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mardi 25 mars 2008

Eels - La Cigale. Paris.










Ce qu’en a pensé Gilles :

« Voilà un groupe que je connais depuis leurs débuts, mais que je n'ai jamais vu sur scène. Et c'est vrai que je n'étais pas spécialement enthousiaste pour aller voir ce concert. Déjà à l'époque, j'avais trouvé que le premier album « Beautiful Freak » était surestimé. Et puis j'ai suivi la carrière de E de très loin. L'album « Souljacker » m'a fait reprendre contact avec Eels, et puis un DVD live à Montreux en 2006 m'avait pas mal séduit. J'ai fait tout d'abord l'impasse sur le concert du Bataclan, avec ses différents tarifs et places numérotées, et puis c’est l'occasion avec ce concert de la Cigale : placement libre, je prends ma place. Gilles P m'accompagne ce soir, et heureusement, car la soirée ne s'annonce pas très réjouissante. Cela commence par un coup de fil de Vincent dans la matinée, qui me confirme qu'ils ne seront que deux sur scène... Ça promet, j'aurais du me renseigner avant d'acheter mon billet. Je décide quand même d'arriver tôt. Deuxième mauvaise surprise, un service d'ordre bête et ridicule qui nous demande de reculer alors qu'une queue importante s'est déjà formée et que le public, très calme, ne risquait pas de prendre d'assaut les portes de la Cigale !

Enfin, après une assez longue attente par un froid de canard (la totale ce soir), ouverture des portes, entrée dans la salle, la surprise de voir la fosse remplie de fauteuils, je décide de rejoindre Gilles P au Balcon, je ne suis de toute façon déjà plus trop motivé... alors que ce soit en bas ou en haut ! Et les conneries continuent, avec en guise de première partie, un film de 50 minutes avec E enquêtant sur la vie de son père, cours de Physique Quantique au passage, franchement on s'en fout (je m’en fous ?) complètement !! Inutile et dispensable !! Cela situe déjà le personnage de Mark Everett, égocentrique et névrosé. De plus, un spectateur retardataire, qui viendra nous demander de nous décaler d'une place (ce que Gilles P refusera énergiquement) renversera ma bière... au point ou j'en étais, j’ai changé de siège, n'ayant même pas envie d'envoyer bouler cet abruti, tellement cette soirée devenait absurde. J'avoue même que l'idée de m'en aller m'a quelque peu effleuré l'esprit.

Après cette fabuleuse séance de cinéma et une courte attente, le rideau blanc tombe, laissant apparaître une scène dépouillée, avec sur la droite une batterie, sur la gauche un piano droit, et pour finir un tabouret au centre. Mark Everett est accompagné d'un unique musicien, qui fera office de batteur, de pianiste, de joueur de scie musicale, enfin bref d'homme à tout faire. Mon inquiétude est fondée dès les premiers accords, cela risque d'être pénible pour moi. Trop intimiste, pas assez rock malgré - comme le faisait remarquer Gilles P - un son remarquable, très fort même. Mais je n'accroche pas du tout à ces nouvelles orchestrations, et même un morceau comme Souljacker Part I me laisse de marbre... Et plusieurs choses m'agacent : tout d'abord le besoin de changer de guitare à chaque morceau, c'est pénible ; et puis les deux ou trois « discours » (en vérité une lecture) de Chet qui seront véritablement pénibles, sans intérêts, et affichant encore une fois le coté prétentieux de Mark Everett ; et enfin le manque de chaleur de E, avec ce coté intello que je n'apprécie guère...

Le concert pour moi se résumera à trois moments à peu près valable: Novocaïne For The Soul (dans une version "acceptable"), la reprise de Good Times Bad Times, et enfin un morceau (Flyswatter je crois) qui verra Mark et Chet alterner les instruments (Everett prenant le relais à la batterie sans que le tempo ne cesse jamais). Exceptions faites de ces quelques rares moments, j'ai trouvé le concert véritablement ennuyeux et inintéressant. Bien sûr, cette opinion n'engage que moi, le public trouvant lui le concert à son goût. Le set se conclura par deux petits rappels vite expédiés, 1h15 de concert, 1h05 si l'on enlève les speeches, c'est vraiment le minimum syndical... mais personnellement cela m'arrange ce soir !

Je tenterai vainement de récupérer la set list devant la scène, mais d'autres le feront avant moi. Ce qui est plus surprenant c'est que j'ai photographié cette set list, elle semble irréelle, les titres indiqués n'étant pas à priori des morceaux de Eels, encore une bizarrerie de plus. A la sortie, petite interview pour la télé, malgré le fait que je leur dise que je n'étais pas le bon client ce soir ! Soirée à oublier, que je classerais juste derrière Babyshambles dans le palmarès des concerts désastreux de cette année 2008 ! Mais je n'ai pas de regrets, la seule certitude ce soir, c'est que je ne retournerais plus jamais voir Eels. »



photos de gilles



Eels
est un groupe de rock expérimental américain de Los Angeles dont l'élément central est Mark Oliver Everett, auteur, compositeur, interprète et multi instrumentiste ayant déjà enregistré quelques albums sous le pseudonyme de « E » précédemment à la formation du groupe.
Everett choisit les musiciens qui l'entourent en fonction des besoins du moment, le seul point fixe étant Jonathan « Butch » Norton à la batterie. La première incarnation de Eels est en outre composée de Tommy Walters à la basse. Leur premier album, Beautiful Freak, sort en 1996. Eels livre un rock alternatif, créatif, toujours en quête de nouvelles sonorités.






















Mark Oliver Everett (E) : Vocal, Guitar, Keyboard
Chet Lyster (The Chet) : Drums,
Guitar,
Everything else...










From Which I Came/A Magic World (Blinking Lights And Others Revelations - 2005)
It's A Motherfucker (Daisies Of The Galaxy - 2000)
Strawberry Blonde (Singles - 2004)
Last Time We Spoke (Blinking Lights And Others Revelations - 2005)
After The Operation (Useless Trinkets - 2006)
Souljacker pt I (Souljacker - 2001)
Elisabeth On The Bathroom Floor (Electro-Shock-Blues - 1998)
Climbing To The Moon (Electro-Shock-Blues - 1998)
My Beloved Monster (Beautiful Freak - 1996)
I Llike Birds (Daisies Of The Galaxy - 2000)
Speech 1
I Need Some Sleep (from the movie Shrek 2)
The Sound Of Fear (Daisies Of The Galaxy - 2000)
Speech 2
Last Stop : This Town (Electro-Shock-Blues - 1998)
I Want To Protect You (from the movie The Big White)
Flyswatter (Daisies Of The Galaxy - 2000)
Bus Stop Boxer (With Strings Live At Town Hall - 2006)
Novocaine For The Soul (Beautiful Freak - 1996)
Good Times, Bad Times (Led Zeppelin Cover)
Somebody Loves You (Shootenanny ! - 2003)
Souljacker pt II (Souljacker - 2001)
ENCORE 1
I'm Going To Stop Pretending That I Didn't Break Your Heart (With Strings Live At Town Hall -2006)
ENCORE 2
Blinking Lights (for me) (With Strings Live At Town Hall - 2006)


La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER





Eels - Last Stop This Town



Eels - Susan's House



Eels - Novocaine For The Soul - Live à Nulle Part Ailleurs