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vendredi 28 novembre 2008

Thomas Fersen ~ Les Folies Bergère. Paris.
















Ce qu’en a pensé Vik :

« YAOUHHHHH ! Thomas Fersen est aux Folies Bergères pour 5 jours, qui affichent complet, pour un nouveau spectacle en soutien à son nouvel album, sorti le 8 septembre, « Trois Petits Tours » (le septième, avec un artwork signé Jean-Baptiste Mondino, comme pour les opus précédents). Ce n’est sûrement pas son meilleur album, même s’il reste dans la droite ligne des précédents, et s’il est pimenté par un ukulélé : les textes tournent exclusivement autour d’un objet assez banal, une valise qui s’appelle Germaine... Mais en tant qu’inconditionnel, j’y trouve un réel plaisir d’écoute, toujours avec le sourire. Un concert de Thomas reste toujours un moment séduisant, qui dégage un peu de bonheur… Un véritable spectacle, une occasion de réécouter des chansons qui constituent ce petit univers où cohabitent insectes (ou petites bêtes, comme il les appelle), animaux, poissons et objets divers... qui parfois parlent… le tout habillé avec un grain de poésie : de jolies comptines pleines d’humour, sur une musique assez simple, qui n’a rien de rock, mais qui fait partie de la nouvelle (est-ce encore le terme ?) scène française.

Les folies Bergères : une salle mythique qui me convient pour la dernière date de cet artiste qui déchire, bien singulier, qu’on dirait sorti du Magicien d'Oz ou d’Alice au pays des merveilles. Thomas Fersen je l’écoute et je le suis en concert depuis le 23 mars 1999 (trois soirées) à l’Olympia, lors de la tournée de l’album “Qu4tre”, quand sa chanson sur la Chauve-souris passait et repassait en boucle chez moi. Un public constitué en majorité de trentenaire, ce soir, des amoureux des atmosphères de conte de fées et des histoires absurdes. Il est 20h00, et, avec la promesse d'une belle soirée, je passe le contrôle des billets et je pousse les portes de la salle : juste le temps d’admirer, à droite et à gauche, le décor du hall de la salle, assez kitsch avec lustres et tentures, dorures à profusions et chevaux sculptés. Plus des femmes nues. Je monte le grand escalier, et une hôtesse souriante m’accompagne vers les loges. Enfin, assis et prêt pour le spectacle, je constate : pas de première partie ce soir. C’est tant mieux, on ne s'ennuiera pas. Je patiente, sans musique, une bonne demi heure et puis le noir se fait… j’attends la chauve souris.

21h00: Plutôt ponctuel… Un ensemble de projecteurs, magnifiquement mis en place, illumine la grande scène, pendant que la lumière de la salle s'éteint, contribuant à créer une ambiance féerique. Une lumière au centre, oscille entre le violet et le rose. Pas de chorégraphie, la mise ne scène est assez sobre. Pas de rideaux, non plus, Thomas Fersen, l'infatigable narrateur, se présente décomplexé, cool, en trois petits tours, en robe de mariée (blanc rosé du XVIIIème) et veston noir, assis sur un tabouret de bar, barbu, haut de forme à plumes noires (de poule) et chaussures pointues (la même tenue que celle figurant sur la pochette de son album). Sa silhouette éclaire la scène comme une luciole, face à son public émerveillé. Accompagné d’un groupe traditionnel, autour d'une basse, d'une batterie, d'une guitare, d’un clavier et d’un accordéon, il ouvre les hostilités en simplicité avec La Malle... : « Chaque matin, ma valise avale sa nourriture... », enchaînée en toute hâte avec Les Mouches... « Je connais une mouche auvergnate de souche... », deux chansons, deux histoires invraisemblables du dernier album, en guise d’ouverture. Le son est remarquablement bon, ainsi que l’ambiance, surtout que les gens semblent connaître les morceaux par cœur. Avec un sourire, en regardent son public, il dit « Que fait donc en ce lieu »... aussitôt les inconditionnels reprennent immédiatement la suite en chantant à cappella le premier couplet de Diane de Poitiers, extrait de l’album « Pièce Montée des Grands Jours »,... la suite de la chanson sera livrée avec un plaisir non dissimulé. Une communion parfaite entre l'artiste et son public. Puis arrive la drolatique Zaza, l’histoire de sa cette chienne puante, suivit de Deux pieds, Punaise, et une nouvelle chanson. On revient ensuite au nouvel album, qui prend toute sa dimension dans cette ambiance décontractée et folk rock (?) pleine d’humour savoureux. On sent que Thomas est là aussi pour se faire plaisir, subtil, touchant, avec ses musiciens : Germaine, Ukulélé, Chocolat… Le public est assis, calme, et goûte son plaisir, envoûté par le charme du mélange de textes accrocheurs et de mélodies mélancoliques. On se laisse emporter dans l'univers magique de Fersen, avec humour, tendresse et mélancolie. Les mots s'entremêlent aux notes de musiques et vice versa. Thomas a envie de regarder ses fans droit dans les yeux, et de partager les mêmes émotions avec ce public qui l'admire et le suit depuis quinze ans… mais tout paraît bien calculé, avec peu de place pour l'improvisation. Sa voix, grave et rocailleuse, fait penser à celle d’Higelin, avec des intonations à la Souchon, et sa prestation est impeccable, accompagnée par de bons musiciens. Paroles et mélodies insolites soutiennent sa jolie voix grave et cassée, qui se doit d'être accompagnée par des rythmes folk rock.

La présence, au clavier, à la basse ou à la guitare du Québécois Fred Fortin, véritable homme-orchestre, est remarquable. Pendant qu’il chante Je T'Etranglerais, Thomas, disparaît de la scène un moment pour enlever sa robe (quand même peu pratique), et se met plus à l’aise, en costume trois pièces à carreaux, aux couleurs flamboyantes, dans un style anglais qui évoque Tim Burton… Mais il a conservé le chapeau à plumes de coq ! Il ne s’assoit plus sur son tabouret qui lui servait de béquille, et il nous livre, pour notre bonheur, ses incontournables, ses plus grandes chansons : Croque, La chauve souris, Mon iguanodon, Je n'ai pas la gale, Saint Jean du doigt, accompagné de ses musiciens de plus en plus heureux. La salle s'enflamme. Tout le monde chante les refrains, et le concert devient vraiment très sympathique. Thomas exhorte même à chanter avec lui et ses musiciens, dont le fidèle Pierre Sangra, ajoutent à ses histoires une petite touche rock. Dans la salle, le silence est d'or, tout le monde veut écouter ces histoires, même s’ils les connaissent, sans en perdre un seul mot. Lorsqu’une chanson se termine, c’est toujours une vague assourdissante d'applaudissements. Thomas nos raconte aussi ses déboires médicaux… La Suspicion de Phlebite. Les chansons s'écoulent dans la douceur et la joie ... et surtout dans une irrésistible bonne humeur. 1h50, il est temps de s'arrêter un peu.

Thomas reviendra, encore, pas moins de trois fois (trois petits tours…). Un premier rappel grandiose, avec des classiques comme Monsieur, le killer des nénuphars, Pièce montée des grands jours, sur le thème de la grande évasion, Pégase, un papillon qui voit la mort en face sur une ampoule. Suivi d’un second, à la demande générale, avec la multitude de surnoms affectueux sur Dugenou et ses interpellations au public : « Vous connaissez la suite ? »… Et puis cette perle d’écriture qu’est Louise. Le public exulte devant ces ambiances totalement extravagantes, en redemande, hurle, scande, applaudit... et Thomas, très souriant, revient de nouveau pour le satisfaire avec un ultime rappel, un dernier morceau, sur des accords grattés, un Concombre pour la fin définitive. Chaque histoire a malheureusement aussi une fin. Le concert s'achève sous un véritable déluge sonore d'applaudissements, toute la salle ovationne son charmeur. Sur un dernier salut, Thomas, s'éclipse de la scène... les lumières se rallument.

Brillant ! Les sourires se lisent sur les visages du public, ravi de ce concert. Génial sans aucun doute. Une chose est sûre : les concerts de Thomas sont toujours des moments extraordinaires de complicité avec son public. Humour décalé et tendresse étaient au rendez-vous aussi ce soir. 2h15, 29 histoires, à écouter en pétillant de plaisir. Une salle debout ! Je me suis délecté, en pleine folie douce, de ce concert absurde, agréable comme peu : une belle soirée... Thomas, c'est sûr, je retournerai le voir, car ses chansons, j’adore toujours les ré-entendre. Puis un instant, seulement, j’ai vu une chauve souris voler dans la salle, et elle avait bien un parapluie....

Je sors, je regarde le ciel et je décide, en rentrant chez moi, de lire de nouveau Alice au pays des merveilles. »






photos de vik




Thomas Fersen, auteur-compositeur et à la fois interprète, est une icône de la scène française. C'est durant son voyage en Mexique que naquit le vrai Thomas Fersen que l'on connaît tel qu'il est aujourd'hui. En 1988, il enregistra un premier 45 tours "Ton héros Jane" qui passa inaperçu et ne donna aucune satisfaction à son auteur mais en 1993, finit par sortir son premier album "Le bal des oiseaux". Succès garanti. Chaque sortie d'un nouvel album s'accompagne toujours d'une gigantesque tournée sur toute la France et c'est sur scène que Thomas embarque son public dans des ambiances totalement extravagantes, à son image. Fersen est un poète accompli, qui se plaît à jouer avec la langue, usant de mots à double sens, de rimes riches, de symboles et d'images tirés du monde végétal (légumes, fruits) et animal (oiseaux et bestiaire varié), pour raconter des histoires ou fables originales, dépeindre des instants du quotidien, des impressions et sentiments, ou encore les rêves des gens ordinaires, leurs travers et défauts... Sa voix grave et rocailleuse de fumeur donne un ton particulier à ses chansons, au style musical variant selon les albums (rock, folk-rock ou jazz et blues...). Sa nonchalance, l'univers de ses textes, ses costumes totalement décalés et sa folie contribuent à créer une ambiance de fête. Son 7ème album de Fersen est sorti le 8 septembre 2008 et s'intitule "Trois petits tours".

(http://www.myspace.com/thomasfersen)

















































Thomas Fersen : Chant, guitares, ukulélé, flûte et harmonica
Youri Boutin : batterie
Fred Fortin : basse (arrangeur et réalisateur de Trois petits tours)
Pierre Sangra : guitares dont pedal steel, mandoline, saz, ukulélé, pedal steel
Christophe Cravero : claviers
Alexandre De Barcelona : accordéon, claviers
































La Malle (Trois Petits Tours - 2008)
Les Mouches (Trois Petits Tours - 2008)
Diane de Poitiers (Pièce Montée Des Grands Jours - 2003)
Zaza (Le Pavillon Des Fous - 2005)
Deux pieds (Pièce Montée Des Grands Jours - 2003)
Punaise (Trois Petits Tours - 2008)
Museau 1 (Nouvelle chanson)
Germaine (Trois Petits Tours - 2008)
Ukulélé (Trois Petits Tours - 2008)
Chocolat (Trois Petits Tours - 2008)
Museau 2 (Nouvelle chanson)
Je T'Etranglerai (Chanté par Fred Fortin à la guitare)
Croque (Pièce Montée Des Grands Jours - 2003)
La chauve souris (Qu4tre - 1999)
La Momie (Chanté par Alexandre De Barcelona à l'accordéon)
Alexandra (Poème)
Mon iguanodon (Le Pavillon Des Fous - 2005)
Ce qu'il me dit (Trois Petits Tours - 2008)
Ma Rêveuse (Le Pavillon Des Fous - 2005)
Formol (Trois Petits Tours - 2008
Je n'ai pas la gale (Le Pavillon Des Fous - 2005)>
> Saint Jean du doigt (Pièce Montée Des Grands Jours - 2003)
La Suspicion de Phlebite (Texte)
> Saint Jean du doigt (Pièce Montée Des Grands Jours - 2003)

Encore 1

Monsieur (Qu4tre - 1999)
Pièce montée des grands jours (Pièce Montée Des Grands Jours - 2003)
Pégase (Le Pavillon Des Fous - 2005)

Encore 2

Dugenou (Qu4tre - 1999)
Luise (Les Ronds De Carotte - 1995)

Encore 3

Concombre (Trois Petits Tours - 2008)

La durée du concert : 2h15


AFFICHE / PROMO / FLYER


(Photos Jean Baptiste MONDINO)



Thomas Fersen ~ Deux pieds




Thomas Fersen ~ La Chauve Souris




Thomas Fersen ~ Irène




Thomas Fersen ~ Monsieur

The Do ~ L'Olympia. Paris.







Première Partie :



Ce qu’en a pensé Gilles :

« Quand mes copains me demandent si je ne me lasse pas de voir The Do, et que je leur réponds que non, ils paraissent étonnés. C'est vrai que cela peu paraître surprenant, mais comme le dit si bien le dicton : « quand on aime on ne compte pas... ». Et puis j'ai un faible pour eux, depuis ce premier concert en première partie de Im From Barcelona, où, d'ailleurs, je n'avais pas été très élogieux envers le groupe (mais c'est ce que je ressentais à l'époque !). Et ce soir, c'est donc la septième fois que je les vois, toujours avec le même plaisir, content de leur succès et de ce triomphe annoncé dans cet Olympia sold out depuis maintenant plusieurs mois. Sous le fronton de la salle, je retrouve avec plaisir Michael, je revois aussi une jeune femme qui elle aussi suit le groupe lors de toutes ses prestations parisiennes. Eric nous rejoint : pour lui, ce sera son premier concert du groupe. L'avantage de l'Olympia, c'est qu'ils ouvrent systématiquement les portes bien avant 19h, du coup nous nous retrouvons une petite trentaine de fanatiques au premier rang, image assez insolite que cette salle presque vide alors que le concert est sold out. L'emplacement choisi, c'est bien sûr devant Olivia, donc légèrement sur la gauche. La salle se remplit tout doucement, public cool et calme, bonne ambiance. Julie, la fille d'Eric, nous rejoint et cela me fait plaisir de la voir ce soir.

20h pétantes, la première partie commence (à l'Olympia l'horaire est réglé comme sur du papier à musique). C’est un duo du nom de Minuscule Hey, deux petites figurines posés sur le devant de la scène donnent le ton : du rock minimaliste (nous avons de la chance, on aurait pu avoir droit à n'importe quelque folkeux ou folkeuse de service)... Minimaliste disais-je, avec la dualité basse et guitare, le tout agrémenté par le tempo d'une boite à rythmes. Le look du guitariste est marrant, coupe au bol, lunettes, Devo est passé par la. Les early eighties aussi car la musique est typiquement datée de cette période. Ils sont tout les deux dans leur truc, musicalement ce n'est pas désagréable mais cela manque néanmoins d'inspiration, on ne trouve pas d'originalité particulière, pas de morceaux qui ressortent. Mais le chanteur a une bonne voix grave, le son est bon, elle de son côté joue avec un côté assez théâtral, on dirait même par moments des expressions de mime que l'on voit sur son visage. Une grosse demi-heure, bien accueillie par le public. Je sais pas trop quoi en penser au final, il y a certainement du talent mais aussi un manque d'originalité dans les compositions. Souhaitons leur bonne chance de toute façon.

Je me retourne, la salle est maintenant pleine y compris le balcon où s'entasse aux premiers rangs des gens pas vraiment rock'n'roll, il s'agit en l'occurrence des familles d'Olivia et de Dan (comme il nous le confirmeront pendant le concert).

21h, la scène est en place, avec au beau milieu l'imposante batterie surmontée de sa rangée d'ustensile de cuisine, un peu l’une des marques de fabrique du groupe. La seule nouveauté, si je ne m'abuse, réside dans l'adjonction d'un gros logo The Do suspendu derrière la scène. Et aussi un nouveau batteur, particulièrement impressionnant, il nous le démontre dès son entrée sur scène, avant que Dan et Olivia n’arrivent à leur tour. The Do peut irriter, tout d'abord à cause de la voix d'Olivia, mais c'est sa voix aussi qui est paradoxalement l'atout majeur du groupe. Et dès qu'elle se met à chanter, on tombe sous le charme. Car jamais elle ne force, cela vient naturellement, et l'on est surpris de tomber immédiatement sous le charme. La différence notoire par rapport aux différents concerts de The Do que j'ai vus auparavant, c'est tout d'abord l'éclairage. majestueux ce soir, et bien adapté au groupe : des couleurs chaudes mais jamais agressives, c'est une avalanche de tons en accord avec l'univers coloré qu’Olivia fait transparaître dans ses tenues et son maquillage. Ce début de concert a tout l'air d'un best off, Playground Hustle l'introduction idéal bien sûr, puis At Last où l'on constate que, si Olivia n'est pas une virtuose de la guitare, elle se débrouille plutôt bien, et la magie opère tout doucement. De son côté, Dan jure par ses manières plus grossières, mais c'est le complément idéal d'Olivia. Quand je repense à la première fois où je les avais vus, il y a maintenant 1 an et demi, que de progrès ! Tout d'abord, c'est fou de voir comment ce duo arrive à prendre possession d'une scène aussi grande que celle de l'Olympia et à l'occuper comme s’ils étaient 5 sur scène. Olivia a désormais une maturité sur scène (d'autre diront du professionnalisme) qui est impressionnante. Ont-ils perdu en fraicheur ce qu'ils ont gagné en expérience ? Pas sûr, car pour avoir discuté avec Olivia il y a quelques mois, il me semble que The Do a bien les pieds sur terre et a su rester clairvoyant.
Petite (toute petite) déception tout de même, la version de The Bridge Is Broken que j'ai connue meilleure (celle du Nouveau Casino par exemple). Mais c'est quand même impressionnant de voir qu'ils arrivent à dompter une salle de 2400 places sans coup férir. Le spectacle est relativement traditionnel, si ce n'est que nous n'aurons pas droit à la reprise de Crazy (Gnarls Barkley) qu'ils jouaient habituellement. Par contre, un nouveau morceau si je ne m'abuse (Smash Them All) qui ne m'a pas entièrement convaincu. Mais ce soir, regarder Olivia est un plaisir constant, elle arpente la scène de long en large, s'allonge sur le devant, elle est mutine et sexy à la fois, juste ce qu'il faut. Elle est tout simplement singulière. Ce soir elle n'a peut-être jamais chanté aussi juste. Dan, lui, comme à son habitude, fait plus ou moins le pitre, mais on l'aime pour cela aussi. Car musicalement on ne peut rien leur reprocher, c'est compact et cohérent, et en même temps plein de sons diversifiés. Bref, The Do, on aime ou on n’aime pas, mais ils ont du talent. Pendant les rappels, il y aura une petite fantaisie du manager (je crois que c'est leur manager) qui déguisé en super héro (ou en Super Dupont plutôt) ira se percher sur la mezzanine avec un mégaphone. Final traditionnel avec AHA qui conclut généralement tout leur concert.

The Do a prouvé ce soir qu'ils peuvent dompter une grande salle sans problème. Bien sûr, je regrette un peu le temps où on pouvait les voir dans des salles de petite contenance où le contact était beaucoup plus... j'allais dire charnel, et c'est presque cela ! Mais il ne faut pas être nostalgique, le succès qu'ils ont, ils le méritent amplement. Reste maintenant à confirmer lors du prochain album, mais quoi qu'il en soit, je continuerai à les suivre. Un beau concert donc, pas exceptionnel, mais tout simplement une confirmation de plus après une année de concerts dans toute la France. »






photos de gilles b


The Do est la rencontre de Dan Levy , musicien et compositeur de musiques pour films, et d’Olivia B Merilahti, chanteuse, compositrice franco-finlandaise. Oscillant entre folk et rock, leur univers musical pourrait ressembler à Blonde redhead ou Joanna Newsom, mais c’est trop de comparaisons inutiles. The Do, c’est l’univers de Dan qui rencontre celui d’Olivia et qui existe a travers leurs différences. La recherche de sonorités nouvelles dans un cadre de chansons en anglais et en finnois. Signe des temps, The Do s’est fait connaître avec une musique de pub télé. Assurément un des cartons de 2008 !

(http://www.myspace.com/thedoband)







Olivia B. Merilahti : vocals, guitar, backing
vocals
Dan Levy : bass, backing vocals











Playground Hustle (A Mouthful – 2008)
At Last ! (A Mouthful – 2008)
The Bridge is broken (A Mouthful – 2008)>
> Queen not kong (A Mouthful – 2008)
Bohemian Dances
Trave Light (A Mouthful – 2008)
Unissassi laulelet (A Mouthful – 2008)
How Could I ?
On My Shoulders (A Mouthful – 2008)
Smash Them All
When Was I Last Home (A Mouthful – 2008)
Tammie (A Mouthful – 2008)

Encore 1

Stay (Just A Little Bit More) (A Mouthful – 2008)
Aha (feat. Elvis) / (présentation de l'équipe technique)
(A Mouthful – 2008)

Encore 2

Joanna

La durée du concert : 1h30


AFFICHE / PROMO / FLYER



The Do - On My Shoulders



The Do - At Last