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lundi 21 janvier 2008

The Do - Fnac St Lazare. Paris.

SHOW CASE




Ce qu’en a pensé Philippe :

« Une semaine au paravent le jour de sortie de l’album A Mouthful je me trouvais à Paris et en passant par St Lazare j’aperçois sur la devanture de la Fnac un calicot annonçant le show case de The Do, je décide de m’y rendre. Arrivé vers 16 h il y a déjà quelques personnes qui attendent devant l’entrée du forum, je me joins au groupe. Aux alentours de 17 h nous pénétrons dans la salle, elle sera rapidement remplie je me retrouve bien placé, devant les premiers rangs sont assis, les suivants debout, beaucoup de gens ne rentrerons pas, quelques consignes à respecter pour le bon déroulement du concert et The Do vont pouvoir commencer.


17h30mn entrée d’Olivia : guitare – chant - clochettes, de Dan : basse – chant – clochettes et divers objets et de Jérémie : batterie - percussions sous les acclamations, ils ne pensaient pas avoir autant de succès ils sont très honorés par notre présence si nombreuse. The Bridge Is Broken est le premier morceau choisi qui donne la part belle aux percussions avec la douce voix d’Olivia suit At Last ! et sa mélodie qui repose sur la guitare. Tammie est le troisième titre la version est superbe le morceau étant assez complexe, puis Song For Lovers jolie ballade où tout repose sur la voix de Miss Olivia, chaque morceau est largement applaudi encore une fois quel accueil ! Travel Light et sa sonorité très Beatles nous enchantent, le son est relativement bon, il manque sur certains passage un peu de puissance c’est dommage. Playground Hustle le titre qui ouvre l’album est joué à son tour, rien à redire sur l’exécution des versions qui sont bien sûr différentes du disque ce genre d’exercice peu être « casse gueule », pour eux se sera une parfaite réussite, comme ils le diront pendant le concert nous n’avons pas l’habitude de ses interprétations, excusé les imperfections, c’est une première. On My Shoulders clôture le set, avec cette voix si présente et sa mélodie qui fait toute sa beauté, même le pont au 2/3 du morceau est inclus. Rappel tout en douceur avec Stay pour conclure ce magnifique moment.

Le groupe s’est levé, applaudissements fournis, ultimes remerciements pour l’accueil, je suis comme beaucoup ravis de cette session, voilà de jeunes musiciens Franco Finlandais qui méritent pleinement de réussir et cela prouve qu’il y a autre chose que toutes ces télés réalité de merde qui veulent imposer leur petits protégés. J’ai passé un agréable moment 38mn de bonheur. Je me faufile sur le devant de la scène et attends mon tour pour échanger quelques mots et profiter d’une dédicace. Je ne voulais pas les rater ce jour là, le 20 Mars je serais à la Cité De La Musique pour un autre événement qui sera relaté en temps voulu. »



The Do est la rencontre de Dan Levy , musicien et compositeur de musiques pour films, et d’Olivia B Merilahti, chanteuse, compositrice franco-finlandaise. Oscillant entre folk et rock, leur univers musical pourrait ressembler à Blonde redhead ou Joanna Newsom, mais c’est trop de comparaisons inutiles. The Do, c’est l’univers de Dan qui rencontre celui d’Olivia et qui existe a travers leurs différences. La recherche de sonorités nouvelles dans un cadre de chansons en anglais et en finnois. Assurément un des cartons de 2008 !






OLIVIA B. MERILAHTI : vocals, guitar, backing
vocals
DAN LEVY : bass, backing vocals
JEREMIE PONTIER : drums, percussions













The Bridge Is Broken (A Mouthful – 2008)
At Last ! (A Mouthful – 2008)
Tammie (A Mouthful – 2008)
Song For Lovers (A Mouthful – 2008)
Trave Light (A Mouthful – 2008)
Playground Hustle (A Mouthful – 2008)
On My Shoulders (A Mouthful – 2008)

ENCORE

Stay (Just A Little Bit More) (A Mouthful – 2008)












La durée du concert : 0h38


AFFICHE / PROMO / FLYER


























The do - On My Shoulders - Showcase FNAC St Lazare - 21/01/2008



Cat Power - Le Bataclan. Paris.










Première partie : Appaloosa

Ce qu’en a pensé Gilles :


« Je suis fasciné par Chan Marshall (alias Cat Power) depuis le moment ou j'ai téléchargé, sur Winmx je crois, la vidéo de He War : c'était en 2003, sa voix rauque mariée à une musique lancinante, obsessionnelle et inquiétante m'avait conquis. Puis ce fut Nude As The News que je découvris quelques temps plus tard et qui, encore une fois, me fit chavirer d'émotions... Rarement une voix comme la sienne m'avait à ce point bouleversé. Quelques années plus tard je me décidais enfin à acheter « You Are Free » qui reste à ce jour mon album préféré de Cat Power. Mais la belle Américaine avait cette réputation d'être ingérable en live (peur de la scène, penchant pour l'alcool, concerts chaotiques...), et je n'avais pas vraiment eu envie de la voir lors de ses précédents passages à Paris. Mais là, c'était décidé, et dès la mise en vente des places vers la fin décembre, j’achetai de suite la mienne : bien m'en pris d'ailleurs, le concert étant sold out assez rapidement. Et puis, après avoir vu Amy Winehouse et Babyshambles, je ne craignais plus grand chose dans le genre show déjanté !

Me voila donc devant le Bataclan, seul encore une fois... mes camarades ayant malheureusement décidé de prolonger leur hibernage hivernale (eh eh....). 18h10, seulement une vingtaine de personnes sont déjà là, dont des américains. Heureusement il ne fait pas froid, je prends donc mon mal en patience en attendant l'ouverture des portes. Entrée tranquille et direction le premier rang, pas de barrières nous sommes directement au contact de la scène. Un salut à Robert qui est là aussi ce soir. Le public est assez jeune, pas mal d'étudiants, une moyenne de 20/25 ans d'âge. Je prends encore une fois mon mal en patience en attendant l'arrivée de la première partie.

20 heures, une blondinette arrive sur scène, très court vêtue, grosse ressemblance avec Rosanna Arquette, elle est accompagnée d'un acolyte du nom de Max faisant le DJ derrière son Laptop et jouant quelques notes de Moog par ci par là. Le groupe (?) opère sous le nom de Appaloosa. Dès le début, on sent que cela foire grave, la chanteuse (enfin, c'est un bien grand mot !) nous débite des textes moitié en Français moitié en Anglais sans que l'on sache s’il s'agit des lyrics d'une chanson ou si elle s'adresse au public. L'ordi de l'ami Max ne démarrant qu'au bout de plusieurs minutes... Début d'un show chaotique : c'est quoi exactement Appaloosa ? De la techno ? De la Dance ? Sais pas, je ne comprends pas trop. Une troisième acolyte viendra faire le tour de la scène sur des patins à roulettes, affublée d'un masque de lapin. Toujours pas compris, moi, ce que cela signifiait ? Pas grave, notre Rosanna Arquette (je vais l'appeler comme ça) continue sans trop se soucier du public, on a presque l'impression que cela l'emmerde de chanter, que l'on n'est pas vraiment digne de son « art ». Mais le meilleur arrive rapidement, l'ordi « bug » et ne redémarre pas, et s'ensuit une période d'une quinzaine de minutes absolument irréelles, pendant les quelles Max, débordé par les évènements, essaie de rebouter son PC : peine perdue ! Le public ne comprend pas, surtout l'attitude de notre Rosanna pour qui on aurait pu éventuellement avoir de la sympathie, mais qui continue à se moquer des spectateurs par son attitude. Bref, lorsqu’enfin le PC de l'ami Max redémarrera, on aura droit à une quinzaine de minutes de techno ? Triste et catastrophique. Je veux bien être gentil et admettre que chacun puisse pratiquer un art selon son désir mais là, quel intérêt y a-t-il de faire venir ce soit-disant groupe sans aucun talent ? On s'est bien moqué de nous ce soir ! Ah oui, notre Rosanna Arquette s'appelle en fait Anne Laure.

Le calvaire est fini, j'attends maintenant avec impatience la belle Chan Marschall. Comme je l'avais annoncé à Gilles P, je ne crois pas ce soir à un grand concert, mes lectures sur les précédentes prestations scéniques de Cat Power m'incitant plutôt à une certaine prudence. 21h20, le groupe (Le Dirty Delta Blues) fait tout d'abord son apparition sur scène, c'est apparemment le même je crois que celui qui joue sur le dernier disque. "Jukebox". Son nickel, musiciens pro et affutés - faisant un peu trop musiciens de studios sans doute, mis à part le clavier. Arrivée enfin de la diva, sous les acclamations du public, la très belle Chan Marshall, simplement vêtue d'un jean, d'une chemise kaki assez moche, de chaussures dont l'une sans lacets. Moi qui ne l'avais jamais vue, c'est vrai qu’elle est quand même zarbi sur scène, avec sa manière de chanter en tenant son micro comme si c'était un esquimau, de faire des grimaces et de danser assez bizarrement.

Je dois reconnaître que le début du concert m'a laissé légèrement perplexe, j'entendais très peu la voix, couverte par l'orchestre. Et j'ai vite compris que ce soir, ce ne serait pas un concert intimiste, mais plutôt un show dédié aux reprises, mais aussi au blues rock avec un son très early seventies. Heureusement, la voix est devenue peu à peu audible laissant apercevoir cette fêlure si particulière qui charge son chant d'émotion. Je dois bien avouer que je ne connais aucun morceau, même si ce ne sont que des reprises, mais petit à petit, je rentre dans le concert. Chan demande plusieurs fois à l'éclairagiste de modifier les lumières, enlever le blanc, mettre le bleu, elle se débrouille pas trop mal en Français. J'ai une pensée pour Robert qui se trouve lui plus sur la droite de la scène, l'éclairage ne va pas l'aider car Chan est rarement, voire jamais éclairée de face : son visage est la plupart du temps dans l'ombre, est-ce par pudeur ? Je ne sais pas, mais,c'est un peu dommage. Quelqu'un dans le public lui souhaite son anniversaire, eh oui, Chan Marshall a aujourd'hui 36 ans...

Et puis le concert s'emballe, Cat Power joue déjà depuis plus de 40 minutes, et tout se met en place... harmonie entre elle et les musiciens, je suis quelque part hypnotisé, elle va et vient sur tout le long de la scène, s'arrêtant parfois devant nous pour se mettre presque à genoux, avec toujours toutes ses mimiques plutôt étranges, on la sent fragile, certainement psychologiquement assez perturbée, mais cela fait partie de son charme. La fin du concert est assez endiablée, avec bien sûr une bonne interprétation de Satisfaction, meilleure que celle que j'avais pu voir d'elle précédemment. Chan s'éclipse en coulisses suivie de minute en minute par chacun des membres de son groupe, excepté le batteur qui continue à maintenir le tempo, et m'a fait d'ailleurs penser à Charlie Watts : pas spectaculaire mais diablement efficace. Le groupe revient, toujours sur le tempo de la batterie, Chan porte cette fois un t-shirt blanc, le rappel comportera 3 ou 4 morceaux, avec en final un superbe I've Been Loving You (Otis Redding, mon cher Gilles P !). Les musiciens s'éclipsent, mais Chan reste sur la scène, elle distribue quelques roses blanches puis va prendre toutes les set list quelle balancera dans la foule, on la sent bien, pas vraiment décidée à partir, ce ne sera que plusieurs minutes plus tard qu'elle quittera la scène du Bataclan... sans oublier de récupérer son paquet de Gitanes posé sur un chevalet ! Pour, hélas, ne pas revenir malgré l'ovation d'un public satisfait je crois. Je reste devant la scène, regardant par ci par là, et bien m'en prends, car le préposé à la console jette un’ultime set list sur la scène, que je m'empresse de ramasser...

Alors oui, j'ai bien aimé ce concert, j'avais surtout peur que cela soit chaotique, dérangé et foutoir, mais non : le show était agréable, bon, l'éclairage était bizarre mais ce n'était pas trop grave. Quelques regrets quand même, le fait qu'elle n'interprète plus ses anciens morceaux, et ça, cela m'a vraiment manqué (...surtout ceux de l'album « You Are Free », j'aurais vraiment aimé voir Chan au piano pour quelques morceaux). Espérons que la prochaine fois, Cat Power puisse intégrer dans son show la partie qui faisait que l'on tombait amoureux d'elle, c'est à dire son côté intimiste, que l'on n'a pas pu voir ce soir. Mais cette soirée fut, comme je l'ai déjà dit, une agréable surprise... Je sors en jetant un coup d'œil au t-shirts, ils sont hideux, cela fera toujours 20 euros d'économisés. Certainement le meilleur de mes 3 premiers concerts de ce début d'année... en attendant la suite. Ah oui j'oubliais, le concert aura duré 75mn. »

Chan Marshall, mieux connue sous le nom de scène Cat Power, est une chanteuse et parolière américaine originaire d'Atlanta (USA). La musique de Cat Power a la particularité d'être relativement minimaliste et extrêmement dépouillée.





Chan Marshall
: Vocal, Guitar, Piano

&
Dirty Delta Blues:
Judah Bauer - Guitar (Ex Jon Spencer Blues Explosion)
Gregg Foreman - Piano/Organ
Erik Paparazzi - Bass
Jim White - Drums








Don’t Explain (Cover Billie Holiday) (Juke Box - 2008)
Theme From "New York, New York" (Cover Frank Sinatra) (Juke Box - 2008)
Ramblin' (Wo)man (Cover Hank Williams) (Juke Box - 2008)
Silver Stallion( Cover Lee Clayton) (Juke Box - 2008)
Lost Someone (Cover James Brown) (Juke Box - 2008)
Aretha, Sing One For Me (Cover George Jackson) (Juke Box - 2008)
Naked If I Want To (Cover Moby Grape) (The Covers Record – 2000)
Metal Heart (Moon Pix -1999) - (Juke Box - 2008)
She’s got you (Cover Patsy Cline) (Juke Box - 2008)
Woman Left Lonely (Cover Janis Joplin) (Juke Box - 2008)
The Tracks Of My Tears (Cover Smokey Robinson & The Miracles)
Could We (The Greatest – 2006)
(I Can't Get No) Satisfaction (Cover The Rolling Stones) (The Covers Record – 2000)
Willie (The Greatest – 2006)
ENCORES
Where Is My Love? (The Greatest – 2006)
I've Been Loving You Too Long (Cover Otis Redding)


La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER



























Cat Power - "He War"