Blogger Template by Blogcrowds

mercredi 9 juillet 2008

DUFFY ~ L'Olympia. Paris.












Opening: BRUNO MAMAN



Ce qu’en a pensé Vik :

« Deuxième concert à guichets fermés a Paris, après le Bataclan (le 7 Juin): ce soir c'est l'Olympia, la salle des consécrations pour la nouvelle chanteuse Aimée Anne Duffy, une jeune galloise ! C'est de la Soul !







»

photos de

Aimée Ann Duffy, alias Duffy, est une chanteuse galloise, née le 23 juin 1984 à Bangor dans le Gwynedd. Duffy est une des chanteuses les plus importantes appartenant à la catégorie des « nouvelles Amys » (en référence à la chanteuse Amy Winehouse).





2008 : Rockferry
2008 : Rockferry Deluxe Edition

EP
2004 : Aimée Duffy
2008 : Rockferry (Limited Vinyl 7"/EP)





Duffy : Vocals
+ Band


La Setlist du Concert

DUFFY

1 Syrup & Honey (Rockferry - 2008)
2 Rockferry (Rockferry - 2008)
3 Hanging On Too Long (Rockferry - 2008)
4 Serious (Rockferry - 2008)
5 Warwick Avenue (Rockferry - 2008)
6 Rain On Your Parade (Rockferry - 2008)
7 Breaking My Own Heart (Rockferry - 2008)
8 Stepping Stone (Rockferry - 2008)
9 Delayed Devotion (Rockferry - 2008)
10 I'm Scared (Rockferry - 2008)
11 Tomorrow (B-Side Mercy - 2008)
12  Mercy (Rockferry - 2008)

Encores

13 Cry To Me (Salomon Burke Cover)
14 Distant Dreamer (Rockferry - 2008)




La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER



My Bloody Valentine ~ Le Zénith. Paris.









Première Partie : Le Volume Courbe



Ce qu’en a pensé Gilles P. :
« J'appréhendais un peu ce concert de My Bloody Valentine, pour avoir de par le passé vu ce groupe à plusieurs reprises pendant leur période artistique faste : je me disais que la salle du Zénith, trop grande, et les récentes lois limitant le volume sonore à 105 db auraient des répercussions sur ma capacité d'apprécier pleinement cette performance.

Tout d'abord je désire évacuer une polémique : là je m'adresse en particulier à certaines personnes qui se plaignent su niveau sonore du concert… Par essence, la musique « noise », comme le hard-rock ou l'indus, s'écoute et se joue FORT ! Ce qui fait que je ne comprends pas ces critiques dénonçant ce fait ! Hé les mecs ! Si cela vous effraie, vous pouvez vous rabattre sur un concert de folk ou de country, là vous ne pourrez pas vous plaindre ! De plus, je fais une différence entre être agressé par le bruit et le désirer dans le cadre d'un concert !


En première partie, Le Volume Courbe (inconnu au bataillon) a fait une prestation d'une demi-heure, avec un son diamétralement opposé au groupe vedette ! Sous-amplifié, au point que cela en était déconcertant pour ce trio. Peut-être qu'une plus petite salle permettra à l'avenir de mieux apprécier leur musique ?


Il est un peu plus de 21h30 quand la formation originale de My Bloody Valentine, fraîchement reformée, entre en scène. Installé au premier rang dans les gradins de face, dans une configuration de petit Zénith, je m'aperçois tout de suite que le son est bon et compact. Les morceaux s'enchaînent, les projections psychédéliques aussi, et par moments le volume sonore augmente également : je pense que les 105 db réglementaires sont parfois dépassés. Le batteur et ses continuels roulements sur les toms sonnent comme une kalachnikov qui vide son chargeur, la bassiste envoie littéralement des coups de butoir de son instrument et les samples se mélangent aux stridences des deux guitares électriques. La musique du groupe britannique est un magma (non, je ne parle pas du groupe français !) sonore qui progresse et vous engloutit tout entier dans sa matrice.


Et puis arrive le clou du spectacle : la version bruitiste et rallongée de You made me realise, qui doit terminer le set en apocalypse. Mais à peine une dizaine de minutes écoulées, voilà que la sono donne des signes de faiblesse graves.

Et puis, tout d'un coup, carrément plus rien du tout ! Les musiciens ne pouvant plus jouer quittent la scène pendant un certain temps, puis reviennent pour terminer ce morceau, coupés dans leur élan. Kevin Shields, passablement énervé, salue le public et s'en va, suivi de ses acolytes. A ce moment-là, il me vient à l'esprit la question suivante : s’agissait-il d’une panne d'électricité due à un disjonctage, ou bien purement et simplement d’un sabotage scandaleux de la part du responsable de la salle, afin de stopper ce déluge sonore (et aussi peut-être afin de se venger de ce que le leader de la formation s'était plaint à plusieurs reprises du fait qu'ils ne pouvait pas jouer aussi fort qu'ils le voulaient…) ?

En conclusion, j'ai beaucoup aimé ce concert qui m'a rappelé à certains moments le Sonic Youth de la grande époque. A quand aussi la reformation de Ride ? Alors dites-vous bien que les rois de la NOISY POP sont de retour et en grande forme. J'espère seulement que ces problèmes de son ne les empêcheront pas de revenir nous décharger leur électricité plombée dans une autre salle parisienne, car je suis déjà partant pour y retourner.

My Bloody Valentine, c'est DU PUTAIN DE BRUIT ! DU FUCKING NOISE !! »




My Bloody Valentine est un groupe noisy shoegaze irlandais. Malgré une production continue de singles et un album durant la seconde moitié des années 1980, le groupe devient véritablement phare lors de la sortie des albums Isn't Anything en 1988, qui marque toute la scène rock par ses mélodies saturées, et surtout du singulier Loveless en 1991, 16 ingénieurs du son sont crédités pour l'album. Un dernier album expérimental, unique et totalement novateur, que beaucoup de spécialistes considèrent aujourd'hui comme un des albums majeurs du rock anglais indépendant de la fin du XXe siècle. Le groupe n'a plus fait que quelques apparitions discrètes depuis lors, et les problèmes auditifs du chanteur et principale tête pensante, Kevin Shields, rendent l'hypothèse d'un nouvel album très improbable. Précurseur. Voilà un terme tout à fait approprié à My Bloody Valentine. Encore aujourd'hui, ce groupe fondé dans les années 80 continue d'influencer le post rock de son empreinte indélébile et encore inégalée.


























Kevin Shields : Vocal & Guitar
Belinda Butcher : Vocal & Guitar
Colm O'Ciosoig : Drums
Debbie Googe : Bass










I Only Said (Loveless - 1991)

When You Sleep (Loveless - 1991)
(When You Wake) You're Still In A Dream (Isn't Anything - 1988)
You Never Should (Isn't Anything - 1988)
Cigarette In Your Bed (EP - 1988)
Come In Alone (Loveless - 1991)
Only Shallow (Loveless - 1991)
Thorn (EP - 1988)
Nothing Much To Lose (Isn't Anything - 1988)
To Here Knows When (Loveless - 1991)
Blown A Wish (Loveless - 1991)
Slow (EP - 1988)
Soon (Loveless - 1991)
Feed Me With Your Kiss (Isn't Anything - 1988)
Sueisfine (Isn't Anything - 1988)
You Made Me Realise (EP - 1988)






La durée du concert : 1h15


AFFICHE / PROMO / FLYER



My Bloody Valentine - Only Shallow


My Bloody Valentine - Soon


My Bloody Valentine - Realise



My Bloody Valentine - Kiss