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mardi 5 novembre 2019

MARK LANEGAN BAND ~ Le 106. Rouen.



~ SOMEBODY'S KNOCKING TOUR 2019 ~

Support Act: SIMON BONNEY
 
Ce qu'en a pensé Emilie:

« Mon 11ème concert de Mr Lanegan sera... à Rouen, au 106. Même si je l’adore, je n’aurais pas fait un pareil déplacement exprès, car par le train nous sommes obligés de passer par Paris, mais c’est sur notre route pour aller voir la famille, donc... Ce n’est pas notre première fois au 106, mais l’endroit se compose de deux salles distinctes, et dans la grande salle avec gradins, c’est effectivement une première pour nous. Je suis tellement pressée que je rentre dans la salle alors que Guillaume est encore en train de passer la fouille ; mais en fait la porte n’avait pas été verrouillée par erreur et un vigile vient (très gentiment et poliment) me récupérer avec les quelques personnes qui ont suivi... Bon, on a bien eu le premier rang finalement, donc ce n’était pas bien grave. Impossible par contre de réserver des places pour Gwladys et Agnès, car des gens rentraient aussi par l’autre extrémité de la salle, et bien évidemment tout le monde s’est jeté sur les meilleures places. Mais elles seront quand même au 2ème rang. Je ne suis pas fan des concerts assis, mais avec la fatigue du trajet, et comme la vue est idéale, ce n’est pas trop gênant. De toute façon les quelques rares personnes qui s’aventureront dans le semblant de fosse pendant le set se feront rappeler à l’ordre par les vigiles. Ce qui n’empêchera pas le ballet incessant pour le bar et les toilettes, un truc que je ne comprendrai jamais, mais au moins au premier rang personne ne bouge, nous n’avons pas à nous pousser toutes les cinq minutes.


On commence la soirée par le guitariste australien Simon Bonney, accompagné au violon (parfaitement sonorisé ce soir, il faut le souligner) et aux chœurs par sa femme, Bronwyn Adams. Vocalement le set est bon, mais heureusement que c’était court, car Simon ne cesse de jouer le même riff. Je pense qu’un concert en mode « full band » aurait sûrement mieux rendu. À un moment, Simon s’est éclipsé pour laisser Bronwyn nous annoncer (avec un grand sourire, ce qui était un peu perturbant) qu’elle allait nous chanter une chanson en hommage à son frère décédé, « un musicien ayant eu une vie difficile ». Un style un peu à la Amanda Palmer, ce décalage total. Jolie voix sur le morceau... mais bande enregistrée en fond. En même temps, vu le peu de temps qui lui est accordé chaque soir, on voit mal le couple embarquer tout un orchestre.

Et puis c’est l’arrivée de la star de la soirée "Mark Lanegand Band" , après l’installation en demi-cercle (configuration parfaite pour voir tout le monde) de ses cinq musiciens : de gauche à droite Mr Jeff Fielder à la guitare, Mme Shelley Brien aux claviers (Mark ne la présente pas comme Mme Lanegan, mais le baiser vers la fin du set ne laisse planer aucun doute), un petit nouveau, Mr Christophe Claeys, à la batterie, Mr Lyenn (qui me sera un peu caché par Mark ce soir) à la basse, et enfin Mr Aldo Struyff à la guitare et aux claviers. Tout ce beau monde a un sacré niveau, il est heureux que j’arrive enfin à détacher un peu mes yeux du grand Mark pour profiter du reste du spectacle. 



Mark, quant à lui, paraît relativement en forme physiquement, et sa voix est absolument parfaite. Si le set fait la part belle au petit dernier Somebody’s Knocking (que j’ai, honte à moi, peu écouté, à cause de la concurrence du dernier Pixies), les albums les plus récents auront tous le droit à leur moment de gloire (mais exit les premiers albums acoustiques). Burning Jacob’s Ladder sera mon premier grand moment de joie, mais c’est Bleeding Muddy Water (précédée d’un excellent solo de Mr Fielder) qui, à mon humble avis, était la plus exceptionnelle ce soir. Les fans de la première heure auront peut-être du mal avec les passages électros, mais Blues Funeral était un album genial, et Ode to Sad Disco fait toujours plaisir à entendre. Et la place assise présente un gros avantage au moment de Deepest Shade, que j’ai passé la tête posée sur l’épaule de mon chéri, ce qui est quand même plus compliqué à faire dans la foule... 



Le son est vraiment parfait, le seul bémol pour pinailler un peu, c’est la voix de Shelley un peu en retrait, que ce soit sur Hit the City ou sur Come to Me en ouverture du rappel (moment où bêtement nous ne penserons pas à prendre en photo le baiser mentionné plus haut, dont je savais pourtant bien qu’il aurait lieu). À part ça, c’est un pur bonheur auditif. Quand arrive Death Trip to Tulsa, malgré l’excellence de ce titre de Phantom Radio, on est un peu tristes, on sait que la fin approche, ne reste plus que le rappel, qui sera très court, seulement deux morceaux. Mais Jeff nous annonce (sans grande surprise) que Mark viendra nous dédicacer tout ce que l’on veut après le concert. Et moi je me précipite pour récupérer la setlist (merci au roadie !) et un gentil monsieur du public me donne un mediator de Jeff Fielder (merci à lui également !). Je commence à clamer partout qu’il y a des erreurs sur la setlist en question, ce qui s’avèrera... totalement faux, je ne suis plus très douée à ce genre d’exercice avec l’âge... En plus de la setlist, j’ai fait dédicacer par Mark un livre récemment sorti de commentaires (par lui-même) sur ses chansons qui était en vente au stand et dont j’ignorais l’existence. J’ai bredouillé quelques mots, j’ai eu un sourire en retour. Gwladys l’a pris en photo, il l’a laissée faire... de mauvaise grâce. Mais bon c’est Mark, globalement je pense qu’on peut dire qu’il était de bonne humeur :D Il nous aura remerciés assez souvent pendant le set, et puis on vient de voir les Pixies, alors on était pas trop gourmands niveau communication, on ne pouvait pas tomber plus bas :D

En tout cas, pour ceux qui en ont l’occasion, foncez au Trianon : cette tournée est vraiment excellente. Quant à moi, ce ne sera probablement pas le Trianon, ça fait un peu loin maintenant, mais je suis prête pour mon 12ème… »





photos de Guillaume

Mark William Lanegan est un chanteur américain, connu pour son timbre rauque, successivement membre de The Jury, Screaming Trees, Mad Season, Queens of the Stone Age et The Gutter Twins.

Tout droit venu de Seattle, il a travaillé avec des musiciens tels que Kurt Cobain, Layne Staley (au sein de Mad Season), Isobel Campbell, Twilight Singers (dont le leader Greg Dulli est l'autre membre des Gutter Twins), Mondo Generator, Melissa Auf Der Maur, Jeffrey Lee Pierce du Gun Club, Martina Topley-Bird, Masters of Reality, Gérard Manset, The Desert Sessions, Mike Watt.


(https://www.marklanegan.com/)
(https://www.facebook.com/MarkLanegan/)




The Winding Sheet (1990)
Whiskey for the Holy Ghost (1994)
Scraps at Midnight (1998)
I'll Take Care of You (1999)
Field Songs (2001)
Bubblegum (2004)
Blues Funeral (2012)
Imitations (2013)
Phantom Radio (2014)
Gargoyle (2017)
Somebody's Knocking (2019)

MARK LANEGAN BAND

Mark William Lanegan - Vocals, guitar, keyboards (1984–present)
Jeff Fielder  — guitar (2013–present)
Shelley Brien "Lanegan" — keyboards (2012–present)
Christophe Claeys — drums (2019–present)
Frederic “Lyenn” Jacques — bass, back vocals (2017–present)
Aldo Struyff — guitar, keyboards (2011–present)


The Setlist
 MARK LANEGAN BAND


Disbelief Suspension (Somebody’s Knocking – 2019)

Nocturne (Gargoyle – 2017)
Hit The City (Bubblegum – 2004)
Sister (Gargoyle – 2017)
Stitch It Up (Somebody’s Knocking – 2019)
Nightflight to Kabul (Somebody’s Knocking – 2019)
Burning Jacob’s Ladder (Single - 2011)
Beehive (Gargoyle – 2017)
Bleeding Muddy Water (Blues Funeral – 2012)
Deepest Shade
(The Twilight Singers cover - Imitations - 2013)

 Ode To Sad Disco (Blues Funeral – 2012)
Harborview Hospital (Blues Funeral – 2012)
Penthouse High (Somebody’s Knocking – 2019)
One Hundred Days (Bubblegum – 2004)
Dark Disco Jag (Somebody’s Knocking – 2019)
Name and Number (Somebody’s Knocking – 2019)
Death Trip to Tulsa (Phantom Radio – 2014)

Encore

Come to Me (Bubblegum – 2004)
The Killing Season (Phantom Radio – 2014)

 

 Time Set : 1h40

AFFICHE / PROMO / FLYER







jeudi 31 octobre 2019

MOONSPELL - ROTTING CHRIST ~ L'Etage. Le Liberté. Rennes.



~ EURO TOUR 2019 ~

Support Act: SILVER DUST
 
Ce qu'en a pensé Emilie:

 « En ce soir d’Halloween, Guillaume et moi allons à un concert qui colle assez bien à la thématique du jour : la double affiche Rotting Christ / Moonspell. Guillaume adore Rotting Christ, dont il abreuve régulièrement ses tops. Ce n’est pas forcément ce que je préfère, musicalement ça va, mais ça crie trop à mon goût :D Enfin bon, on verra bien ce que cela donne…

Nous arrivons peu avant l’ouverture des portes mais le premier rang à gauche ne sera pas un problème ce soir dans un Étage pas totalement rempli. On commence vers 20h45 avec les Suisses de Silver Dust, qui disposent d’un écran qui nous diffuse des images étranges en guise d’entrée en matière. Apparemment, les gars adorent Burton, mais avec ces photos au style ancien, ça m’a surtout fait penser à Ransom Riggs.
Ce qui bien sûr m’a fait fort plaisir, de même que l’entrée en scène du chanteur, dans un look très Tuomas Holopainen, avec un chapeau et une canne.


Parti en terrain conquis, le quatuor ne me convaincra cependant pas ; la faute à des parties « screamo » pas tout à fait en adéquation avec l’univers (bon ça encore, c’est une question de goût personnel), mais surtout au bavardage incessant de Lord Campbell PENDANT les chansons. Le gars est francophone, c’est pratique ; il a envie de communiquer avec son public, c’est tout à son honneur ; mais alors franchement, les « vous êtes là Rennes » et autres « faites le signe du métal », ça va bien cinq minutes. Le « signe du métal », comme il dit, ça ne se réclame pas, ça se mérite. Et toute l’ambiance gothique savamment installée par le groupe s’écroule quand on se retrouve dans un truc limite Green Dayesque (taper dans les mains, etc…). C’est dommage, car il y a de l’idée dans le concept, et une vraie originalité. Mention spéciale au magnifique solo de guitare de Mr Campbell sur fond de Bach. Un groupe que l’on n’oubliera pas, mais dont on aura envie qu’il soit un peu différent si on les croise à nouveau… Ils sont jeunes (six ans d’existence, probablement pas à temps complet), et avec le soutien de la ville de Porrentruy (affiché peut-être un peu trop lourdement à la fin de la vidéo qui couvrait tout le concert), il devrait y avoir du progrès dans les années à venir. Et puis les gars sont très sympas, le guitariste m’a filé un médiator avec les initiales du groupe.


Viennent ensuite les Grecs de Rotting Christ. Leur nom ne fait pas mystère d’une prise de position pas très tendre envers une certaine religion. Ce n’est pas quelque chose que je cautionne dans sa totalité, chacun étant à mon avis libre de choisir sa religion, quelle qu’elle soit, ou de ne pas en avoir d’ailleurs, tant qu’on ne cherche pas à imposer son point de vue au voisin… Mais je comprends quand même l’opinion de Sakis Tollis (chanteur et à présent seul membre originel avec son frère Themis à la batterie) concernant certains faits peu glorieux… Mais de toute façon ce soir, pas de croix renversée (ou barrée comme pour Bad Religion), de fuck the Catholics ou autres joyeusetés du genre. Je ne comprends pas un traître mot des textes (et à mon avis c’est aussi le cas d’une bonne partie du public) et donc moi ce que je retiens, c’est un groupe expérimenté (plus de trente ans de carrière !) qui me convaincra bien davantage sur scène que ne l’avaient fait les morceaux en version studio. Alors oui, Sakis hurle ou grogne assez souvent, mais l’excellence des compositions, et surtout la joie visible de ces quatre musiciens sur scène, suffiront à me faire passer un excellent moment. Bon, soyons honnêtes, ça et la plastique irréprochable du jeune bassiste Kostas Heliotis, qui ne cesse de monter sur les retours de notre côté, headbangue comme un fou, tire la langue de manière fort rigolote… Je me répète, mais ça fait vraiment plaisir de voir sur scène des gens qui ont vraiment envie d’y être. Une excellente surprise pour ma part, car je ne partais pas vraiment pour adorer ce soir…



La soirée se déroulait de fort belle manière, mais ne se terminera malheureusement pas de la même façon. Il est 22h45 quand les Portugais de Moonspell montent sur scène, je commence à fatiguer, et le public jusque là super sympa, commence à ressentir les effets de l’alcoolisation (ou autres :D) du début de soirée. Enfin, particulièrement un gars près de moi, manque de chance. Bon, ça a particulièrement chauffé pour une histoire de place volée, mais finalement ça ne dégénérera pas plus que ça, à part que le mec n’arrête pas de parler, ce qui est quand même bien chiant. De toute façon, je ne crois pas que Moonspell auraient réussi à me convertir ce soir : le son n’est pas très bon, la batterie est trop en avant, j’ai dû sortir mes bouchons. Le chanteur Fernando Ribeiro n’a pas une voix extraordinaire (Sakis non plus, mais là clairement on était en dessous). Le groupe n’a pas vraiment de ligne directrice (bon, il est vrai que ma méconnaissance des morceaux n’aide pas, mais enfin, celui qui clamait « Brasilia Portugal », on aurait cru un truc de supporters de foot :D). Je ne sais pas si c’est pour Halloween ou si c’est toujours comme ça, mais Fernando viendra à un moment avec un masque de peste, puis vers la fin avec une cape de vampire. Il y a un clavier / orgue en fond, avec de gros tuyaux, ça me faisait envie, mais je ne l’ai pas entendu… Reste la bonne humeur communicative d’un groupe lui aussi très heureux d’être là (j’ai d’ailleurs serré la main du chanteur et du batteur à la fin, toujours très sympa ce genre de comportement). Mais 1h30 de prestation à un horaire si tardif, c’était un peu trop long pour les incultes du groupe que nous étions… Je n’étais d’ailleurs pas la seule à fatiguer, le public (qui arborait pourtant nombre de tee-shirts à l’effigie des Portugais) s’est montré plus calme que pendant Rotting Christ (à part le fan plus très frais à côté de moi :D). Il faut dire que Fernando a moins tendance que Sakis à inciter les gens au circle pit. Dommage tout cela, quelques intros arabisantes et autres solos bien sentis faisaient espérer davantage…


Allez, ce n’est pas bien grave le petit bémol final, c’était quand même une fort belle soirée… Prochaine étape, Mr Lanegan à Rouen. »



photos de Guillaume

 
Moonspell est un groupe de metal gothique portugais, originaire d'Amadora et formé en 1989. Bien que principalement rattaché au metal gothique, leur style musical fluctue aussi selon les chansons ou les albums entre le black metal, le metal avant-gardiste et le death metal. Du fait de son succès au niveau international, Moonspell est considéré comme le représentant de la scène metal portugaise.

(http://www.moonspell.com/)
(https://www.facebook.com/moonspellband/)
(https://twitter.com/moonspell?lang=fr)
(https://www.instagram.com/moonspellofficial/?hl=fr)

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Rotting Christ est un groupe de metal extrême grec, originaire d'Athènes. Le groupe, formé en 1987, est notable comme étant l'un des premiers groupes de black metal grecs de la scène metal underground européenne.

(https://www.rotting-christ.com/en)
(https://www.facebook.com/pages/category/Musician-Band/Rotting-Christ-290468585669/)
(https://twitter.com/athanatoieste?lang=fr)
(https://www.instagram.com/rottingchristofficial/?hl=fr


Wolfheart — 1995
Irreligious — 1996
Sin/Pecado — 1998
The Butterfly Effect — 1999
Darkness and Hope — 2001
The Antidote — 2003
Memorial — 2006
Night Eternal — 2008
Alpha Noir/Omega White — 2012
Extinct — 2015
1755 — 2017


 
Thy Mighty Contract — 1993
Non Serviam — 1994
Triarchy of the Lost Lovers — 1996
A Dead Poem — 1997
Sleep of the Angels — 1999
Khronos — 2000
Genesis — 2002)
Sanctus Diavolos — 2004
Theogonia — 2007
Aealo — 2010
Κατά τον δαίμονα εαυτού — 2013
Rituals — 2016
The Heretics — 2019

MOONSPELL (Band)

Fernando Ribeiro (Langsuyar) – lead vocals (1992–present)
Miguel Gaspar (Mike/Nisroth) – drums (1992–present)
Pedro Paixão (Passionis/Neophytus) – keyboards, sampler, programming (1993–present), rhythm guitar (2003-2015)
Ricardo Amorim (Morning Blade) – lead guitar, backing vocals (1995–present)
Aires Pereira (Ahriman) – bass (2004–present; Touring 2004-2008)


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ROTTING CHRIST (Band) 

Sakis Tolis − lead vocals, rhythm guitar, keyboards (1987–present)
Themis Tolis − drums (1987–present)
Giannis Kalamatas − lead guitar, backing vocals (2019–present)
Kostas Heliotis (Spades) − bass, backing vocals (2019–present)


The Setlist
MOONSPELL

 Time Set : 0h00

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