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mardi 7 juillet 2009

SANTIGOLD ~ Elysée Montmartre. Paris.












Première Partie :



Ce qu’en a pensé Eric :

« Demain, on va enterrer Michael Jackson. Et ce soir, à l'Elysée Montmartre, on peut (entre)voir l'avenir du rock et de la pop. Bon, n'exagérons peut-être pas... mais en tout cas, on a vu une fille exceptionnelle, qui joue une musique à peu près sans équivalent sur lq planète, et qui nous a mis le coeur en fête.

Flasback... Par contre, à 19 h 45, quand on voit les deux cakes embusqués derrière leurs platines commencer à déverser leur affreux mix-bouillie, on craint franchement pour la demi-heure qui va suivre... En fait, non, vu qu'ils introduisent rapidement une chanteuse, la dénommée Amanda Blank, une white girl vêtue de black, qui fait de la musique black à la mode du jour (hip hop gesticulant et r'n'b bas du front en alternance)... avec les platines des deux cakes en guise d'accompagnement. Amanda, même vêtue d'une affreuse cape noire - dont elle se débarassera finalement pour dévoiler une mini robe noire à volants - dégage une jolie énergie, a une voix plutôt convaincante, et si elle apprenait à bouger plutôt que se trémousser façon rappeur, pourrait faire une bonne chanteuse (pas quand même du niveau d'Amy Winehouse, mais bon, une bonne chanteuse...). Du coup, même si sa "musique" m'est largement pénible (on ne dira rien d'une triste tentative de faire du kataoké sur un morceau reggae, qui aurait dû apparemment nous faire danser !), son set est assez plaisant : on aime les jeunes femmes décidées, souriantes et sexy comme Amanda Blank, non ?

A 21 heure, Santigold (ex-Santogold, pour ceux qui ont manqué un épisode) arrive sur scène, entourée de deux danseuses à la chorégraphie... étonnante, et un vrai groupe (dieu soit loué !) derrière elle : un trio qui manie guitare, basse et batterie pour les morceaux "rock", et deux claviers + batterie pour les autres. Les tenues de scène font très années 80 (dorées et bouffantes, ce qui fait rigoler doucement les filles, Cécile, Alice et Sophie, qui seront très critiques sur le sujet), le groupe assure bien avec un son impeccable, la voix de Santigold est parfaite, et le mix improbable cold wave-soul-reggae-dub est aussi (sinon plus) impressionnant que sur son (très beau) disque. Bon, autant l'admettre tout de suite, l'enchainement L.E.S. Auteurs / Say Aha a été l'un des moments les plus excitants de toute ma saison 2008-2009 : frissons dans le dos, larmes aux yeux, etc. C'est simple, d'un coup, je me rends compte que J'ADORE Santigold : elle est belle, elle est drôle, elle nous fait rire, merde, non seulement cette fille a composé une poignée de chansons formidables, mais elle est tout simplement adorable. En regardant autour de moi, je me réalise que je ne suis pas le seul à être conquis, tout le monde semble littéralement rayonner : voici un concert de pure joie, tout le monde danse et chante, miraculeusement il y a d'ailleurs assez d'espace pour que tout le monde bouge (pourtant l'Elysée Montmartre est sold out !).

C'est vrai quand même que tout n'est pas à ce niveau, mais même pendant les passages plus faibles (deux interventions dispensables de Amanda Blank avec son hip hop standard), on se régale : il y a les chorégraphies originales des deux filles (elles restent figées comme des statues, le visage fermé, pendant 90% du temps, pour se déchaîner soudainement, parfois à contre-temps de la musique, provoquant immanquablement un souffle d'hystérie dans la salle), il y a Santigold qui nous raconte des blagues en français (elle nous affirme être beaucoup plus drôle en anglais...!), et il y a surtout une musique toujours surprenante, alternant les moments d'émotion, les montées d'adrénaline et les danses lascives.

Et puis d'un coup, on n'en croit pas nos oreilles : Santigold nous demande si on aime Cure parce que, comme elle est accompagnée d'un "vrai groupe" (elle le dit aussi...), ils vont nous en jouer un vieux morceau. Riff de guitare hispanisant... Oui, c'est Killing An Arab, dans une version très fidèle à l'original, une version magistrale je dois dire, la douceur soyeuse de la voix de Santigold contrastant intelligemment avec l'acidité de la mélodie et des textes. Tout simplement grand ! Santigold nous explique après qu'elle a lu "l'étranger" de Camus en français à 12 ans, mais on a quand même du mal à la croire. Ensuite, tout le monde réclame dans la salle un hommage à Michael, le groupe se lance donc dans une version approximative de "Billy Jean" avec un spectateur qui "moonwalk" sur scène, avant que Santigold ne fasse monter une dizaine de personnes dans un final festif et très gai.

Le rappel sera un peu moins brillant, c'est vrai, la sono lâchant au milieu du premier titre, mais l'excitation perdurera sur une conclusion "naughty" où toutes les filles sur scène (Santi, Amanda, les deux danseuses) secoueront leurs jolis popotins en rythme. On aurait bien aimé que tout cela continue au delà des 55 minutes (un peu) réglementaires, mais non, Santi a dû s'avouer vaincue devant la chaleur qui régnait dans la salle.

Il est 22 heures, Michael n'a jamais été aussi près du grand trou noir, mais Santigold nous a proposé ce soir une nouvelle version du cross-over entre musiques blanches et noires... Soit de quoi garder espoir : on pourra encore danser intelligent de longues années ! »




photos de eric


(http://www.myspace.com/amandablank)


Santigold
(née Santi White), connue en tant que Santogold jusqu'en février 2009, est une chanteuse, compositrice et productrice américaine. Son premier album sort en mai 2008 en France, précédé du single L.E.S Artistes. Sa musique est empreinte d'influences très diverses : la soul d'Aretha Franklin, la pop des Talking Heads et des Smiths[. Son disque doit aussi beaucoup au dub et à la new wave.

(http://www.myspace.com/santigold)











Santigold

+ Band












La durée du concert : 0h55

AFFICHE / PROMO / FLYER


















NINE INCH NAILS (NIN) ~ Le Zénith. Paris.






THE LONG WAVE GOODBYE TOUR 2009
Première Partie :

Ce qu’en a pensé Vik :

« Fucking amazing! Le 3 septembre 1991 et le 30 mai 1994 au Bataclan, le 25 novembre 1999 au Zénith, la tournée The Fragile... la montée en puissance... les 21 et 22 février 2007 à l’Olympia, une salle trop intimiste : NIN, l’un des mes groupes préférés, a fait l'histoire des années 90 avec deux albums “The Downward Spiral” et “The Fragile“ (tout simplement deux chefs d'œuvre). Mais cette soirée sera une ultime date, celle de la dernière tournée de ce groupe de légende (1989 - 2009), Trent Reznor ayant décidé d’inscrire le mot « Fin » (?) à la carrière du groupe. Nine Inch Nails is Trent Reznor, car c’est lui l’artiste, l’orfèvre qui écrit et compose la musique, pour la faire ensuite jouer par les musiciens qui sauront le mieux la faire ressortir. Imaginer ce qui se passe dans la tête d'un homme aussi particulier est toujours difficile, cela reste quelque chose d'incompréhensible. Il est difficile de croire qu'il existe encore de nos jours un génie capable de combiner les sept notes éternelles, et de les rendre plus… « fucking », d'innover, d'inventer un nouveau genre musical, et de devenir une légende. C'est tout cela Trent Reznor/NIN, un culte, une légende vivante et emblématique, pendant vingt ans.

Après la sortie de "The Slip" en téléchargement gratuit sur son site, Nine Inch Nails entame sa tournée d'adieu (« The Long Wave Goodbye » ?, ou c’est pour mieux revenir ?), et le Zénith (on y retourne après 4 ans) semble l'endroit idéal pour contenir leur puissance explosive. A 17h00, il y avait beaucoup de monde en train d’attendre, tous les fans, les jeunes et les moins jeunes, avec une forte présence féminine, sont déjà sur place. Aujourd'hui, après une bonne semaine de chaleur torride, le ciel est gris et les nuages annoncent une courte pluie. T-shirts NIN de couleur noire, sweats à capuche "gothiques" et bracelets à clous sont de rigueur. L’ouverture des grilles, peu après 18h, permet une entrée tranquille, avec une petite fouille qui prend son temps, une queue fluide, et des gens qui discutent tranquillement sur cette dernière tournée, et sur les nouvelles activités de Trent, conçues pour durer beaucoup plus longtemps. Je suis le premier à rentrer dans la salle en courant, impatient. Rien que la vue de la scène et des luminaires installés... ! Tout va bien, je suis rassuré sur la soirée. Vite la salle est bondée.

19h45: Mew, un groupe danois qui a de la bouteille, et qui a été choisi par Trent en personne, a l'honneur de faire la première partie - inattendue - de cette tournée. Une musique pop, mise en valeur par une bonne voix aiguë, un son de guitare Fender, glacial, bien en évidence sous les nappes de synthétiseur. Un rock psychédélique bien distillé, avec un vague rappel du style de Mercury Rev, que j’ai plaisir à écouter. Au niveau son, rien à redire, car c'est parfait, preuve évidente des goûts du leader de la tête d'affiche. Ouverture avec un bon titre, New Terrain, extrait du nouvel album : le public écoute, mais sans manifester de grosse réaction. Un groupe inconnu en France ? Si on n'aime pas la musique qui vient du nord de l'Europe, sûrement. Et c’est dommage car le groupe est bon, ainsi que sa musique qui peut donner des frisons. Une excellente prestation, qui a passé un peu dans l'indifférence générale (le public n’est pas très réactif pour le moment, il n’attend ce soir que NIN, et il n'y a pas la place pour deux groupes !). Un set de 40 minutes, malgré tout, avec peu de morceaux, mais très longs. Voici un groupe intéressant, qui mérite d'être découvert.

On patiente encore et la foule de la fosse commence à gronder en invoquant le nom de NIN.

21h25 : changement de lumière, le noir s’impose. Je ne l'ai pas remarqué tout de suite, et c’est soudain la déflagration de dizaines de projecteurs et de stroboscopes qui éblouissent les yeux d’un public aux anges ! On est dans un brouillard de fumée, qui rend presque invisible la scène. On a ressenti presque un coup de canon sur le visage, avec les stroboscopes qui se déchaînent et qui nous aveuglent. Un violent tremblement de terre, accompagné d’une émotion dévastatrice, c’est la récompense de notre attente. Le Zénith est en feu, en pleine ovation, jusqu'en haut des gradins pour l'arrivée sur scène du très attendu Nine Inch Nails. Des silhouettes émergent des fumigènes. Pour la première fois depuis 1991, ils sont quatre, sous un jeu de lumière exceptionnel : avec le grand Trent, qui est au centre, il y a l'excellente guitare Robin Finck, Justin Meldal-Johnsen à la basse et le spectaculaire Ilan Rubin à la batterie. Il manque aux claviers l'Italien Alessandro Cortini, qui a déjà quitté le groupe pour se consacrer, lui-aussi, à d'autres projets personnels. Je ne me souviens pas exactement avoir vu Trent Reznor avaner vers le bord de la scène, mais soudain il est apparu avec ses deux mains sur le micro, les yeux mi-clos, la bouche cachée par les poings.

Robin fait résonner dans la salle les premiers accords du gros "Somewhat Damaged", provoquant une avancée d’un mètre de la fosse, déjà bouillante et en transe. Le concert s'ouvre avec violence, comme en 1999, lors de la tournée « Fragile », porté par cette section rythmique infernale et les jeux de lumière qui renforcent cette vision. Pas de repli, ça hurle les bras en l'air, le souffle coupé lorsque Terrible Lie, un classique, démarre, comme une boule pleine d'énergie. La fosse devient une piste sur laquelle des danses colorées se déclenchent : pogos et slams. On n'échappe évidemment pas à la série "Heresy - March of the Pigs - Reptile - The Becoming," extraite de « The Downward Spiral », un gémissement primitif de désespoir, un nouveau coup de poing dans le ventre, dans les tripes : elle met tout le monde d’accord sur le mot « GEANT », alors que le concert a débuté depuis seulement une dizaine de minutes. L'enchainement des ces tubes est simplement monstrueux, bref c’est un régal dans un déluge sonore et visuel qui semble presque irréel. Trent est souriant, mais son regard est foudroyant, hargneux. Il fait voler son micro face à cette marée humaine très réactive, il est en pleine forme (exceptionnel) et fait toujours preuve d’un charisme enviable. Sa voix est sensuelle, chaude, profonde mais en même temps forte et profondément triste. Sa présence scénique est impressionnante, et les yeux du public sont seulement rivés sur lui. Magnifique, lorsqu’il disparaît et réapparaît, tel un spectre, en dans une semi-pénombre de brouillard dense, fauché parfois par des lumières blanches et sauvages, comme un démon tourmenté par son passé, étouffé par le bruit de l'enfer qu'il a lui-même créé.

Un reprise, "I’m Afraid Of Americans" de David Bowie comme un cadeau rare (car le morceau est sublime), puis un cri inhumain : « I’m gonna burn this whole world down... », ! Un cri repris à s’arracher la gorge par le public… et on enchaine avec les furieux Burn et Gave Up, ultra attendus mais balancés sans pitié pour nos tympans. Un moment de pure grâce, on se calme, avec une parenthèse acoustique dans un silence presque total. Trent s'efface derrière son xylophone dans la pénombre, accompagné par Justin à la contrebasse, et Finck et Robin à la guitare acoustique, pour jouer le sombre "La Mer", une perle instrumentale. Une excellente surprise, suivie des très beaux "The Fragile" et "Non-Entity" (un nouveau morceau en téléchargement gratuit). Le calme se poursuit avec "Gone, Still" et "The Way Out Is Through". On s'aperçoit alors que ces titres proposés sont plus « épurés », moins violents, et beaucoup plus "calmes" que l'on aurait pu s'attendre.

Ça reparte avec Wish, fait pour retourner une nouvelle fois la fosse, avec son refrain repris par tous : « Wish there was something real, Wish there was something true... », c’est une véritable chorale. Suit un infernal "Survivalism"… Trent ne perd pas de temps à parler, mais présente son groupe, et en guise de surprise spéciale, il décide de fêter l'anniversaire (21 ans !) de Ilan Rubin, son batteur : une pause et un gâteau « Happy Birthday », porté par deux pinups, en string et seins à l’air, sur une musique de 50Cent remixé sur Closer. Le public est émerveillé, mais il y a un moment amusant quand l’une des strip-teaseuses glisse sur ses talons hauts, et laisse tomber le gâteau derrière le batteur.

On redémarre sans plus rigoler avec un - lourd - "Physical", et un "The Day The World Went Away", le déferlement d’agressivité continue et tout le monde se déchaîne de nouveau, recommence à chanter, à crier et à agiter les bras. Trent est en osmose et communion avec la foule, et, une nouvelle fois, devient touchant en chantant « You could have it all, my empire of dirt, I will let you down, I will make you hurt... » avec son classique "Hurt", un titre magique et sublime repris aussi par Johnny Cash, avant sa mort. Les fans sont profondément touchés par ce morceau qui devient un souvenir indélébile. Et qui est en même temps un salut très, très émouvant. La touche de la perfection dans un concert et le point fort de la soirée. Une émotion indescriptible.

On change de registre avec "The Hand that Feeds", vieille reprise de Adam & The Ants, qu’on reçoit en pleine face, et "Head Like A Hole" dont le refrain est repris en chœur : « No you cant take that away from me, No you cant take it... ». Nine Inch Nails est féroce ce soir, plein d'énergie et le public baigne dans la folie furieuse… mais il n'y aura pas d'autres morceaux, car Trent, à la limite de l’épuisement, annonce la fin du set en jetant sa guitare, dés les dernières notes - « You know who you are » -, de ce morceau étonnant. Le groupe s'en va, après avoir vivement salué... c'est fini et les lumières se rallument.

Quelques secondes se sont écoulées depuis la dernière note et un sentiment de vide, mêlé avec une émotion saisissante, envahit la salle. Est-il possible que ce soit la dernière tournée de Nine Inch Nails ? Le monde de la musique ne peut se permettre de se priver de ce groupe ! Sur un drapeau, on peut lire « We can still feel you, even so far away, Trent ».

Il n'a pas de rappel, comme d'ordinaire sur cette tournée, et le tout a été vécu comme un grand souffle de vie. Le mot « adieu », il faut le prononcer rapidement avant de pouvoir changer d'idée. À la fin du concert, le silence du public en dit long sur la quantité d'énergie et l'émotion qui émane ce groupe. Oui, il a été impossible d'empêcher les émotions, et une bonne partie de fans, à bout de force, trempés, aveuglés par les lumières, sans voix et les oreilles en ébullition, avait les yeux brillants et les joues humides.

Au total : 21 tueries pour 1h45, pas de rappel, pas de temps morts ! 21 morceaux enchaînés avec fureur ! Un show surréaliste et intense, qui a transformé la soirée en un grand moment de rock. Du grand NIN dans l’un de leurs meilleurs concerts ! Une excellente performance de tous, et une grande présence sur scène... et ce son ! Si les oreilles pouvaient parler... Prétendre à une auto destruction physique, ce serait rêver, mais il reste en chacun l'impression d'avoir participé à un événement unique, d’avoir pu profiter du spectacle en « intime ». C'était impossible de jouer la totalité des classiques… les chansons les plus populaires, peut-être, malgré 21 titres dans la setlist… et pourtant, il semble qu'un morceau comme Closer a manqué ce soir. Un concert meilleur qu'en 2007, à l'Olympia ? Sûrement !!! Tout le monde a été enthousiaste devant ce rock qui sait évoluer tout en gardent sa force.

Restera un concert mythique d'adieu, un Trent qui s’en va vers d’autres horizons. Nine Inch Nails / Trent_Reznor... on ferme un chapitre dans la vie des fans du groupe, mais ce soir c’était quand même absolument fabuleux ! Demain, c'est juré, je veux réécouter pour l’énième fois « The Downward Spiral » !!! »

... and the longing that you feel
you know none of this is real
you will find a better place
in this twilight. 




photos de

Mew est un groupe danois de rock indépendant. Mew n’a commencé à connaître le succès que depuis 2003, date à laquelle le Danish Music Critics Award Show leur a décerné le titre de Meilleur album et de Meilleur groupe de l’année.

(http://www.myspace.com/mew)


Nine Inch Nails (NIИ), est un groupe de rock industriel américain créé en 1988 par Trent Reznor. Ce dernier est connu principalement pour être le leader et le seul membre du groupe, mais aussi pour avoir produit les trois premiers albums de Marilyn Manson, qui ont amené ce dernier au succès. L'une des particularités du groupe est d'avoir entrepris avec succès l'assemblage de nombreuses influences musicales (synth pop, metal, electronica, ...) pour en ressortir un son unique ayant eu une grande influence sur de nombreux groupes qui émergeront durant les années 1990 (Rammstein, Marilyn Manson, Stabbing Westward, etc.). Nine Inch Nails se renouvelle sans cesse et change un peu ou radicalement de style musical à chaque nouvel album. Le groupe est aussi célèbre pour avoir popularisé la musique industrielle qui était réservée jusque là à une frange restreinte de connaisseurs. NIN fêtera cette année le 20e anniversaire de son premier enregistrement. Après l'annonce de l'arret de Nine Inch Nails, le groupe repart pour une dernière tournée mondiale 2009 : Wave of Goodbye, rejouant des titres rares.

(http://www.myspace.com/nin)
(http://www.nin.com/)
(http://www.facebook.com/ninofficial)
 
 
 

 • A Triumph For Man (1997)
• Half the World Is Watching Me (2000)
• Frengers (2003)
• And The Glass Handed Kites (2005)
• No More Stories Are Told Today, I'm Sorry, They Washed Away (2009)










































 * Halo 01 - Down in It (1989)
* Halo 02 - Pretty Hate Machine (1989)
* Halo 03 - Head Like a Hole (1989)
* Halo 04 - Sin (1989)
* Halo 05 - Broken (1992)
* Halo 06 - Fixed (1992)
* Halo 07 - March of the Pigs (1994)
* Halo 08 - The Downward Spiral (1994)
* Halo 09 - Closer to God (1994)
* Halo 10 - Further Down the Spiral (1995)
* Halo 11 - The Perfect Drug (1997)
* Halo 12 - Closure (double VHS) (1997)
* Halo 13 - The Day the World Went Away (1999)
* Halo 14 - The Fragile (1999)
* Halo 15 - We're in This Together (1999)
* Halo 16 - Things Falling Apart (2000)
* Halo 17 - And All That Could Have Been + Still (2002) [CD/DVD]
* Halo 18 - The Hand That Feeds (2005)
* Halo 19 - With teeth (2005)
* Halo 20 - Only (2005)
* Halo 21 - Everyday is Exactly the Same (2006)
* Halo 22 - Beside You in Time (2007) [DVD]
* Halo 23 - Survivalism (2007)
* Halo 24 - Year Zero (2007)
* Halo 25 - Y34RZ3R0R3MIX3D (2007)
* Halo 26 - Ghosts I-IV (2008)
* Halo 27 - The Slip (2008)
Remix albums:

* 1992: Fixed
* 1995: Further Down the Spiral
* 2000: Things Falling Apart
* 2007: Y34RZ3R0R3M1X3D




NINE INCH NAILS (NIN)

Trent Reznor : Vocal, Guitar, Keyboards
+ Band:
Ilan Rubin : Guitar
Robin Finck : Drums
Justin Meldal-Johnsen: Bass


La Setlist du Concert

La durée du concert : 0h40
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La Setlist du Concert


1. Somewhat Damaged (The Fragile -1999)
2. Terrible Lie
(Pretty Hate Machine - 1989)
3. Heresy (The Downward Spiral - 1994)
4. March of the Pigs (The Downward Spiral - 1994)
5. Reptile (The Downward Spiral - 1994)
6. The Becoming (The Downward Spiral - 1994)
7. I'm Afraid Of Americans (David Bowie cover)
8. Burn (Promotional single - 2009
9. Gave Up (New Song)
10. La Mer (The Fragile -1999)
11. The Fragile (The Fragile - 1999)
12. Non-Entity (New Song)
13. Gone, Still (Still - 2002)
14. The Way Out Is Through (The Fragile -1999)
15. Wish (Broken - 1992)
16. Survivalism (On Valentine's Day - 2007)
17. Physical (You're So) (Adam Ant cover) (Broken - 1992)
18. The Day The World Went Away (The Fragile -1999)
19. Hurt (The Downward Spiral - 1994)
20. The Hand That Feeds (With Teeth - 2005)
21. Head Like A Hole (Pretty Hate Machine - 1989)

La durée du concert : 1h45

AFFICHE / PROMO / FLYER