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mercredi 26 novembre 2008

Blood Red Shoes ~ Le Trabendo. Paris.









Première Partie : Peggy Sue and the Pirates





Ce qu’en a pensé Eric :
Le retour du folk a encore frappé, et en voilà une nouvelle élucubration, avec deux Anglaises qui jouent de la musique américaine sur scène: l'une s'est donné le genre "star du cinéma muet années 20" et joue du xylophone, des trucs bizarres et des percussions, l'autre a le look "juive new yorkaise" et une voix stupéfiante. Elles jouent une musique un peu indistincte, entre folk léger et comédie musicale recyclée, avec quelques tendances à la mode - un soupçon de jazz, des percussions martiales comme chez Dodos, une touche de minimalisme forcément bien vu (qui a parlé de folk "post moderne", hi hi ?)... Mais globalement, tout cela manque de souffle, de structure, d'inspiration sans doute. Dommage !

Bonne ambiance au Trabendo ce soir, avec notre petite bande éclectique qui semble s'agrandir au fil des mois, et qui bavarde de tout et de rien, mais surtout de wock'n'woll (ouaouh). J'ai une pensée pour l'ami Gilles P. - accompagné de JPV - qui est en train de se faire "métalliser" la tronche par Lemmy à quelques centaines de mètres de nous au Zénith. Finalement, le froid de l'hiver ne peut guère qu'effleurer ceux qui sont baignés de la chaleur du Rock, non ?


21 h 15, Blood Red Shoes rentrent sur scène, dans le noir. Steve, voix géniale (Feargal Sharkey ? Russell Mael ?) et batterie dantesque (John Bonham ? Keith Moon ?) est toujours le même monstre déguisé en chérubin blondinet à la coupe de cheveux juvénile. Laura-Mary Carter est toujours la même ghoule, renfermée, voire renfrognée (la timidité ?), cachant sa beauté touchante derrière ses cheveux, et sans doute responsable du manque d'éclairage récurrent des concerts de BRS : même si elle mouline des riffs sanglants, même si sa guitare déversera un torrent de lave ininterrompu durant l'heure qui suivra, il y a quelque chose de refroidissant, presque de déprimant dans cette retenue. Blood Red Shoes me posent un vrai problème, à moi : leur musique est quasiment parfaite - à mon goût -, réalisant le premier cross-over vraiment parfait entre pop brûlante et noise cataclysmique, conjuguant beautés vocales (bon, pas forcément mises en valeur sur scène, avouons-le, le mix sacrifiant les voix de manière systématique !) et virtuosité technique. Pourtant, il semble toujours leur manquer cesoupçon de folie, cette larme d'émotion qui ferait basculer leur musique vers l'hystérie qu'elle semble convoquer vainement. Et le public du Trabendo ne s'y trompe pas, qui reste relativement calme malgré le déluge sonore qui s'abat sur lui : tout le monde connaît toutes ces chansons merveilleuses par coeur, mais nul n'arrive vraiment à se laisser aller dans l'extase qui devrait nous submerger. Blood Red Shoes jouent une musique impeccable, mais vagument sans surprise, y compris dans son intensité qui ne fluctue sans doute pas assez pour devenir saisissante... Nous aurons droit ce soir à trois nouveaux morceaux, dans la même lignée que les pépites de "Box of Secrets", le plus beau étant le premier, "New Song" (titre définitif ?), qui voit Blood Red Shoes s'aventurer plus franchement sur les terres de Sonic Youth ou de My Blood Valentine. Le public finit quand même par s'échauffer, au bout de cinquante minutes, sur "This is Not For You" et "I Wish I Was Someone Better" : Laura-Mary sourit (un petit peu) enfin, Blood Red Shoes rajoutent un peu de "spectacle" dans leur set, et le contentement nous saisit enfin... Mais... c'est déjà fini !


Heureusement, il va y avoir un rappel, et, pendant ce rappel, il va se passer quelque chose de significatif : pour la première fois (?), Steve et Laura-Mary vont échanger leurs instruments, et le Stevounet va se lancer, soutenu par Laura-Mary à la batterie métronomique (mais correcte), dans un morceau "garage" du plus bel effet : le voici, lui, rock star valstar, guitar hero rigolo, il saute dans tout les sens, il y a une lumière nouvelle sur scène, même Laura-Mary a la banane derrière les fûts, tous les spectateurs sont ravis. Rien à dire, Steve est un (petit) dieu ! Et du coup, on entrevoit une possibilité de salut pour Blood Red Shoes : l'échange des rôles, sinon des sexes. Allez, cachez la jolie grognon derrière la batterie, mettez-nous le mignon souriant à la guitare, et tout ira pour le mieux : on les appelera Sperm White Santiags, et on rigolera bien plus !





photos de eric




Motorhead ~ Le Zénith. Paris.







Première Partie :





Ce qu’en a pensé Gilles P. :

« Comme l'avait souhaité Lemmy il y a deux ans au même endroit, le voici rapidement de retour avec son groupe pour prêcher la bonne parole - en musique - du heavy rock n' roll. C'est donc tout naturellement que je suis retourné les voir, moi Motörheadbanger / fan de la première heure.

L'attente dans le froid à partir de 17h15 pour l'ouverture des portes n'aura pas été vaine : en effet Jean-Pierre et moi nous retrouvons au premier rang, debout sur la barrière, juste en face de l’emplacement prévu sur scène pour le légendaire bassiste. Ce soir, nous ne sommes que deux, les autres amis Eric et Gilles B. étant à quelques encablures d'ici, à la salle du Trabendo, pour voir et écouter Blood Red Shoes.

A 20 heures pétantes, Danko Jones, trio canadien de power rock, arpente les planches. Pour les avoir déjà vus en tête d'affiche à La Maroquinerie il n'y a pas bien longtemps, leur prestation de quarante cinq minutes ce soir confirme ce que je pensais déjà d'eux. Premièrement, bien que je ne connaisse pas leurs disques, les morceaux ne me paraissent pas terribles du tout. Seuls deux retiennent mon attention. Deuxièmement, scéniquement, le cabotinage du guitariste chanteur m'insupporte : grimaces, tirages de langue (clin d'oeil à Gene Simmons de Kiss, l'hémoglobine en moins ?)... Une prestation correcte pour chauffer la salle (en configuration réduite), mais vite oubliée par manque d'intérêt véritable.

Vers 21h15, Lemmy and Co. montent sur scène pour une performance d'une heure et demie, rappel compris. J'ai tout particulièrement retenu un terrifiant Killed by Death, le retour de Bomber, morceau qui avait été abandonné de leur répertoire ces derniers temps, un morceau acoustique (original !) qui se traduit par "Le blues du bordel", et les increvables Ace of Spades et Overkill pour terminer en beauté. A la fin, je récupère un médiator jeté par Phil Campbell. A noter que le son était bon, parfois la guitare me déchirait les oreilles, mais pas assez fort à mon goût ! Toujours cette satanée loi sur la limitation du volume sonore !! Enfin, j'ai bien tenu le coup sur la rambarde, car mis à part quelques poussées passagères, le public de Motörhead vieillissant - tout comme moi d'ailleurs - se montre moins agité que de par le passé. A signaler quelques stage-divings tout de même.

Dans la nuit froide, sur le chemin du retour chez moi, je méditais cette pensée : Motörhead reste une formidable machine à headbanger, et cela fait plus de trente ans que cela dure... Keep on' rockin, MOTHERFUCKERS ! »




Danko Jones est trio hard rock métal alternatif de Toronto, Canada, formé en 1996. En décembre 2007, Danko Jones ont annoncé que leur quatrième album, Never Too Loud sera publié en février 2008.Espérons tout de même que cet opus fasse du bruit, car Danko Jones mérite plus que jamais de se hisser au HIT ! Ces onze nouveaux titres ont été enregistrés à Los Angeles sous la houlette du producteur Nick Raskulinecz (Foo Fighters, Coheed & Cambria, Marilyn Manson). Il s'agit de leur album le plus diversifié à ce jour. Quelques-uns de leurs célèbres amis y ont d'ailleurs contribué comme John Garcia, connu pour sa participation dans Kyuss et Hermano, et la légende punk rock Pete Stahl (Scream). Attendez-vous, comme toujours, à un riff-o-rama jouissif où AC/DC, Thin Lizzy et Kiss servent d'ingrédients de base.


(http://www.myspace.com/dankojones)


Motörhead
est un groupe de heavy metal britannique fondé en 1975 par son bassiste Lemmy Kilmister, seul membre permanent du groupe des origines à nos jours. Évoquant à la fois le son lourd du heavy metal et les tempos très rapides du punk rock, le tout sur des structures musicales issues du rock 'n' roll des années 1950-1960, la musique de Motörhead est souvent considérée comme étant à l'origine du speed metal et du thrash metal. Si cette parenté peut se discuter, il est indéniable que l'influence du groupe s'étend sur toute la scène hard rock et metal jusqu'à aujourd'hui.

Lemmy a toujours refusé de voir son groupe étiqueté sous une bannière ou une autre, clamant qu'il s'agit simplement de rock 'n' roll. Cette attitude est typique de la philosophie du groupe, qui s'exprime notamment au travers des paroles des chansons. Très soignées, ces dernières abordent des thèmes typiques du heavy metal - guerre, combat du "mal" contre la "bien-pensance", drogues, sexe et vie « Rock and Roll » sur la route - en jouant avec les clichés du genre et en les contournant habilement. Lemmy a d'ailleurs déclaré dans une interview que la personne qui avait le plus influencé sa carrière était son professeur d'anglais au collège, lorsqu'elle lui avait fait découvrir la littérature et l'écriture.

(http://www.myspace.com/motorhead)







































Danko Jones : Vocal & Guitar
John Calabrese aka JC : Bass
Damon Richardson : Drums











Lemmy Kilmister- Vocals, bass
Phil Campbell- Guitar
Mikkey Dee- Drums











Code Of The Road (Never Too Loud - 2008)
Samuel Sin (I'm Alive And On Fire - 2001)
Play The Blues (Born A Lion - 2002)
Sticky Situation (Sleep Is The Enemy - 2006)
Baby Hates Me (Sleep Is The Enemy - 2006)
First Date (Sleep Is The Enemy - 2006)
Sugar Chocolate (I'm Alive And On Fire - 2001)
Sugar High (Sleep Is The Enemy - Bonus -2006)
Invisible (Sleep Is The Enemy - 2006)
Never Too Loud (Never Too Loud - 2008)
Lovercall (Born A Lion - 2002)
Cadillac (I'm Alive And On Fire - 2001)
Mountain

La durée du concert : 0h45





Iron Fist (Iron Fist - 1982)

Stay Clean (Overkill - 1979)
Be My Baby (Kiss Of Death - 2006)
Rock Out (Motorizer - 2008)
Metropolis (Overkill - 1979)
Over The Top (The Rarities - 2005)
One Night Stand (Kiss Of Death - 2006)
I Got Mine (Another Perfect Day - 1983)
Guitar Solo
The Thousand Names Of God (Motorizer - 2008)
Civil War (All Overnight Sensation - 1996)
In The Name of Tragedy (Inferno - 2004)
Another Perfect Day (Another Perfect Day - 1983)
Just 'Cos You Got The Power (No Sleep At All - 1988)
Drum Solo
Going To Brazil (1916 - 1991)
Killed By Death (No Sleep At All - 1988)
Bomber (Bomber - 1979)

Encore

Whorehouse Blues (Inferno - 2004)
Ace of Spades (Ace Of Spades - 1980)
Overkill (Overkill - 1979)


La durée du concert : 1h30

AFFICHE / PROMO / FLYER





















(Mediator de Lemmy)



Danko Jones - Code Of The Road



Motorhead - Ace Of Spades (Live 2004)



Motörhead - Rock Out



Motorhead - Overkill (Live 2004)



Motorhead - Overkill