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jeudi 5 novembre 2009

ARCTIC MONKEYS ~ Le Zénith. Paris.









  
Première Partie :




Ce qu’en a pensé Yannick M. :

« Au moment de partir pour le Zénith en ce soir du 5 Novembre 2009, je n’avais évidemment pas à choisir de tenue de scène (mes talents artistiques ne me permettant pas de remplir une telle salle… encore) mais une tenue de fosse oui….. et là l’évidence s’imposa : seules mes vieilles et fidèles Doc Marteens pouvaient m’accompagner pour aller me frotter aux britishissimes Arctic Monkeys ! C’est donc avec les pieds anglais que je commençais à battre la mesure à quelques mètres de la scène, dans mes 30 cm2 que j’essayais de sauvegarder…

En première partie, les Eagles of Death Metal, du garage rock assumé, efficace, avec des personnages « so-american » : le chanteur Jesse Hughes tout d’abord, physique de bucheron, se lissant ostensiblement (devrais-je dire érotiquement … compte tenu de l’effet d’un tel geste sur la gente féminine présente….) ses moustaches épaisses entre deux morceaux, jouant des hanches et de sa guitare avec toute l’ambiguïté qu’il se doit…. Et le bassiste Brian O’Connor, croisement entre un croque-mort sorti d’un film de Tim Burton et le Loup-Garou de Londres ! Mais malgré le décalage flagrant entre ces quarantenaires, américains jusqu’au bout des guitares, et le jeune public venant admirer les post-ados british d’Arctic Monkeys, la greffe a plutôt bien pris et le public était chaud bouillant lorsqu’à 21h Alex Turner et sa bande ont fait leur apparition sur la scène…

Et là ce fut une déflagration, les cinq premiers titres furent un moment d’hystérie collective dans la fosse du Zénith, des vagues incessantes de corps qui s’entrechoquent, au rythme des riffs de guitares et des morceaux de bravoure effrénés à la batterie, des milliers de marsupilamis bondissants les uns contre les autres…. L’ouverture avec « Dance Little Liar » était tout de suite électrique. Le public rentra ensuite en fusion sur « BrianStorm », monta encore d’un cran sur « Still Take you Home » et la cocotte-minute du Zenith explosa littéralement sur « I Bet You Look Good on the Dance Floor », hymne punk-rock renversant au refrain repris en hurlant par les milliers de chœurs et de cœurs… Une vraie extase, un frisson étourdissant, un grand huit de décharge émotionnelle… Et pas seulement parce qu’une charmante anglaise, après m’avoir mis accidentellement le doigt de l’œil, a voulu se faire pardonner en me gratifiant d’un baiser rock’n roll made-in-Britain!

Le concert pris ensuite sa vitesse de croisière, avec des rythmes parfois moins enlevés, moins effrénés, à l’image de leur dernier album « Humburg ». On ne peut pas dire qu’on était excessivement dérangé par les échanges d’Alex Turner avec son public, il ne devait pas avoir trouvé la recette linguistique pour dépasser les deux mots, « Ca va ? » « Merci beaucoup », « Merci Paris »… Dommage, j’attendais plus d’explosion extravertie, de naturel de la part d’un groupe phénomène de 23 ans d’âge moyen, avec déjà plusieurs albums derrière eux et l’expérience de salles de cette taille, de public dévoué et en délire.

Mais non, le dialogue passait par la musique, rien d’autre, jeu de scène réduit à son minimum, si ce n’est parfois des effets capillaires dignes des anciennes chorégraphies métal rock ! Le groupe se laissait porter par l’énergie de son public, et par la belle voix lancinante et sensuelle de son leader, comme sur « Crying Lightning » ou « The Jeweller’s hand ». Avec toujours des bouffées rock comme « If you were there, Beware » ou « When the Sun goes down », le tout se terminant dans une nuée de confettis dorés envahissant tout le volume du Zénith, fragmentant la lumière comme autant d’étincelles…. un feu qui nous a porté jusqu’à la fin de cette heure et demie de concert, au bout du rappel, avec un « 505 » enivrant de puissance sur la fin, dans une fumée et lumière aux allures apocalyptiques…


Au final, des courbatures, de la sueur, des regrets d’un jeu de scène minimaliste, pas à la hauteur de l’énergie développée par la musique (tout le monde n’est pas les Franz Ferdinand…) mais du plaisir et des souvenirs … le « I bet you look good on the Dance Floor » historique et explosif me poursuivant inlassablement pendant plusieurs jours…

Mais je ne devais pas être le seul loin de là… Car en sortant, je l’aurais juré, mes Docs m’ont fait un clin d’œil souriant et heureux, elles aussi ont pris leur pied avec ces minots britishs…. »







photos de salvatore & yannick





Eagles Of Death Metal est l'un des groupe dont a fait parti Josh Homme des Queens of the stone age. Groupe occasionnel monté pour participer à une compilation rock, le side-project à la saveur très kitsch n'avait pas vocation à persister. Jusqu'à ce qu'en 2004 Josh Homme et son ami d'enfance Jesse 'The Devil' Hughes n'aient l'envie de pousser plus avant l'aventure. Flanqués de Tim Van Hamel, ex-dEUS, à la guitare, les deux lascars s'offrent un premier album déjanté à base de rock léger et décalé, 'Peace, Love, Death Metal'. Josh à la batterie, Tim à la guitare et Jess au chant, la tournée qui suit permet de se faire connaître. Le délire continue en 2006 avec une seconde galette, 'Death by Sexy', tout aussi remarquée. Musicalement inventifs, les Eagles of Death Metal continuent de régaler ses amateurs. Leur style n'est pas death metal mais plutot rock stoner des années 70. En 2008, un nouvel album Heart On.

(http://www.myspace.com/eaglesofdeathmetal)
 


2

Arctic Monkeys est un groupe de rock indépendant anglais, originaire de Sheffield et formé en 2002. Alex Turner est la plume principale du groupe. Dès les premiers concerts, leur énergie transcende la foule.Leur premier single paru après avoir signé chez Domino est I Bet You Look Good on the Dancefloor, qui le 17 octobre 2005, atteint directement la première place des charts britanniques. Avec un premier album endiablé, dont le titre à rallonge annonce la couleur rock et décalée de 13 titres déchaînés : « Whatever people say I am, that’s what I’m not », les Arctic Monkeys n’ont pas fini de défrayer la chronique ! On dit des Arctic Monkeys que ce sont les nouveaux Franz Ferdinand, les héritiers des Libertines, les alter-ego rock de The Streets. Que de références pour un jeune groupe de rock à guitares qui débute ! Malgré la fraîcheur de leur son, on peut retrouver les influences de The Jam pour leur côté mod et de The Clash pour leur énergie.

(http://www.myspace.com/arcticmonkeys)






 * 2004 : Peace, Love, Death Metal
* 2006 : Death by Sexy...
* 2008 : Heart On

2



2006 - Whatever People Say I Am, That's What I'm Not
2007 - Favourite Worst Nightmare
2009 - Humbug













Jesse "Boots Electric" Hughes - Vocals / Guitar
Joshua "Babyduck " Homme - Drums
Dave  "Davey  Jo" Catching - Guitar
Brian "B.O.C." O'Conner - Bass









  * Alex Turner (Vocal, Guitar)
* Jamie Cook (Guitar)
* Nick O'Malley (Bass)
* Matt Helders (Drums






La durée du concert : 0h38



Dance Little Liar (Humbug - 2009)
Brianstorm (Favourite Worst Nightmare - 2007)
This House Is A Circus (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Still Take You Home (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
I Bet You Look Good On The Dancefloor (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Sketchead (Humbug - 2009)
My Propeller (Humbug - 2009)
Crying Lightning (Humbug - 2009)
Dangerous Animals (Humbug - 2009)
The View From The Afternoon  (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Cornerstone (Humbug - 2009)
If You Were There, Beware (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Pretty Visitors (Humbug - 2009)
The Jeweller's Hands (Humbug - 2009)
Do Me A Favour (Favourite Worst Nightmare - 2007)
When The Sun Goes Down (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Secret Door (Humbug - 2009)


Encore:


Fluorescent Adolescent (Favourite Worst Nightmare - 2007)
505 (Favourite Worst Nightmare - 2007)


La durée du concert : 1h24

AFFICHE / PROMO / FLYER
















ARCTIC MONKEYS ~ Le Zénith. Paris.











  
Première Partie :





Ce qu’en a pensé Gilles B. :


« Avec Arctic Monkeys, c'est une d'amour tumultueuse ou plutôt une plutôt une histoire faite de contradictions. Ces "petits cons" comme je les surnomme depuis plus de trois ans, je ne peux m'empêcher de les admirer, même si leurs concerts n'ont jamais atteint des sommets. Mais ils ont le truc que beaucoup d'autres n'ont pas, une espèce de facilité, de nonchalance à pondre des morceaux, et surtout à avoir leur son bien à eux, reconnaissable entre tous. Car ont dira ce que l'on voudra, mais la musique des singes n'est pas si accessible que cela, comme me le faisait remarquer l’un de mes amis, Gilles P pour ne pas le nommer. Et c'est vrai que leur musique est compliquée, ils ne font pas dans la facilité, mais ça marche, ils ont leur truc à eux, leur son, la touche Arctic Monkeys tout simplement.

Deux Zénith en vente, archi-complets bien sur, je frémis d'effroi en imaginant les jeunots à Bercy dans un proche avenir. Prudent - et surtout étant le seul de la bande à faire le déplacement ce soir -, je décide d'arriver relativement tôt : peine perdue bien sûr. car il doit y avoir au bas mot 300 à 400 personnes qui squattent les entrées devant la salle. Mais une fois de plus, j'ai de la chance et je vais réussir à entrer (pour la cinquième fois consécutive dans ce Zénith) le tout premier avec une bonne cinquantaine de mètres d'avance sur mes poursuivants… J'avais pris la décision de ne pas me placer plein centre, mais c'est plus fort que moi, et d'instinct, je me place presque au milieu, légèrement décalé sur la gauche pendant que la meute des spectateurs afflue autour de moi.

Mais ce soir il n'y a pas que les Monkeys, car la première partie est assurée par mes chouchous, j'ai nommé Eagles Of Death Metal. Pour une partie du public, le groupe est inconnu, d'autres en ont entendu parler. Et ce soir, la bande à Jesse Hughes va faire parler la poudre devant un public de jeunots complètement conquis au bout de quelques minutes, et, fait rare pour une première partie, ils arriveront à mettre la salle en ébullition. Concert bien supérieur à celui donné quelques mois plus tôt à Rock en Seine, le son de plus était presque parfait ce soir, et comme d'habitude, Jesse Hughes a fait le spectacle pendant 40 minutes. Avec au final le toujours très excitant et festif Speaking In Tongues avec duel de guitares entre Dave Catching et Jesse, sous l'œil goguenard de Joey Castillo toujours aussi flamboyant et rustique à la fois aux drums. J'ai beau connaître leurs morceaux presque par cœur, je ne me lasse pas d'entendre et de voir EODM en live, car c'est vraiment un groupe taillé pour les concerts. Gros succès donc, et cela me fait énormément plaisir de voir que ce groupe, souvent décrié à ses débuts, fait maintenant l'unanimité, et de plus accroche un public jeune.

 Les infiltrations derrière moi commencent, je suis de plus en plus compressé, et la jeune femme qui se trouve à mes cotés a de plus en plus de mal à garder sa place, elle va rétrograder rapidement derrière, dès le premier morceau. Le rideau s'ouvre, la scène est couverte de fumée, et l'on voit apparaître des silhouettes chevelues, avec devant moi un Alex Taylor presque méconnaissable avec sa longue chevelure : fini l'adolescent boutonneux tel qu'on avait encore pu le voir il y a un peu plus de 2 ans. Arctic Monkeys a muri dans tous les sens, fini le son approximatif, car ce soir je suis plus qu'agréablement surpris par la puissance et la netteté du son. Alors les Monkeys ne seraient plus les Monkeys ? Bien sûr que non ! Même si leur dernier album me laisse toujours dubitatif après de nombreuses écoutes, il suffit d'entendre les réactions du public dès les premiers riffs effrénés de guitare sur la fin du premier morceau, Dance Little Liar pour comprendre que les gamins ont su garder leur originalité tout en progressant dans plusieurs domaines. Et pour ceux qui ne connaissaient pas Alex Turner avant ce concert, eh bien OUI il a été plutôt disert ce soir, affichant même une décontraction à toute épreuve. Il est clair que les Monkeys ont franchi un cap ! Mais moi, pendant cette première partie de concert je suis constamment en train de lutter pour ne pas céder un pouce de terrain, et garder ma place, et il faut bien avouer que cela n'est pas de tout repos ! Surtout quand ils enchainent avec Brianstorm et que le Zénith commence sérieusement à onduler… Mais c'est un peu plus tard, avec I Bet You Good On The Dancefloor que la salle explose carrément. Et tout doucement dans ma tête je me dis que ce soir, eh bien les Monkeys sont devenus grands, ils ont passé un stade, ils sont tout simplement très très bons ce soir ! Après ce début de concert tonitruant, vient la période que j'appellerais « Humbug », une sorte de juge de paix dans ce concert et là, c'est magique tout simplement, une partie des chansons que je trouvais moyenne sur disque prennent ici de la valeur et surtout, surtout j'ai droit à mon morceau préféré de l'album, le somptueux Conerstone tellement bien chanté par Alex Turner : beaucoup d'émotions pendant ce morceau, je n'aurais jamais cru qu'ils seraient capables de faire une chanson de ce genre, mélodique avec beaucoup de nostalgie qui émerge. La première partie du concert se terminera par un  magnifique When The Sun Goes Down, suivi d'un non moins beau Secret Door, qui aurait pu avoir sa place dans un album des Last Shadow Puppets. Ils sont beaux, brillants et encore très jeunes, où s'arrêteront les Arctic Monkeys ?

Retour sur scène pour un ultime rappel avec en final une version grandiose de 505, les mômes ont gagné leur pari, ce soir ils ont été tout simplement GRANDS. A ce jour, c'est le meilleur concert des Arctic Monkeys auquel j'ai assisté. Bien sûr, on peut faire la fine bouche, ils n'ont pas joué Teddy Picker ni Fake Tales Of San Francisco, et j'aurais aimé qu'ils jouent aussi Potion Approaching du dernier album mais là, le concert aurait tout simplement été sublime !!!

Au bout de ces 1h25 de concert, un record pour eux qui ne m'avaient pas habitués à plus d'1h15 grand max, je suis lessivé et courbaturé, cela me fait repensé à notre sortie de concert à Eric et moi-même il y a un peu plus de deux ans, mais cette fois-ci le groupe a été d'un niveau qu'il n'avait jamais atteint. Oui, j'avoue que ma flamme pour les Monkeys s'est réveillée ce soir, grand, grand concert, je n'hésite pas à le dire. De plus, la première partie était au niveau, donc ce n'était que du bonheur !

Je traîne dans les coursives laissant les gens évacuer la salle, j'attends patiemment pour accéder aux stands de merchandising, complètement saturés, mais j'arrive enfin à avoir un beau T-Shirt des EODM avec le slogan "Monkey Tour", et quatre singes sur le devant comme quoi ils ont de l'humour et surtout, ils savent reconnaître et apprécier le talent des jeunes gens originaires de Sheffield (d'ailleurs ces derniers n'ont pas oublier de leur rendre hommage par l'intermédiaire d'Alex Turner pendant les rappels).

Voilà, c'était tout simplement une soirée parfaite, seul bémol je l'ai vécu seul… un peu dommage. Et si je n'avais pas eu mon billet pour le festival des Inrocks demain, et bien je serais volontiers retourné au Zénith et au même endroit, c'est à dire au premier rang ! »








photos de gilles b






Eagles Of Death Metal est l'un des groupe dont a fait parti Josh Homme des Queens of the stone age. Groupe occasionnel monté pour participer à une compilation rock, le side-project à la saveur très kitsch n'avait pas vocation à persister. Jusqu'à ce qu'en 2004 Josh Homme et son ami d'enfance Jesse 'The Devil' Hughes n'aient l'envie de pousser plus avant l'aventure. Flanqués de Tim Van Hamel, ex-dEUS, à la guitare, les deux lascars s'offrent un premier album déjanté à base de rock léger et décalé, 'Peace, Love, Death Metal'. Josh à la batterie, Tim à la guitare et Jess au chant, la tournée qui suit permet de se faire connaître. Le délire continue en 2006 avec une seconde galette, 'Death by Sexy', tout aussi remarquée. Musicalement inventifs, les Eagles of Death Metal continuent de régaler ses amateurs. Leur style n'est pas death metal mais plutot rock stoner des années 70. En 2008, un nouvel album Heart On.

(http://www.myspace.com/eaglesofdeathmetal)

 


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Arctic Monkeys est un groupe de rock indépendant anglais, originaire de Sheffield et formé en 2002. Alex Turner est la plume principale du groupe. Dès les premiers concerts, leur énergie transcende la foule.Leur premier single paru après avoir signé chez Domino est I Bet You Look Good on the Dancefloor, qui le 17 octobre 2005, atteint directement la première place des charts britanniques. Avec un premier album endiablé, dont le titre à rallonge annonce la couleur rock et décalée de 13 titres déchaînés : « Whatever people say I am, that’s what I’m not », les Arctic Monkeys n’ont pas fini de défrayer la chronique ! On dit des Arctic Monkeys que ce sont les nouveaux Franz Ferdinand, les héritiers des Libertines, les alter-ego rock de The Streets. Que de références pour un jeune groupe de rock à guitares qui débute ! Malgré la fraîcheur de leur son, on peut retrouver les influences de The Jam pour leur côté mod et de The Clash pour leur énergie.

(http://www.myspace.com/arcticmonkeys)












 * 2004 : Peace, Love, Death Metal
* 2006 : Death by Sexy...
* 2008 : Heart On

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2006 - Whatever People Say I Am, That's What I'm Not
2007 - Favourite Worst Nightmare
2009 - Humbug













Jesse "Boots Electric" Hughes - Vocals / Guitar
Joshua "Babyduck " Homme - Drums
Dave  "Davey  Jo" Catching - Guitar
Brian "B.O.C." O'Conner - Bass










  * Alex Turner (Vocal, Guitar)

* Jamie Cook (Guitar)
* Nick O'Malley (Bass)
* Matt Helders (Drums








La durée du concert : 0h38







Dance Little Liar (Humbug - 2009)
Brianstorm (Favourite Worst Nightmare - 2007)
This House Is A Circus (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Still Take You Home (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
I Bet You Look Good On The Dancefloor (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Sketchead (Humbug - 2009)
My Propeller (Humbug - 2009)
Crying Lightning (Humbug - 2009)
Dangerous Animals (Humbug - 2009)
The View From The Afternoon  (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Cornerstone (Humbug - 2009)
If You Were There, Beware (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Pretty Visitors (Humbug - 2009)
The Jeweller's Hands (Humbug - 2009)
Do Me A Favour (Favourite Worst Nightmare - 2007)
When The Sun Goes Down (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Secret Door (Humbug - 2009)


Encore:


Fluorescent Adolescent (Favourite Worst Nightmare - 2007)
505 (Favourite Worst Nightmare - 2007)





La durée du concert : 1h24



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