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vendredi 6 janvier 2012

zZz - MAGNETIX ~ La Maroquinerie. Paris.











 TOUR 2012
Première Partie : LIGHT LIGHT - ALADDIN



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Cette année la rentrée des classes, enfin plutôt la rentrée des concerts a lieu extrêmement tôt, un 6 janvier alors que d’ordinaire les premiers concerts n’apparaissent pas avant le 15. C’est un peu bizarre de retourner à la Maro quelques jours après les fêtes, mais je retrouve vite de la bonne humeur avec tout le personnel de la salle qui a repris du service il y a 2 ou 3 jours afin de remettre le lieu en ordre pour ce premier concert de l’année. Une soirée organisée par Gonzaï et Taxiprod avec pas moins de 4 groupes au programme avec une option Garage/Psychédélique avec la venue des Hollandais de zZz et The Magnetix de Bordeaux.

Peu de monde à l’ouverture des portes, la prestation de Light Light prévue à l’origine à 20h est repoussée à 20h15. Je retrouve avec plaisir Joëlle et Yves une fois à l’intérieur de la salle. Le premier à monter sur scène s’appelle Light Light et est composé à 50% par les deux membres de zZz. 0, la tête du groupe, est une jolie chanteuse dont la voix me fait un peu penser à celle de Trish Keenan la défunte chanteuse de Broadcast. Musicalement je trouve cela pas mal, les morceaux ont un coté planant et souvent hypnotique, les claviers sont aériens et puis j’aime bien l’utilisation qui est faite du réverb. Le Set va durer 40 minutes... sympa. Bon j’aurais aimé voir un peu plus le visage de la chanteuse masqué presque en permanence par sa frange de cheveux !

Un petit quart d’heure pour le changement de matériel et Looch Vibrato, accompagné de sa compagne Aggy Sonora, entre sur scène. Je suis pratiquement devant elle, prudemment éloigné du centre de la scène et bien m’en prend car une partie du concert sera assez agitée, dès le premier morceau avec deux excités qui vont nous asperger de bière. Il faut bien dire qu’une partie du public est là pour The Magnétix. Le concert, en grande partie axé sur les deux derniers albums, sera incisif. Aggy Sonora a comme d’habitude délaissé ses chaussures à talons pour jouer pieds nus. Elle fait très sixties dans son fuseau noir et surtout elle dégage un coté assez animal. Son jeu est primaire et spontané, parfait pour accompagner Looch Vibrato le chef d’orchestre du duo. Malgré quelques petits problèmes techniques (le jack reliant la guitare aux pédales qui se faisait la malle), résolus avec le sourire et la bonne humeur, le couple va donner un bon concert, bien meilleur de celui donné il y a quelques mois à la Gaité Lyrique. Surement une petite salle comme la Maro leur convient beaucoup mieux. Concert agité donc, mais sans méchanceté. Le garage sixties et électrique du groupe à fait mouche: de la sueur, des sons larsens et aussi un petit coté psychédélique (sans doute les effets des pédales de guitare). Parfois on pense aux Cramps en moins trash bien sûr. En tout cas moi j’aime le coté primitif de la batterie et les riffs incendiaires, façon garage, de Looch. Belle prestation de 39 minutes.
 
Nouvelle pause, la salle se vide mais pour permettre au public d’aller boire un verre. Sur scène on installe rapidement la batterie de Bjorn Ottenheim, quand aux claviers de Daan Schinkel ils sont déjà sur place recouvert d’une toile. Depuis le Set de Light Light, Bjorn à changé de vêtements, c’est maintenant tee shirt noir et bandeau vert autour des cheveux. Le concert commence en douceur et puis dès le second morceau la machine est lancée. Pour ceux qui ne connaissent pas, zZz joue du Rock-garage-psychédélique et hypnotique... je ne pourrais pas mieux qualifier leur musique. Ce qui est intéressant dans leur cas  c’est non pas le fait de n’être que deux sur scène (cela est de plus en plus fréquent), mais c’est surtout d’utiliser une formule pas très conventionnelle c'est-à-dire le mélange batterie + claviers. De plus l’utilisation de la réverbération sur la voix de Bjorn donne au tout un aspect hypnotique. Parfois même j’ai trouvé que cela ressemblait aux Black Angels avec ce coté répétitif qui peut paraitre même monolithique mais ce n’est jamais le cas puisque avec les variations aux claviers d’un Daan Schinkel assez aliéné, l’ensemble fait presque parfois penser aussi aux Doors . Bref c’est une totale réussite, le public qui paraissait calme au premier morceau, s’agite beaucoup plus par la suite et j’en verrais même un jeune, torse nu, complètement exalté. Le coté métronomique de la batterie de Bjorn fait son effet et le colosse (car c’en est un) imprime le rythme tandis que aux claviers Dan se livre à des dissertations variées mais toujours hallucinées. Le répertoire est tiré des deux albums du groupe et le seul regret est la durée de la prestation, à peine plus de 35 mn. C’est dommage pour un groupe qui était censé partager la tête d’affiche avec The Magnétix, mais quatre groupes dans une soirée, n’est ce pas trop messieurs les organisateurs ? En tout cas un concert réussi pour zZz et son rock hallucinogène tout droit sorti des sixties sans nostalgie.

Il est déjà 23h... je décide de quitter les lieux même s’il reste encore un groupe en programme, Alladin. Je dirai juste pour conclure que ce fut une bonne soirée de reprise-concerts... rendez-vous même endroit et heure dans une semaine pour The Pains Of Being Pure At Heart . »




photos de gilles b

Depuis plus de 10 ans, The Magnetix de Bordeaux arpentent dans tous les sens la planète rock : plusieurs tournées européennes et américaines, une multitude de papiers dithyrambiques dans la presse spécialisée, des clubs foireux, des clubs mythiques, plusieurs albums... Tout y est !! Sur scène, ils forment l’un des duos les plus soniques et les plus fascinants depuis Lux (RIP) & Ivy. A la base garage punk primitif, leur musique a muté en une entité purement électro-magnétique, à base de guitares Fuzz acides et de rythmiques tranchées. Des shows qui vous défrisent les oreilles et vous mettent une grosse claque, pour un duo qui n’a pas fini de nous magnétiser. Un parfum qui rappelle autant les Stinky Toys de Jacno que les Stooges d’un Iggy pas très propre.
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Formé en 2001 à Amsterdam autour d’un kit de batterie rudimentaire et d’un orgue acheté pour 50 $, les hollandais violents de zZz ont depuis tracé leur route avec sous le bras deux albums à faire frémir les grands-mères et plusieurs tournées pour décoiffer les hipsters. Décrit par le NME comme « des cinglés krautrock ressuscitant le punk sur un orgue », zZz se compose d’un batteur-chanteur au physique de Joe l’indien et d’un organiste à casquette maigre comme un clou. A eux deux, ils forment l’un des duos européens les plus excitants en live, quelque part entre Silver Apples, Zombie Zombie et Suicide.



Bikini Inferno (demo, 2002)
The Sound Of zZz (2005)
Running with the Beast (2008)



Magnetix (CD - 2007)
Positively Negative (CD - 2009)


 zZz

 Björn Ottenheim - vocals, drums
Daan Schinkel - organ


 
 THE MAGNETIX
 
Aggy Sonora:  Drums
Look Vibrato: Guitar,  Vocal


La Setlist du Concert
zZz

Non Disponible


La durée du concert : 0h35
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La Setlist du Concert
The Magnetix

Non Disponible


La durée du concert : 0h35



AFFICHE / PROMO / FLYER



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vendredi 30 octobre 2009

THE MAGNETIX ~ La Boule Noire. Paris.












 Première Partie :





Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Qui connaît The Magnetix ? Pas grand monde, hélas ! Dommage, car c'est un groupe français qui rivalise sans complexe avec nos voisins anglo-saxons. Trash musique, garage sauvage, le duo a de quoi m'exciter les sens, sa musique me plait car elle est sans concessions, hors des modes, juste de la fureur et beaucoup d'excitation. Et c'est ce que je suis venu cherchez ce soir à la Boule Noire. J'arrive vers 19h30, les portes ne sont pas ouvertes, et il n'y a que deux ou trois personnes à faire la queue. Ce qui m'embête une fois de plus, c'est de devoir supporter deux premières parties. Une fois à l'intérieur de la salle, direction le premier rang, où je rencontre Céline, venue elle surtout pour voir Left Lane Cruiser.

Dès qu'on les voit sur scène, on comprend tout de suite à quoi on a affaire. Au Blues bien sûr. Mais pas un blues soporifique, non ce serait plutôt celui d'un Seasick Steve, en plus agressif encore. Guitare et bottleneck bien entendu, accompagnés d'un batteur qui jouera tout le set debout. C'est tout simplement impressionnant, et terriblement excitant. Moi, j'aime cette rudesse et ce son. Le boogie est omniprésent, rustique, j'allais presque dire rural, et chaque morceau est un petit bijou plein d'énergie. Et même si Freddy, le guitariste rouquin et chevelu, restera assis tout le concert, l'énergie dégagée sera impressionnante. A noter une reprise de Black Betty bien roots. Aucun temps mort durant ce concert, la maestria de Freddy J IV à la guitare, et surtout sa voix rocailleuse, font merveille.  Gros succès, bien mérité d'ailleurs pour un groupe qui, certainement, devrait avoir droit à une reconnaissance bien plus importante. Voila ce que j'appelle un groupe qui en jette, tout simplement ! A découvrir par les fans de blues-rock-boogie bien âpre.

Après ce hors d'œuvre, qui aurait pu facilement être un plat de résistance, place aux français de Jack Of Heart. Les décrire sera très simple, ce ne sont ni plus ni moins que des Black Lips à la française. En face de moi, le trublion du groupe, le chanteur-guitariste, vêtu d'un collant blanc et a priori bien imbibé (vu son phrasé suant l'alcool et son attitude pour le moins bizarre). Son mot d'ordre, c'est « les amplis sur 11, voire plus !!! ». Tout cela malgré les demandes désespérées du technicien à la console qui réclamera tout au long du concert au clone de Vincent Cassel de baisser le volume des deux Fender. Car effectivement, même moi qui ai les oreilles plutôt... comment dire... plutôt "habituées" aux volumes sonores importants, j'avoue que l'on était arrivé à la limite du supportable, surtout dans les aigus. Ambiance bizarre durant ce concert, incompréhension d'une partie du public, quelques fans délirent tout de même, moi je suis assez circonspect. C'est quand même du sous-Black Lips. Musicalement, ce n’est quand même pas terrible, et je n'aime pas le côté forcé que j'ai ressenti, pour essayer de semer un peu de « bordel », ou d'essayer du surprendre. Et même si le guitariste (le clone de qui vous savez) viendra faire un tour dans la fosse, à mes pieds, pour partir dans un délire guitaristique, je n'ai pas vraiment trouvé le spectacle terrible. Anecdotique, à mon humble avis…

Ça commence à se masser devant la scène, car maintenant c'est au tour de la tête d'affiche de venir sur scène, les bordelais de The Magnetix. Les deux premiers morceaux seront là juste pour les réglages, et puis la magie opère : les morceaux sont enchainés sans aucun temps mort, les pogos commencent et la fosse s'anime sérieusement. Malgré leur apparence presque ordinaire (elle avec un regard de braise et les paupières soulignées de khôl qui lui donne un regard magnétique et abrasif - comme leur musique -, et lui simplement vêtu d'un t-shirt blanc et d'un jean), ils vont tout faire exploser avec leur mélange de trash et de garage… avec une prédilection pour tout ce qui est sonique ! Et la sauce prend facilement, je suis englouti dans un raz de marée fait de fuzz et de larsens, d'excitation qui prend de plus en plus d'ampleur, l'ambiance monte crescendo et surtout ne retombe pas à un seul instant : c’est un tourbillon sonore si rude et si soyeux à la fois, ma tête explose sous les coups de boutoir de Looch Vibrato et sur le rythme martial imposée par la ténébreuse Aggy Sonora. Et lorsque qu'il suspendra sa guitare, une Gibson SG au plafond de la salle, en s'adonnant à un entrainement de boxeur en utilisant sa guitare comme punching ball, on atteindra alors une espèce de nirvana, une sensation de chaos total. Ça, c'est du rock'n'roll !! J'ai une pensée pour Philippe M qui aurait surement apprécié comme moi le spectacle. The Magnetix sont véritablement des grands, leur show tellurique m'a mis k.o., ivre de larsens et de riffs de guitare incendiaires, bravo à vous deux, Rock'n'Roll Will Never Die avec des gens comme vous, ca c'est sûr ! »








photos de gilles b

Le blues punk de Left Lane Cruiser est ce qui se fait de plus brut et de plus puissant dans le genre.
Duo "North Mississippi Hills blues" très rythmé,

(http://www.myspace.com/leftlanecruiser)

Une poignée de 45tours sur des labels étrangers dont le prestigieux label américain ROB’S House, label originel des Black Lips et des tournées à rallonge au quatre coins du monde, ont déjà consacré les perpignanais de Jack Of Heart comme l’un des groupes de référence du ghetto rock and roll.

 (http://www.myspace.com/jackofheart)

 Depuis plus de 10 ans, The Magnetix arpentent dans tous les sens la planète rock : plusieurs tournées européennes et américaines, une multitude de papiers dithyrambiques dans la presse spécialisée, des clubs foireux, des clubs mythiques, plusieurs albums... TOUT Y EST !!
Sur scène, ils forment l’un des duos les plus soniques et les plus fascinants depuis Lux (RIP) & Ivy.
A la base garage punk primitif, leur musique a muté en une entité purement électro-magnétique, à base de guitares FUZZ acides et de rythmiques tranchées. Des shows qui vous défrisent les oreilles et vous mettent une grosse claque, pour un duo qui n’a pas fini de nous magnétiser.

 (http://www.myspace.com/themagnetix)





2006 Gettin' Down On It
2008 Bring Yo' Ass To The Table


Magnetix (CD - 2007)
Positively Negative (CD - 2009)











« Joe » Evans IV : Chant et à la slide guitare
 Brenn Beck : Batterie et à l'harmonica.











Piero Ilov(Vocals, Fender strings, pianos, tomtom etc...)
Fabrizzio Malone (Ricken' guitar)
Moogli (bass, drums)
Johan (bass, guit)















Aggy Sonora:  Drums
Look Vibrato: Guitar,  Vocal










Rollin’ and tumblin’ [Cover's Muddy Waters]
Wash It
Justify
Pork n’ Beans
Set Me Down
Hard Luck
Skinny Woman [Cover's R.L. Burside]
Ol’ Fashioned
Black Betty [Cover's Lead Belly]
Black Lung
Wild About You Baby [Cover's Hound Dog Taylor]
Hillgrass Bluebilly


La durée du concert : 0h40



La durée du concert : 1h00


AFFICHE / PROMO / FLYER