveau Lou Reed ou le F. Scott Fitzgerald du Rock'n'roll. Musicien talentueux et humble. Depuis la fin des années 80, Elliott Murphy vit en parfait 'Américain à Paris' et parcourt l’Europe, enchaînant un nombre impressionnant de concerts. Il s'est affirmé comme un formidable artiste de scène sur lesquelles il a l'habitude de se donner sans compter. C'est une imagerie , un temps déjà vécu , qui inspirent ces chansons où on relève des noms, voire même des phrases, un style. Toujours nostalgiques, jamais franchement rétro... Bruce Springsteen l'appelle son 'frère de sang' et Garland Jeffries ou Iain Matthews pourraient en dire autant. Il s'impose désormais en figure légendaire du folk rock américain. Un concert d'Elliot Murphy, c'est toujours un moment d'une rare intensité.


(www.myspace.com/elliottmurphy) (http://www.myspace.com/olivierdurand)







 1. Aquashow (Polydor 1973)
2. Lost Generation (Rca 1975) Version Cd En 1990
3. Night Lights (Rca 1976) Version Cd En 1990
4. Just A Story From America (Columbia 1977) Version Cd En 1990
5. Affairs (Courtisane 1980) Version Cd En 1990 (New Rose) Et 1996 (Musidisc)
6. Murph The Surf (Courtisane 1982)Version Cd En 1988 (New Rose) Et 1996 (Musidisc)
7. Milwaukee (New Rose 1986) Version Cd En 1990
8. Change Will Come (New Rose 1987)
9. Party Girls And Broken Poets (Wea 1984) Version Cd En 1984 (Déjàdisc)
10. Live Hot Point (New Rose 1991) Version Cd En 1991 Et 1996 (Musidisc)
11. Apres Le Deluge (New Rose 1987) Version Cd En 1996
12. "12" (New Rose 1990)
13. If Poets Were King (New Rose 1992) Version Cd En 1996 (Musidisc)
14. Diamonds By The Yard (Razor & Tie 1992)
15. Unreal City (Razor & Tie 1993)
16. Paris/New York (New Rose 1993)
17. Selling The Gold (Musidisc 1995)
18. Going Through Something (Déjàdisc 1996)
19. Beauregard (Last Call 1998)
20. April - Live - (Last Call 1999)
21. Rainy Season (2000)
22. La Terre Commune - With Ian Mathews - (Last Call 2001)
23. Last Of The Rock Stars... And Me And You With The Rainy Season Band (Last Call 2001)
24. Live In Solingen - With Ian Mathews - (Last Call 2001)
25. Soul Surfing/ Rainy Season (Last Call 2002)
26. Soul Surfing/ The Next Wave (Last Call 2002)
27. Murph The Surf (2002 Nouvelle Version De L'album De 1982 Avec Nouvelle Jaquette Et 1 Morceau Suppl.))
28. Live In Wredenhagen (Last Call 2003)
29. Vintage Series Vol.1 (Last Call 2003)
30. Lost Generation + Night Lights + Double Album Nouvelle Version Des Disques De 75-76 Avec 11 Bonus (Last Call 2003)
31. Vintage Series Vol. 2 (Last Call 2003)
32. Strings Of The Storm - Double Cd (Last Call 2003)
33. Vintage Series Vol. 3 (Last Call 2004)
34. Vintage Series Vol. 4 (Last Call 2004)
35. Vintage Series Vol. 5 (Last Call 2004)
36. Vintage Series Vol. 6 (Last Call 2005)
37. Vintage Series Vol. 7 (Last Call 2005)
38. Vintage Series Vol. 8 (Last Call 2005)
39. Never Say Never - The Best Of 1995-2005... And More (Last Call 2005)
40. Murphy Gets Muddy (Last Call 2006)
41. Coming Home Again (Last Call 2007)
42. Notes From the Underground (Last Call 2008)
43.  Alive In Paris (Last Call 2009)- CD/DVD








Elliott Murphy: Vocal & Guitar
Olivier Durand: Lead Guitar & Vocals
Alan Fatras: Drums, Percussions & Vocals (ex-Moon Martin)
Laurent Pardo: Bass, Cello & Vocals
(ex-Kid Pharaon)














NON DISPONIBLE

La durée du concert : 2h19






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