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mardi 22 janvier 2008

LINKIN PARK ~ Le P.O. Bercy. Paris.












Première partie : Biffy Clyro

Ce qu’en a pensé Vik :

« Mardi 22 janvier : une date de mon calendrier qui affiche un événement. Aujourd’hui, il y a un immense sentiment d'anticipation dans l'air : une opération de pur marketing NRJ a surpris tout le monde en communiqué dans le métro parisien en utilisant le nom des stations, sur les plans des lignes… Ainsi est née une nouvelle station Linkin Park Monceau ! Marrant… Ce soir, qui dit concert à Bercy, dit concert d'un grand groupe californien de néo métal… Linkin Park ! C’est pour moi une soirée rare, la 2ème en moins d'un an, et seulement 6 mois après leur passage précédent le 30 mai 2007. C’est le sixième concert, plein à craquer, de la nouvelle tournée, avec le même album à promouvoir : "Minutes to Midnight", leur troisième en studio, produit cette fois par l’incontournable Rick Rubin, DJ de Beastie Boys (voir System of a Down, Rage Against the Machine, Red Hot Chili Peppers, Slayer, Run DMC...) et entré directement à la première place des Charts aux Etats-Unis. Linkin Park a aussi été élu groupe de l'année aux Europe Music Awards 2007. Je ne m'en remets toujours pas, mais il ne faut pas oublier les quatre ans d'absence. Un concert de LP se prépare longtemps à l'avance, on a le temps de faire une dizaine de fois le set dans sa tête, d’écouter les albums en boucle, d'espérer certaines chansons et de sentir cette excitation particulière au fil des jours qui passent, avant de vivre l’effervescence dans les dernières heures.
 
J’arrive à Bercy à 15h30, et tout commence par une queue, il y a une longue file d'attente démesurée à chaque porte ! Un public fidèle principalement composé de gens de 18-30 ans, avec nettement plus de garçons que de filles ! Il y a même de vieux hardos avec sweats à capuche et t-shirts Metallica, rescapés du Bercy 2003 ! J’escalade les gradins vers la première porte à gauche, la fausse porte 27. Ça y est, j’avance, tout doucement, mais j’avance. Une heure passe… puis 2 … dans une ambiance conviviale pendants que les fans continuent à arriver : heureusement, on a de quoi discuter, sur ce groupe hué par les adeptes de pur metal ! Enfin… je me retrouve à la grille d’entrée, devant les vigiles de sécurité, qui n’arrêtent pas de plaisanter sur cette attente. 18h20, c’est l’ouverture synchronisée des grilles de toutes les portes, comme pour les courses de chevaux, beaucoup de fans courent avec moi, une centaine, vers la fosse, vers les gradins, prenant d’assaut le POP. La grande porte rouge à franchir… la fouille me fait barrage, on cherche dans le sac, on fait une fouille au corps… rien, billet déchiré très légèrement… c'est bon, je peux passer. Nouvelle course à gauche, escalier, au fond du couloir, porte O, descente rapide… et voilà enfin, après quelques minutes insoutenables, je suis idéalement placé au O 24 ! C’est un instant magique, soit dit en passant… la scène, terrain de prédilection des Linkin Park, est proche, la vue dégagée, c’est la meilleure place des gradins ! Je m’assois. C’est extrêmement impressionnant de voir la fosse d'en haut. A droite, à gauche, devant la scène, les véritables fans de la première heure… je sens que bientôt la salle sera debout, tout le monde tapera des mains, agitera le bras, chantera et balancera la tête aux rythmes effrénés de la batterie. La fosse, bondée, a même été coupée en trois, avec des couloirs de sécurités : elle est cloisonnée en deux parties, pour éviter les mouvements de foule incontrôlés lors des pogos. Petite entracte, c'est-à-dire 2h30, une longue attente pendant que la salle se remplit. Les spectateurs ne forment plus qu'un seul et même bloc : le bloc des fans. De la pub en vidéo en haut, des vendeurs de programme et divers… avec un peu de musique pour faire patienter. Une affiche « Loud, louder and loudest », déclame les souhaits des fans.
 
20h05 : les lumières s'éteignent et le concert commence par quelque chose de pas très courant, une bonne première partie : le trio écossais Biffy Clyro. Abrités sous un grand drapeau portant l’emblématique logo « BC », ils arrivent sur la scène acclamés par quelques familiers de leur dernier album "Puzzle", dont moi. Ils ouvrent avec le dansant, rythmé, lourd, brut et violent Saturday Superhouse, avec la très belle voix de Simon qui, derrière son épaisse chevelure brune et sa barbe, maîtrise sa rage avec un vrai bonheur. Du rock reçu en pleine gueule, avec un bassiste impeccable, James, chargé d’adrénaline derrière son frère jumeau Ben, véritable bûcheron à la batterie… Le morceau est accrocheur, mais passe inaperçu ! Même chose avec le single Who's Got Match?… « I’m a fire and I’ll burn burn burn tonight »… belle puissance sonore, probablement un futur tube, mon morceau préféré, puissant… aucune réaction du public, venu ici pour une seule raison : « LP ». La cause est désespérée ! Pourtant c’est du rock alternatif sauvage comme on l’aime, du vrai, du dur ! Quelques remerciements de temps en temps… Malgré cette puissance et cette fougue, jusqu’à la dernière seconde, avec un grand orgasme acoustique palpitant et frémissant sur Living Is A Problem Because Everything, et avec un final grandiose avec un Glitter And Trauma jouissif et irréprochable, l'accueil est plutôt mitigé par les fans de LP, peu concernés.

Biffy Clyro, avec une incroyable énergie, ont montré ce qu’ils savaient faire de mieux, et ont joué durant (seulement) 27 minutes (…rondement menées) sans parvenir à chauffer la salle… Ils s’en vont sans un geste ni un au revoir, sûrement déçus par ce concert, qui pourtant avait bien démarré, mais dont la plus grande partie du public n’a pas su savourer les instants lancinants, incroyablement précieux, mêlant talent et agressivité. Tant pis pour eux ! Enfin … Biffy Clyro devraient repasser à Paris en février et j’y serai.
 
Et la lumière fut. Une petite pause s'impose pour enlever le matériel. Dernier entracte, dernière longue attente, avant le tremblement de terre ! Un immense rideau en toile blanche est installé comme un paravent sur toute la longueur de la scène par les roadies, pour la protéger de la vue, et garder le secret sur les installations en cours… et pour maintenir les hordes de fans dans l’angoisse de cette attente interminable. Petite séance de Ola dans la salle… pour faire passer le temps ! Le public a bien évolué depuis ces sept dernières années, il y a beaucoup moins de jeunes boutonneux dans la fosse, mais des trentenaires et plus qui se sont accrochés au très pop « Minutes to midnight ».
 
21h00 : « Alea jacta est ». Then it happened : plus de lumières, l’obscurité totale s’abat soudain sur mes épaules comme un sac de plomb. Derrière le grand rideau de toile qui cache toute la scène, quelques stroboscopes sont parsemés, et des lights bleu rendent l’ensemble plus intimiste. Le voile devient plus tamisé, la lumière charmeuse pour cette entrée solennelle : tout s’accélère. On aperçoit des ombres, des fantômes venus d'ailleurs prêts à en découdre… C’est l’intro à la guitare, puis la basse de Wake, titre atmosphérique court, l’ouverture de leur dernier album Minutes To Midnight… pulsation apocalyptique, comme une annonce de film… et c’est l’entrée de la bande ! Les notes résonnent dans le moins recoin de la salle. Un plaisir exquis parcourt mon corps, comme pour m’annoncer que le set sera très intense. Le logo LP apparaît. Le public des gradins est debout, la fosse noire et hurlante est en ébullition, les poumons recrachent l’air de l’attente et sont en feu à cause des hurlements. Des cris aigus fusent par ci, par là… quand soudain une véritable vague de hurlements déferle... C’est le choc ! Alors que des lumières stratégiquement placées s’allument, on voit les gigantesques ombres chinoises de Phoenix, puis de Brad, et ensuite de Mike et Chester, sur quatre petits podiums. La tension monte de plus en plus, et là c'est l'explosion. Redoublement des hurlements lorsqu'on reconnaît celle de Chester au centre. Tout le monde fixe le rideau avec fascination… et envie de voir ce qu’il cache. C’est démoniaque et terriblement efficace. Le public est en délire ! Tout le monde se met à crier leur nom en cœur.
 
Un bon gros riff du guitariste Brad (avec sa nouvelle coupe afro et son Ibanez RG), les premières notes de Given Up, le quatrième single de l’album, et le rideau s’écroule dans un délire total : tout s'éclaire enfin, laissant voir la scène, une structure métallique surélevée, épurée, au look de navette spatiale… Y sont placés le DJ Joe, avec ses platines, et le batteur Rob, alors qu’un immense écran, en LED, couvre toute la largeur de la scène. En termes de mise en scène, l'effet est plus que réussi. Une puissance sauvage se dégage des amplis d’où déferle le son, un véritable coup de fouet en plein thorax. Un décor, des jeux de lumière, et une mise en scène simples, le tout dans une belle harmonie. Tout le groupe est vêtu de noir, sauf Brad qui arbore un t-shirt vert. Un fracas de guitare électrique, des flashs de lumière, des cris, la salle est sous le choc, et le temps qu'on réalise, j'entends des cris, comme un déferlement d’émotions désespérés de la part des fans… le public des gradins se lève comme un seul homme, la fosse s’abandonne sauvagement dans un pogo en folie… « Wake in a sweat again, Another day's been laid to waste, In my disgrace…», on peut dire que Chester et sa bande savent assurer le show, voici un décollage idéal vers d’autres horizons lointains, où seulement l’émotion vibre. On y est pleinement. On y est intensément. On savoure tous ces instants de jouissance virtuelle en pensant « j’y suis, putain, j’y suis ! ». La chanson est géniale en live, surtout le passage « Put me out of mysery, Put me out of my fucking misery », repris d’une une seule voix par le public : énorme ! Ce rock entraînant et dansant, qui se met soudain à hurler et à agresser, ravive les fans de la première heure, comme moi. Dès cette chanson, c’est le délire en plein vol, le public devient la troisième voix du groupe… après celles de Chester et Mike.
La chanson Lying From You, single potentiel de l’album « Meteora », prend le relais dans un enchaînement lourd, avec ses riffs de guitare explosifs, avec le rap chaleureusement accueilli de Mike, avec la finesse du travail de Joe aux platines, avec son refrain accrocheur : une merveille à l'état pur. Redoutable ce soir, Rob nous gratifie d’un solo renversant. Personne ne chante son « happy birtdhay ». Heureusement, l'honneur est sauf grâce aux tribunes, dans lesquelles se dressent quelques pancartes "Happy Birthday Rob". Le light show est sobre mais efficace, il n’y a pas de décors grandioses hormis l'imposant logo du groupe sur le fond de la scène. Le son est très bon ! Que ce soit lors des balades ou lorsqu’il hurle, Chester fait ressentir toute l’émotion d’une chanson… C’est ensuite Somewhere I Belong, encore un tube, une très très bonne chanson avec ce mélange entre le rap de Mike et le chant toujours plus déchiré de Chester et sa magnifique voix : bien foutu et extrêmement fort. Un intro heavy metal nu-riff modifié sur No More Sorrow, qui relance le côté le plus énervé du groupe, c'est grand. L’immense écran de LED s'allume au fond de la scéne, et les mots Linkin Park apparaissent en lettres lumineuses.
 
Le batteur et le guitariste s'enflamment sur Don't Stay, qui attire l’attention tout de suite avec ses chœurs très accrocheurs… « Don’t stay, Forget our memories, Forget our possibilities, What you were changing me into…»… Chester crie d’une façon étonnante : « I don’t need you anymore, I don’t want to be ignored ». Une ambiance un peu spéciale provient du travail du DJ Joe, dont les doubles platines sont vraiment les instruments, le riff gras et sec en même temps de la guitare Gibson de Brad (qui enchaîne rapidement des accords simples, à la fois piquants dans les aigus et lourds) s’embrase. Techniquement, il n’y a rien à redire. Suit Points Of Authority, avec le free style 'High Road' de Mike, génial, qui enchaîne, puis In Pieces, un peu faible au niveau de l’énergie malgré que ce soit une bonne chanson, et malgré un solo vraiment excellent de Brad, sur sa Gibson Epiphone rouge. Chester dit «You wrap me in your arms », et s’enveloppe dans ses bras d’une façon sexy, provocant un moment d’hystérie collective chez les jeunes filles devant la scène. Toutes les chansons sont reprisent en chœur par le public, pour la plus grande joie de Mike qui tend même une perche pour placer le micro au dessus de la fosse.
 
Encore un tube qui arrive : Numb, de l’album « Meteora », l’un des morceaux les plus aboutis de LP, avec une nouvelle fois Chester rayonnant dans une belle ballade. Le clavier riffe au début, puis revient dans le refrain, c’est un élément-clé de la chanson qui rentre et qui s’installe dans ma tête… Ça me rappelle les notes de piano du premier Halloween de John Carpenter. Et ces cris… ça chante de partout ! De sublimes moments, avec juste le piano et la voix pour un peu adoucir la soirée. Il fait chaud, les lumières se font plus tamisées, Chester enlève son t-shirt et montre son beau torse couvert de tatouages, un clavier Korg fait son entrée, Mike seul s’y installe… une intro… gros suspense, et voilà Chester qui se lance dans un répertoire un peu plus intimiste avec My December, une chanson peu jouée en live, une très belle surprise. Le silence traverse la salle. Mike est au piano, Chester au chant, et c’est un grand moment d’émotion, palpitante et frémissante. Le public se laisse porter sur cette chanson sublime, touchée par la voix sensuelle et puissante, surtout lors d’un passage quasiment A Capella, génial ! Et, toujours dans la même ambiance, on enchaîne avec Breaking The Habit, construit autour d'une guitare et d’une jolie boucle de piano, le doux chant de Chester faisant parfaitement sentir la mélancolie du morceau, tout en donnant des frissons : une superbe chanson. Mike et Chester, visiblement ravis d’être sur scène, sont très communicatifs avec le public. La chanson suivante, une ballade, Shadow Of The Day, est une composition qui monte progressivement en puissance, avec Mike relégué à la seconde guitare : là, je suis perplexe, il y a un petit air de With or Without you (U2), mais malgré tout, ça me trotte dans la tête... et le pire c'est que je ne déteste pas !
 
Chaque chanson, comme un début de longue névrose, a une étrange intro électronique, qui s’intègre dans le riff de la guitare de Brad. Les morceaux se succèdent sans répit… Arrive Crawling, avec le sympathique Reanimation comme intro, Chester descend dans la fosse jusqu'au milieu de la salle, grâce aux barrières de sécurité placées au centre du POB : un incroyable mouvement de foule l’accompagne, il prend un véritable bain dans ce couloir spécialement aménagé, à la fin du dernier couplet et pendant le refrain. Il grimpe sur les barrières métalliques et se laisse porter, toucher, taper dans la main, par les fans en transe, puis remonte sur scène. Moment d’hystérie collective. Suit In The End, un grand classique où le public est extrêmement présent, avec encore un solo strident de Brad : ça crie, ça gueule avant les applaudissements de A Place For My Head, et Mike applaudit avec le public, fait signe de la main d'arrêter tout… Et là, c'est le feu : « I watch how the moon sits in the sky, in the dark night »…« You try to take the best of me, Go away ». C'est l'explosion ! Après cette série de titres, ils saluent, s'en vont… mais ce n'est que pour mieux revenir quelque minutes plus tard, encore plus excités, pour les rappels devant ce public qui lève les bras, chante, applaudit, hurle et tape des pied sur les gradins.
 
Le premier rappel démarre avec One Step Closer qui commence très fort, tellement fort que les cris des fans hystériques passent inaperçus. Une tornade qui ravage tout sur son passage. L’immense rideau de LED derrière le groupe fait un jeu de lumière assez impressionnant. La voix de Chester est puissante, il hurle, se plie en deux, transpire de minuscules gouttes d'eau, « I cannot take this anymore, I'm saying everything I've said before… », et le public en redemande : « Shut up when I'm talking to you Shut up, shut up, shut up… ». Mike, avec son rap, injecte encore beaucoup plus de vitalité. Là encore, le public donne un grand coup de main au chanteur en reprenant le refrain. Les amplis crachent en continu un son de guitare enragé, très hard, et les vocalises au phrasé rap de Mike se mélangent à la perfection avec le chant suraigu de Chester. Bercy n’a pas fini de vibrer que démarrent les arpèges de la nouvelle intro de What I've Done, le tube, et l’ambiance se réchauffe, jusqu’à exploser rapidement dans un rythme puissant… De « magnifiques » images défilent sur l’écran géant de fond (désastres, soldats, images de guerre, Irak ...). Triste mais beau. Ça crie, ça chante « For what I’ve done, I start again, And whatever pain may come, Today this ends, I’m forgiving what I’ve done », ça se bouscule et l’émotion est intense. Un refrain accrocheur qui s'invite sans frapper dans nos cerveaux. Chester, gonflé à bloc, arpente la scène, court, saute, se plie en deux, se dresse, vole littéralement, emporté par cette musique et par les cris de la foule. Cette fin du set est une merveille du genre, ils sortent de nouveau sous une large ovation, mais les lumières ne se rallument pas… donc ils vont revenir rapidement.
 
Deuxième rappel enfin avec Mike devant ses claviers, et la mélodie de In Between, jouée pour la seconde fois durant cette tournée, nous berce… Un morceau très calme, suivi du très rock n roll Bleed It Out, vraiment terrible, tout simplement hallucinant avec un gros solo de batterie de Rob en plein milieu et quelques "Happy Birthday" à la fin. Le groupe termine de manière très énergique, comme l'année dernière, sur Faint, l'apothéose, pour les fans du groupe de la première heure, le finish. Mike, avec sa voix toujours aussi percutante, superbe sur les versets « I can't feel, Don't turn your back on me, I won't be ignored, Time won't heal… », crache ses rimes à un rythme infernal, devant une guitare saturé, très speed. Géant ! On y retrouve la vraie sonorité de LP. Superbe !! Ils restent encore sur scène quelques minutes, saluent la foule, Rob jette ses baguettes dans la fosse, Mike et Chester courent à gauche et à droite pour remercier. Après ce dernier passage, ils s’éclipsent pour laisser le calme revenir ! Quelques sifflements pour protester. La lumière du plafond se rallume sur un public un peu frustré et encore en manque.
 
Une fin du concert brutale… Tout le monde est fatigué, on n’a plus d'oreilles, on a l’impression d’avoir passé 1h30 à côté d’un réacteur d’un Boeing 747, même si la soirée a filé à une vitesse hallucinante ! Bref, c’était un concert d’anthologie (ou un concert mythique… pour faire plaisir à Eric !). La fusion de chimie cérébrale était là, les émotions se sont transformées en étincelles et la suite n’a été que chaleur, sueur, passion, électricité, magnétisme, joie sonore et visuelle. Ce soir, Linkin Park nous a proposé un show inédit avec, lors des intro et des fins de chansons, des breaks jamais entendus… on a senti qu’ils ont passé à la vitesse supérieure au long du concert et qu’ils n’hésitent pas à se faire plaisir. Ils nous ont donné vraiment un bon show, carré et puissant ! Rap metal is dead, Linkin Park are not… mais en ajoutant un petit miracle de sauce pop ! LP est un groupe talentueux qui sait se renouveler !
 
Pas une seconde de répit, ce soir, ce mardi soir du mois de janvier, il fallait être à Bercy ! Pour les autres, il est désormais trop tard, Linkin Park est passé comme une comète… les autres peuvent encore acheter les cds, lire la setlist du concert, mais ils n’auront pas le souvenir des oreilles qui bourdonnent. Je passe tranquillement, de nouveau, la grande porte rouge, il y a une petite pluie dehors, le métro de la ligne 14, blindé de monde, m’attend pour me ramener chez moi… en attendant déjà le prochain concert de Linkin Park... »

This is my time of the year
This is my December
This is all so clear...






Biffy Clyro est un groupe de rock alternatif écossais. Malgré une apparente tranquillité au niveau des mélodies, celles-ci se construisent autour d'un mur de son énorme, avec des sons distendus et une batterie puissante. Lorsque Simon Neil chante, les autres membres du trio chantent en cœur derrière, ce qui assure des mélodies délicates, malgré une voix rugissante. Biffy Clyro est l'un des rares groupes à avoir une sorte de slogan. Celui-ci est "Mon the Biffy!" (aussi "Mon the Biff!"), et le public britannique a pris l'habitude de le hurler pendant les concerts. Depuis 2000, ils ont enchaîné les succès, rentrant assez régulièrement dans les charts britanniques et américains.





Linkin Park est un groupe américain de nu metal, originaire de Californie et fondé en 1996. Sa musique mêle rock, hip-hop, pop, electro ainsi que metal. La fusion parfaite entre Rap et Métal. Hybrid Theory c'est un mythe, premier album du groupe vendu a + de 15 millions d'exemplaires. Mai 2007, le groupe revient après 3 ans d’absence avec "Minutes To Midnight". Cet album qui a nécessité des mois d'élaboration a été co-produit par Mike Shinoda (le rappeur de la formation) et Rick Rubin, l'un des plus grands producteurs au monde. Un album qui confirme Linkin Park comme l’un des groupes emblématiques dans le monde du néo metal.
   
(http://www.myspace.com/linkinpark)
(http://www.linkinpark.com/)
(http://www.facebook.com/linkinPark)




•    Blackened Sky 11 Mars 2002
    •    The Vertigo of Bliss 16 Juin 2003
    •    Infinity Land 4 Octobre 2004
    •    Puzzle 4 Juin 2007

 

     •    Hybrid Theory (2000)
    •    Meteora (2003)
    •    Minutes to Midnight (2007)








Simon Neil : Vocal, Guitar
James Johnston : Bass
Ben Johnston : Drums









Chester Bennington (aka Chazy Chaz) – Vocal rock
Mike Shinoda (aka Kenji) – Vocal rapp, guitar, keyboard
Brad Delson (aka Big Bad Brad) – Guitar
Rob Bourdon (aka The Clue) – Drums
Dave “Phoenix” Farrell (aka Phoenix) - Bass
Joe Hahn (aka Mr. Hahn) – DJ Samples




Saturday Superhouse (Puzzle – 2007)
Who's Got A Match? (Puzzle – 2007)
Get Fucked Stud (Puzzle – 2007)
A Whole Child Ago (Puzzle – 2007)
Living Is A Problem Because Everything Dies (Puzzle – 2007)
Now I'm Everyone (Puzzle – 2007)
Glitter And Trauma (Infinity Land – 2004)


La durée du concert : 0h27


Wake (w/ Intro) (
Minutes To Midnight – 2007)
Given Up (Minutes To Midnight – 2007)
Lying From You (Meteora – 2003)
Somewhere I Belong (w/ Intro) (Meteora – 2003)
No More Sorrow (w/ Intro) (Minutes To Midnight – 2007)
Don't Stay (Meteora – 2003)
Points Of Authority (Petrified Intro) (
Hybrid Theory – 2000)
In Pieces (
Minutes To Midnight – 2007)
Numb (Meteora – 2003)
My December (Piano Version) (Hybrid Theory – 2000)
Breaking The Habit (
Meteora – 2003)
Shadow Of The Day (Minutes To Midnight – 2007)
Crawling (Reanimation Intro) (Hybrid Theory – 2000)
In The End (
Hybrid Theory – 2000)
A Place For My Head (
Hybrid Theory – 2000)

Encores 1

One Step Closer (w/ Extended Outro) (Hybrid Theory – 2000)
What I've Done (w/ Intro) (Minutes To Midnight – 2007)


Encores 2

In Between (Minutes To Midnight – 2007)
Bleed It Out (w/ Drum solo) (Minutes To Midnight – 2007)
Faint (Meteora – 2003)

La durée du concert : 1h31

AFFICHE / PROMO / FLYER