Blogger Template by Blogcrowds

vendredi 16 janvier 2009

Queenadreena ~ La Maroquinerie. Paris.








LOGO









Première partie :
NATASHA





Ce qu’en a pensé Eric :

« Je ressens souvent une certaine anxiété avant de revoir un groupe que j'aime vraiment sur scène, anxiété redoublée ce soir pour QueenAdreena, tant j'ai fait du prosélytisme pour ce concert : j'ai réussi à entraîner dans l'aventure Dan, Clément et Christophe (au dernier moment, grâce à un billet en plus qui me restait...), et je n'ai pas envie que mes amis soient déçus. Quant au reste de la bande, tout le monde ou presque est là ce soir, en avance, en train de se réchauffer et de s'en jeter un petit au bar de la Maro, mais là, pas de lézard, tout le monde connaît et tout le monde est déjà "au taquet". Robert, qui a passé l'après-midi avec le groupe, nous balance avec son humour habituel, la mauvaise nouvelle : changement de batteur, exit donc le monstrueux et spectaculaire Pete Howard. Déception, inquiétudes. En plus, Robert ajoute : "Ils sont fatigués par le voyage..". Gasp !


Première partie, à 20 h 10 : Natasha (en fait l'ex-chanteuse de AS Dragon, un jour backing band de Houellebecq !). Moi, j'aime bien, ça me rappelle l'époque de Téléphone ou de Strashooter, cette sorte de fraîcheur naïve, avec paroles en français - toujours un peu neuneu, ça, sur du rock sensé être assez agressif - et synthés couinants ridicules (un peu variét'), mais assez fun ! Natacha, elle, a un peu trop regardé Iggy, et se la joue iguane(sse) : c'est vrai qu'elle bouge bien et il se dégage d'elle une vraie énergie rock, mais elle en fait sans doute un peu trop (c'est l'avis des copains, mais bon, hein !). Les chansons sont irrégulières, certaines bien carrées et accrocheuses - encore l'influence Sttogienne ? -, d'autres un peu insignifiantes, par volonté sans doute de gagner le grand public. Le meilleur moment sera indiscutablement le duo avec Sue, ex-Pravda, sur "Echec et Mat", où il se passe quand même quelque chose de sympa sur scène. Et puis, ces deux jolies filles "rock" en duo, c'est quand même mieux que pas mal de freluquets boutonneux ou de vieux rockers cacochymes, non ? 35 minutes qui ne me déplairont pas à moi, na !

La Maro est bourrée pour notre Queen(Adreena) et ça, ça fait vraiment plaisir. Et la ferveur du public - les habituelles filles en transe plantées devant Katie Jane, lui saisissant la main à chaque occasion pour l'assister au long de son douloureux chemin de croix, mais aussi tout le reste du public, cette fois - va faire la différence par rapport aux précédents concerts auxquels j'avais assisté. Car ce soir, et ce malgré ce nouveau batteur compétent (lourd et puissant) sans plus, QueenAdreena va atteindre des sommets. Sur In Red, comme toujours en quasi ouverture, giclée d'adrénaline brûlante pour nous mettre sur les rails. Sur un Medicine Jar d'anthologie, qui voit Crispin tutoyer les étoiles avec une série de solos aussi abrasifs que lumineux. Sur une version enragée de Pretty Like Drugs, la meilleure que j'ai vue pour l'instant sur scène (plié sur la scène sous la pression du public qui tangue, je hurle, la voix cassée, et je vois du coin de l'oeil Gilles B qui fait de même, et Dan, à côté de moi, dont le visage rayonne de bonheur). Mais aussi pendant la quasi totalité du set, morceaux lents y compris, qui voit la transe recherchée envahir peu à peu la salle, et les spectateurs entrer littéralement en résonnance avec le groupe. Ce soir, Crispin sourit tout le temps, et Nomi, l'impressionnante bassiste (je l'adore, je l'adore !) entre elle aussi dans le jeu : ce soir, au delà de Katie Jane qui est Katie Jane, il y a devant nous un groupe brillant et littéralement habité par sa musique.

Quelques petits problèmes dans la salle, quand deux abrutis défoncés sèment le trouble à plusieurs reprises : un court pugilat pour les repousser, avant que le premier ne se fasse expulser ; puis, plus tard, le second monte sur scène, bouscule Katie Jane avant de baisser son pantalon pour nous montrer ses couilles et sa pauvre petite bite bien molle, en nous insultant. Ambiance ! Allez, ouste, dehors ! Pour le reste, tout ira bien, et le plaisir sera total. Il faut noter une chose importante : ce soir Katie Jane n'est pas en nuisette, mais porte une sorte de robe ultra-courte en plastique, entre sac poubelle et couche pour bébé ! Mais sur elle, tout est seyant, et on est quand même plus focalisés sur son visage, traversé de ces terrifiants éclairs de folie pendant qu'elle se barbouille de rouge à lèvres, que sur ses fesses (jolies, d'ailleurs) ou sur ses mini-seins qui finiront, comme souvent, à l'air. Katie Jane fait donc son habituel spectacle "total", un spectacle dont on ne se lasse pas, tant il mêle évocations des terreurs incontrôlables de l'enfance et naufrages éperdus dans une schizophrénie douloureuse. Ce que fait Katie Jane, c'est beau, ça fait peur, ça fait sourire aussi, c'est parfois vraiment inspiré (la bouteille entre ses cuisses ce soir est une bouteille de rouge, ce qui fait que les giclées qu'elle finit par envoyer évoquent le sang menstruel...), ou dérangeant... Tandis que, derrière, la guitare de Crispin est littéralement miraculeuse, ce soir, réussissant quasiment sur chaque chanson à plonger le public dans l'hystérie en déversant sur lui un torrent brûlant de lave.

Voilà, une heure vingt plus tard, QueenAdreena se retire, après une version superbe de Pretty Polly (habituel et délicieux fracas final, avec Cripsin qui agite sa guitare, portant le magique numéro 11 - tout comme la basse de Nomi -, dans tout les sens et matraite ses pédales d'effets), et un retour bizarroïde et fascinant, peut-être non programmé (pas sur la set list en tous cas) qui voit Nomi (à la guitare sèche !) et Katie Jane, accroupies face à face sur scène, presque lovées l'une contre l'autre, psalmodier l'une de ces comptines malades dont Katie Jane a le secret, rejointe ensuite par Crispin - qui doit tout rebrancher son matériel après le chaos de Pretty Polly... Un rapide coup d'oeil autour de moi, tout va bien, tout le monde semble ravi, même ceux qui ont été aspergés par le nuage de vin rouge que Katie Jane a généreusement fait pleuvoir sur nous... il faut dire qu'il y avait de quoi : les qualificatifs sont tous superlatifs, ma voix menace de se briser à force d'avoir trop hurlé, j'ai l'impression d'avoir un peu mal partout, et je pense que quelques acouphènes viendront faire chanter ma nuit. On a du mal à se séparer sur le trottoir de la Maro, on vient de vivre encore une fois (mais ce n'est pas si fréquent que ça !) l'un de ces concerts vraiment exceptionnels qui nous tiennent ensuite chaud au coeur et à l'âme des mois durant. Vincent dirait sans doute : "mythique", mais je ne suis pas certain que nous soyons assez nombreux sur cette planète à partager - et disséminer - le "mythe QueenAdreena" pour ça... »





photos de eric

Queenadreena ~ La Maroquinerie. Paris.



LOGO




Première partie :
NATASHA



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Je ne louperais pour rien au monde un concert de Queen Adreena, c'est l’un des quelques groupes pour lesquels je suis prêt à faire des kilomètres sans sourciller. Mais ce soir, pas besoin d'aller loin, La Maroquinerie a eu la belle et heureuse idée d'organiser ce concert... car ne l'oubliez pas mes amis, La Maroquinerie propose la meilleure programmation sur Paris ! Depuis plusieurs semaines déjà, nous avons essayé de rameuter le plus d'amis possible, car voir Queen Adreena, c'est toujours un moment particulier, que l'on aime ou que l'on n’aime pas, on ressort tout de même impressionné par la performance du groupe et de sa charismatique chanteuse Katie Jane Garside. Je ne suis pas en retard ce soir, et je vais prendre un pot au bar-restaurant avec Robert. Toute la bande arrive au fur et à mesure, ce qui fait que nous squattons carrément l'entrée de la salle à nous tous. Car ce soir, outre les habitués que sont Vincent et Eric (Motherfuckers en activité) et Gilles P bien sûr, il y a Jean Pierre qui a "emmené" ma chère Monique, Flo qui a sorti Thierry de sa tanière, Michael arrivé pour prendre l’un des derniers billets en vente, Dan et Christophe les amis d'Eric... bref nous étions une bonne petite bande à investir et à squatter presque la moitié du premier rang. Dans ces conditions, l'attente ne pouvait être que conviviale et sympathique, mon verre de vin blanc m'ayant rendu doucement euphorique. Une salle pleine, cela faisait plaisir, car un groupe sans beaucoup de public, c'est triste. Et puis le rock il faut que ca bouge et que ca transpire !! Moi j'étais venu pour cela.

Il faut avouer que l'on a pas trop transpiré avec la première partie. Natasha, ex AS DRAGON, l'assurait et ce qui est déplaisant avec elle, c'est son attitude genre : « vous n'y connaissez rien, eh les mecs, moi je fais du rock mais je suis incomprise, et vous êtes des cons... ». Cela m'a donné cette impression, une fille assez arrogante, qui se la joue grave, oh certes elle n'est pas dénuée de talent, mais musicalement, excepté un ou deux morceaux assez rock, le reste m'a semblé superficiel. Et puis les poses à la Iggy Pop, ça craint à la longue. Et surtout elle n’est pas très sympathique !! On a droit à une petite surprise avec la venue de Sue (ex Pravda, un groupe que j'adorais) pour un duo assez sympa. Et l'on pourra dire ce que l'on veut, le rock chanté en français, cela craint à 90% (on en parlait encore avec Gilles P ce matin). Applaudissements polis, la donzelle s'éclipse avec sa bière (ah oui elle a presque fait un caca nerveux car au bout de 3 ou 4 morceaux, elle n'avait plus de bière à boire). Cela restera anecdotique pour moi.

Maintenant on ressert les rangs devant, car cela sent l'infiltration, et nous, on se laisse pas infiltrer. Quelques têtes connues dans la salle ce soir, d'autres absents ont certainement été voir Animal Collective qui squattait le Bataclan (l’un des pires concert auquel j'ai assisté l'année dernière - ou en 2007 - à la Maro). Bon je suis fin prêt, et il est 21h20 quand Nomi Leonard, puis Crispin arrivent sur scène avec - ô malheur - un nouveau batteur (Robert nous avait prévenu). Exit Pete Howard le terrible bûcheron qui imprimait une violence inouïe dans ses frappes. Et puis... Katie Jane... vêtue pour l'occasion d'une sorte de mini robe faite entièrement en sac poubelle (non, je ne délire pas). On avait l'habitude de la voir dans sa "robe haillon" rose clair (enfin une couleur bizarre), mais là je dois dire qu'elle a fait fort !!! L'air est électrique, c'est toujours comme cela avec Queen Adreena, même moi je frissonne, car je sais que bientôt je vais partir en vrille, et peu importera les coups et les bousculades, je serai dans mon truc. La tension est bien là , Lick ouvre le bal, une chanson lente avec un rythme lourd, Katie Jane, bouteille de Chardonnay à la main, commence son show. Pas moyen de la quitter des yeux ce soir, je suis hypnotisé. Elle ressemble à une liane perchée sur ses hauts talons qu'elle ne quittera pas du concert, ondulant autour de sa chaise, il y a quelque chose qui se passe comme à chaque fois. Et là je suis encore plus près d'elle que d'habitude, et mes yeux ont du mal à se détourner d'elle. Je vais passer tout le concert pratiquement en apnée, je suis dans mon truc. In Red vient mettre le feu à la salle, premières grosses poussées, premiers incidents avec quelques connards, j'aperçois vaguement les choses derrière moi, mais maintenant je suis complètement dedans. Beaucoup de nouveaux morceaux ce soir, certains que le groupe avait déjà joués précédemment, d'autres inédits en concert, tous sur l'album « Djinn », sorti uniquement au Japon pour l'instant. Et quand ils attaquent Killer Tits, le meilleur morceau de l'album, c'est tout simplement jouissif. Je me prends une chaussure dans le crâne, derrière moi cela slamme, mais je m'en fous, je ne fais pas trop attention. C'est vrai, on regrette l'ancien batteur qui était un véritable tueur, c'est sûrement le seul point faible de cette soirée. Katie monte sur sa chaise, se roule par terre, renverse sa bouteille de blanc, mais n'en a cure, puis elle va se lover telle une enfant vers les personnes du premier rang. Plus le concert avance, plus sa robe rétrécit et part en lambeaux, elle chante maintenant la culotte à l'air, je me retrouve souvent plié sur les retours, mais cela augmente presque le plaisir. Un imbécile monte sur scène, montre sa bite, et nous fait un doigt d'honneur, je ne comprend pas trop ce qu'il vient faire là, mais de toute façon le service d'ordre le dégage de la salle. Je suis tellement obnubilé par Katie Jane que je manque le coup de peigne de Crispin. Putain qu'il est bon, Crispin ce soir !!! Lui c'est l'incarnation du rock'n'roll ! Il est rock'n'roll, c'est pas une attitude, c'est sa vie, tu le vois et tu comprends, respect. Un Suck malsain calme pendant quelques minutes les poussées du public, et c'est la trilogie infernale. Je m'y prépare... pas par peur des coups ou autres sévices, non je me prépare psychologiquement, je savoure d'avance, je sais que je vais prendre mon pied, que cela va être l'explosion, et bien sûr dès les premières notes de Medicine Jar, je suis plaqué contre les retours, je m'en fous, je frappe la scène avec ma main à m'en faire mal, c’est pas grave car dieu que c'est bon et jouissif !! Je ne m'en lasse pas. Et mon adrénaline monte encore d'un cran quand Nomi entame les premières notes de ce qui est et restera toujours pour moi le chef d'œuvre de Queen Adreena, Pretty Like Drugs, bien sûr. Difficile de s'exprimer sur ce morceau, il faut le vivre tout simplement, c'est bestial et c'est grandiose, ça explose de partout, ma voisine est au moins aussi hystérique que moi et le bonheur se lit sur son visage. Katie a maintenant les seins à l'air, une serviette sur la tête ayant servi à nettoyer le vin blanc qui s'écoulait sur la scène, c'est une réincarnation de la vierge Marie version destroy qui est maintenant devant nous, les yeux aux ciel fixant un improbable paradis. Crispin fait dangereusement tournoyer sa guitare comme soudain pris de folie, Nomi est à genoux... Fin du premier acte.

Retour sur scène pour trois ultimes morceaux et pour la première fois, on verra un duo Katie et Nomi, guitare acoustique en main, anachronique et original. On finit aspergés de vin craché ou plutôt soufflé en fines gouttelettes par Katie, un dernier sourire d'enfant, elle lâche son micro pour quitter définitivement la scène.

Queen Adreena, ce n’est honnêtement pas racontable, il faut le voir, il faut ressentir le truc, ce n’est pas seulement musical, c'est une ambiance spéciale, et même si l’on sait qu'il y a une partie théâtrale dans le show, à chaque fois on se laisse surprendre, on est hypnotisé... comme ce fut encore mon cas ce soir. Je ne vais pas essayer de convertir qui que ce soit à Queen Adreena, mais ce groupe est une sorte de jardin secret que l'on se partage entre "initiés", d'un côté on regrette l'insuccès chronique du groupe (mais comment peut-il en être autrement lorsque l'on assiste au spectacle plutôt non-conformiste du groupe), et d'un autre, on se satisfait pleinement de pouvoir jouir du groupe dans des petites salles comme c'était le cas ce soir (une Maroquinerie qui avait heureusement fait le plein). Je l'avais dis à l'avance, je ne serais pas objectif car j'aime trop ce groupe, je ne m'en lasse pas, il m'apporte un plus que les autres n'ont pas. Et même si ce soir tout n'était pas parfait (le batteur pas bon, une set list où l'on aurait aimé trouver plus d'anciens morceaux), je suis ressorti avec de la joie, la sensation d'avoir assisté encore une fois à une grosse performance du groupe, que l'on ne m'en veuille pas, ce soir j'était redevenu un fan tout simplement.

Ces 1h20 de concert, je ne les ai pas vues passer, j'arrive à avoir la set list de Katie encore maculée de vin blanc, comme d'habitude à la Maro, il me faut rester quelques minutes dans la salle pour humer l'atmosphère, pour garder dans mon esprit les instants magiques que j'ai vécus. Un grand merci à Xavier, le boss de la Maro pour avoir programmé le groupe, un grand merci à tous les amis pour s'être déplacés ce soir, c'était véritablement sympa. »







Natasha,
groupe francais avec Natacha Le Jeune, fortement inspirée des icônes anglophones, et qui à été le leader du groupe AS Dragon du 2003 à 2007. L'attention médiatique retombée, l'androgyne Natacha, se lance dans une carrière solo.

(http://www.myspace.com/natashaband)


Queen Adreena (Queenadreena), est un groupe impeccablement virulent (mélange de punk stoogien, de métal inquiétant et de pop maléfique) qui nous viennent tout droit de Londres. Formé en 2000 par Billy Freedom (batteur) et Orson Wajih (bassiste), le groupe est rapidement rejoint du guitariste Crispin Gray et de la charismatique chanteuse Katie Jane Garside, tout deux issus des feux Daisy Chainsaw. Ils enchainent avec la sortie du premier album, Taxidermy. Les Queen Adreena subissent alors leur premier départ, celui de Freedom, remplacé par Pete Howard (The Clash). Ils signent alors chez Rough Trade (Belle & Sebastian, The Strokes ...), et sortent leur second opus en 2002, Drink Me, avec lequel ils seront révélés au public français. Après cette courte collaboration, Rough Trade les remercient, ainsi que Wajih. Ce dernier sera remplacé par Melanie Garside, qui enregistrera avec le groupe en 2005 leur troisième album (chez Little Indian Records) : The Butcher And The Butterfly. Celle-ci quittera (elle aussi) la formation, remplacée quelques temps plus tard par Paul Jackson. Fin 2005, les Queen Adreena sortent leur premier album live, baptisé sobrement Live At The ICA, l'occasion d'imortaliser ce qui fait la force de ce groupe, à savoir une prestation scénique approchant le psychédélisme, tant Katie Jane nous offre un spectacle digne des plus grandes transes, distillé d'un rock étrange, teinté de trash, de gothique et de folie. Début 2007 et les Queenadreena n'ont pas fini de parler d'eux... la très récente tournée française montre que celle qu'on définit comme une Kate Bush sous acide, avec une voix littéralement envoûtante, est toujours aussi sauvagement inspirée... le rock relève de l'expérience psychiatrique : entre fureur et souffrance, rage et fragilité.

(http://www.myspace.com/queenadreenafrance)
(http://www.myspace.com/katiejanegarside)









































NATASHA







Natacha Le Jeune : Vocal
+
Band







LOGO






Katie Jane Garside : Vocal
Crispin Gray : Guitar
x : Drums
Nomi Leonard : Bass








NATASHA


La durée du concert : 0h40

LOGO
























(From Katie)







(From Desk Mix)

Lick (Djin - 2008)
In Red (Butcher and Butterfly - 2005)
Happy Now (Djin - 2008)
Crow (Djin - 2008)
Killer Tits (Djin - 2008)
Somewhere Upstairs (Ride a Cock Horse - 2007)
Naked Ruby Blue (Ruby Throat - 2008)
Suck (Butcher and Butterfly - 2005)
Life (Support) (Djin - 2008)
Night Curse (Djin - 2008)
Medicine Jar (Butcher and Butterfly - 2005)
Fuck Me Doll (Butcher and Butterfly - 2005)
Pretty Like Drugs (Drink Me - 2002)
Pretty Polly (Taxidermy - 2000)

Encore

Cold Fish (Taxidermy - 2000)
Razorblade Sky (Drink Me - 2002)
Heaven (No More) (Don't Look Down) (Djin - 2008)



La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER







Queen Adreena - Medicine Jar




Queen Adreena - FM Doll



Queen Adreena- Join The Dots



Queen Adreena- Siamese Almeida



Queen Adreena - Pretty Like Drugs