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mardi 3 octobre 2006

PLACEBO ~ Le P.O. Bercy. Paris.












Première partie : United - Emilie Simon




Ce qu’en a pensé Vik :

« Day 2.  Ce soir, deuxième et dernier concert de Placebo à Bercy, pour leur tournée à l’occasion de la sortie de leur nouvel album, « Meds ». La billeterie ayant été submergée, il s’agit d’une date supplémentaire, qui célébre aussi les dix années d’existence du groupe ! Donc me voici de nouveau sur place, sans la pluie cette fois. À l'entrée, on distribue des flyers annonçant les premières parties du spectacle (deux ?), ce que je savais d'avance : il s'agit d'Émilie Simon et de United. Une bonne soirée ? On verra, moi je connais la setlist et le show de hier soir, donc pas de surprise.

18h30 : Ouverture des portes, contrôle des billets, des sacs plus loin, on nous demande de ne pas courir. Et hop ! on entre dans Bercy. Je prends place dans les gradins, à gauche de la scène.

19h00 : Les Suédois de United commencent leur show alors que Bercy est à peine rempli, même pas un 1/5 des gradins, et 2/5 de la fosse (je m'attendais pas à ce qu'ils arrivent si tôt !). J'ai trouvé ça euh... pas terrible, pas novateur : un set de 35 minutes, alors que la tension monte au fûr et à mesure que la salle se remplit…

20h00 : la vraie première partie, Emilie Simon. Les musiciens montent sur scène, suivis d’Emilie, avec son habituel sourire angélique et son bras bionique. Elle lance un “Bonjour” strident, à vous détruire les oreilles. C'est fort sympathique, même si je ne connaissais que le single Fleur de Saison, avec un Bercy qui reprend en chœur "Oh je sombre", fantastique. Pas bavarde, Emilie est dans son trip. Elle a donc une espèce de truc à son bras avec des leviers pour modifier ou ajouter des effets à sa voix. Expériences soniques en tout genre sur scène : mention spéciale au joueur de saladier d’eau ! Une bonne entrée en matière, légèrement décalée, juste ce qu’il faut ! Même si bon nombre de spectateurs semble ne pas la connaitre, sa prestation est de bonne qualité... mais a un peu de mal à chauffer le public tout acquis à Placebo. Sa musique est pourtant intéressante, on sent des influences de Björk, No Doubt, une voix à la Keren Ann, du rock/pop avec des sonorités trip hop/electro. Je la trouve bonne en concert, si bien que je me suis surpris à taper du pied et à hocher la tête sur quelques unes de ses chansons, notamment une très bonne reprise de I Wanna Be Your Dog des Stooges.

21h10 : La salle s’éteint à nouveau et le public s’allume… ça y est ! Brian, Stefan, Steve, Billy et Alex sont là ! Les écrans présents derrière Emilie Simon, pendant la première partie, illuminés de vert durant notre longue et impatiente attente, deviennent mire, et se relèvent pour laisser vue à la batterie d’un Steve Hewitt déjà en pleine action... Le nombre d'écrans est assez impressionnant, ils sont situés sur les côtés et au dessus de la scène sur plusieurs niveaux de profondeur. Après une intro instrumentale, Placebo arrivent sur scène et attaquent immédiatement avec Infra-Red (un son beaucoup plus rock mais tout aussi efficace), suivi d’un Meds plus doux mais tout aussi savoureux ( Brian assure la chanson à lui seul). Et d’un Because I want you où ils font rugir les guitares. Brian Molko prend le temps de dire deux mots au public : « Bonsoir Mesdames et Messieurs du Plaéo, nous sommes... euh (les fameux euh de Brian !)... les Mesdames et Messieurs de Placebo !!! » Il a l'air beaucoup moins androgyne depuis qu'il s'est rasé la tête. Un joli Drag, suivi d'un Space Monkey qui n'a pas l'air de conquérir le public. Détour par le troisieme album, avec Soulmates Never Die, là aussi beaucoup plus rock et moins électro. Enfin, sur Song to say goodbye, le public commence à se réveiller... Après un superbe Follow the cops back home, les spectateurs se déchaînent enfin sur Every you every me (à croire que les 3/4 des gens présents ce soir ont connu Placebo avec cette chanson). Special Needs (… « Remember me when you're the one who's silver screened / Remember me when you're the one you always dreamed / Remember me when whenever noses start to bleed / Remember me special needs » …)... j'aime énormément cette chanson et je ne pensais pas qu'ils la joueraient de nouveau !

Les titres s’enchaînent assez bien. Le groupe est très peu bavard, mais les écrans de retransmission permettent de bien profiter du spectacle. avec des gros plans sur les musiciens, alternant les effets lumineux et les images façon clip. Placebo n'a pas son pareil pour surprendre, en interprétant pour la première fois sur scène le fougueux I Know, extrait du premier album, ou encore l'envoûtant Without You I'm Nothing. On continue dans la séquence nostalgie avec Bionic, morceau mythique et énorme en live (lalalalalalala en chœur), sans oublier les classiques que sont devenus en concert Every Me Every You, Special K avec ses fameux pada pa pa padada (que tout le monde connait), et Bitter End, qui ponctue une prestation électrisante à souhait : là, je crois que tout le public chantait… Reminds me that it's killing time / On this fateful day / See you at the bitter end… ») cloture le set sur ce public déchaîné et les fans en délire. 
Puis le groupe revient, c'est déjà le moment du rappel. S'ensuivent donc Running Up That Hill, reprise de Kate Bush (sublime, particulièrement lorsque Brian fait monter sa voix), un incroyable Taste In Men, avec son intro inégalée (qui débute avec un Stef bras croisés face à son micro, attendant qu'on lui amène sa basse), et enfin le très attendu et très très beau Twenty Years, avec son final à se damner : Brian et Stef se retrouvent tous deux à genoux face au public, grattant frénétiquement leurs instruments respectifs, un grand moment. Et c'est déjà la fin... Les 5 viennent saluer, je ne les avais encore jamais vu faire ça, bras dessus bras dessous et tout sourire… ils saluent comme au théâtre.

Les chansons se sont bien enchainées, le son a été très bon et le jeu de lumière associé aux écrans a fait que le spectacle soit de très grande qualité. La seule chose qui aura pêché ce soir, c’est l’attitude des musiciens... qui nous auront offert un set trop froid, sans communication avec le public, sans exubérance, bref très classique. Avec en plus la même setlist que la veille ! A noter tout de même, et toujours l'absence de Pure Morning (étrangement laissée de côté... ce n'est pas leur plus gros hit, ça?), Nancy Boy et Protect Me, mais on ne peut pas tout avoir. Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé ce concert, mais clairement, l’ambiance dans la salle était très “calme” pour un tel concert de rock ! Placebo - qui excelle dans la cour des grands... et ce, depuis dix ans déjà... - a semblé tout petit, ce soir, au milieu de ce déluge d'images, et le public, inévitablement, le ressent... Une soirée donc pas tout-à-fait mémorable, seulement agréable... mais bon, on ne sait jamais, j’avais déjà dit la même chose en sortant de l’Olympia il y a 3 ans ! »




« Don't forget to be the way you are
Don't follow leaders
Don't dream your life, but live your dreams
And remember... soulmates never die! »








Placebo, originellement appelé Ashtray Heart, est un groupe de rock alternatif créé en 1994 à Londres par Brian Molko et Stefan Olsdal. La musique et les textes de Placebo se distinguent par une inclination romantique exacerbée. le groupe enregistre son premier album éponyme avec Brad Wood qui sort le 17 Juillet 1996. L’album connaît un succès d’autant plus rapide que la presse à scandale britannique s’empare des paroles subversives et provocantes ainsi que de la personnalité de Brian Molko et tente de percer le mystère de l’ambiguïté sexuelle du groupe. Sex Drugs & Rock’n’roll, un cocktail efficace qui, associé à un rock incisif et pressant, conquiert le public. Placebo est présent lors du cinquantième anniversaire de David Bowie puis sort en 1998, Without You I'm Nothing, qui comprend le fameux morceau Pure Morning. Suivent trois disques qui connaissent un succès considérable à travers le monde. Black Market Music en 2000, Sleeping with Ghosts qui contient notamment le single The Bitter End en 2003 et Meds en 2006.

(http://www.placeboworld.co.uk/home.php)
(http://www.myspace.com/placebo)


Albums
Placebo (1996)
Without You I'm Nothing (1998)
Black Market Music (2000)
Sleeping with Ghosts (2003)
Meds (2006)





Brian Molko - vocals, guitar
Stefan Olsdal - bass, vocals
Steve Hewitt - drums
&
Bill Lloyd - keyboards
Alex Lee - guitar










La Setlist du Concert
UNITED

Needs
Mother
Kinship
For What I Feel
Nothing Comes Out Of Nothing At All
Made For Us
Paradoxen


La durée du concert : 0h35
 

La Setlist du Concert
EMILIE SIMON


Dame de Lotus
Fleur de saison
Rose hybride de thé
Swimming
I wanna be your dog
Flowers
Song of the storm
Never fall in love
Graines d'étoiles
  La durée du concert : 0h40


La Setlist du Concert
PLACEBO

1. Infra-Red (Meds 2006)
2. Meds (Meds 2006)
3. Because I Want You (Meds 2006)
4. Drag (Meds 2006)
5. Space Monkey (Meds 2006)
6. Sleeping with ghosts (Sleeping with ghosts 2003)
7. I Know (Placebo 1996)
8. Song To Say Goodbye (Meds 2006)
9. Follow the Cops Back Home (Meds 2006)
10. Every You Every Me (Without You I'm Nothing 1998)
11. Special Needs (Sleeping with ghosts 2003)
12. One of a Kind (Meds 2006)
13. Without You I'm Nothing (Without You I'm Nothing 1998)
14. Bionic (Placebo 1996)
15. Blind (Meds 2006)
16. Special K (Black Market Music 2001)
17. The Bitter End (Sleeping with ghosts 2003)

Encore

18. Running Up That Hill (Sleeping with ghosts 2003)
19. Taste In Men (Black Market Music 2001)
20. Twenty Years (Once More With Feeling 2004

La durée du concert : 1h30

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