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mardi 22 juin 2010

MONDO GENERATOR - Le Glaz'art. Paris.












Opening: LOADING DATA + HY TEST + DIE ON MONDAY





Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Mondo Generator, cela ne vous dit pas grand-chose… mais si je vous dis Queens Of The Stone Age, alors là, oui cela vous parle déjà un  peu plus… Mondo Generator est simplement le groupe de celui qui fut, avec Josh Homme, un élément essentiel de QOTSA jusqu’en 2004, date à laquelle Nick Oliveri, bassiste de son état, et connu plus spécialement pour ses excès en tout genre (drogues, pétages de plomb, tendance à jouer nu en concert) avait quitté le groupe.  Nick n’avait pas remis les pieds à Paris depuis son concert du Nouveau Casino, il y a quatre ans maintenant, et c’est sous l’appellation Mondo Generator - et non plus Nick Oliveri & Mondo Generator - qu’il fait son retour ce soir au Glazart, une salle un peu éloignée de tout, coincée entre le boulevard périphérique et les boulevard extérieurs.


Il fait beau et chaud en ce mardi 22 juin, l’été vient de débuter, j’arrive tranquillement sur les lieux vers 19h, il y a peu de monde, une dizaine de personnes, ce n’est pas ce soir qu’il y aura foule malheureusement. L’ouverture de la salle s’effectue une quinzaine de minutes plus tard, j’en profite pour jeter un œil sur ce qui sera le terrain de jeu de la Plage du Glazart, où se tiendront cet été plusieurs concerts, en plein air donc.

La poisse ce soir, c’est qu’il n’y a pas moins de trois premières parties, je ne comprends toujours pas pourquoi les organisateurs s’obstinent à programmer tant de groupes lors d’une seule soirée… souvent au détriment de la tête d’affiche, qui, d’une part passe beaucoup trop tard (demain, moi je bosse et je me lève tôt, et pas mal de gens partent avant la fin à cause des horaires de transports), et deuxièmement cela force généralement cette tête d’affiche à jouer un set écourté, ce soir il ne sera que d’une heure pour Mondo Generator.

Robert (Gil) m’avait annoncé des changements dans la salle, il faut avouer que ce n’est pas vraiment flagrant, quelques fauteuils et canapés en moins, deux ou trois écrans plats en plus sur les murs, rien de transcendant, la scène est toujours aussi exigüe et les éclairages véritablement minimalistes.

Après une courte attente le premier groupe se présente, il s’agit de Loading Data un nom que j’ai déjà vu dans des magazines (Noise certainement). Le groupe est français, et ma foi ce sera plutôt une bonne surprise. Certes, rien de bien révolutionnaire, mais du stoner rock de bonne qualité, même si l’on regrette un peu trop d’uniformité. Et comme le dit l’un des membres du groupe : « On se retrouve après dix années d’existence à faire la première partie de la première partie de la première partie de Mondo Generator… », le tout d’un ton un brin désabusé… Ils vont jouer tout de même 47 minutes montre en main, avec un spectateur assidu en la personne de Nick Oliveri, qui manifestement va apprécier le set des Français.

Deuxième groupe à prendre place sur scène, c’est Die On Monday, et l’on s’aperçoit vite que cela cloche. Qu’est-ce que ce groupe vient foutre ici ce soir ?? Tout ce que je déteste, du rock (?) mou du genou, des musiciens qui ne semblent jamais dans le tempo, ils jouent une sorte de métal aseptisé, et cela durant 42 minutes !!!  Une partie du public préfère aller au bar pendant que le reste applaudit mollement à la prestation du groupe. Erreur de casting manifeste, et une fois de plus, je me pose la question, pourquoi trois premières parties ???

Heureusement les évènements s’enchainent vite, et le troisième groupe ne vient pas là pour faire dans la dentelle, mais plutôt pour chauffer la salle, avec un rock teinté de punk, ça allume bien, c’est speed, bref c’est du rock’n’roll . Si j’ai saisi ce que disait l’un des membres du groupe, ils jouent une chanson en l’honneur de Motorhead, speed musique garantie. Gros son, show explosif avec des moments de grande intensité, c’est bien trash, et Nick une fois de plus au premier rang, manifeste sa joie d’une manière assez espiègle (il essaie de bidouiller les pédales du guitariste et déconne avec le groupe), et de plus pratique le headbanging en plein centre de la fosse. C’est bien normal car les membres de Hy Test vont accompagner Nick sur scène quelques minutes plus tard. Après quelques slams et dans une atmosphère bien chaude, les Australiens quittent la scène leur devoir accompli, 30 minutes seulement de spectacle, mais 30 minutes de feu.

Revoilà  nos compères quelques minutes plus tard avec Mondo Generator, je découvre le batteur (je n’avais pas remarqué avec Hy Test) dont le corps est recouvert presque entièrement de tatouages, impressionnant ! D’ailleurs c’est la soirée tatouages, que ce soit dans le public (excepté ma pomme) ou sur scène. Un petit mot sur le public, peu nombreux hélas (vu la pub, vous me direz…), mais de qualité. Nick est torse nu et entouré de deux guitaristes, le son est super puissant, et le set va être de qualité. La rage est toujours là, la musique est sans concession, c’est un mur compact, un mélange de stoner rock et de rock survitaminé, et la cerise sur le gâteau, ce sera une reprise de Green Machine (Kyuss), véritablement impressionnante. Les classiques de QOTSA période Nick seront bien sûr à l’honneur (Gonna Leave You, Tension Head et un magnifique Millionaire avec notre Nick qui hurle le micro dans la bouche : toujours impressionnant !). Ce soir, il se fait manifestement plaisir, cela se voit sur son visage et, contrairement au concert du Nouveau Casino, on sent plus de rage et une envie de jouer manifeste, c’est vrai que les musiciens qui l’accompagnent ce soir y sont aussi pour quelque chose… Ça pogote sec, Nick se paiera même un plongeon dans la fosse, on est vraiment heureux de le voir ainsi et on nourrit même quelques regrets… mais le passé est le passé. Show trop court malheureusement, car il se fait tard, mais d’une intensité assez remarquable. On n’avait plus trop de nouvelles du chauve divin, nous voila rassurés : avec bientôt 40 ans en compteur, il m’a semblé en grande forme.

Quelques t-shirts et un CD plus tard, je ressors vers minuit du Glazart, content du concert, un peu triste tout de même de voir que ce mec joue dorénavant devant un public ne dépassant pas les cent personnes. »






photos de gilles b

Mondo Generator est un groupe de rock, formé par Nick Oliveri au milieu des années 90. C'est seulement en 2000 que Mondo Generator sortit son premier album : Cocaine Rodeo. On reconnaît l’inspiration entre Punk cradingue et rock n’roll classique qui gouverne aussi les influences de QOTSA.

(http://www.myspace.com/mondogenerator)



•    Cocaine Rodeo (1999 – Southern Lord)
    •    A Drug Problem That Never Existed (2003 - Ipecac)
    •    III the EP (2004 – Tornado)
    •    Demolition Day (2005 - Tornado)
    •    Dead Planet : SonicSlowMotionTrails (2006 - Mother Tongue)
    •    Death Acoustic (2009 - Impedance)







Nick Oliveri - Bass/Vocals
Michael Curly - Guitar
Luke Armstrong - Guitar
Josh Stucken - Drums









La Setlist du Concert
MONDO GENERATOR




    1.    Fuck You I'm Free (A Drug Problem That Never - 2003)
    2.    Invisible Like the Sky (Nick Oliveri Cover)
    3.    Gonna Leave You (Queens of the Stone Age Cover)
    4.    Shawnette (Cocaine Rodeo - 1999)
    5.    All The Way Down (Dead Planet - 2007)
    6.    Burn The Bridge (New)
       7.    Green Machine (Kyuss Cover)
    8.    This Isn't Love (New)
 9.    All Systems Go (Dead Planet - 2007)
    10.    Like You Want (A Drug Problem That Never - 2003)
    11.    I Never Sleep (Dead Planet - 2007)
        12.    You Think I Ain't Worth a Dollar, But I Feel Like a MillionaireDog Food Version (Queens of the Stone Age Cover)
    13.    13th Floor (Cocaine Rodeo - 1999)

 Encore

    14.    Lie Detector (Dead Planet - 2007)





La durée du concert : 1h05


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