Blogger Template by Blogcrowds

vendredi 19 octobre 2007

HARD-Fi ~ Le Trabendo. Paris.













Ce qu’en a pensé Vik :

« Once Upon a Time…le mouvement de grève annoncé n’a pas fait exception et le mouvement a été très largement suivi dans les transports à Paris, mais malgré tout le concert n’est pas annulé, la tournée de Hard-Fi continue imperturbable pour présenter leur deuxième album, "Once Upon A Time In The West" rentré directement à la première place des charts, un peu plus rock et riche que son prédécesseur mais qui sonne sans énergie brute malgré la même efficacité mélodique. J'ai eu le coup de foudre pour ce groupe il y a deux ans ... j'ai écouté "Stars of the CCTC", premier album, en boucle et je n'ai pas hésité pour ce concert. Le Trabendo, petite salle dans le parc de la villette, à échelle humaine, est calme, il ne se passe pas grand-chose dehors, pas de file au guichet, n’affiche pas complet ce soir, une pauvre prévente sans première partie. Et dire qu’en Angleterre, ils ont fait sold out pour le Wembley Arena pour une date en décembre! Mais passons les vrais fans sont là et c’est un jour de grève… Gilles B est déjà sur place, prêt à bondir. On rentre et immédiatement on remarque au fond de la scène, un grand drapeau qui arbore fièrement HARD-FI en noir sur fond jaune : la simplicité du décor ! La salle est pleine d'anglais.

21h20 : Après l'attente habituelle pour attendre les retardataires les lumières s’éteignent…la musique western de Ennio Morricone "Il était une fois dans l'Ouest", clin d'oeil du nouveau album, annonce l'arrivée du groupe Hard- Fi, qui s'élance, conquérant, vers la scène et jette un regard complice au fidèle public. Middle Eastern Holiday (Stars of CCTV – 2005) tube très très rock avec une basse et guitare revigorant et Richard Archer, leur chanteur, petit polo Lacoste noir, plus rock'n roll que jamais avec coupe de cheveux parfaite et gomine... ouvre le set. Une acoustique plutôt bonne. Ils sont quatre sur scène : le bassiste à gauche, le guitariste à droite, le batteur au fond et, au centre de la scène, le chanteur-guitariste Richard et au fond droite un discret claviériste pour rehausser. Ce morceau me rappelle un style proche du groupe The Infadels. La voix de Richard abat une incandescence «power rock», souvenir Clash mais possède des accents soyeux Et c'est parti pour un concert sans faille où l'ancien côtoie le nouveau… I Close My Eyes (2007) le public, lui réserve un accueil mitigé (il est vrai que ce n’est pas le meilleur morceau) moi je pense au style proche du groupe The Infadels. Un mot de bienvenue en français du leader Richard « Merci Bonsoir Paris, ça va ?… are you ready ? » et un Tied Up Too Tight (2005) brillamment mené enflamme la salle… You put your boots on... And all boys and girls sing (Na na na na na na) Straight out of West London (Na na na na na na) Just like a loaded gun (Na na na na na na)... la prestation se bonifie au fil des minutes… j’aime. Dès ce troisième titre Richard prendra régulièrement guitare électrique ou acoustique pour épauler ses camarades. Les titres défilent, l’excellent I Shall Overcome (2007) en guitare acoustique avec sa force persuasive est vraiment sympa… façon Gorillaz… But you say "Hold on, hold on... believe me, All the plans against you one by one, will come undone…, Can't Get Along (2007), Better Do Better (2005) surpris de constater que le deuxième instrument de prédilection du chanteur est le melodica et je retrouve le rythme reggae, le public bouge, danse et reprend en chœur… You think I'm gonna take you back! You'd better do better than that. I'll tell ya how its gonna be…j’adore !!! L’énergie sur scène est bien présente, la voix du chanteur aussi, les chansons sont fidèles aux originaux. Richard, lâche quelques mots en français «Merci beaucoup, nous avons un album nouvel » et balance le futur tube Television (2007) et l’imparable redoutable single Suburban Knights (2007) avec son refrain… ay were the ones that you’ve forgotten, oh out of mind out of sight, ah coming out of the shadows, ay yeah yeah we rock the satellite … démontre que le groupe a souhaité s'orienter vers des airs plus pop. C'est en subtilité et finesse qu'ils s'imposent tout naturellement. Sur scène, on remarque que leurs influences reggae et dub sont toujours là, tout en étant emballées avec des guitares bien dosées, une basse ronflante et des refrains accrocheurs. Puis «écoutez et répétez » en guitare acoustique pour We Need Love (2007) avec une fin sans stop… what we need now is love. Les chansons s'enchaînent à la mitraillette et l'interaction musiciens-public est réduite à sa plus simple expression. Les incontournables Cash Machine (2005) de nouveau avec la melodica, brillament mené, qui fait exulter encore le public est excellent et « la prochaine chanson s’appelle » Hard To Beat (2005), le troisième excellent single du premier album qui enfoncera le clou et fera comme le précédent voltiger le concert. « Thank you very much » et ils s’en vont quelques minutes.

Suivra un rappel de trois titres avec le très beau et plutôt calme "Tonight" (2007), le semi acoustique "Stars Of CCTV" (2005) repris aussi par les fans et le festif et fameux "Living For The Weekend" (2005), très bon deuxième single très attendus avec impatience par tout le monde pour clôturer le show. Sur ce dernier morceau, ce sont une dizaine de personnes du premier rang à qui il fera chanter… Going out tonight, going out tonight Baby you and I are going out tonight…, avant de quitter la scène avec un grand sourire, un thank you et une grande serré de mains.
On ne peut que constater avec Gilles B que le concert après les tubes a été à la hauteur de nos espérances et que Hard-Fi possède une mécanique de scène qui a fait ses preuves, efficace et bien huilée, même s'il m'a fallu un peu de temps pour rentrer complètement dans l'ambiance du deuxième album. Les morceaux sont formidables dommage que on ne gagne pas grand-chose à les voir en live.
C'est avec une satisfaction que je quitte la salle et avec le sentiment d'avoir vu peut-être pas vu un grand concert mais avoir passé une bonne soirée. »







photos de THE funkyman

Hard-Fi, un jeune groupe londonien formé en 2002 tout bonnement inclassable. Emmené par l’explosif Richard Archer (ancien chanteur de Tommy Hools), Hard-Fi brasse large : le rock, le disco, le ska, le punk et la pop font partie des genres qu’ils abordent de près ou de loin, et en ne sonnant jamais bordélique ! Le résultat donne tout simplement envie de se déhancher sur les pistes de danse.

(http://www.hard-fi.com/)
(http://www.myspace.com/hardfi)
(http://www.facebook.com/hardfi)



 2005 - Stars of CCTV
2007 - Once Upon a Time in the West





Richard Archer - Lead vocals and Guitar
Ross Philips - Guitar and backing vocals
Kai Stephens - Bass and backing vocals

Steve Kemp – Drums and backing vocals
 
La Setlist du Concert
HARD-Fi

 Middle Eastern Holiday (Stars of CCTV - 2005)
I Close My Eyes (Once Upon a Time in the West - 2007)
Tied Up Too Tight (Stars of CCTV - 2005)
I Shall Overcome (Once Upon a Time in the West - 2007)
Can't Get Along (Once Upon a Time in the West - 2007)
Better Do Better (Stars of CCTV - 2005)
Television (Once Upon a Time in the West - 2007)
Suburban Knights (Once Upon a Time in the West - 2007)
We Need Love (Once Upon a Time in the West - 2007)
Cash Machine (Stars of CCTV - 2005)
Hard To Beat (Stars of CCTV - 2005)

Encore

Tonight (Once Upon a Time in the West - 2007)
Stars of CCTV (Stars of CCTV - 2005)
Living For The Weekend (Stars of CCTV - 2005)
 
La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER

Hard - Fi - Le Trabendo. Paris.












Ce qu’en a pensé Gilles :

« Je dois dire que je n’étais pas trop enthousiaste de venir voir Hard-Fi car leur second album et ce que l'on peut tout simplement appeler un album raté, et malgré plusieurs écoutes, je n'ai pas pu accrocher à ce nouvel album. Les transports sont toujours en grève ce vendredi 19 octobre mais la circulation reste relativement fluide pour se rendre porte de la Villette. 18H30, quelques jeunes filles sont déjà arrivées, moyenne d'âge 16 ans, heureusement, je fais remonter la moyenne d'âge..... Vincent arrive vers 19h15. Encore 3/4 d'heure d'attente avant l'ouverture des portes. N'ayant pas spécialement envie de me frotter à des jeunes minettes en folie, nous nous plaçons au niveau de la marche, presque au centre, impeccable pour la vision. Pas de première partie (tant mieux) mais par contre pratiquement 1h20 d'attente avant que le groupe entre sur scène, trop long tout cela ! La salle est correctement remplie malgré la grève.

Il est maintenant pas loin de 21h20, le groupe arrive sur scène, Richard John Archer le chanteur guitariste me fait immédiatement penser à Alain Delon jeune, pas étonnant que les minettes délirent !! En arrière plan, une sorte de rideau jaune avec marqué Hard-Fi, mouais, cela fait légèrement pauvre comme décor. Le début du concert est à l'image du second album, c'est à dire laborieux et je dois dire que je craignais le pire mais assez surprenant que cela puisse paraître, le show a commencé à décollé, musiciens a priori de plus en plus décontracté, pas mal de dialogues avec le public (le chanteur à d'ailleurs remercié les gens d'être venu malgré la grève). Son excellent surtout la basse bien plombée comme on l'aime. Belle interprétation de Télévision, un de mes morceaux préférés du second opus. Cash Machine plus tard cassera la baraque. Un seul assez long rappel et nos Anglais s'en vont (direction la Hollande d'après le chanteur) après avoir joué quand même 72mn, pas mal.

Bon, soyons honnête, Hard-Fi n'est pas dans la même catégorie que d'autres groupes britanniques (KC-Kasabian-Razorlight-Kooks) mais ils jouent dans le haut du classement de la seconde division de la Brit Pop. Et je dois bien admettre que je suis reparti avec une meilleure image du groupe que je n'en avais avant le concert. »


 








La durée du concert : 0h00

AFFICHE / PROMO / FLYER