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vendredi 27 avril 2007

BLOC PARTY ~ L'Olympia. Paris.










  
Première partie : BIFFY CLYRO



Ce qu’en a pensé Vik :

« Tout le monde a déjà entendu de Bloc Party après le carton de "Banquet". Le chanteur (Kele Okereke) est l’un des rares chanteurs noirs (il est d'origine nigériane) faisant de la new wave et leader d’un groupe anglais... mais quel talent ! Bloc Party appartiennent à la mouvance musicale actuelle nostalgique du post-punk des eighties et de la new wave anglaise (comme des groupes comme Franz Ferdinand, The Cure, The Rakes, Killers, Interpol ou The Bravery)... Avec ses rythmiques épileptiques, ses guitares acérées, des refrains qui viennent se visser dans notre tête et des sonorités très travaillées, Bloc Party ont gagné en maturité pour s’imposer en tant que chef de file du renouveau de la pop anglaise, et être LE groupe anglais du moment, qui s’en va ici tutoyer les grands. 

En arrivant à L’Olympia, et après avoir déjà vu Bloc Party 3 fois (La Boule noire 8/03/2005 – La Cigale 18/05/2005 – Le Zénith 14/11/2005), je me disais que je n'allais pas être surpris par leur prestation : enthousiaste, efficace, énergique ... mais j‘étais réconforté et rassuré par les commentaires sur leurs récentes prestations de Bourges et Lille. De plus, le concert de ce soir devrait être filmé ( ?). Direction Mezzanine au 1er rang, coté scène droite, avec Philippe D. sur le coté gauche et une attente pour une petite négociation avec le préposé de la console afin d’obtenir la setlist ! 

20h00 : première partie assurée par les Ecossais de Biffy Clyro,  dédié à une musique garage de rock progressif avec des arrangements extrêmement complexes et des changements de tempo traités avec soin (souvenir Josh Homme de QOTSA). Leur son est très fort, une musique qui ressemble à du hard métal, avec une touche de Nirvana, des guitares saturées jouant 4 notes en boucle... idéal pour chauffer une salle, on peut aimer. Trois ans après "Infinity Land" il reviennent avec un nouvel album, leur quatrième, "Puzzle", dont ce soir vont jouer 6 morceaux avec incandescence. Simon Neil, chanteur et guitariste et les frères Johnston à la basse et batterie, après un court salut attaquent avec Semi-Mental, premier single (sorti en Décembre dernier) de leur dernier opus.  Le groupe semble en bonne forme, les frères Johnston font une rythmique impeccable et Neil Simon, ..., qui est une bête de scène,  semble d'ailleurs s’amuser beaucoup.  Dés la deuxième chanson Who's Got a Match? permet le public, qui répond immédiatement, de chanter le refrain. Le concert continue avec un rythme endiablé jusqu'à un plongeon dans le passé avec Glitter and Trauma. Loin d'un style parfait et artistique, Biffy Clyro sur scène pense seulement à une chose: jouer le plus fort et intense possible pour chauffer la salle. S'il n'y était pas suivi par Bloc Party, on pourrait penser que ce groupe est la tête d'affiche du concert et oublier facilement la prestation d’une première partie. Dès le début ils ont fait comprendre qu‘il est à l’aise sur une scène et surtout, de savoir garder les yeux collés sur soi. Les morceaux de leur set, 38 minutes, court mais intense, sont captivants et la façon dont se tord le chanteur Simon en faisant rage sur la guitare est hypnotique. Biffy Clyro semble prêt à prendre sa place parmi les plus grands groupes du rock. Une chose est sûre, il le mérite sans discussion.

21h00 : Bloc Party démarre son set avec la belle Song for Clay (Disappear Here) , qui débute sur une intro en prière avec la voix aigüe, suppliante de Kélé, puis batterie et guitare prennent la relève pour créer un morceau doux, une parfaite entrée en matière pour ce concert. Rien à dire, le quartet anglais gère comme une bête en live, avec une maîtrise totale des instruments et des éclairages : l’ambiance est terrible, avec le décor figurant une ville et un très bon son ! On enchaîne avec Positive Tension qui met le feu aux poudres, suivi de Hunting for witches, une vraie claque : l’intro brouillonne ressemble à une radio qui saute ou un disque qui passe en accéléré. Un clavier fou s'emballe, puis la guitare et la voix de Kélé arrivent pour une mélodie jouissive. Un très bon morceau qui donne furieusement envie de danser et de taper du pied avec le batteur Matt (d'origine asiatique), qui a parfois la puissance de frappe d'un batteur de speed métal et qui nous en met plein les tympans.

Le groupe parle beaucoup avec son public, dans la mesure du possible en français, ce qui est quand même très agréable. Bloc Party va ensuite alterner entre les chansons du premier et du second album : on aura droit à tous leurs meilleurs titres, dont l'incontournable… Banquet, avec un public qui explose dès les 1ère notes… tube absolu du groupe qui fait allègrement vibrer la salle sous un éclairage très dancefloor. C’est à ce moment là que naissent une succession de vagues dans la fosse : même les sièges du balcon ne servent plus à rien, tout le monde est débout et reprend en cœur le « I’m on fire… » de la fin du morceau, véritable point d’orgue du concert de Bloc Party. Le calme peut revenir avec la douce Where is home. La foule participe à toutes les chansons assez régulièrement, pas besoin que le groupe le réclame.

The prayer : moment intemporel, seul au monde, guitare pachydermique. So Here We Are, nous sommes tous bien là, à les écouter jouer, à planer, à rêver ... Kélé demande le soutien du public pour la prochaine chanson Like Eating Glass, clap clap clap ! La basse est énorme et la guitare de Russel Lissack lâche des envolées lyriques et des séquences mélodiques fabuleuses !

Bloc Party reviennent pour le 1er rappel, à la queue leu-leu, Matt Tong le batteur en tête. Sunday martelée à la batterie (2 batteries en fait puisque Russell est aussi aux baguettes), guitare et voix en douceur. Le rappel se termine sur Helicopter: comme pour Banquet, la mélodie fait mouche, le public intégralement debout en veut encore plus… « Are you hoping for a miracle? »... Les lignes de basse de Gordon Moakes sont impitoyables, la batterie tribale et accrocheuse de Matt Tong est omniprésente. Les roadies n'éteignent pas le matos, le groupe est prêt à revenir et le second rappel se fait tranquille avec Pioneers, chanson sublime, … nous pouvons crier ensemble notre joie d'avoir passé une fabuleuse soirée... 

Bloc Party a fait un set époustouflant et n'a rien perdu de son énergie! Le concert n'aura pas duré plus d'1h25, mais ça n'a pas arrêté de bouger une seule seconde, même sur les chansons calmes !

... And if you feel a little left behind
We will wait for you on the other side 
Cos I'm on fire
Cos you know I'm on fire when you come... »








Biffy Clyro est un groupe de rock alternatif écossais. Malgré une apparente tranquillité au niveau des mélodies, celles-ci se construisent autour d'un mur de son énorme, avec des sons distendus et une batterie puissante. Lorsque Simon Neil chante, les autres membres du trio chantent en cœur derrière, ce qui assure des mélodies délicates, malgré une voix rugissante. Biffy Clyro est l'un des rares groupes à avoir une sorte de slogan. Celui-ci est "Mon the Biffy!" (aussi "Mon the Biff!"), et le public britannique a pris l'habitude de le hurler pendant les concerts. Depuis 2000, ils ont enchaîné les succès, rentrant assez régulièrement dans les charts britanniques et américains.

(http://www.myspace.com/biffyclyro) 
(http://www.biffyclyro.com/home.htm)
(http://www.facebook.com/biffyclyro1)

 
Bloc Party est un groupe britannique de indie rock, formé en 2003. Le groupe se fait connaître fin 2004 par deux EPs successifs (Bloc Party EP et Little Thoughts EP) qui font fureur dans les boîtes britanniques et européennes grâce à un punk rock d'un nouveau genre. En Février 2005, le groupe a sorti leur premier album Silent Alarm, qui est aussitôt acclamé par la critique et fait par NME “Album de l'Année”.



•    Blackened Sky 11 Mars 2002
    •    The Vertigo of Bliss 16 Juin 2003
    •    Infinity Land 4 Octobre 2004
    •    Puzzle 4 Juin 2007


Silent Alarm (2005)
A Weekend in the City (2007)

EP
2004 : Bloc Party EP.
2004 : Little Thoughts EP.
2005 : Two More Years EP.


BIFFY CLYRO







Simon Neil : Vocal & Guitar
James Johnston : Bass
Ben Johnston : Drums






BLOC PARTY







• Kélé Okereke : Chant, guitare
• Russell Lissack : Guitare, Keys
• Gordon Moakes : Basse, chœurs
• Matt Tong : Batterie, chœurs











La Setlist du Concert
BIFFY CLYRO

Semi-Mental (Puzzle - 2007)
Who's Got a Match? (Puzzle - 2007)
Saturday Superhouse (Puzzle - 2007)
Justboy (Blackened Sky - 2002)
Now I'm Everyone (Puzzle - 2007)
Get Fucked Stud (Puzzle - 2007)
My Recovery Injection (Infinity Land - 2004)
Living Is A Problem Because Everything Dies (Puzzle - 2007)
Glitter and Trauma (Infinity Land - 2004)

La durée du concert : 0h38


La Setlist du Concert
BLOC PARTY


Song For Clay (Disappear Here) (A Weekend in the City - 2007)
Positive Tension (Silent Alarm - 2005)
Hunting For Witches (A Weekend in the City - 2007)
Waiting For The 7.18 (A Weekend in the City - 2007)
Banquet (Silent Alarm - 2005)
Where Is Home? (A Weekend in the City - 2007)
I Still Remember (A Weekend in the City - 2007)
This Modern Love (Silent Alarm - 2005)
The Prayer (A Weekend in the City - 2007)
Uniform (A Weekend in the City - 2007)
So Here We Are (Silent Alarm - 2005)
Like Eating Glass (Silent Alarm - 2005)

Encore 1

Sunday (A Weekend in the City - 2007)
She's Hearing Voices (Silent Alarm - 2005)
Little Thoughts (EP - 2004)
Helicopter (Silent Alarm - 2005)

Encore 2

Pioneers (Silent Alarm - 2005)



La durée du concert : 1h25

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ELECTRELANE ~ La Cigale. Paris.










Première partie : Tender Forever - Gomm





Ce qu’en a pensé Gilles B.:
 
« Connaissez-vous la fée électricité ? Non ? Elle s'appelle Mia Clarke, elle est belle, elle joue de la guitare, elle m'affole par son charme discret et par ses riffs violents. Bref, je suis amoureux de la guitariste d'Electrelane. Il y a 3 mois, quand j'ai vu la date de ce concert, c'est sans hésitation que je me suis débarrassé de ma place pour Bloc Party à l'Olympia. Il n'était pas possible et imaginable que je loupe ce concert. 

C'est donc par un beau vendredi printanier que me pointe à la Cigale vers 17h45 pour être certain d'être au premier rang. Et effectivement, cette heure la, je suis quasiment le premier aux portes de la salle. Gilles P. arrive peu de temps après, suivi par Vincent et le camarade Patrick (merci au passage à J.P. pour la place). Après une attente agréable, l'ouverture des portes s'est faite relativement tôt, toujours peu de monde, direction le premier rang légèrement sur la gauche. Je note au passage que l'accès au balcon est fermé. Gilles P. nous rejoindra donc devant.

Au programme pour cette soirée du festival Les Femmes s'En Mêlent, la bordelaise Tender Forever qui nous fait partager son univers baroque et loufoque. Mélanie nous présente tout d'abord son groupe... en nous désignant son Laptop ! Ensuite elle nous annonce sa prochaine chanson, basée sur la triste séparation des Destiny Childs !!! On le voit, elle ne manque pas d'humour... Elle est constamment agitée et danse sans arrêt. La musique me direz vous ? Difficile à dire, son spectacle étant surtout visuel (... quand elle emmène des ordinateurs en cartons pour que les gens du premiers rangs fassent de la musique et gare à vous si vous faites une fausse note, un coup sur la tête !!). Mélange de folk, dance, elle joue du Ukulélé toujours avec son laptop programmé. Et pour finir, elle nous gratifiera de 2 plongeons impressionnants dans le public (elle nous dira qu'elle avait eu peur le jour précédent devant les 28 personnes constituant l'audience). Je ne sais pas ce que donne le disque de Tender Forever mais il faut reconnaître que l'on ne s'ennuie pas avec elle en live, elle crée dès le début un lien avec les spectateurs par des petites anecdotes. Touchante la Bordelaise.

La salle commence à bien se remplir, l'organisateur à ouvert le balcon et la chaleur se fait ressentir. Les français de Gomm prennent maintenant possession de la scène. Leur rock hypnotique m'a séduit, surtout leur second album intitulé "4". Marie, la chanteuse claviériste, jolie blonde avec de grands yeux bleus, se trouve légèrement sur notre gauche, elle arbore tout le long du concert un grand sourire lumineux, les autres musiciens restant plus dans l'ombre. La musique est telle que sur les disques, lancinante et répétitive. Marie chante tantôt en Français mais le plus souvent en Anglais, se démenant derrière son orgue, dansant sans arrêt. Petit reproche, le son particulièrement faible malgré la présence d'une assez grosse amplification. Moi, j'ai bien aimé : Gomm est un groupe qui a l'audace de faire une musique pas formatée et assez originale, loin de ce que l'on entends actuellement concernant des groupes Français. Je dirai quelques mots à Marie à la fin du concert en allant leur acheter un Tee Shirt, et, ce qui est sympa, c'est qu'elle m'avait remarqué au premier rang.

Bien, après le set de Gomm, j'ai pu constater en allant au stand merchandising que la salle était bien remplie, le bas plein et le balcon à moitié, ce qui fait pratiquement 2 fois plus de monde que lors du concert de 2005 à l'Elysée Montmartre. Et tous ces gens n'allaient pas être déçus... 

Dès l'arrivée des 4 filles de Electrelane, c'est carrément une ovation, qui s'amplifie dés les premières notes de "Bells" et son intro au piano suivi d'une basse plombée et... l'attaque terrible de Mia à la guitare, riffs incendiaires (ceux qui connaissent le morceau me comprendront...), ça va crescendo, le public exulte et saute, ça bouge, et les filles paraissent surprises et flattées de l'effet de leur musique. La partie est déjà gagnée avec ce premier morceau : ce sera un grand concert...  Je n'ai d'yeux que pour Mia, adorable, timide : quand elle ferme les yeux, ses accords incandescents laissant transparaitre un plaisir enfin partagé. Car il fut un temps où Electrelane faisait preuve d'autisme, sans partage avec le public, générant même de l’incompréhension!! Et pourtant, comment rester indifférent face à une musique aussi prenante ? J'ai beau chercher en réécoutant "Axes", elles ont vraiment ouvert une voie nouvelle, sans concessions et si belle.

Le show continue par l'interprétation des nouveaux morceaux, magnifiques d'ailleurs. Les filles de Brighton sont véritablement ravies de l'accueil qui leur est faites. Verity Susman, qui s'est faite une coupe à la Louise Brooks, est déchainée derrière ses claviers, surtout lors de certains morceaux comme If Not Now, When ?, pendant lequel elle maltraite son piano, faisant naître des accords déglingués et désaccordés qui font monter la tension à son paroxysme dans le public. Grande claque également - faisant sauter toute la salle -, l'interprétation de Eight Steps avec Mia cramponnée sur sa guitare, lui extirpant comme des aboiements : fabuleux, je suis aux anges. Le set est admirablement réparti, faisant part équitable aux 4 albums, et l'on se rend compte, chose assez rare, qu'il n'y a rien à jeter, tout est bon. Parfait alchimie entre les nouveaux et anciens morceaux, comme les longues complaintes électriques de Blue Straggler et Long Dark qui finissent le set. Et tout au long du concert, cette exaltation partagée quand Emma Gaze accélère le tempo à la batterie, suivie par Mia, qui une fois de plus nous a séduit (moi depuis longtemps), électrisée, enchantée, subjuguée. 

En rappel nous aurons droit à une torride version de I'm On Fire (une petite pensée pour Jean Pierre à ce moment qui ne pouvait être présent). Terrible. Une ovation comme l'on n'en voit que très rarement, le public le veut pas partir malgré que les lumières de la salle se soient rallumées. Au bout d'un certain temps, l'organisatrice de la soirée viendra essayer (dur vu la bronca dans la salle) d'expliquer que malheureusement, les filles ne pouvaient pas revenir, à cause de l'heure de fermeture de la salle (ce que Emma Gaze viendra confirmer sur la scène). Il est clair qu'elles auraient voulu jouer plus longtemps mais hélas certains impératifs...

En clair, ce fut un triomphe pour Electrelane, je pense que Paris restera dans leur mémoire et qu'elle en feront désormais (je l'espère) leur ville de prédilection. Et je suis ressorti encore plus amoureux de ma belle guitariste qui incarne pour moi ce que doit être le rock au féminin, sauvage et tendre à la fois. Une soirée que je ne suis pas près d'oublier c'est dommage que vous n'étiez pas tous la, ce concert était un must.

Juste un (petit) bémol : le son toujours trop faible à nos yeux (bien qu'étant parfaitement dans l'axe de l'ampli, j'entendais quand même très bien). A ce sujet, je suis extrêmement surpris de lire sur pas mal de Webzines que c'était un "mur sonore", je me demande parfois si nous voyons les mêmes concerts ou si nous avons, nous, des problèmes auditifs ! »






Electrelane est un groupe de rock anglais originaire de Brighton, formé en 1998 par Verity Susman et Emma Gaze. Les influences du groupe sont à trouver notamment du côté de Pink Floyd (le premier album principalement), du Velvet Underground, de Patti Smith...





 Albums
2001: Rock It to the Moon
2004: The Power Out
2005: Axes
2007: No Shouts, No Calls

Singles and EPs
2000: "Film Music"
2000: "Gabriel"
2001: "Blue Straggler"
2003: "On Parade"
2004: I Want to Be President EP
2004: "This Deed"
2007: "To the East"
2007: "In Berlin"








Mia Clarke: guitar, backing vocals
Emma Gaze: drums, (also does most of the artwork for the albums)
Ros Murray: bass guitar, backing vocals
Verity Susman: keyboards, guitar, saxophone, clarinet, lead vocals









La Setlist du Concert
ELECTRELANE 

Bells (Axes - 2007)
The greater times (No Shouts, No Calls - 2007)
After the call (No Shouts, No Calls - 2007)
Eight steps (Axes - 2007)
U.O.R. (Rock It to the Moon - 2001)
To the east (No Shouts, No Calls - 2007)
In Berlin (No Shouts, No Calls - 2007)
Birds (The Power Out - 2004)
This deed (The Power Out - 2004)
If not now, when ? (Axes - 2007)
Blue strangler (p.1) (Rock It to the Moon - 2001)
Blue strangler (p.2) (Rock It to the Moon - 2001)
Long dark (Rock It to the Moon - 2001)

Encore

On parade (The Power Out - 2004)
I'm on fire (B. Springsteen Cover)(Rock It to the Moon - 2001)
La durée du concert : 1h05

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