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samedi 14 juin 2008

Cocoon ~ Le Forum. Vauréal.








Première Partie: My Little Cheap Dictaphone - Urban Addict



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Pour la quatrième fois, je vais voir Cocoon, un groupe que j'affectionne particulièrement, auteur d'un superbe album (j'aime à le redire) et toujours emprunt d'une certaine forme d'amateurisme sur scène... ce qui n'est pas pour me déplaire. Ce concert, je l'avais prévu depuis plusieurs mois, et c'est avec une certaine surprise que j'ai vu mon ami Eric se joindre à moi. Ce qui est bien avec les concerts hors Paris, c'est le côté cool : pas la peine d'arriver trop tôt, et quand vous voyez 20h30 sur le billet, cela ouvrira à 20h30 et pas avant. Autre avantage non négligeable, le prix des concerts : ce soir 12 euros, c’est presque cher pour le Forum où les prix varient entre 8 et 12 euros ! On arrive comme d'habitude, comme des Parisiens dirons-nous vers 19h50, il n’y a pratiquement personne aux abords de la salle, seules 2 types du service d'ordre sont là. La salle ne paie pas vraiment de mine de l'extérieur, on verra bien quand nous seront entrés ! Question primordiale (pour nous...) : où attendre ? Il semble y avoir 2 possibilités, 2 entrées proches l'une de l'autre, d'après des inscriptions au dessus des portes. J'opte pour celle où est inscrit "billets Fnac", mais je commence à déchanter quand je vois la queue qui s'allonge maintenant dangereusement devant l'autre entrée, celle que nous n'avons pas retenue. François, un collègue de travail, que je découvre de plus en plus passionné, et surtout assez pointu en ce qui concerne la musique, nous rejoint juste à temps pour l'ouverture des portes : mon choix était le bon, pas de précipitations, on entre, un petit hall, puis sur la gauche un écran géant au mur, et enfin, encore à gauche, on trouve la scène. Petite mais sympa, drôle de configuration, les gens au bar peuvent voir ce qui se passe sur la scène par l'intermédiaire de l'écran. Il y a beaucoup de monde ce soir, la salle est pleine à craquer. Devant, nous sommes placés idéalement, légèrement sur la gauche (une vieille habitude).

Très rapidement, le premier groupe monte sur scène, c'est Urban-Addict, un duo Français chanteuse + basse. Je suis tout d'abord frappé - il faut bien le dire - par la beauté et surtout la classe naturelle de sa chanteuse Emily. Mais elle n'a pas que sa beauté comme atout, une voix superbe vient de suite nous charmer, et c'est vrai que nous restons comme hypnotisés pendant de longues minutes. Musicalement, on peut rapprocher Urban-Addict à de la pop teintée d'électro, parfois avec des accents jazzy quand Emily joue des claviers. Sûrement des progrès à faire de ce côté la, une identité à trouver, mais ce qu'ils démontrent sur scène n'est déjà pas désagréable du tout. Bien interprété avec beaucoup de sensibilité. Un petit coup de cœur quand Emily introduit la chanson Sorry. Elle parle avec des mots justes de notre société qui impose le « toujours plus », on doit être parfait, pas de droit à l'erreur. Elle le fait avec pudeur, puis, se mettant derrière son piano, elle m'a fait ressentir une réelle émotion dans son interprétation emprunte de mélancolie. Le groupe annonce une reprise, pratiquement méconnaissable lors de son intro, ce sont les paroles qui me donnent la réponse, je la glisse à Eric, c'est une surprenante version de Seven Nation Army auquelle nous avons droit. Beau concert de 40 minutes. Le groupe se présente, 3 ans d'existence, un statut d'indépendant (« véritablement indépendant » comme ils le précisent). Pas d'amertume chez eux, juste un constat, ils ont du talent mais c'est dur d'émerger dans le monde de la musique sans faire de compromission. J'irai acheter leur CD/EP à la fin du concert (dispo sur leur site Myspace)...

Excellent début de soirée, on attend la suite avec curiosité, ce sera certainement beaucoup plus rock, il suffit pour cela de voir la décoration de la peau ornant la grosse caisse de la batterie et la marque de la guitare vintage posé contre l'ampli : "Airline". Ils ne peuvent pas être foncièrement mauvais, les gars qui jouent avec des instruments pareils. La sono nous passe un Johnny Cash avant que les lumières s'éteignent et que les Belges de My Little Cheap Dictaphone fassent leur apparition sur scène. Difficile de leur donner une orientation musicale : plus rock que le groupe précédent bien sûr, un chanteur (guitariste par la même occasion) assez charismatique dirige le groupe, du rock orienté pop, avec quand même des touches assez soniques par moments, et même des accents de la grande Amérique. J'ai aussi pensé à DEUS par instants. Un beau melting pot pas inintéressant, et plus le concert évolue, plus le groupe trouve sa vitesse de croisière malgré un public qui n'était peut être pas venu pour une telle débauche d'énergie. Car de l'énergie il y en aura, surtout lorsque le chanteur invitera toutes les jeunes filles (timides) du premier rang à monter et à danser sur scène (aidé en cela par Eric amusé par la situation). Beau final festif pour encore une fois un beau concert et une nouvelle découverte.

Il est déjà tard, mais le personnel du forum s'active dans tout les sens pour dégager la scène et mettre en place le matériel de Cocoon... qui se résume en tout et pout tout aux claviers de Morgane, ainsi qu'à un vidéoprojecteur pour la projection de photos pendant le concert. Scène bien dépouillée donc, assez étrange d'ailleurs comme impression. Les claviers de Morgane sont comme d'habitude recouverts de petites peluches, avec une prédilection pour les pandas. Cocoon sur scène, c'est très intime, il y a un contact direct avec le public. Ce soir Morgane apparait avec une nouvelle coupe de cheveux, et habillée d'une jolie robe, pieds nus (cela, je ne le verrai qu'à la fin du concert). Marc attire, lui, toutes les convoitises de la gente féminine, charmeur sans le vouloir. Les premières notes de Take Off s'élèvent alors qu'est projetée une jolie photo de Morgane avec un chaton, chaque chanson aura droit à sa photo. Vultures, superbe, beaucoup plus light que sur disque, c'est la caractéristique de Cocoon sur scène, ils ne reproduisent pas exactement les versions CD, elles sont beaucoup plus épurées en live, moins d'instruments bien sûr, une certaine sensibilité en plus aussi. C'est vrai que parfois je regrette certaines harmonies musicales (instrumentales) qui ne sont pas reproduites en live, mais l'on gagne en sincérité, et c'est même un jeu pour eux de parfois se louper sur des intro. Chaque chanson a son explication, pour certaines je les connais car je vois le groupe pour la quatrième fois, pour d'autres il y a des changements. Beaucoup d'humour de la part de Marc, même si on peut penser, comme me le faisait remarquer Eric à la sortie, qu'il parle un peu trop parfois. Oui certainement, mais cela fait partie du "show" Cocoon : pas de superproduction chez eux, pas d'effets lumineux ou sonores, juste la vérité de la scène; sans artifices... et il faut reconnaitre que ce doit être assez casse-gueule par moments. Mais cela passe en douceur avec Cocoon ! Et les instants où les deux voix s'entremêlent, on atteint des moments de beauté intemporelle et magnifique. Toujours Hey Ya (Outkast) au répertoire du groupe, une jolie version que le public reprend en chœur. Pour une personne qui ne connait pas le groupe, la surprise vient des voix. Plus particulièrement de celle de Marc, la voix principale du groupe. Une voix pouvant passer pour celle d'une femme, à la limite entre les deux sexes. Cette voix peut parfois agacer, et ne conviendrait pas à tout style de musique, c'est sûr, mais là, c'est parfait. Petite désillusion pour ma part, pas de Christmas Song ce soir malgré la set list où la chanson était annoncée. Dommage, car c'est ma préférée. Alliant la désillusion à la tristesse, la mélancolie et les petites horreurs, les paroles de Cocoon sont à l'inverse des deux personnages qui eux sont tout sourires sur scène, plaisantent, font participer le public avec toujours cette touche d'amateurisme qui les caractérise. Final traditionnel avec Chupee (mon second morceau préféré) qui aura du mal à démarrer, Marc ayant pas mal de problèmes de son avec son Ukulélé. En rappel, un nouveau morceau Sushi, suivi de Owls qui viendra finir une soirée parfaite. On boit une bière pendant que Marc et Morgane signent des autographes, puis on se sépare.

Je ne pensais pas qu'Eric apprécierait ce genre de musique, mais il semble qu'il ait aimé, cela me fait plaisir, surtout vis à vis de Cocoon. Je retournerai les voir à la Cigale en fin d'année, la perspective d'une grande salle doit être un challenge pour eux : comment continuer à retranscrire leurs émotions et faire passer le courant entre eux et leur public ? On verra, je suis curieux de découvrir cela. Pour l'anecdote, ils ont joué 1h15 ce soir, la set list est dans ma poche. Alors Cocoon, rendez-vous dans 4 mois à Paris ? »



photos de gilles



Cocoon a su s'imposer, en à peine une année, dans le paysage musical français, en participant à leur manière au revival folk. Le point de départ de leur reconnaissance a été la victoire du très convoité concours CQFD 2007 ancienne formule des Inrockuptibles. Depuis, leurs délicates chansons ont aussi séduit les programmateurs de concerts à Paris comme en province. Cocoon, sur la base d'un clavier et d'une guitare sèche, compose des mélodies folk-pop envoûtantes et délicates, dans une tradition de song-writing épuré et poétique. Leurs deux voix qui s’entremêlent viennent cristalliser leur aisance à repousser les limites de l’harmonie. Glissant avec superbe et discrétion sur folk, noirceur, pop et humour, la musique de Cocoon rappelle les sublimations minimales d’Elliott Smith.



Morgane Morgane Imbeaud (chant, claviers,)

Mark Daumail (chant, guitare, banjo, ukulélé, beatbox)







Urban Addict


La durée du concert : 0h40

My Little Cheap Dictaphone



La durée du concert : 0h45




Take Off (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Vultures (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Cliffhanger (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
I Don't Give A Shit (From Panda Mountains EP – 2007)
Microwave (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Hey Ya! (Outkast Cover)
Paper Boat (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Baby Seal (New Song)
On My Way (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Seesaw (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Hummingbird (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Rehab (Amy Winehouse Cover)
Tell Me (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Chupee (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
ENCORES
Sushi (New Song)
Owls (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)


La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER


























Cocoon - "On My Way"



Cocoon - Vultures

Cocoon ~ Le Forum. Vauréal.








Première Partie:
My Little Cheap Dictaphone - Urban Addict


Ce qu’en a pensé Eric :

« Plongée en profonde banlieue en ce samedi soir, pour découvrir Cocoon avec l'ami Gilles B. au Forum de Vauréal, à deux pas en fait du lycée de ma fille Julie ! Un peu de confusion quant à l'ouverture des portes, il y a d'ailleurs pas mal de monde ce soir, mais Gilles et moi rentrons quand même les premiers, à la découverte de cette jolie petite salle. Atmosphère idéale, cool et sympa, pour partir à la découverte de trois groupes ce soir (on n'est pas prêt de sortir, quand on pense que les portes ont ouvert à 20 h 30 !).

20 h 45 : ça commence vite, et bien, la chanteuse qui entre en scène et s'assied au piano est absolument craquante. On hésitait à photographier Urban Addict (j'avais parié sur une posse de rappers de Cergy, j'ai tout faux, on a un gentil couple qui joue de la soul synthétique sur des bandes...), on change immédiatement d'avis. Emilie (c'est son nom) irradie littéralement de sensualité, de gentillesse un peu timide... Mais le mieux, c'est qu'elle chante remarquablement bien, évoquant sur certains morceaux la présence hantée de Beth Gibbons, c'est dire ! Près de 45 minutes de belle musique suivront (la majeur partie de l'accompagnement étant sur bande, Emilie étant aussi supportée par un grand dadais à la basse et à la guitare, bizarement habillé de manière vaguement para-militaire), avec de superbes moments émotionnellement tendus, et même une étonnante reprise du "Seven Nation Army" des White Stripes. On regrettera un peu une certaine uniformité des ambiances, et aussi une sorte de perfection un peu trop lisse : le concert aurait certainement gagné à être nourris de deux ou trois morceaux plus relevés, mais ne nous plaignons pas, c'est rare d'être confronté à un groupe complètement inconnu qui montre déjà une telle prestance, un tel professionnalisme (dans le bon sens du terme). Même si le reste s'avérait mauvais, je me dis que mes 12 Euros sont amortis !

Déjà, quand My Little Cheap Dictaphone - groupe belge de country - font jouer du Johnny Cash sur la sono avant d'entrer en scène, on part tout de suite sur un bon a priori. Et de fait, les 40 minutes qui suivirent seront plus qu'excellentes, avec un groupe carré au bon look (mention particulière à la batterie rouge et jaune et au batteur chapeauté), mené par un vrai leader charismatique - grand échalas qui m'a un peu fait penser à Win Butler dans le style faux mou -, qui sait faire monter la tension quand il faut. Si les morceaux ne sont pas tous inoubliables, ils sont tous joués avec un sens du tranchant assez remarquable. On sent qu'il ne manque pas grand chose pour que My Little Cheap Dictaphone devienne un grand groupe, et les trois dernières chansons, plus violentes et rapides, sont un réel bonheur. A la fin, su "Cha cha", le chanteur fait monter de jeunes spectatrices pour se trémousser sur scène, l'ambiance est vraiment bonne... Bravo !

Il est déjà 23 h 00 quand Cocoon (Morgane et Mark, encore un couple qui joue avec le soutien d'une musique qu'ils ont préenregistrée, c'est quand même très tendance... et très sympathique) entrent sur scène. L'installation de leur matériel a été pourtant plus que rapide : ce n'est pas les 25 Euros (dixit Mark) d'équipement qu'ils ont qui prend du temps (mention spéciale au xylophone à trois touches trônant au milieu des peluches - cadeaux des spectateurs -, ex aequo avec le maracas de la forme, la couleur et de la taille d'un citron vert !), mais plus le projecteur de diapos ! La bonne nouvelle - pour moi qui les entendait pour la première fois -, c'est qu'Elliott Smith a un fils caché à Clermont Ferrand, d'ailleurs bien plus sexy que lui (et certainement moins dépressif...), et qu'il s'appelle Mark Daumail : j'ai passé une bonne vingtaine de minutes à chercher dans ma mémoire d'où venait cette voix féminine et ce phrasé précieux, ces chansons gonflées à l'hélium... Nick Drake ? Mark a vendu la mèche en citant ses références (... avec le film "SuperGrave", référence que je partage absolument) : Dylan, Neil Young, Elliott Smith... Bon dieu, mais c'est bien sûr ! La "french touch" qui vient s'ajouter sur la terrible mélancolie douce amère de la musique, c'est une dose certaine d'humour et de second degré (Mark : "Nous sommes le seul groupe sur la planète qui joue devant la photo d'un bébé phoque consanguin ou d'un plat de sushis", et le pire, c'est que ça doit être vrai !). Je dirais même que ma principale réserve quant à l'heure quinze du set de Cocoon sera justement ça : une tendance de Mark (et Morgane) à trop parler entre ses chansons, à dédramatiser leur musique en jouant l'auto-dérision permanente. C'est sympa, ça fait "copains en train de jouer", mais la beauté fragile de leurs chansons, à force d'être trivialisée par des blagues à connotation sexuelle (on le saura que Morgane et lui ne sont pas ensemble, sont célibataires, et n'ont rien contre le fait de tirer un coup avec un(e) spectateur(trice) à la fin - pour Mark, il faut quand même qu'elle ressemble à Evangeline Lilly, bonjour le challenge pour les adolescentes de l'audience !), finit par se faner. C'est ainsi que, alors que l'émotion m'envahit au bout de trois ou quatre titres, je redescends trop vite à force d'attendre que Mark réaccorde sa guitare qui souffre de la chaleur, pendant que Morgane nous propose de nous montrer ses seins.

Bon, globalement, c'est quand même très beau, parfois saisissant (à noter l'audacieuse reprise très "straight" du "Rehab" d'Amie Maisonnoire, Mark nous expliquant que leur addiction à eux, c'est la verveine), et Mark est indéniablement un jeune homme au talent (quelle voix, mon dieu quelle voix !) et au charisme hors du commun. Je suis plus réservé quant à Morgane, blonde fade, timide et pas très intéressante (Morgane, arrête l'humour, STP !), mais au total, Cocoon est une proposition musicale d'une sensibilité exceptionnelle, planant à cent lieues au dessus du folk français - si une telle chose existe ! Magnifique conclusion avec un "Owls" repris par le public avec une dévotion et une délicatesse surprenantes, avant la traditionnelle séance d'autographes à la sortie, et, à près de minuit et demi, on se dit avec Gilles que les nuits peuvent être bien belles, ma foi, à Vauréal. »





photos de eric



Cocoon a su s'imposer, en à peine une année, dans le paysage musical français, en participant à leur manière au revival folk. Le point de départ de leur reconnaissance a été la victoire du très convoité concours CQFD 2007 ancienne formule des Inrockuptibles. Depuis, leurs délicates chansons ont aussi séduit les programmateurs de concerts à Paris comme en province. Cocoon, sur la base d'un clavier et d'une guitare sèche, compose des mélodies folk-pop envoûtantes et délicates, dans une tradition de song-writing épuré et poétique. Leurs deux voix qui s’entremêlent viennent cristalliser leur aisance à repousser les limites de l’harmonie. Glissant avec superbe et discrétion sur folk, noirceur, pop et humour, la musique de Cocoon rappelle les sublimations minimales d’Elliott Smith.



Morgane Morgane Imbeaud (chant, claviers,)

Mark Daumail (chant, guitare, banjo, ukulélé, beatbox)







Urban Addict


La durée du concert : 0h40

My Little Cheap Dictaphone



La durée du concert : 0h45




Take Off (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Vultures (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Cliffhanger (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
I Don't Give A Shit (From Panda Mountains EP – 2007)
Microwave (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Hey Ya! (Outkast Cover)
Paper Boat (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Baby Seal (New Song)
On My Way (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Seesaw (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Hummingbird (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Rehab (Amy Winehouse Cover)
Tell Me (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
Chupee (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)
ENCORES
Sushi (New Song)
Owls (My Friends All Died In A Plane Crash – 2007)


La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER


























Cocoon - "On My Way"



Cocoon - Vultures