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vendredi 28 août 2009

ROCK EN SEINE (FESTIVAL) 2009 # 7 ~ Domaine N. ST Cloud. Paris.








7e édition ! 3 jours ! 3 scènes !





Ce qu’en a pensé Gilles B :

« Nous y voila donc ! Rock en Seine, annonciateur de la fin des vacances pour beaucoup, et aussi le dernier concert avant d'attaquer une nouvelle saison. L'occasion aussi de retrouver pas mal d'ami(e)s, copains et copines qui ont fait le déplacement (Vincent et Michael, Delphine venue tout droit de Bordeaux, et puis Alice et Cécile, sans oublier Livie et Sabine, ainsi que Julie et Sylvie… ouf !!! Sac à dos prêt, le temps est idéal pour cette édition 2009, pas trop chaud mais avec tout de même un beau soleil, ce sera parfait pour un festival. Lorsque Vincent et moi-même arrivons à l'entrée du Parc vers 14h30, les portes sont déjà ouvertes depuis une bonne demi-heure. Fouille légère et pose du bracelet rouge valable pour les trois jours de concerts. A noter que Rock En Seine, EUX, ne nous emmerde pas avec les appareils photos, contrairement à d'autres festivals. Tout s'annonce donc parfaitement bien, même si j'ai oublié le programme à la maison, mais de toute façon ils en distribuent sur place. Il y a déjà pas mal de monde sur le site, il faut dire que cette journée est sold out : Vincent va prendre place devant la grande scène qu'il ne quittera pas de la journée ; quant à moi, c'est le moment de contacter les amis, et c'est avec Michael que je commence ce début d'après midi. Comme d'habitude il y a énormément de stands, divers et variés, plein de t-shirts aux effigies des groupes présents ce soir… On se dirige tranquillement vers la Cascade en faisant quelques haltes aux diverses expositions proposées (affiches de concerts et photos). Ce n'est pas encore la grande foule à la Cascade, et on retrouve notre Delphine cramponnée à son premier rang, plein centre. Après ces retrouvailles, nous décidons avec Michael de faire l'impasse sur le concert de James Hunter, et d'aller tout simplement nous restaurer et boire une bonne bière à l'ombre. On suivra donc à distance le premier concert de cette journée (Avec Just Jack qui se produisait lui sur la grande scène). Franchement, bien nous en a pris, car James Hunter - sans produire de la mauvaise musique - nous a vraiment endormi avec son R&B plutôt mou et sans imagination : beaucoup trop lisse et tiède pour avoir envie de le regarder et d'écouter avec attention, juste bon en fond sonore… ce qui nous a parfaitement convenu.

Il est temps pour nous d'aller voir notre premier concert, ce sera Keane, toujours à la Cascade pendant que les Tatianas (très mauvais souvenir...) finissent leur show sur la Scène de l'Industrie. Bon je ne suis pas vraiment fan de Keane, mais à défaut d'autre chose d'intéressant... On prend place au deuxième rang, juste derrières nos rayons de soleil que sont Alice et Cécile (rayons de soleil pour deux raisons, leurs tenues souvent très vives et colorées, et surtout leur bonne humeur). Dans le public, beaucoup de filles, de moins de vingt ans en général, et surtout déjà une grosse foule qui se presse pour voir le quatuor anglais. L'originalité du groupe, c'est de ne pas avoir de guitare, la majorité de leurs compos étant axées sur les claviers. Keane entame le set par leur morceau le plus connu (enfin celui que MOI je connais) c'est à dire The Lovers Are Losing, et ma foi on ne peut pas dire que ce soit désagréable, le son est bon, les musiciens - en particulier Tom Chaplin, leur chanteur - semblent particulièrement heureux de jouer malgré leur passage programmé tôt dans l'après midi… D'ailleurs Tom confiera que, s’ils le pouvaient, ils joueraient toute la nuit, et qu'ils espéraient d'ailleurs revenir l'année prochaine ou dans deux ans, mais cette fois avec une programmation plus tardive. Cela fait plaisir tout de même de voir des artistes qui sont CONTENTS de venir jouer, et pour qui ce n'est pas une corvée. Le show va durer 45 minutes, de la pop sucrée et parfois un peu trop grandiloquente à la manière de Coldplay. Même si leur musique reste agréable, je me lasse tout de même car j'ai l'impression de réécouter la même chose pour presque chaque morceau, à quelques exceptions. En tout cas les filles dans le public sont ravies, la plupart connaissent les paroles par cœur, il y a pas mal d'Anglaises parmi elles. Ce sera d'ailleurs une constante de cette première journée, beaucoup d'Anglais dans le public, affiche oblige. Keane quitte la scène en obtenant un beau succès, mérité ma foi, on en profite pour gratter une place et se faufiler cette fois au premier rang, contre la barrière, pour le troisième groupe à jouer sur cette scène, j'ai nommé les Yeah Yeah Yeahs !

17h35, l'horaire est respecté, la Scène de la Cascade a fait le plein pour voir les New Yorkais de Yeah Yeah Yeahs. Karen O porte une tenue beaucoup plus sage qu'à l'habitude, bien sûr il y a du fluo et une sorte d'écharpe - ou plutôt un gigantesque collier fait de rondelles dorées - mais c'est plutôt soft quand on connaît les tenues que la demoiselle porte habituellement. Le concert verra le public slammer pendant toute sa durée. Les premiers morceaux me laissent plutôt de marbre, le tempo est lent, beaucoup trop lent à mon goût, et surtout la guitare est peu agressive, ce qui est devenu malheureusement la constante du groupe depuis quelques années. Alors, je ne vais pas faire non plus la fine bouche, les Yeah Yeah Yeahs ont été plutôt bons ce soir, mais musicalement ce n'est plus mon truc. Fini la folie de Karen (remember le concert du Trabendo ?) Maintenant, tout est sous contrôle, l'attitude punk et le côté foutoir que le groupe montrait à ses débuts ont disparu entièrement, malheureusement. Karen boit maintenant de l'eau qu'elle recrache en l'air… mais ce n'est que de l'eau ! Rentrés dans le rang tels sont malheureusement les Yeah Yeah Yeahs, il faudra que je m'y fasse. Mais je vais arrêter d'être négatif pour voir quand même les bons aspects du concert : tout d'abord une Karen qui semble heureuse d'être là, et même surprise quand le public entonnera à un moment « YEAH YEAH YEAHS ! YEAH YEAH YEAHS ». Une autre bonne chose, c'est de voir la bonne humeur et la joie véritable de Brian Chase le batteur (c'est d'ailleurs lui qui quittera la scène le dernier, comme si il ne voulait pas partir). Bon, ok, Nick Zinner semble toujours faire la gueule, ou on le croirait plongé dans une sorte d'autisme dont il ne sort guère, mais en général, l'attitude du groupe fut bonne. Et puis on aime toujours Date With The Night ou Pin, le morceau qui pour moi a vraiment fait démarrer le show des New Yorkais ce soir. Karen fait exploser des confettis rouges pour le final, la bonne humeur est de rigueur ce soir. Voilà un concert sympa des Yeah Yeah Yeahs, sans plus, tout simplement. D'ailleurs, ce soir il n'y aura peu ou pas d'ailleurs de ces folies ou de ces changements vestimentaires auxquels Karen nous a habitués. En tout, cas notre petit groupe semble plutôt satisfait du concert.

Place maintenant aux vétérans de Madness, l’un des groupes que je voulais voir ce soir, n'ayant jamais assisté à aucun de leurs concerts. La foule se presse maintenant à la Cascade, avec beaucoup d'Anglais naturellement.

19h15, les papys entrent sur scène tous vêtus de costards noirs, l'air visiblement détendu, il faut dire que ce n'est pas la foule d'un festival qui va les effrayer. La machine est en place, bien huilée, et les lascars vont nous concocter un best of d'une heure, incluant évidemment tous leurs vieux titres, les meilleurs sur scène de toute façon avec la traditionnelle intro de One Step Beyond, c'est parti pour une heure de SKA, ou plutôt de pop songs, car c'est bien de pop qu'il s'agit avec Madness, le ska n'étant l'affaire que de quelques morceaux. En tous cas, les vieux briscards s'en tirent bien, le show est de bien rodé et sans surprises, mais je ne peux pas m'empêcher de frissonner quand j'entends les premières notes de Baggy Trousers, certainement le morceau qui a eu le plus de succès ce soir, ou alors de Our House, l’un de mes morceaux préférés. Sur le devant de la scène, les deux chanteurs font le spectacle, et ma foi, je trouve qu'ils n'ont pas trop vieilli par rapport à d'autres vieilles gloires : Madness se porte plutôt bien, et cela se voit. De plus, ils sont intelligents car ils ont casé les nouveaux morceaux juste après trois ou quatre anciens titres fédérateurs, c'était le moment "ventre mou du concert" il faut bien l'avouer, avant de finir en trombe avec leurs tubes éternels (précédemment cités), avec au passage le sax qui nous fait un numéro de voltige. Cela bouge gentiment dans la fosse, car bien évidemment le public a changé au cours des décennies : fini le public apparenté skinheads, Madness est maintenant devenu universel. Beau succès donc, après une heure de concert : Delphine est aux anges et moi je suis content de les avoir vu toujours en assez bonne forme.

Petit dilemme maintenant : il faut choisir soit de rester sur place pour Bloc Party - et dans ce cas rater le début d'Oasis - ou se propulser vers la grande scène pour voir la fin de Vampire Weekend et se placer pour le concert des Mancuniens. Je choisi la seconde solution, et je me dirige vers la Grande Scène en faisant un détour par l'un des bars assaillis par le public : 15 minutes pour une bière, c'est la galère !!! Je renonce par la suite à aller m'acheter un petit en cas en attendant Oasis. Avec Delphine, nous nous plaçons à environ 15/20 mètres de la scène sur la gauche, le long des palissades en bois, de telle manière que l'on puisse s'assoir tranquillement. Mais plus l'heure fatidique approche, plus il y a de monde, et il nous faut finalement nous lever, car la Grande Scène est maintenant archi pleine.

Il est un peu plus de 22 heures lorsque l'on entend soudainement la voix pas très assurée de Salomon, l'un des co-organisateurs, annoncer que "malheureusement", Liam et Noel Gallagher s'étant battu en coulisses une heure auparavant, Noel a quitté le site en annonçant que OASIS, c'était fini, et que le reste de la tournée était annulé. Ma première réaction a été assez bizarre, comme si effectivement on nous faisait une blague… car le ton de l'annonce était mal assuré… mais suivit de suite la traduction en anglais, et là, j'ai compris que ce n'était pas une blague. Les écrans géants prirent ensuite le relais, avec la même annonce dans les deux langues, Madness remplaçant au pied levé les Mancuniens. Après quelques minutes d'incompréhension, une grande rage sourde a commencé à monter, pour ne plus me quitter. Beaucoup d'exaspération et de fureur contenue. Et puis ma décision a été rapidement prise : quitter le site à l'instar de plusieurs centaines de spectateurs dont un grand nombres d'Anglais.

Bilan plutôt mitigé pour cette première journée : nous n’avons pas vraiment assisté à de grands concerts, mais je suis content tout de même d'avoir vu Madness. Et j’attends maintenant la « compensation » pour l'année prochaine !!! »







Rock en Seine est un festival de rock qui a lieu depuis 2003 dans le parc de Saint-Cloud (département des Hauts-de-Seine), au cœur de jardins historiques dessinés par Le Nôtre. En quelques années d’existence, ce festival est devenu incontournable, grâce à une programmation éclectique de qualité.

(http://www.myspace.com/rockenseine)

Keane est un groupe de pop britannique originaire de Battle, dans le comté de l'East Sussex. Leur style musical est proche de groupes comme Coldplay et Travis mais ils se démarquent par l'absence de guitariste et basent leurs compositions sur le piano.

(http://www.myspace.com/keane)

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Yeah Yeah Yeahs est un groupe de rock américain originaire de New York, formé en 2000. Leur musique est un mélange de styles rétro avec des guitares heavy rock/punk, des sons artificiels, des cris et des « vocalises bluesy ». Le groupe sort son premier album en 2003, après avoir longuement écumé les salles de concert new-yorkaises, Fever To Tell et a été nominé pour un Grammy comme Best Alternative Music Album et aussi le meilleur album de l’année pour le New York Times. Le groupe doit une bonne part de son succès à la charismatique et hystérique chanteuse Karen O.

(www.myspace.com/yeahyeahyeahs)
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Madness (folie en français) est un groupe britannique de la vague Two-Tone, qui a fait connaître le ska au grand public au tout début des années 1980, avec d'autres groupes comme The Specials, The Selecter, Bad Manners ou The Beat. Madness est à l'origine du nutty sound, sorte de marque de fabrique du groupe.
(http://www.myspace.com/madnessofficial)



* Hopes and Fears (10 mai 2004)
* Under the Iron Sea (12 juin 2006)
* Perfect Symmetry (13 octobre 2008)



ALBUMS
2002 : Fever to Tell
2006 : Show your bones
2009 : It's Blitz!

EPs
* 2001 : Yeah Yeah Yeahs (5 titres)
* 2007 : Is Is (5 titres)

* One Step Beyond... 1979 UK n°2
* Absolutely 1980 UK n°2
* Seven 1981 UK n°5
* The Rise & Fall 1982 UK n°10
* Keep Moving 1984 UK n°6
* Mad Not Mad 1985 UK n°16
* The Madness 1988 UK n°65
* Wonderful 1999 UK n°17
* The Dangermen Sessions Vol. 1 2005 UK n°11, France n°17, Suisse n° 67, Allemagne n°81
* The Liberty Of Norton Folgate 2009 UK n°5

Compilations

* UK n°1 Complete Madness 1982
* UK n°29 Utter Madness 1986
* UK n°1(3semaines) Divine Madness 1992
* UK n°22 Madstock! 1992
* UK n°19 The Heavy Heavy Hits 1998






Tom Chaplin (chant & guitare)
Tim Rice-Oxley (piano, basse) Richard Hughes (batterie)
Jesse Quin (basse)













Karen O. : Chant
Nick Zinner : Guitare
Brian Chase : Batterie













* Mike Barson : claviers
* Chris Foreman : guitare
* Lee Thompson : saxophone
* Graham « Suggs » McPherson : chant
* Mark Bedford : basse
* Chas Smash : chant & trompette
* Dan Woodgate : batterie





1. The Lovers Are Losing (Perfect Symmetry - 2008)
2. Everybody's Changing (Hopes And Fears - 2004)
3. Nothing In My Way (Under The Iron Sea - 2006)
4. Perfect Symmetry (Perfect Symmetry - 2008)
5. Is It Any Wonder? (Under The Iron Sea - 2006)
6. Spiralling (Perfect Symmetry - 2008)
7. Somewhere Only We Know (Hopes And Fears - 2004)
8. Crystal Ball (Under The Iron Sea - 2006)
9. Bedshaped (Hopes And Fears - 2004)

La durée du concert : 0h45

01. Ranaway (It’s Blitz - 2009)
02. Phenomena (Show Your Bones - 2006)
03. Heads Will Roll (It’s Blitz - 2009)
04. Pin (Fever To Tell - 2003)
05. Dull Life (It’s Blitz - 2009)
06. Gold Lion (Show Your Bones - 2006)
07. Miles Away (B Side Single Maps - 2004)
08. Soft Shock (It’s Blitz - 2009)
09. Maps (Fever To Tell - 2003)
10. Honeybear (Show Your Bones - 2006)
11. Zero (It’s Blitz - 2009)
12. Cheated Hearts (Show Your Bones - 2006)
13. Date With The Night (Fever To Tell - 2003)

La durée du concert : 0h45

01: One Step Beyond (One Step Beyond... - 1979)
02: Embarassment (Absolutely - 1980)
03: The Prince(One Step Beyond... - 1979)
04: NW 5 (The Liberty Of Norton Folgate - 2009)
05: My Girl(One Step Beyond... - 1979)
06: The Liberty Of Norton Folgate (The Liberty Of Norton Folgate - 2009)
07: The Sun And The Rain (Divine Madness - 1992)
08: Out Of Space (Cover I Chase the Devil by Max Romeo - Prodigy 1992)
09: Dust Devil (The Liberty Of Norton Folgate - 2009)
11: Forever Young (The Liberty Of Norton Folgate - 2009)
12: House Of Fun (Divine Madness - 1992)
13: Baggy Trousers (Absolutely - 1980)
14: Our House (Divine Madness - 1992)
15: It Must Be Love (Divine Madness - 1992)
16: Madness (The Rise And Fall - 1982)
17: Night Boat To Kairo (One Step Beyond... - 1979)

La durée du concert : 1h00


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