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jeudi 3 juin 2010

TWO DOOR CINEMA CLUB ~ La Cigale. Paris.















Opening:  Jamaica





Ce qu’en a pensé Cécile D. :

« C’est un vrai plaisir de retrouver la Cigale où nous ne sommes pas allées depuis un bon moment (Metronomy en septembre dernier, il me semble) : très jolie salle et facile d'accès pour nous… En plus, je travaille à Paris aujourd'hui, et j'arrive donc exceptionnellement tôt, pour retrouver Cécile et Denis, qui sont les premiers de la file, comme souvent...

Alice nous rejoint peu après, et nous discutons tranquillement en attendant l'ouverture des portes, qui aura lieu vers 19h30.

Juste derrière nous, des jeunes filles râlent un peu, agacées par une famille qui a "resquillé" en venant se placer, l'air de rien, juste devant la salle, alors que les autres arrivants s'alignent au fur et à mesure les uns derrière les autres... Elles nous demandent par où passer pour arriver le plus vite possible devant la scène. Alice et moi ne leur ferons pas de concurrence : nous avons décidé de nous poster sur le côté gauche, en hauteur, près d'un pilier si pratique pour y cacher nos sacs. En effet, la scène de la Cigale est assez haute, nous cherchons à éviter le torticolis, et aussi, nous tenons à avoir un peu d'espace pour sautiller sur les compos des Twoo Door Cinema Club, ce qui risque d'être difficile au premier rang, d'autant que le concert est complet et qu'il risque d'y avoir du monde...

Ça y est, les portes s'ouvrent, les vigiles vérifient rapidement les sacs (sympa, on peut garder les bouteilles d'eau). Nous quittons Cécile et Didier, et allons nous installer tranquillement contre la balustrade près de notre cher pilier.. Il fait plutôt frais dans la Cigale, ça risque de ne pas durer mais en attendant, nous en profitons...

Le groupe annoncé  en première partie, dont nous avons vu les membres coller des affiches annonçant la sortie de leur 1er CD sur les portes vitrées, pendant que nous attendions, s'appelle Jamaica… Bizarre ce nom, qui, bien sûr, évoque le reggae, et paraît à priori une flagrante erreur de casting ce soir... Nous nous interrogeons et finissons par supposer qu'il s'agit sans doute d'un nom gag, du genre "On dirait qu'on s'appellerait The Debussys et on ferait du thrash metal" ou "On dirait qu'on s'appellerait Gothikorn et on ferait de la dream pop" (essayez, vous aussi, c'est marrant !) Quand, après une (trop) longue attente, les Jamaica arrivent nous réalisons que nous ne nous sommes pas trompées. Là, c'est : "On dirait qu'on s'appellerait Jamaica et on ferait du rock US un peu bourrin". Leur prestation débute par le lancement d'une bande enregistrée diffusant du reggae bien chaloupé (toutes mes excuses, je n'ai aucune idée du nom de l'interprète et du titre, je n'y connais rien). Puis le reggae s'efface et laisse place au rock (ah, ah, c'était pour rire, on vous a bien eu, la bonne blague,... mouaif). Les Jamaica sont français, ils sont 3, ils sont sympathiques, mais je ne vais pas vraiment accrocher. Un seul morceau me semblera sortir du lot et me fera bouger (le 4e ou le 5e ?). Pour le reste, c'est du rock énergique mais un peu uniforme, et trop "bourrin" à mon goût ; il y a aussi beaucoup de solos de guitare pas indispensables à mon avis...

Pendant ce temps, la salle s'est remplie et le set des français reçoit un bon accueil.

La question que je me pose, c'est pourquoi je suis parfois agacée par l'attitude de ces groupes : ils sont très à l'aise, bougent bien, mais leurs postures paraissent fabriquées, et ils me semblent toujours un peu trop "self-concious", c'est un peu too much à ce niveau ; je pense que je préfère de la maladresse avec plus de sincérité (mais bon, c'est un ressenti totalement subjectif de ma part... comme le reste du compte-rendu en fait !) Jamaica quitte la scène quittent la scène au bout de 7 ou 8 morceaux après avoir remercié Two Door Cinema Club et souligné leur gentillesse lors des 2, 3 dates qu'ils viennent de faire ensemble.

L'attente reprend, un peu moins confortable depuis que la salle s'est remplie (plus question de s'asseoir par terre). C'est long, et, comme à chaque fois, on se demande pourquoi : une fois que tout le matériel du premier groupe a été évacué et celui du groupe suivant installé, rien ne se passe pendant un moment, et puis, tout à coup, un roadie vient accorder les guitares, repart puis revient, etc.

Nous avions une inquiétude par rapport à Two Door Cinema Club : le groupe n'a pas de batteur et nous nous demandions ce que ça allait donner sur scène. Cécile nous a rassurées : il y a un musicien additionnel qui se charge de la batterie et qui s'avérera d'ailleurs très efficace. Le public commence à s'impatienter et à faire du bruit pour faire venir le groupe… Les 4 musiciens rentrent enfin sur scène, accueillis par une ovation… A droite le bassiste, touffe brune bouclée sur la tête, moustache et grand sourire, au centre le chanteur/guitariste, roux avec une tête de gamin anglais, à gauche l'autre guitariste un peu rond avec une bouille sympathique, et, au fond, le batteur, roux lui aussi (ils ne sont pas irlandais pour rien !)... Les looks sont sobres, indie boys de base dirais-je, pas de pose ici, et c'est tant mieux !

Le son du premier morceau est un peu brouillon, mais cela va s'arranger dès le second morceau. Le public est tout de suite à fond, ça saute un peu partout et il y a même de l'ambiance sur notre petit côté (ce qui est assez rare, surtout en début de concert). Et cela ne va pas retomber de tout le concert ! On est immédiatement pris dans la musique, énergique, d'une grande fraîcheur, avec des morceaux très bien construits. Les voix sont justes et s'accordent bien. On pouvait craindre une set-list très courte : l'album et c'est tout, mais nous aurons quand même droit à 13 morceaux (bon, ce n'est pas encore bien long, surtout que ce ne sont pas des morceaux de 12 minutes !), les 10 de l'album plus 3 autres qu'on ne connait pas mais qu'on a l'impression de déjà connaître tant ils s'intègrent bien à l'ensemble. Les 3 musiciens s'adressent à nous tour à tour pour nous annoncer les morceaux et nous raconter... je ne sais pas quoi, je ne sais pas si c'est l'accent, mais je n'ai rien compris, désolée ! Les jeunes gens sont manifestement contents d'être là et, également, de l'accueil enthousiaste que le public de la Cigale leur réserve. Ils nous remercieront à plusieurs reprises d'être venus (oui, ça j'ai réussi à saisir). L'ambiance sur le côté droit est assez agitée, il y a une zone de pogo avec quelques individus qui se balancent violemment les uns contre les autres (vu d'où nous sommes, on dirait vraiment une bagarre, charmant...). Les pauvres Cécile et Denis qui sont juste devant vont encore collectionner les bleus ! Quelques garçons montent sur scène avant de sauter dans la fosse avec plus ou moins de bonheur. L'un d'eux va s'écraser de manière assez comique, ce qui provoquera un fou-rire du chanteur qui aura un peu de mal à continuer à chanter...

Le groupe quitte la scène, le temps pour le public de faire un raffut monstre pour les rappeler... Ils nous offrent deux derniers morceaux (Come back home et I can talk) avant de partir pour de bon...

J'entendrai plus tard un spectateur reprocher le trop de ressemblance avec l'album, personnellement ça ne m'a pas du tout gênée, et ce qui a peut-être paru « lisse » à d'autres ne l'a pas été pour moi. J'ai été très agréablement surprise par ce concert : j'aime beaucoup l'album, mais j'avais peur que ça ne soit un peu "léger" sur scène. En fait, pas du tout, et, s'il y a eu de la légèreté, c'était dans le bon sens, de la légèreté pop, enlevée et enjouée, pleine d'énergie, et qui nous a procuré une petite heure de bonheur. Donc voilà, c'est fini, nous avons bien dansé et transpiré, nos oreilles sont contentes, il ne reste qu'à retrouver nos amis, avec qui nous ferons une virée au Carrefour Market d'en face pour contenter nos estomacs affamés (allez-y, je vous le conseille, ça vaut le détour, l'ambiance à 23h est assez unique...) avant de croiser les musiciens pour les féliciter et leur voler quelques photos. »






photos de Cécile


  
Two Door Cinema Club (parfois écrit "2 Door Cinema Club" ou "TDCC") est un groupe electropop et indie rock originaire d'Irlande du Nord et dont la formation remonte à 2007.

(http://www.myspace.com/twodoorcinemaclub)


2010 : Tourist History




   






•    Alex Trimble - Chanteur principal, guitare électrique, synthétiseur, Beats

    •    Kevin Baird - Basse, chanteur

    •    Sam Halliday - Guitare électrique, chanteur












La Setlist du Concert
TWO DOOR CINEMA CLUB






    1.    Cigarettes In The Theatre (Tourist History - 2010)
    2.    Undercover Martyn (Tourist History - 2010)
    3.    Hands Off My Cash, Monty (New)
    4.    Do You Want It All? (Tourist History - 2010)
    5.    Something Good Can Work (Tourist History - 2010)
    6.    This Is The Life (Tourist History - 2010)
    7.    Kids (Japanese release Tourist History - 2010)
    8.    Costume Party (B Side I Can Talk - 2010)
    9.    You're Not Stubborn (Tourist History - 2010)
    10.    What You Know (Tourist History - 2010)
    11.    Eat That Up, It's Good For You (Tourist History - 2010)

        Encore

    12.    Come Back Home (Tourist History - 2010)
    13.    I Can Talk (Tourist History - 2010)



La durée du concert : 1h05




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BEACH HOUSE ~ Le Trabendo. Paris.












Opening : White Hinterland




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« A peine quelques mois après leur passage remarqué à la Maroquinerie, revoilà Beach House dans un cadre un peu plus grand, celui du Trabendo, pour une soirée qui une nouvelle fois affiche sold out. Il est un peu plus de 18h lorsque j’arrive devant la salle, juste à temps pour croiser Victoria Legrand et le groupe. Il fait beau l’attente sera donc douce. Une fois dans la salle j’opte pour le premier rang plein centre, je suis bientôt rejoint par Livie puis par Michael.

White Hinterland se présente sur la scène du Trabendo, ils sont deux, elle aux claviers et lui s’occupant des divers bidouillages électroniques. Le constat sera simple et rapide, n’est pas Beach House qui veux ! Musicalement quelconque et je suis gentil, le groupe ne bénéficie pas non plus de la vois de sa chanteuse qui semble bien faible et bien pale surtout avec l’écho permanent qui finis par me lasser. La musique n’est pas entrainante, j’ai du mal à m’intéresser au concert. Faire de la « dreampop » n’est pas chose aisée et White Hinterland n’ont malheureusement pas le talent pour ca. Les chansons sont déstructurées avec une tendance pour un coté tribal sud Africain bien à la mode ces temps ci mais pas de place au rêve et à l’imagination, on se demande juste quand le concert va se terminer. Le public d’ailleurs ne se manifeste presque pas. 35 minutes sans aucun intérêt, la soirée ne commence pas sous de bons hospices.


Un décor presque similaire à celui de la Maroquinerie sauf que les espèces de parasols blanc lumineux sont remplacés cette fois par des sortes de lustres lumineux, quand à l’éclairage il va s’avérer une fois de plus assez imparfait pour les photos mais ce n’est pas pour cela que je suis venu. Peu de différence ce soir par rapport au set de la Maro si ce n’est que Beach House jouera tout de même un peu plus longtemps. Alors est ce la fatigue ou la réalité mais j’ai un peu moins rêver ce soir, l’impression que le son était moins ample malgré la voix toujours bien mise en valeur de Victoria. Mais ce soir je n’ai pas tout à fait réussi à m’immerger complètement dans la dream pop presque parfaite de Beach House. Malgré tout j’avoue que j’ai encore une fois frissonner et fermer les yeux en écoutant le splendide Walk In The Park avec sa mélodie envoutante, ce clavier omniprésent qui donne un air de solennel à la musique et bien sur une fois de plus la voix enrobée d’écho de Victoria qui nous plonge dans une espèce d’allégresse tout en retenue. Et la voir le visage de Victoria penché avec ses cheveux ondulants  sur les touches du clavier, c’est un spectacle à lui tout seul. Car Victoria Legrand incarne à elle seule la femme qui se métamorphose d’un coup en beauté fatale. Quelques heures plus tôt je l’ai croisé devant le Trabendo en short, presque l’allure d’une sauvageonne, la voila devant nous en femme fatale lipstick et noire aux paupières. Elle va communiquer dans un Français assez approximatif mais évidemment non dénué de charme. Mais le charme est surtout dans les compositions du magnifique Teen Dreams le dernier opus du groupe largement joué ce soir avec en point d’orgue des morceaux comme Used To Be, Lover of Mines ou bien encore le magnifique Better Times ou l’univers onirique de Beach House n’est d’ailleurs pas sans me faire penser à celui d’un Angelo Badalamenti. Beach House est aussi un trio il ne faut pas l’oublier avec outre le batteur un guitariste très précieux (dans le bon sens du terme bien sur). Ces envolées dans 10 Mile Stereo ne sont pas sans me faire penser d’ailleurs à Editors. Bref un bon concert que j’avoue ne pas avoir apprécier à sa mesure, trop fatigué et salle peux être pas adapté à l’univers solennel et magique du groupe. Mais une fois de plus c’est Gila qui a emporté mes suffrages. Beau set d’une heure et 10 minutes, Beach House grandit et après une Maroquinerie et un Trabendo Sold out vont t’ils se frotter à de plus grandes salles comme La Cigale ? Je l’espère pour eux en regrettant tout de même l’intimité d’une petite salle, l’effet « chapelle » que j’avais ressenti à la Maro et qui n’est malheureusement pas tout à fait réapparu ce soir. »






photos de gilles b


 

Beach House est un duo de pop-rock mélancolique de Baltimore, USA, formée en 2004.

(http://www.myspace.com/beachhousemusic)




• Beach House - 2006
• Devotion - 2008
• Teen Dream - 2010











Victoria
Legrand: Piano, Keyboards, Vocal

Alex Scally : Guitar and Keyboards















Walk In The Park (Teen Dream - 2010)
Lover Of Mine (Teen Dream - 2010)
Gila (Devotion - 2008)
Better Times (Teen Dream - 2010)
Norway (Teen Dream - 2010)
Silver Soul (Teen Dream - 2010)
Master Of None (Beach House - 2006)
Austronaut (Devotion - 2008)
Used To Be (Teen Dream - 2010)
Zebra (Teen Dream - 2010)
Heart Of Chambers (Devotion - 2008)
Take Care (Teen Dream - 2010)

Encore

Real Love (Teen Dream - 2010)
10 Mile Stereo (Teen Dream - 2010)





La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER