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vendredi 14 août 2009

LA ROUTE DU ROCK 09 ~ Le Fort de Saint-Père. St-Malo.











DAY 1 - 19éme Edition






Ce qu’en a pensé Gilles B :

« L'aventure de cette Route du Rock 2009 débute en vérité le soir du mercredi 9 juillet 2008, au retour du concert de My Bloody Valentine au Zénith de Paris : Gilles P me confie alors d'un ton sérieux et plutôt inhabituel que si le groupe repassait, même hors de France, il était partant pour aller les revoir… Mai 2009, la nouvelle tombe : MBV passera en tête d'affiche à la Route du Rock ! La décision est vite prise, nous serons de la partie pour cette édition 2009.

Jeudi 13 aout 2009, Jean-Pierre, Monique, Gilles P et moi-même décollons de Beaumont s/Oise vers les 5 heures du mat, car si le but principal et avoué de ce séjour est bien sûr la musique, nous voulons aussi en profiter pour faire un peu de tourisme culturel et gastronomique… c'est vraiment de cette manière que l'on apprécie ces virées à but musical !

Hébergement à Châteauneuf chez l'habitant (ceux qui connaissent la Route du Rock savent que ce gros village est juste à côté du site du festival), superbe journée à visiter les beautés de la Bretagne, nous voici d'attaque pour affronter la journée du vendredi qui s'annonce fatigante mais pleine de promesses.

Vendredi 14 juin, la journée commence par la visite du Mont St Michel, suivie d’un repas bien arrosé à Pontorson, et nous voilà d'attaque pour cette première soirée. Après une dizaine de minutes d’une marche assez bucolique, nous arrivons devant l'entrée du festival, il y a encore peu de monde car il n'est que 17h30. On retrouve avec un énorme plaisir le local du coin, l'ami Jean-Louis avec ses lunettes noires, sa casquette (soleil oblige) et son tee shirt des Ramones (bon goût musical oblige). Car les festivals, c'est aussi cela, beaucoup de convivialité, et surtout le plaisir de partager avec les amis. Le soleil est de la partie pour cette première journée, et c'est déjà une chose rassurante. Par contre, notre inquiétude est tout autre : MBV pourront-ils jouer comme ils le désirent, et surtout comme nous aimerions… c'est à dire TRES FORT. La question est pour l'instant sans réponse. 18h40, avec quelques minutes de retard, l'ouverture s'effectue, et après les différents barrages et autres fouilles (mon appareil photo part du coup à la consigne, je ne me suis pas méfié), on pénètre sur le site qui, au premier abord, semble assez petit par rapport à ceux que je connais (Evreux et Rock en Seine)… mais c'est très bien ainsi, car moi, ce que je souhaitais, c'est un festival à taille humaine : la Route du Rock, c'est tout-à-fait ce qui me convient, loin des grands rassemblements comme les Vieilles Charrues, Solidays ou autres Eurockéennes. La décision quant à l'emplacement idéal est vite prise, ce sera contre la barrière où est placée la Louma, nous sommes de cette manière légèrement en hauteur (bon, de cinq centimètres seulement… d'accord !) et surtout nous n'avons personne derrière nous, et nous pouvons ainsi nous assoir ou rester debout adossés tranquillement à cette barrière. De plus, la scène est à peine à une quinzaine de mètres, et nous sommes dans l'axe de la sono (important cela, car n'oublions pas notre but : du son et encore du son !!!). Arrivée de Franck, un ami de Gilles P, puis de Livie et de Sabine, notre petite troupe est au complet !!!

19h15, Crystal Stilts fait son apparition devant une audience clairsemée, ce qui est un peu dommage, mais une partie du public n'est malheureusement pas encore arrivée sur le site. Je remarque tout de suite la jolie batteuse qui prend place derrières ses fûts. Musicalement, cela ressemble à du Jesus & Mary Chain, dommage que le son n'ait pas été à la hauteur, pas assez fort donc. Sinon, le chanteur présente les mêmes attitudes que Jim Reid. Un reproche aussi au niveau du son, pas au niveau de la puissance cette fois, mais de la clarté des instruments : le son de l'orgue ne ressortait malheureusement pas assez. J'ai bien aimé, malgré tout de même une sensation d'uniformité. C'était malheureusement encore l'apéritif pour un paquet de festivaliers et le groupe a plus ou moins essuyé les plâtres de l'ouverture d'un festival. Et surtout, c'est difficile de jouer avec le soleil couchant en pleine face ! Set assez moyen donc, de 45 minutes environ, à revoir dans une petite salle.

Pause bière, achats de t-shirts de MBV, je reviens prendre place pour l’un des groupes dont j'attends la prestation avec le plus d’impatience, je veux bien entendu parler des Américains de Deerhunter. J'avoue qu'il n'est pas évident de se frotter à la musique de Brad Cox et de sa troupe quand on ne la connaît pas, surtout lors d'un festival : pour apprécier DH, il faut être en condition et "entrer" dans le concert.

20h25, apparition du groupe, Brad Cox porte des lunettes de soleil qu'il ne quittera d'ailleurs pas. Ma première impression vient du son, bien meilleur que pour le groupe précédent, sans pour autant atteindre des sommets soniques. Lorsque je les avais vus au Nouveau Casino il y a quelques mois, je n'avais pas beaucoup prêté attention à Josh Fauver, le bassiste, mais ce soir, j'ai été assez impressionné par la rythmique qu'il impulse au groupe tout entier. Brad Cox, ce soir, restera très sage, pas vraiment de grands délires mais un show sûrement un peu trop appliqué, encore une fois ce groupe n'est peut être pas vraiment fait pour jouer devant une assistance de festivaliers pas toujours concernés par la musique… malgré tout de même un bon nombre de connaisseurs. Malgré tout, je reprends encore une belle petite claque en écoutant une version parfaitement interprété de Never Stops, le mélange parfait du côté sonique et du côté planant - et parfois psychédélique - de leur musique. Oui, c'était beau !! . Mais le morceau qui m'a vraiment fait planer pendant plusieurs minutes aura été Nothing Ever Happened (si je ne me trompe pas), joué en quatrième position. Lancinant et hypnotique, avec un Moses Archuleta qui, mine de rien, assure un tempo assez impressionnant, ce morceau m'aura presque fait regretter de ne pas m’être mis au premier rang. Au final, un set très court (45mn) de Deerhunter, qui me laisse tout de même sur ma faim. Mais je crois très honnêtement que pour entrer dans l'univers musical de ce groupe, il faut le voir dans une salle et non pas lors d'un festival.

Nouvelle bière (la troisième), pas de crainte du gendarme car on repartira à pied !!

21h40, l'erreur de casting de la soirée... Ce n'est pas moi mais Gilles P qui me l'a soufflé au bout d'un morceau, le fantôme de Weather Report est parmi nous, et il s'appelle Tortoise… Que dire sinon que cela aura été pour ma part la pire prestation des deux jours ? La pire non pas au niveau de l'interprétation, ou de l'envie de jouer du groupe, non, non, mais c'est que tout simplement je me demande ce que venais faire un groupe qui joue purement et simplement de la musique progressive tendance jazz rock dans cette soirée qui était marqué sous le sceau du bruit ??? Donc ma conclusion sera toute simple, je n'ai pas du tout aimé, ce qui ne veut pas dire que Tortoise soit foncièrement un mauvais groupe. Non, tout simplement, c'est une forme de musique qui pour moi a disparu de mon univers à la fin des années 70 (et encore, même avant je n’étais pas fan...).

Un petit tour pour boire une nouvelle bière, et en profiter pour avoir un beau gobelet gravé au nom du festival, je reviens vite à ma place pour voir les roadies mettre en place l'impressionnant rack d'amplis Marshall, Hiwatt et autres Vox indispensables à Kevin Shields. On commence à frissonner de plaisir, mais l'incertitude demeure pourtant : Pourront-ils jouer aussi fort qu'ils le désirent ? Pour ma part, je suis tout de même inquiet, connaissant la réglementation française en matière de nuisances sonores, et je ne vois pas pour quoi cela changerait ce soir. La foule a commencé à s'agglutiner sur le devant de la scène, les choses sérieuses peuvent commencer !!

Il est 23h pile lorsque My Bloody Valentine débarque sur scène : d'où l'on est, je ne vois pas bien comment est habillée Belinda, mais il semble qu'elle soit en robe, avec une veste par dessus. Le cœur palpite quelque peu malgré l'expérience de ces grands rendez-vous, j'attends presque avec anxiété le premier accord... et c'est tout simplement une DEFLAGRATION qui nous prend aux tripes, sec et d'une puissance assez inconcevable pour de la musique surtout en plein air ! Il faut le voir ou plutôt l'entendre, pour pouvoir comprendre LA CHOSE. En plein air, le son se disperse, même si le groupe joue fort. Généralement, vous entendez vos proches voisins parler. Là non, c'est un barrage sonore hallucinant qui déferle sur nous, les gens sont tous tétanisés, pour nous c'est tout simplement une joie inespérée, et même un choc : on a beau avoir l'habitude, quand ÇA vous tombe dessus, vous restez pétrifiés. Un coup d'œil derrière moi, pour voir un homme avec un tee shirt blanc qui saute comme un cabri, c'est tout simplement Gilles P qui pète les plombs (dans le bon sens, s'entend), Jean Louis arbore un grand sourire, de même que JP, moi je jubile et je subis avec délectation cet assaut sonore. C'est I Only Said qui tient donc lieu d'intro à ce concert. Kevin Shields, tout comme Belinda Butcher, n'esquisse pas, ou peu, de gestes : figés devant leurs micros respectifs, ils représentent le Shoegazing dans toute sa perfection. Shields va de temps en temps voir, ou plutôt écouter, si son amplification lui semble correcte, car l'homme est un perfectionniste du son, tout le monde le sait (du bruit, devrais-je dire, d'ailleurs). Le plus étonnant, ce sont les spectateurs effrayés qui refluent des premiers rangs pour aller se mettre au fond du site, mais comme Monique nous l'a indiqué un peu plus tard, que ce soit à 15 mètres ou au fond, c'était pareil !!! (et encore, Monique portait des protections auditives). Cela pour que vous puissiez imaginer ce que c'était. Une partie du public, donc, est complètement tétanisée par le mur de son qui jaillit de la sono, tandis que le reste fuit le devant de la scène, et pour certains quittent même le festival ! Et aux gens qui sont surpris, je n'ai qu'une seule chose à dire : My Bloody Valentine, c'est ça, tout simplement, que l'on aime ou que l'on n’aime pas. Autre chose impressionnante qui montre bien le niveau sonore de ce concert, c'est lorsque Colm O' Ciosoig, le batteur, frappe dans ses baguettes lors de l'intro des morceaux, un bruit métallique terrible vient alors vous chatouiller les oreilles (c'est un doux euphémisme), bruit annonciateur d'un cataclysme sonore imminent. Bien sûr, la set list, depuis un an que le groupe tourne de nouveau, ne change guère, mais cette fois, quel bonheur d'écouter Only Shallow ou Slow dans des versions frisant la perfection sonique !!! A l'instar des membres du groupe, je bouge très peu, j'ai juste un vague sourire béat qui me transfigure, je jouis pleinement de ces instants trop rares, je me laisse aller aux terribles coups de boutoirs infligés par Kevin Shields et sa bande : le bonheur, tout simplement !

Ce n'est pratiquement qu'en plein milieu du concert que je fixe mon attention sur Debbie Googe. Elle est arcboutée sur sa basse, c'est la seule du groupe qui se démène sur son instrument et qui ne reste pas statique, c'est aussi un spectacle à elle tout seule. Et cette fois, contrairement au concert du Zénith, les projections derrières le groupe font pâle figure par rapport à la musique, j'ai l'impression d'ailleurs que ce n'était pas les mêmes qu'à Paris. Mais ce léger point négatif ne pèse pas lourd au regard de la prestation de MBV. D'ailleurs, à plusieurs moments, j'ai ressenti une chose bizarre, l'impression que le concert se déroulait dans des conditions d'instabilité extrêmes, car faire autant de bruit (enfin, ce que j'appelle du bruit, comme cela a été ce soir) c'est une gageure. On sent que tout peut basculer, tout peut sauter ou disjoncter d'un moment à l'autre, que le moindre petit changement de réglage peut déclencher une catastrophe, et ce soir, l'Art de MBV et de ses ingénieurs du son, c'est d'avoir été capables de stabiliser le tout à un niveau sonore rarement égalé, surtout en plein air, donc. Autour de moi, de gens continuent à refluer, mais on ne les entends pas, on n'entend pas non plus les multiples conversations qui se déroulent généralement autour de nous, tout est recouvert par une chape, et pendant 75 minutes, nous serons isolés de tout. 60 minutes de concert, qui m'ont paru en durer 10, et… l'intro que tout le monde attend, le morceau dont tous les gens ont entendu parler - mais dont peu ont entendu ce que j'appellerais la véritable version, avec ce "fameux" mur de son final… C'est bien sur You Made Me Realise qui vient clôturer cette messe. Nous l'avions vécu il ya maintenant 20 ans, voire plus au New Morning, à l'U.L.U de Londres, et à l'Olympia, nous le revivons ce soir, et cette fois en plein air, ce qui est presque encore plus surréaliste. On compare les 10 dernières minutes au décollage d'un Boeing, voir du Concorde, ce soir c'est une fusée qui décollait de son pas de tir, tout simplement ! Les nappes qui vont crescendo, et puis la reprise finale : l'extase, tout simplement !

Nous sommes muets et tétanisés… mais heureux à la fin du set. On craignait le pire, et c'est le meilleur qui nous est tombé dessus. Bien sûr, les insatisfaits diront que l'on n'entendait pas du tout les voix de Kevin et celle de Belinda, oui, c'est vrai, mais qu'importe, on voulait un mur de son, nous avons eu un mur de son. Une pluie de tôles, comme j'ai pu le lire dans la presse régionale.

Mais la soirée n'est pas tout à fait finie car dans une demi-heure, ce sont les américains de A Place To Bury Strangers qui vont avoir la difficile tâche de poursuivre les hostilités, et avouons-le, ce n'est pas gagné d'avance. Ce groupe, j'attendais de le voir depuis plus d'un an, mais à chaque fois qu'ils sont passés à Paris, j'avais autre chose le même soir.

Lorsque les trois membres du groupe font leur apparition, une partie de la foule est revenue se placer dans les premiers rangs. Bien évidemment, on ne peut pas comparer ce concert à celui de MBV au niveau du son, malgré la réputation de APTBS d'être le groupe le plus bruyant du moment. Mais le set de 45 minutes délivré par le groupe fut bon. Ici pas de shoegaze, le guitariste est continuellement en mouvement, et ne tient pas en place. Du bruit, ils en font, avec moult larsens. Mais surtout ce que j'ai bien apprécié, c'est le contraste en chacun de leur morceau. Ils alternent les tempos moyens avec d'autres beaucoup plus rapides et violents, c'est ce qui les différencie de beaucoup d'autres groupes. L'influence de Jesus & Mary Chain est bien sûr évidente, mais, après tout, qui s'en plaindrait ? En tout cas, le groupe a bien assuré son concert, j'espère pouvoir les revoir bientôt dans une salle du style Nouveau Casino, pour voir ce que cela donne.

2 h du mat, j'avoue que nous ne sommes pas très motivés pour voir le dernier groupe (Snowman si je ne m'abuse). Quand aux branleurs de The Horrors, que dire sinon que ce sont tous simplement des petits cons prétentieux et arrogants. Ce n'est pas la première fois qu'ils annulent en France, pas intéressant pour eux je suppose ? Dommage, car leur dernier album est très bon.

Pas de chance, pour retourner dans notre petit bourg situé à quelques centaines de mètres car l'organisateur dans sa grande sagesse... a tout simplement cru bon de fermer tous les accès, sauf ceux menant aux parkings officiels, et ceux menant au camping, d'où au final une marche de 3 ou 4 kilomètres dans un noir presque complet !!! Bon, on s'en fout un peu, car on a encore les tirs de barrage de MBV qui résonnent dans les oreilles.

Je finirai le compte rendu de cette journée par quelques commentaires concernant la lecture des chroniques du concert que j'ai pu lire par ci par là. Tout d'abord, les Inrocks qui qualifient le concert de MBV de "déception" du festival. Bon, il y a longtemps que les journalistes des Inrocks sont largués au niveau des concerts, il suffit de lire le compte rendu hebdomadaire d'un set qu'ils chroniquent dans chaque numéro pour s'en rendre compte, ils sont aux fraises (l'exemple flagrant qui me vient à l’esprit concerne le concert de Kate Nash à la Cigale qu'ils avaient trouvé excellent... alors qu'objectivement, c'était MAUVAIS… et ce n'est qu'un exemple !). La majorité des autres commentaires lus font référence au décollage d'une fusée (ou du Concorde, à vous de choisir), de la bagarre entre les techniciens de MBV et ceux du festival pour les problèmes de son (résultat : MBV = 4 - Organisateurs = 0). Ou alors notre logeuse qui nous a dit que, effectivement vers minuit, le son était devenu soudainement plus fort. Et ce ne sont que quelques exemples…

En tout cas cette soirée se terminera pour chacun d'entre nous par une grosse nuit de sommeil car demain, rebelote... »






photos de f villemin (Taste Of Indie)


Depuis 1991, La Route du Rock s’impose comme un rendez-vous estival incontournable pour les amateurs de musiques live. A St-Malo, l’un des derniers évènements musicaux de l’été accueille des festivaliers chauffés à blanc sous le soleil du mois d’août… Il se déroule en Bretagne au Fort Saint-Père à Saint-Père Marc en Poulet ainsi que sur la plage du Sillon et au Palais du Grand Large à Saint-Malo, pendant la fin de semaine du 15 août.


Certains se réfèrent à Velvet Underground, Jesus and Marie Chain ou encore à des groupes néo-zélandais des années 80 comme The clean pour décrire le son des Crystal Stilts, groupe americain formé en 2003 à New York (il faut dire que Hamish Kilgour en personne, leader du groupe The clean, les a repérés à leur tout premier concert et salué leur talent publiquement).

(http://www.myspace.com/crystalstilts)



Deerhunter est un groupe de rock expérimental formé à Atlanta en 2001. Le groupe est concentré sur la personnalité tourmentée du chanteur-guitariste Bradford Cox. Leur musique, d'abord inspirée du punk, du rock garage et du noise...... Le nom Deerhunter venait de la bande du premier batteur, Dan Walton, qui a été demandé de quitter le groupe au début de sa carrière. Cox,atteint comme Joey Ramone du rare syndrome de Marfan (d’où son extrême maigreur), est de nature particulièrement fragile et note ses influences, en Echo & The Bunnymen, Brian Eno, David Bowie et My Bloody Valentine. Les fans de Sonic Youth devraient trouver de quoi décoller avec les comptines étranges et noisy de Deerhunter...

(www.myspace.com/deerhunter)


Tortoise est un groupe de post-rock, fondé en 1993 à Chicago. Le groupe propose un mélange entre rock jazz, électronica, dub et ambient des plus novateurs, qui en fera l'un des groupes pionniers du post-rock. Tortoise est le mot anglais désignant les tortues terrestres.

(http://www.myspace.com/tortoise)


My Bloody Valentine est un groupe noisy shoegaze irlandais. Malgré une production continue de singles et un album durant la seconde moitié des années 1980, le groupe devient véritablement phare lors de la sortie des albums Isn't Anything en 1988, qui marque toute la scène rock par ses mélodies saturées, et surtout du singulier Loveless en 1991, 16 ingénieurs du son sont crédités pour l'album. Un dernier album expérimental, unique et totalement novateur, que beaucoup de spécialistes considèrent aujourd'hui comme un des albums majeurs du rock anglais indépendant de la fin du XXe siècle. Le groupe n'a plus fait que quelques apparitions discrètes depuis lors, et les problèmes auditifs du chanteur et principale tête pensante, Kevin Shields, rendent l'hypothèse d'un nouvel album très improbable. Précurseur. Voilà un terme tout à fait approprié à My Bloody Valentine. Encore aujourd'hui, ce groupe fondé dans les années 80 continue d'influencer le post rock de son empreinte indélébile et encore inégalée.

(http://www.myspace.com/mybloodyvalentine)



A Place to Bury Strangers est un groupe de rock new-yorkais fondé en 2004. Sa musique est influencée par des groupes tels que The Jesus and Mary Chain, The Cure ou My Bloody Valentine. En 2008 ils tournent avec Nine Inch Nails pour le "Lights in the Sky tour".

(http://www.myspace.com/aplacetoburystrangers)


* "Shatterd Shine" b/w "lights" 7" Feathery Tongue (2005)
* EP (Feathery Tongue, 2007)
* Crystal Stilts EP Woodsist re-press (2008)
* Alight of Night (Slumberland Records, 2008 and Angular Recording Corporation, 2009)
* Departure 7" (Angular Recording Corporation, 2009)
* "Love Is a Wave" b/w "Sugarbaby" 7" Slumberland Records and Angular Recording Corporation(2009)












2005: "Turn It Up Faggot"/Deerhunter
2007: Cryptograms
2008: Microcastle
Weird Era Cont.


* 2009: Beacons Of Ancestorship
* 2006: A Lazarus Taxon (Coffret 3CD/1DVD)
* 2006: Tortoise & Bonnie Prince Billy - The Brave And The Bold
* 2004: It's All Around You
* 2001: Standards (album)
* 1998: TNT
* 1996: Millions Now Living Will Never Die
* 1994: Rhythms, Resolutions, And Clusters
* 1994: Tortoise (album)












* This Is Your Bloody Valentine (1985)
* Ecstasy & Wine (1987)
* Isn't Anything (Novembre 1988)
* Loveless (Novembre 1991)



* 2006: Red EP
* 2006: Blue EP
* 2006: Green EP
* 2007: A Place to Bury Strangers (CD/LP)
* 2009: Exploding Head







* Brad Hargett - vocals
* JB Townsend - guitar
* Kyle Forester - keyboards
* Andy Adler - bass
* Frankie Rose - drums











* Bradford Cox - vocals, electronics, tapes, drum, acoustic slide guitar, bell set, accordion, electric guitar, piano, bass drum, gong

* Moses Archuleta – drums/percussion, synth/pads, electronics, treatments
* Josh Fauver - bass, piano, percussion, reverse guitar, vocals
* Lockett Pundt - synth bells, guitar, acoustic slide guitar, hammond organ, vocals
* Whitney Petty - guitar










Dan Bitney : Guitare, Batterie, Percussions, Keyboards,
Doug McCombs : Basse
Jeff Parker : Guitare, Vibes, Keyboards
John McEntire : Guitare, Batterie, Percussions, Marimba, Melodica
Johnny (Machine) Herndon : Batterie, Percussions, Vibraphone, Xylophone, Keyboards















Kevin Shields : Vocal & Guitar
Belinda Butcher : Vocal & Guitar
Colm O'Ciosoig : Drums
Debbie Googe : Bass














Oliver Ackermann - Guitars. Vox.
JSpace - Drums.
Jono MOFO - Bass.












Cryptograms (Cryptograms - 2007)
Never Stops (Microcastle - 2008)
Doctor Glass (Fluorescent Grey EP - 2007)
Hazel Street (Cryptograms - 2007)
Nothing Ever Happened (Microcastle - 2008)
Rainwater Cassette Exchange ( Rainwater Cassette Exchange EP - 2009)

La durée du concert : 0h45




I Only Said (Loveless - 1991)
When You Sleep (Loveless - 1991)
(When You Wake) You're Still In A Dream (Isn't Anything - 1988)
You Never Should (Isn't Anything - 1988)
Cigarette In Your Bed (EP - 1988)
Come In Alone (Loveless - 1991)
Only Shallow (Loveless - 1991)
Thorn (EP - 1988)
Nothing Much To Lose (Isn't Anything - 1988)
To Here Knows When (Loveless - 1991)
Slow (EP - 1988)
Soon (Loveless - 1991)
Feed Me With Your Kiss (Isn't Anything - 1988)
You Made Me Realise (EP - 1988)

La durée du concert : 1h00


AFFICHE / PROMO / FLYER














Deerhunter - "Strange Lights"




Deerhunter - "Agoraphobia"




My Bloody Valentine - Only Shallow


My Bloody Valentine - Soon


My Bloody Valentine - Realise



My Bloody Valentine - Kiss