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jeudi 23 octobre 2008

Amanda Palmer ~ La Boule Noire. Paris.



&






Première Partie: DEBORAH SAYS PLAY + MARIE DARLING !!
+ JASON WEBLEY + ZOE KEATING




Ce qu’en a pensé Vik :

« Il arrive parfois d'avoir l'impression de vivre un événement avant même qu'il ne se passe... Un concert intime de la merveilleuse Amanda "Fucking"' Palmer, chanteuse et pianiste, reine du punk-cabaret et moitié de The Dresden Dolls, ce soir à la Boule Noire. Un jeudi, froid et gris du mois d'Octobre, marqué avec au fer rouge par l’empreinte de l’Art pur. Je ne me lasse pas d'écouter le premier album en solo d’Amanda (après les trois albums, plus une collection de B-Sides, du groupe), "Who killed Amanda Palmer ?", depuis sa sortie le 16 septembre, car je suis également un inconditionnel des Dresden Dolls. Cet album solo , en plus, fait référence au « Twin Peaks » de David Lynch. Le concert promet d'être quelque chose de très original, à 360 degrés. L’attente, face à la porte en fer, en se remémorant avec Philippe D. nos premiers souvenirs d'Amanda et le choc subi, le 28 septembre 2004, ici même, avec en particulier une reprise du War Pigs de Black Sabbath. Ce soir, les gens sont habillés en noir, et des jeunes filles ont des fleurs dans les mains, pour les funérailles d'Amanda MacKinnon Palmer, dite Amanda Palmer. 19h00 : on rentre, on descend le petit escalier et on est accueillis par deux jeunes femmes (The Danger Ensemble) qui nous previennent qu'il y aura bientôt une annonce d'une triste nouvelle. C'est une soirée cabaret, comme d’habitude. On s'installe sur le premier banc, à droite, contre le mur de la salle. Les gens attendent avec patiente, sans bruit. C'est normal, on est dans une ambiance des funérailles. Quelque minutes avant que les lumières de la salle ne s'éteignent, Steven Mitchell Wrigh, du "The Danger Ensemble", la troupe australienne qui accompagne Amanda, et maître de cérémonie en chemise et cravate, entièrement maquillé, nous annonce la triste nouvelle : « Amanda Fucking Palmer is dead ! ». Le public imite la tristesse.

19h30 : une lumière à gauche de la scène, une jeune fille hollandaise, aux cheveux rouge foncé, en décolleté noir et bas résilles, jarretière avec une bande en dentelle, sexy et timide, Deborah Says Play, s'assoit avec sa guitare sèche. Un morceau léger instrumental, post rock folk, quatre minutes de découverte... et puis discrètement elle s'en va. Un set très court, qui méritait plus. Une fan d’Amanda...

19h45 : pour la seconde fois, Steven est sur la scène pour présenter Mary Darling !!, une Francaise vêtue d’une jolie robe noire, qui s'installe, un ukulele à la main. Du charme et une jolie voix, elle gratte quelques accords et nous offre un folk séduisant, deux charmantes ballades et une jolie mise en valeur de Crucified, une reprise de Army of Lovers... encore un set court mais intense, trois chansons sur une dizaine de minutes. Une fan de The Dresden Dolls... un petit au revoir.

20h00 : le troisième invité, toujours introduit par un Steven à la fois joyeux et triste, c’est Jason Webley. Un Américain déjanté, portant barbichette à la Satan et moustaches, un chapeau vert et plat posé sur des cheveux longs, une chemise grise à pois noir sur un t-shirt marron. Il joue en alternance de la guitare et de l’accordéon avec une voix rauque : sympa, idéal pour chauffer la salle avec son beat accrocheur. C'est du folk de fête, du gypsy-punk pas ordinaire, des chansons à boire interprétées avec fureur et brio. Je dois reconnaître qu’avec son set de 19 minutes, il a réussi à gagner la faveur d'un public initialement froid. Il a même réussi sur une chanson à faire participer la salle en lui faisant imiter d'un côté le son des trombones et de l'autre celui des violons. Un ami d'Amanda... qui travaille bien. Agréable !

20h30 : Un petit intro de Steven qui rappelle au public, un mouchoir et la larme à l'oeil, la triste nouvelle : « Amanda Fucking Palmer is tragically dead ». Quelqu’un crie : « Undead, undead »... Steven présente la quatrième invitée de la soirée, Zoé Keating, une Canadienne qui joue sur l'album d'Amanda, et qui s'installe seule sur scène, avec son violoncelle, son Mac Book, et sa loopstation. Encore une rousse, les cheveux coiffés à la punk, habillé avec un certain goût et pleine de charme. Elle ne chante pas, mais joue d'une façon admirable des nappes enregistrées et rediffusées à la suite. Un musique de concert classique, magnifique, féerique avec des airs mélancoliques d’une tonalité funèbre. Il y a de la douceur et aussi de la sensualité émises par les vibrations de son archet, dans un son frémissant et langoureux. Une atmosphère étrange, presque gothique sur cette musique novatrice, pure et inspirée, qui me plaît. Je suis envoûté par cette musique, trois morceaux éblouissants, source, d'émerveillement constant, sur un set de 20 minutes, en hommage à son amie Amanda et dédiés bien entendu à sa mémoire...

Un petit quart d'heure d'attente, la scène se libère du matériel des premières parties pour laisser la placer à la vedette. Juste le temps de faire un saut au merchandising et acheter, heureux, « One Cello X 16: Natoma », le CD de Zoë. En contemplant mentalement la salle, je me prépare à savourer le show... ou les funérailles !

21h05 : je peux enfin crier « The Cabaret Must Go On ! », c’est le grand happening, l'attente est enfin terminée. L'obscurité tombe dans la salle. Le cabaret punk/brechtien ouvre ses portes sur une musique douce. L'intro du concert est confiée aux artistes du Danger Ensemble, dont Steven qui récite, toujours plus convaincu, le leitmotiv, « Amanda Fucking Palmer is dead » pendant que le public pousse des cris de douleur perçants mêlés d’étonnement joyeux. Sur une mise en scène théâtrale, avec seulement quelques lumières blanches, c’est une marche funèbre, une authentique parade, qui permet à Amanda, drapée, de surgir de l'au-delà. La troupe aide une silhouette à avancer sur la scène : impuissante et boiteuse, aidée de béquilles (un petit accident de tournée), son visage expressif couvert d'un voile blanc de dentelles... Très théâtral et très kitsch ! Ils l'accompagnent donc jusqu'à sa place, derrière le clavier Kurtweil orné de deux gros bouquets de fleurs. La silhouette se dévoile sous la lumière d'un projecteur, le miracle à lieu : la ravissante Amanda Palmer est éclatante de beauté dans un sublime corset de satin argenté, brodé de dentelle noire, bien serré autour de la taille, portant bas résilles et porte-jarretelles, maquillée avec des étoiles autour le l'oeil droit, et portant un petit tatouage entre les seins... comme d'habitude, une vision à couper le souffle. Amanda m'hypnotise, et je ne suis pas le seul.

Amanda commence le show par une bouleversante version de Astronaut, le morceau qui ouvre aussi son album solo. Pas le temps de s'étonner, de fantasmer, le rêve commence les yeux grand ouverts. Amanda nous regarde de ses yeux irrésistibles de sensualité, et s’empare de notre attention seulement par la seul force de son clavier et de sa voix qui donne des frissons : chaque image entrera, sans forcer, dans nos mémoires. Un moment éblouissant, avec la belle Amanda et son sourire captivant. Son univers se fond dans un inquiétant et fascinant tableau d'un cabaret imaginaire. L'exécution est violente et dramatique. Les touches du clavier sont frappées, leur son accompagné du violon de Lyndon Chester et du violoncelle de Zoë, tragique et douce... juste au moment où elle murmure dans le micro : « Is it enough to have some love, small enough to slip inside a book... ». Géant, l'émotion et le talent sont là, juste comme je l’imaginais. Pendant ce temps, les Danger Ensemble animent la scène en acrobates et mimes, ce qui confère encore plus de profondeur à la musique d'Amanda... qui poursuit avec Ampersand, douce ballade chantée d’une voix vibrante, puis, dans les mêmes tons doux, enchaîne avec Blake says, toujours extrait du dernier album. Le concert se concentre donc sur les morceaux dernier album, tous en partie transformés et soutenus avec vigueur par le violoncelle retentissant de Zoë et le son aigu du violon de Lyndon. L'énergie d'Amanda et de sa troupe compense largement l'absence de la batterie de Brian.

Après une brève présentation, Amanda propose même un morceau de la discographie des Dresden Dolls, Bad Habit, qui, avec un arrangement plus « sympathique », et, sans la batterie de Brian, change complètement de structure. La chanson suivante sera Strenght Through Music, précédée d’une brève explication sur son texte (à propos du massacre de l'université de Columbine Colombine perpétré par deux adolescents), un récit avec les noms de ces étudiants, et les raisons de leur mort, sur un simple accord - « tick, tick, tick » - répétitif et obsessionnel, un espèce de requiem avec le violon grave de Lyndon. Un moment triste avec de l'émotion, les frissons, les larmes... Unique et extraordinaire. Terminée la chanson, un petit ballet de son groupe fidèle, qui, comme des magiciens, soulèvent Amanda de sa chaise et l'amènent au milieu de la scène, face au public. Voilà le Guitar Hero s'enclenche... en playback, ou plutôt en karaoké, car sur cette chanson ils dansent, lassant le public perplexe. Mais ils libèrent le plaisir de la fugue, ce spectacle cabaret ne veut pas être un simple récital, il y a de la comédie sur scène. Amanda prend une guitare et mime une star du rock, des mains se lèvent pour la toucher, c'est un grand moment du concert. Et puis, c’est le moment de jouer Mrs. O, extrait du deuxième album, « Yes Virginia », des Dresden Dolls, une grande chanson au niveau texte et musique. Amanda aime son public et adore lui parler. Après avoir expliqué comment est arrivé son accident au pied, qui l'oblige à marcher avec des béquilles, elle commence une délicieuse version de Coin-Operated Boy, au plus grand bonheur de tous : c’est la chanson qui a fait connaître les Dresden Dolls, ainsi que leur musique si particulière... « Sitting on the shelf, he is just a toy, but i turn him on, and he comes to life...». Une voix splendide qui fait ressortir de l'émotion. Les Danger Ensemble récitent, joyeux, avec mimes et rires, et donnent un véritable baiser contre une petite pièce (je verrais bien un billet... car un joli patin vaut plus qu’une pièce...). Ils font chanter le public ébloui par cette perfection théâtrale : « And i'll never be alone (go), and i'll never let him go ». Au passage, une petite reprise Look Mummy, No Hands, assez sympathique en hommage à ses grand-parents disparus, touchant moment de recueillement. Avec Half Jack, toujours des Dresden Dolls (2004), reçu de façon triomphante, l'enchaînement est automatique avec une longue intro intense de cordes et de piano, qui élève encore d'un niveau l'excellente prestation ... Des cris qui griffent, des touches des piano martelées avec vigueur, et des choeurs hors temps mais rythmés... et bien sûr avec Zoë, avec ses cordes qui vibrent à l'unisson. La salle se rallume, un remix de Umbrella, une reprise de Rihanna, éclate dans les enceintes, encore en playback, tous le monde chante en karaoké, dans une ambiance forcenée avec parapluies et sous une pluie de bière, qui porte l'ambiance à son paroxysme. Une parodie de comédie musicale avec la belle Pamela (on oublie qu'elle marche avec difficulté) au milieu de cette fête, l’hystérie qui grandit dans le public comme sur scène. C’est la folie dans la salle, hommes et femmes s'embrassent, en dansant sur ce R'n'B. Une atmosphère très sexuelle, un esprit très théâtral, on en prend plein les yeux. Enfin c'est la pause, pour respirer un peu.

Pour ce rappel très demandé, Amanda rentre sur scène avec son ami Jason Webley, un accordéon à l'épaule. Une première reprise, Amsterdam de Brel, dans un esprit punk à souhait, en utilisant toute la puissance de sa magnifique voix sensuelle et déchirante, scandé dans un bon français, pendant que les Danger Ensemble miment des prostituées. Suit Elisa de Gainsbourg, comme cadeau, et presque à la fin, après une explication délirante du texte de la chanson, Living On Prayer de Bon Jovi (amusant !) pour faire plaisir à Jason, avec Zoé et Lyndon.

L'enthousiasme du public, ébahi et admiratif, est tellement grand qu'un autre rappel est exécuté avec le plus grand des plaisirs. Enfin seule, éclairée par un projecteur blanc, Amanda veut saluer ses amis (nous !) d’une dernière chanson choisie par le public. Il y a un dilemme, une décision à prendre entre une chanson des Dresden Dolls ou une reprise. Les mains se lèvent avec joie, quelque cris, et on retient une brillante et fantasmagorique Creep, oui, le morceau que tout le monde connaît, le grand tube de Radiohead. Amanda se débarrasse de son micro, accompagné seulement d’un petit (et efficace) ukulélé, pour chanter sans amplification... « When you were here before, Couldn't look you in the eye... »... et ainsi achever cette soirée sortant de l’ordinaire. Impossible de garder le silence, ce soir on a appris avec Amanda comment faire la fête, danser et chanter ensemble. Ainsi tout le public de la petite Boule Noire chante avec elle, certains en murmurant, d'autres en tapent les mains... « But I'm a creep, I'm a weirdo, What the hell am I doin' here? II don't belong here... » en essayant de retenir ce moment magique, les yeux scintillant de bonheur. Une interprétation magnifique, ironique, intense, pour un public heureux, qui scelle un grand concert de cette phrase : « I don't belong here »... Un au revoir avant un prochain rendez-vous.

Un set de 1h35, une grande performance live, dont le seul défaut est d'être vraiment trop courte, sans Runs In The Family ni Leeds United. Une agréable découverte que ce The Danger Ensemble, avec le drôle d’accent de mélancolie posé sur chaque chanson, avec ses costumes et sa mise en scène. Le coup de foudre pour la violoncelliste Zoë. Avec Philippe D., nous étions convaincus que ce concert nous surprendrait, mais je n'avais pas imaginé un instant un tel spectacle. Un cabaret grandiose, inoubliable, un concert riche en frissons et en émotions du début à la fin, sous le signe du rire et des larmes. Tout y est, un grand talent naturel, en 2 mots : Amanda Palmer. Tout le monde a été conquis et a le sourire aux lèvres. Oh, amazing amazing !

J'ai récupéré la setlist, et j'ai patienté encore quelque minutes, car je savais que Amanda allait revenir pour les dédicaces. J'ai ouvert le rideau, discrètement, et elle était là, avec ses béquilles mais très belle (quel charme !), et sans hésiter je lui ai lui dit : « I have only a flyer of a blog called RNRM, and your setlist, for a autograph, i'll write a review of this magic night ». Elle a pris les deux papiers, les a signés, et puis, en me regardent avec un joli sourire, elle m'a fait une bise (que je vais partager avec Gilles B, mystérieusement absent), sur la joue. Attention Amanda Palmer devrait revenir à Paris... pour un autre concert à ne pas rater. L'attente... terrific, et qui a tué Amanda Palmer reste un mystère non élucidé. Avant sa mort, elle aurait déclaré à la presse: « I'm a bisexual »... on n'en sait pas plus.

... and you must know it is a terrifying sight
because you and i are living the same way... »






Deborah Says Play est une artiste hollandaise en Folk / Electro / Experimental.

(http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=201299667)


Mary Darling !! est une artiste française en Acoustique / Folk / Punk .

(http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=165124778)

Jason Webley est un accordéoniste globe trotteur originaire de Seattle. Ses concerts sont toujours des mini évènements où il monte seul sur scène avec son accordéon, sa guitare et une bouteille de vodka pleine de pièces de monnaie trouvées aux 4 coins du monde en guise de percussion. Un artiste qui a le sens de la mélodie et qui navigue entre folk, punk et airs à la Kusturica.

(http://www.myspace.com/jasonwebley)

Zoé Keating est une artiste canadienne (vivant à San Francisco) qui joue du violoncelle. On est pas ici dans la musique classique, Zoë, bien qu’ayant la formation classique qu’il se doit, est inclassable. On l’associe au courant "cello rock" depuis sa participation au projet/groupe Rasputina (de 2002 à 2006). Elle a aussi collaboré avec Dionysos (Haiku - 1999), et surtout avec Amanda Palmer sur son premier album solo. Zoë a en plus fait les premières parties et les accompagnements de The Dresden Dolls et d’Imogen Heap. Une des particularités de Zoë Keating est d’avoir toujours à proximité un ordinateur portable qu’elle utilise pour créer une rythmique dans sa structure musicale.

(http://www.paperblog.fr/888298/zoe-keating/)
(http://www.myspace.com/zoecello)


MacKinnon Amanda Palmer est un artiste charismatique plus connue pour être la chanteuse, pianiste et compositeur de la "Brechtienne punk cabaret" duo The Dresden Dolls, ame de ce duo cabaret-punk. Après trois albums avec le batteur Brian Viglione, cette artiste complète, tente l’aventure en solo et nous offre un album solo intitulé « Who Killed Amanda Palmer », titre délibérément inspiré de la série culte de David Lynch « Twin Peaks », composé de splendides ballades au piano.

(http://www.myspace.com/whokilledamandapalmer)




















DEBORAH SAYS PLAY





Deborah Says Play: Guitar











MARIE DARLING !!









Mary Darling !!
: Vocal, Guitar, Ukulélé





JASON WEBLEY






Jason Webley: Vocal, Guitar, Accordion










ZOE KEATING






Zoé Keating: Celio














Amanda Palmer : Vocal, Keyboard, Piano, Ukulélé
Lydon Chester : Violon
Zoé Keating : Cello
&
THE DANGER ENSEMBLE















Astronaut (feat. Zoë Keating & Lydon Chester)(Who Killed Amanda Palmer -2008)
Ampersand (Who Killed Amanda Palmer -2008)
Blake Says (feat. Zoë Keating & Lydon Chester)(Who Killed Amanda Palmer -2008)
Bad Habit (The Dresden Dolls - 2004)
Strength Through Music (feat. Lydon Chester)(Who Killed Amanda Palmer -2008)
Guitar Hero (performed in playback)(Who Killed Amanda Palmer -2008)
Mrs. O (Yes Virginia - The Dresden Dolls - 2006)
Coin-Operated Boy (The Dresden Dolls - 2004)
Look Mummy, No Hands (Dillie Keane cover)
Half Jack (The Dresden Dolls - 2004)
Umbrella (Rihanna's cover, performed in playback)

ENCORE 1

Amsterdam (Jacques Brel’s cover) (with Jason Webley)
Elisa (Serge Gainsbourg’s cover) (with Jason Webley)
Living On A Prayer (Bon Jovi's cover) (with Jason Webley)

ENCORE 2

Creep (Radiohead's cover on ukulele)



La durée du concert : 1h35

AFFICHE / PROMO / FLYER



























Marie Darling !! - Jacob and the star (original song)



Jason Webley - Map



Zoé Keating - Tetrishead


Zoé Keating - Live at La Boule Noire. Paris. 23/10/08



Amanda Palmer performs "Guitar Hero" from her forthcoming solo debut, "Who Killed Amanda Palmer"
Recorded live in Boston, MA at Sxip's Hour of Charm September 14th, 2007



Amanda Palmer performs "Astronaut" (from her forthcoming solo debut, "Who Killed Amanda Palmer")
Recorded live in Boston, MA at Sxip's Hour of Charm September 15th, 2007



Amanda Palmer - Guitar Hero - Live