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vendredi 11 octobre 2019

ULTRA VOMIT ~ L'Etage. Le Liberté. Rennes.








~ EN CONCERT TOUR 2019 ~

Support Act: HONESTY
 
Ce qu'en a pensé Emilie:

« On avait envie de voir Ultra Vomit depuis quelque temps, et voilà qu’une date rennaise tombe du ciel ! Le groupe a voulu prouver qu’il pouvait remplir l’Étage (salle de 950 places) en une semaine. Pari réussi ! Heureusement suffisamment lentement pour qu’on puisse obtenir le sésame. On va donc découvrir cette petite salle, située à l’étage… du Liberté, lieu beaucoup plus spacieux où nous irons bientôt voir les Pixies. Ce soir au Liberté il n’y a rien (a priori Kev Adams a annulé) mais lorsque nous arrivons à l’heure de l’ouverture des portes, une petite queue s’est déjà formée pour l’Étage. Nous n’aurons pas le premier rang, et nous rabattrons sur une place assez correcte sur la droite.

La première partie est assurée par Honesty, groupe de hardcore français fortement inspiré de références américaines comme Black Flag ou Sick Of It All.  Le genre ne me déplaît pas, le son était très bon, la voix arrivait à sortir de tout ce joyeux bordel (ce qui est un exploit en soi, en première partie dans une si petite salle)… mais les textes (a priori en anglais) étaient incompréhensibles. Heureusement que le chanteur nous expliquait un peu le truc entre les morceaux… Vu le genre musical engagé et protestataire, c’est quand même fort dommage. Il est regrettable aussi que la montée sur scène sur fond de beats hip hop n’ait pas davantage concrétisé un mélange des genres. Malgré le côté répétitif propre au genre, j’ai passé un bon moment, mais Guillaume n’a pas partagé mon avis… Quant au reste du public, il est poli mais paraît quand même un peu dubitatif… Trop premier degré ? 



À 21 heures, le quatuor nantais d’Ultra Vomit (ou Ultrat Vomit comme l’indiquait l’écran à l’entrée de la salle, erreur volontaire ?) prend le relais. Les gars participent à l’installation de leur matos et se fendent d’une cover de… J’ai du bon tabac (!!!) avant même de monter officiellement sur scène sur le thème de Fort Boyard. Le ton est donné. Absolument rien ce soir ne sera pris au sérieux, ce qui ne veut pas dire que les gars font de la musique de merde, on en est même très loin. Du côté des textes par contre, et même si on peut leur reconnaître un humour certain, c’est clairement de la merde. Attention, loin de moi l’idée d’insulter le groupe, mais vous reconnaîtrez qu’entre E-tron (Digital Caca) et Pipi vs Caca (on faisait partie de la team pipi !) avec une légère digression sur I Like To Vomit, on était quand même vraiment dans le domaine scatologique. 


On a cependant parfois élevé le débat à l’aide de références envers la scène métal et ses dérivés (Darry Cowl Chamber, Calojira, Pink Pantera…) ou des hommages appuyés à certaines célébrités plus ou moins locales (Maïté Ravendark, Jésus…). Le featuring de Jésus en personne sera d’ailleurs fort remarqué. Le public est tout acquis à la cause du groupe et exécute avec grand plaisir tous les rituels classiques d’un concert de métal, comme le wall of chiasse ou la chenille. C’est un peu stéréotypé bien sûr, mais on en redemande. On notera aussi un hommage à la gastronomie japonaise avec Takoyaki, malheureusement dépourvu de son featuring originel du plus illustre Youtubeur français, Mr Patrick Baud. Et on terminera le set principal avec l’hymne aux collectionneurs de tous poils… ou de toutes plumes, Je Collectionne Les Canards (Vivants). Une véritable ode à la tolérance.


Pour le rappel, Kammthaar ouvre le bal. Accrocheuse, la chanson me rappelle vaguement une ou deux influences, sans que je parvienne à mettre des noms sur celles-ci. Indéniablement la plus grande qualité d’Ultra Vomit, cette façon de réinterpréter sans jamais plagier. Le groupe conclura la soirée sur Évier Metal, dont le texte n’est pas si anodin ; nous n’avons que trop tendance à considérer comme acquis le confort moderne dont nous disposons de nos jours. 


J’aurais pu conclure la review dans le même style « millième degré » (j’espère que tout le monde aura compris !), mais je tiens à revenir à la normalité pour signaler que je n’ai pas trop apprécié de devoir maintenir la barrière pour éviter qu’elle ne tombe sur un monsieur en fauteuil roulant tout en me faisant écraser par le reste du public. Heureusement que les gens étaient intelligents (eh oui, paradoxalement, ce n’est pas à un concert d’Ultra Vomit qu’on rencontre un haut ratio d’abrutis) car ça aurait pu mal tourner. De toute façon, même sans être con et / ou bourré, à un concert de punk ou de métal, ça pogote, et donc même si c’est louable d’en avoir une, mettre la zone pour personnes handicapées à droite du reste du public sans installer de crash barrier fixe, c’est quand même un peu inconscient…
À part ça, la salle est cool, bon son, personnel très sympa. Ultra Vomit c’est con, vous l’aurez compris, mais saperlipopette, ça fait du bien par où ça passe (et par où ça ressort…). Bon j’arrête là, je ne suis pas au niveau de Manard pour les blagues.
»



 

photos d'Emilie

Ultra Vomit est un groupe de heavy brutal death metal parodique français, originaire de Nantes, en Loire-Atlantique, formé en 2000. À ses débuts, le groupe est initialement influencé par le grindcore. Ses morceaux contiennent généralement des paroles humoristiques avec un côté volontairement absurde, influencées par le monde des dessins animés, de la publicité et de la culture populaire en général.

(http://www.ultra-vomit.com/)
(https://www.facebook.com/ultravomitofficiel/)


M. Patate — 2004
Objectif : Thunes — 2008
Panzer Surprise! — 2017




ULTRA VOMIT (Band)

Nicolas « Le roi Fetus » Patra -– guitar, vocals (2000-present)
Emmanuel « L'elfe Manard » Colombier — drums, back vocals (2000-present)
Fabien « Le nain Flockos » Le Floch — guitar, back vocals (2015-present) (2000-2014—- bass)
Matthieu « Le fardadet » Bausson — bass (2014-present)


THE SETLIST
ULTRA VOMIT

Intro Looney tunes theme
Intro J’ai Du Bon Tabac / Entooned / Fort Boyard Theme
Darry Cowl Chamber (Objectif : Thunes - 2008)
Les Bonnes Manières (Objectif : Thunes - 2008)
Un Chien Géant (Panzer Surprise ! - 2017)
E-Tron (Digital Caca) (Panzer Surprise ! - 2017)
Mechanical Chiwawa (Objectif : Thunes - 2008)
Je Ne T’es Jamait Autans Aimer (Objectif : Thunes - 2008)
Maïté Ravendark (Objectif : Thunes - 2008)
Calojira (Panzer Surprise ! - 2017)
Takoyaki (Panzer Surprise ! - 2017)
Jésus (Panzer Surprise ! - 2017)
Pipi vs Caca (Panzer Surprise ! - 2017)
Boulangerie Pâtisserie (Objectif : Thunes - 2008)
Super Sexe (Panzer Surprise ! - 2017)
Batman vs Predator (Panzer Surprise ! - 2017)
Jack Chirac (Objectif : Thunes - 2008)
La Marseillaise (Claude-Joseph Rouget de l'Isle cover)
Une Souris Verte (M. Patate - 2004)
Phoned To Death (M. Patate - 2004)
La Ch’nille (Panzer Surprise ! - 2017)
Intermission (La minute Manard)
Keken (Panzer Surprise ! - 2017)
Pink Pantera (Panzer Surprise ! - 2017)
I Like To Vomit (M. Patate - 2004)
Anthracte (Panzer Surprise ! - 2017)
Je Collectionne Des Canards (Vivants) (Objectif : Thunes - 2008)

Encore

Kammthaar (Panzer Surprise ! - 2017)
Quand J’étais Petit (Objectif : Thunes - 2008)
Évier Metal (Panzer Surprise ! - 2017)
Outro Tape: La cabra (La Chèvre) (Vladimir Cosma cover)
Outro Tape: Évier Metal (Panzer Surprise ! - 2017) (Club Version)




 Time Set : 1h35

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