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lundi 19 avril 2010

THE BESNARD LAKES ~ Le Bus Palladium. Paris.
















Opening : FRANCOIS AND THE ATLAS MOUNTAIN




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« C’est en essayant de voir sur internet comment je pouvais aller au Scopitone en voiture et ne pas me garer à perpète que je découvre que le concert de Shout Out Louds venait d’être annulé, suite à l’épisode du « volcan ». J’avoue que la perspective d’aller au Scopitone ne m’emballait guère, l’expérience que j’en avais eue me laissant présager le pire, surtout que la soirée était sold out depuis plusieurs  semaines, et le Scopitone sold out… galère assurée. C’est presque le cœur plus léger que d’un coup je me dis : et si je prenais ma place pour Besnard Lakes ???  Un coup d’internet, je m’échappe du boulot un peu plus tôt que prévu, direction la Fnac d’Herblay, je me fais rembourser ma place, je récupère celle de Besnard Lakes, et ni une, ni deux, me voilà parti vers le Bus Palladium. J’arrive du côté de Pigalle rapidement, car la circulation est étonnamment fluide, et plus étonnant encore, je trouve une place à moins de cent mètres du Bus : décidemment cette soirée improvisée s’annonce sous de bons auspices.

Je découvre enfin la façade de la salle, quelque peu défraichie il faut le dire, mais le quartier est sympa. Je suis bien évidemment le premier, il ne me reste plus qu’à attendre patiemment l’ouverture des portes. Une petite queue s’est formée, Robert m’a rejoint lorsque les portes s’ouvrent, et je découvre la salle plutôt bien agencée du Bus Palladium. Un grand bar sur le côté droit, du coup je décide de me placer plutôt légèrement sur la gauche, au premier rang, histoire d’éviter les bruits de verres et autres discussions de spectateurs pendant le concert. A vue de nez, la salle doit avoir une capacité équivalente à celle du Nouveau Casino, de l’ordre de 400 places environ. On se sent bien dans cette salle, je dois le dire, l’atmosphère est chaude avec des éclairages soft. La scène est de taille convenable, et lorsque l’on est au premier rang, sa hauteur est presque parfaite.

Si la soirée n’est pas sold out, il y a tout de même suffisamment de monde pour que l’ambiance soit bonne… Bizarrement, le public féminin n’est pas majoritaire ce soir, Besnard Lakes trop masculin ?? Je ne crois pas.

Mais c’est tout d’abord François And The Atlas Mountain qui prend place sur scène. Avec ce nom, on croirait presque que le groupe est originaire lui aussi du Canada, mais non : c’est bien un groupe français qui nous fait face, ou tout du moins son leader, le dénommé François. Le début du concert me laisse assez sceptique, on louche du coté de Vampire Weekend, voire de Fool’s Gold (mais on sait que les groupes français suiveurs de mode ne sont pas toujours très… jojo !). Mais au fur et mesure que le concert évolue, je me laisse prendre au piège du jeu de scène des musiciens, avec en plein centre, un percussionniste plutôt exubérant et expressif. Une musique aux parfums de tropiques, cela sent bon les îles et les odeurs nacrées. De plus, le groupe semble particulièrement à l’aise sur scène, dansant de manière tribale. Et c’est vraiment au bout d’un quart d’heure de concert que je me suis pris au jeu et que j’ai enfin apprécié à leur juste valeur les compositions sautillantes du groupe. Le public leur a d’ailleurs réservé un bon accueil. 29 minutes de concert bien agréable ma foi, même si le genre musical était à l’opposé de ce qui nous attend maintenant.

En fait, je ne savais pas trop à quoi m’attendre concernant Besnard Lakes, leur dernier opus en date ne m’ayant pas vraiment convaincu avant ce concert… A tort. A tort, car j’ai tout d’abord appris une chose ce soir, il faut écouter la musique de Besnard Lakes FORT pour que cela pénètre vos neurones. Car dès le premier morceau, j’ai été happé par cette masse sonique, ce magma puissant, très puissant même, d’où ressortaient deux guitares, dont celle étonnamment fluide de Jace Lasek, un grand bonhomme au look des années soixante-dix… Il m’a fait d’ailleurs penser à Ian Hunter, surtout à cause des lunettes, mais la comparaison s’arrête là. Lui, c’est le maître d’œuvre à la voix étonnamment haut perchée, très haut perchée, l’effet sur certains morceaux est surprenant (comme pendant Chicago Train où l’on s’aperçoit que Jace est doté d’une voix vraiment impressionnante !). Et que dire de son épouse Olga Goreas, qui imposera pendant toute la durée du set un rythme plombé, le tout servi par un son pratiquement parfait, une basse qui gronde et qui claque comme je l’aime. Et la dame, de plus, n’est pas juste là en tant que faire valoir, car non contente d’être une excellente et puissante bassiste, elle chante aussi sur une partie des morceaux. J’ai eu le nez ceux en me plaçant un peu sur la gauche, donc en face des deux guitaristes, car Olga jouera pratiquement tout le concert de profil, le regard dirigé vers les deux guitaristes. Première grosse claque avec Like The Ocean, une longue fresque qui m’a fait décoller, tout simplement ! Guitares qui se chevauchent, fumigènes bleutés qui donnent une atmosphère psychédélique, l’intensité et la puissance du son qui augmente de minute en minute, je plane à 10.000 mètres sans l’aide de substances illicites, mon corps vibre sous les assauts répétés des guitares qui parfois frôlent la saturation. Et dans ces moments-là, un seul truc à faire, fermer les yeux pour s’isoler encore plus, et n’avoir affaire qu’à la musique, juste la musique, sans autres artifices. Grand début de concert. Et ce n’est pas le second morceau, Devastation, qui va contredire cette merveilleuse entame de concert. Les tempos ne sont pas très rapides, mais c’est tellement puissant et émouvant à la fois… Emouvant, car cette musique vous rend heureux et humble, c’est planant et lourd à la fois, psychédélique et presque « shoegaze » par moments, comme avec le superbe Glass Printer, où j’ai failli défaillir sous les coups de basse répétés (il n’y a pas d’autre mot) de Olga Goreas. C’est insidieux, car on sait à chaque début de morceau que la suite sera encore plus apocalyptique, que cela va aller crescendo quoi qu’il arrive, il ne faut pas résister mais plutôt s’abandonner et afficher un sourire béat tout en gardant les yeux fermés. Et là, c’est bon !!!  Avec Chicago Train, le groupe fait dans l’émotionnel, je vis le début du morceau dans une attitude que j’allais qualifier de religieuse, la voix de Jace prend à ce moment-là toute sa valeur, c’est véritablement impressionnant. Et comme dans presque chacun de leurs morceaux, le rythme s’emballe, et les guitares se font plus présentes, couvrant presque la voix. Ah, j’allais oublier un élément primordial du groupe, le batteur Kevin Laing doté d’une frappe que je comparerais à celle du regretté John Bonham, lourde et surpuissante : il n’est pas forcément impressionnant à voir, mais dès qu’il attaque les futs, c’est terrible, il portait d’ailleurs un tee shirt à l’effigie du dirigeable (l’un des plus grands groupes de tous les temps, il ne faut pas l’oublier). Cette frappe, je la remarque particulièrement pendant l’exécution de And This Is What We Call Progress. Et pour finir cette première partie de concert, ce fut carrément l’apocalypse avec And You Lied To Me, chanson  empreinte d’un lyrisme particulièrement épique. Le groupe va revenir pour deux rappels, avec entre autres un excellent Ride The Rails.


Voilà, 1h25 de concert où les fumigènes (un peu trop nombreux à mon goût) et la musique m’ont explosé le cerveau. Car autant le dire, j’ai assisté à un superbe concert, où je n’ai trouvé que peu de déchets. Une plongée en apnée dans un monde complexe, où le psychédélisme se mêlait à des intentions soniques fulgurantes, où les harmonies vocales et la voix si particulière du chanteur arrivaient à me fasciner, où les envolées lyriques particulièrement puissantes me tapaient dans le cerveau, où des fantômes des seventies étaient présents, avec un mur du son quasi permanent : bref, une grosse claque ! Voir Besnard Lakes en live, c’est écouter leurs morceaux en sur multipliée, puissance dix. D’ailleurs la première chose que j’ai faite en rentrant à la maison, c’est de réécouter les deux beaux derniers albums du groupe (« Are The Dark Horse » et « Are The Roaring Night ») à plein volume et là, la magie est revenue. Oui, j’ai vraiment plané pendant 1h25, et si à la fin de chaque morceau, j’ai presque pour la première fois pris des notes très rapides, c’est pour essayer de restituer un peu de ce que j’ai ressenti à l’instant présent. Majestueux, tout simplement.

Je traîne un peu dans la salle, histoire de humer une dernière fois cette atmosphère si particulière des fins de concerts, surtout quand ceux-ci sont réussis. Pour le merchandising, on verra une autre fois, car 15 Euros le CD, je trouve cela exagéré, une fois de plus.

Voilà, j’ai fais d’une pierre deux coups ce soir : une nouvelle salle que j’ai bien appréciée, et surtout la découverte en live d’un groupe certainement encore trop sous-estimé, qui prouve une fois de plus que le rock canadien est riche et diversifié, et que surtout il se démarque en permanence par ce lyrisme exacerbé que l’on trouve souvent chez ces groupes. »






photos de gilles b

The Besnard Lakes est un groupe indie post rock de Montréal, Québec, Canada. La formation est dirigée par le chanteur Jace Lasek et son épouse, Olga Goreas. Le groupe, dont les compositions souvent athmosphériques sont influencées à la fois par le genre shoegazer et par le rock de Brian Wilson et des Beach Boys fusionné avec My Bloody Valentine, a lancé trois albums.

(http://www.myspace.com/thebesnardlakes)



•    Volume 1 (2003)
    •    The Besnard Lakes Are the Dark Horse (2007)
    •    The Besnard Lakes Are the Roaring Night ( 8 mars 2010)






    •    Jace Lacek, voix, guitares et orgue.
    •    Olga Goreas, voix et basse.
    •    Kevin Laing, percussions.
    •    Steve Raegele, guitare et voix.















Setlist du Concert
FRANCOIS AND THE ATLAS MOUNTAIN




La durée du concert : 0h29

Setlist du Concert
THE BESNARD LAKES


Like The Ocean Like the Innocent Pt. 2: The Innocent (The BL Are The Roaring Night - 2010)
Devastation (The BL Are The Dark Horse - 2007)
For Agent 13 (The BL Are The Dark Horse - 2007)
Glass Printer (The BL Are The Roaring Night - 2010)
Land Of Living Skies (The BL Are The Roaring Night - 2010)
Chicago Train (The BL Are The Roaring Night - 2010)
Albatross (The BL Are The Roaring Night - 2010)
And This Is What We Call Progress (The BL Are The Roaring Night - 2010)
Disaster (The BL Are The Dark Horse - 2007)
And You Lied To Me (The BL Are The Dark Horse - 2007)

Encore

Light Up The Night (The BL Are The Roaring Night - 2010)
Rides The Rails (The BL Are The Dark Horse - 2007)




La durée du concert : 1h25



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MIKA~ El Palacio de Deportes. Madrid. Espagne.





 










Ce qu’en a pensé Eric :

« Avant ce concert de Mika dans notre bonne ville de Madrid, ça a déjà été toute une histoire : nous avons d'abord acheté des places dans la fosse pour ce troisième concert de la vie d'Emilie (10 ans), et puis avons au final changé d'avis pour nous rabattre sur des places numérotées sur les gradins (plus prudent), d'où la nécessité de revendre les premières. Et puis, quatre jours avant, ce p. de volcan islandais qui se réveille et nous pollue notre ciel, immobilisant les avions au sol et mettant en danger les concerts de la semaine... Chaque matin, vérification de la situation sur le Net : annulation du concert de Lisbonne, la tension monte... Et puis, au final, tout se passe bien, je revends mes billets, et Mika n'annonce que 30 minutes de retard, soi-disant pour cause de l'acheminement terrestre (bon, de Barcelone où il jouait la veille, ça me paraît louche...). Moi, ça fait une heure et quelques que je patiente dehors, sur le parvis du Palacio de Deportes, alors que le soleil printanier a réapparu, et que les fans colorés de Mika expriment leur joie devant les caméras et les micros des télévisions. Un public très adolescent, en majorité féminin, et quand même des enfants plus jeunes avec leurs parents, bref, rien de surprenant pour un show "populaire" comme celui que propose Mika après un second album moins brillantissime que le premier, et qui a dû lui coûter la frange la plus volatile de son public.


La fosse de la salle du Palacio de Deportes a été à demi équipée de gradins supplémentaires, ce qui en réduit logiquement la capacité, mais la transforme en espace (un peu) plus intime, qui se remplia vite devant mes yeux. Je ne regrette pas d'avoir opté au dernier moment pour les gradins latéraux, qui nous offrent une vue (et une écoute) idéale(s), quand je constate qu'en bas, ça commence quand même à être sacrément compact : si le concert n'était pas a priori sold out, je ne vois pas très bien où on aurait pu caser plus de spectateurs ! Au centre de la scène, on ne peut pas ne pas remarquer une drôle de structure circulaire et inclinée sur laquelle on devine - sous les bâches - des formes bizarres. Il faudra attendre 21 h 30 pour être fixés… il s'agit bien d'un plateau circulaire qui va servir tout au long du spectacle à figurer divers lieux : un salon très 60's dans lequel une famille regarde la télévision et assiste au décollage d'une fusée à Cape Carnaveral, le sol de la lune, puis, pour finir, une sorte de cimetière gothique au milieu duquel trône un arbre un peu "Timburtonien". Grâce à un système classique mais ingénieux de trappe, ce sera aussi un socle sur lequel Michael Holbrook Penniman, Jr., dit Mika, posera sa valise magique pour en extraire objets et même personnages qui vont illustrer chacune des chansons. Car, à 21 h 45, quand les lumières s'éteignent enfin, avec 45 minutes de retard sur l'horaire, nous avons donc droit à un show télévisé - le speaker n'est personne d'autre que le grand Ian McKellern ! - nous montrant le décollage d'une fusée avec Mika comme seul astronaute, puis l'explosion de la fusée en vol... avant la réapparition de Mika dans les airs, en pleine apesanteur au milieu d'une myriade de planètes et d'étoiles (complétées dans la salle par celles des milliers de téléphones portables) : c'est drôle et c'est beau à la fois, et ce genre de mise en scène spectaculaire va se révéler la constante de la soirée.
  
Car, par rapport à la précédente tournée, il y a eu beaucoup d'évolution chez Mika : l'ambiance enfantine, décontractée et vaguement bordélique, a été remplacée par un professionnalisme plus assuré, mais aussi par une imagerie plus noire... Les poupées gonflables géantes ont été décorées comme des squelettes de fête populaire mexicaine, tandis que les diverses figures de carnaval qui entrent et sortent de la scène sont maintenant plus sinistres et menaçantes que joyeuses. A un moment qui est sensé être le climax de la soirée, sur Love Today, Mika abat en ricanant ses musiciens un à    un, d'un coup de feu dans la tempe, avant de se suicider, et il y a, je l'ai déjà dit, quelque chose de Tim Burton dans la dernière partie du spectacle, ce cimetière aux tombes éparpillées et cette procession de spectres rondouillards et fluos. Musicalement aussi, le genre est beaucoup plus indéfinissable qu'autrefois : il est beaucoup moins évident d'identifier les influences envahissantes (qui gênaient mon ami Gilles B, qui a toujours traité Mika de pur plagiaire) de Queen, Prince ou consorts. Le concert démarre dans une sorte d'ambiance cabaret-rock pour s'épanouir ensuite avec une atmosphère très cinématographique (de l'effet "Kubrick" de l'intro à, par exemple, un superbe moment esthétique où l'on projette un film muet qui tourne vite au cauchemar sur un livre gigantesque qui s'est déployé au fond de la scène). L'alternance des morceaux universellement connus du premier album, joués très « rock », mais que je trouve un "desséchés", sans doute d'avoir été à la fois trop joués et trop entendus, et qui sont tous interprétés dans des versions bien différentes des originales (ma fille, qui les connaît tous par cœur, en a été un peu désorientée...), et des nouvelles chansons de "The Boy Who New Too Much" met en fait en valeur ces dernières, que je trouve systématiquement magnifiques. Oui, malgré la "batucada" puissante en intro de Lolypop, malgré le délire de la foule sur Grace Kelly en fin de rappel, les plus beaux morceaux auront été les plus récents : un Dr John dans lequel Mika donne un coup de chapeau (avec plumes et vaudou) à la Nouvelle Orléans, un We Are Golden qui transcende dans la joie et dans une pluie d'or sur la foule son apparente banalité de single grand public, un très émouvant Touches You (grande chanson pop, à mon avis), et en ouverture de rappel, le plus beau titre de l'album, le triste et un tantinet pervers Toy Boy où Mika nous présente sa marionnette à son effigie... Sans oublier le sommet absolu de la soirée, LE moment miraculeux où tout a basculé dans la folie et le bonheur (oui, CE fameux moment que l'on espère toujours, et qui n'arrive que si rarement...), l'interprétation inspirée du grand, de l'immense Rain : oui, pendant trois minutes, le Palacio de Deportes a été en pleine folie, et on a senti combien la musique de Mika pouvait être magique.


Je ne vais pas décrire chacune des cent minutes de ce concert, même s'il s'est toujours "passé quelque chose" sur la scène, je remarquerais seulement que, derrière la perfection technique (son impeccable, lumières créatives, dont un très bel usage des lumières noires pour travailler l'ambiance fluo des couleurs acidulées, scénographie à surprises), Mika est resté tel qu'aux premiers jours, un jeune homme chic et gai : il a parlé toute la soirée UNIQUEMENT dans son "espagnol d'enfant de trois ans" (je le cite), venant demander aux premiers rangs de l'aider lorsqu'il avait du mal à exprimer ses idées (le public au premier rang était très proche de la scène, assez basse d'ailleurs, donc assez différente de celle de Bercy), et il a continué sans faiblir à animer toute sa troupe, avec des chorégraphies désormais moins marquées par le style de Mick Jagger. Au final, derrière tout le barnum, il y a bel et bien un vrai artiste qui chante toujours divinement bien, et qui a déjà composé plus de merveilles pop en deux albums que la grande majorité de gens beaucoup plus célébrés que lui. Au final, même si la magie a été un peu en "on / off" ce soir - sans doute le show était-il presque trop "prenant" -, il est désormais impossible de nier que Mika est là pour durer. D'ailleurs, le final de la soirée sera consacré à son nouveau titre, We Are Young (Kick Ass), la chanson du film, qui passera sur la sono après que Mika ait quitté la scène, et sur laquelle le groupe "improvisera" une party sur scène, avec ballons géants (bien sûr) et costumes divers : un titre ultra-efficace et commercial, qui prouve que les charts mondiaux vont encore entendre parler du Liban ! »





photos de eric



Michael Holbrook Penniman, Jr., dit Mika, est un chanteur, auteur-compositeur de pop américano-libanais, qui a habité à Paris (France), puis à Londres (Grande-Bretagne). Son premier album Life in Cartoon Motion est certifié disque de diamant et est, en France, l'album le plus vendu en 2007. En 2009, il a vendu plus de 19 millions de disques dans le monde.

(http://www.myspace.com/mikamyspace)


2004 : Right Place Right Time
2007 : Life in Cartoon Motion
2009 : Songs for sorrow EP
2009 : The Boy Who Knew Too Much
2009 : Live From London




Mika : Vocal
+ band



01.  Relax (Take It Easy) (Life in Cartoon Motion - 2007)
02. Big Girl (You Are Beautiful) (Life in Cartoon Motion - 2007)
03. Stuck In The Middle (Life in Cartoon Motion - 2007)
04. Dr. John (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
05. Blue Eyes (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
06. Touches You (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
07. Any Other World (Life in Cartoon Motion - 2007)
08. I See You (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
09. Blame It On The Girls (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
10. Happy Ending (Life in Cartoon Motion - 2007)
11. Billy Brown (Life in Cartoon Motion - 2007)
12. Good Gone Girl (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
13. Over My Shoulder (B Side Grace Kelly - 2007)
14. Rain (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
15. Love Today (Life in Cartoon Motion - 2007)
16. We Are Golden (The Boy Who Knew Too Much - 2009)

Encore

17. Toy Boy (The Boy Who Knew Too Much - 2009)
18. Grace Kelly (Life in Cartoon Motion - 2007)
19. Lollipop (Life in Cartoon Motion - 2007)
 (outro Kick Ass)

La durée du concert : 1h40

AFFICHE / PROMO / FLYER