# 12 Edition
Oiseau rare des forêts musicales Canadiennes, Lily Frost s’inspire de recherches spirituelles, de relations humaines, de défis impossibles, et de cafés allongés. Une musicienne sérieuse qui joue elle-même de sa guitare, qui écrit ses propres chansons et qui a déjà sorti 9 albums.
« Elles sont jeunes et belles, elles sont grandes et diaphanes, elles, ce sont bien sur les New Yorkaises d'Au Revoir Simone, qui viennent ce soir ouvrir les festivités de la douzième édition du festival "Les Femmes s'en Mêlent". Je suis accro depuis que je les ai vues à la Maroquinerie, il doit y avoir deux ans de cela, et bien sûr pas question de louper ce concert, et encore moins d'être mal placé, c'est à dire plus loin que le premier rang, la salle étant ce soir en configuration assise. Michael me devance d'une bonne trentaine de secondes dans la course à celui qui arrivera le premier devant la salle.
19h00, on entre dans la salle garnie de sièges comme prévu, on se place au premier rang, et la scène n'étant pas trop haute, on pense avoir une bonne vision du spectacle. Deux premières parties au programme ce soir, et c'est Lily Frost qui vient ouvrir les hostilités.
Lily Frost, c'est une grande et assez jolie Canadienne, plus très jeune mais qui dégage une bonne aura. Sur scène, elle est accompagnée de son mari à la guitare, et accessoirement de leur jeune fils qu'ils emmènent en tournée. Le premier morceau me fait craindre le pire, de la bossa nova, je n'aime pas du tout, et je m'attends à un concert calvaire… mais pas du tout. Sans être génial, on passe un moment sympa en compagnie de la Canadienne. Une musique assez variée, passant du rock (doux) au folk. Pas grand chose de plus à dire, sinon que la dame est sympathique.
Fin du premier set, on discute avec Robert et Michaela, Oliver vient d'arriver, et nous, on est tranquillement avachis sur nos fauteuils.
Second set avec Diving With Andy, groupe inconnue au bataillon pour moi. Bon, c'est affreux de dire cela, mais je n’accroche pas dès les premières notes. Une musique quelconque, une chanteuse à la voix (que j'ai trouvé) plutôt médiocre et sans attrait, un jeu de scène lui aussi proche de l'amateurisme, c'est donc peu de dire que je n'ai pas aimé Diving With Andy. A aucun moment je n'ai vibré, c'était plutôt le néant, et une certaine forme d'incompréhension de ma part. Donc, j'ai sommeillé pendant les trois quart d'heures du concert. Je tâcherai tout de même de les réécouter sur leur site MySpace pour voir... Mais a priori les gens ont bien aimé, donc respectons leur avis !!
Un petit mot du public, à ce propos, avec une audience cool et détendue, de 20 à 50 ans de moyenne d'âge. Sur scène, ça bricole en installant les claviers des demoiselles, ça sent l'artisanat et une certaine forme d'amateurisme, qui n'est d'ailleurs pas pour me déplaire.
Il ne doit pas être loin de 22h lorsque les trois jeunes femmes font leur apparition, souriantes, toujours court vêtues, avec leurs silhouettes très stylées années 60. J'avais peur de ne pas bien les voir avec l'armada de claviers qu'elles ont devant elles, mais pas du tout, ce sera parfait. C'est cette osmose entre elles et le public qui est magique, car moi, dès que je les vois, je souris. Les Au Revoir Simone nous injectent, par les voies sensorielles, des ondes bienfaisantes et apaisantes, qui nous rendent tous heureux. Et on l'est dès les premières notes de claviers. C'est le nouvel album, malheureusement pas encore disponible, qui est tout de suite à l'honneur ce soir, avec All Or Nothing, du Au Revoir Simone pur jus, avec cette touche de nostalgie qui me touche à chaque fois que je les écoute. Mais cette fois, j'ai plutôt envie de danser, car les infra basses sont terribles ce soir, c'est presque trop, d'ailleurs !! En tout cas, je suis tout de suite transporté par les harmonies des trois jeunes femmes. Comment expliquer cet effet ? Je ne sais pas, sûrement une combinaison magique entre la simplicité des claviers et la douceur des voix ? Je constate en tout cas très vite que les compositions du dernier album sont en tous points dignes, voir même parfois supérieures, au précédent essai des demoiselles, il suffit d'écouter Knight Of Wands qu'elles interprèteront en fin de concert pour s'en convaincre. On pourrait se dire trois filles derrière un clavier, quel ennui !! Eh bien non, Heather (la grande), Annie (celle qui avait des lunettes et qui doit porter de lentilles maintenant) et Erika (la plus réservée, mais celle qui m'a fait craquer ce soir, avec ses sourires désarmants) sont sans arrêt en train de se regarder, de sourire, de jurer parfois lorsque elles se ratent sur une intro ou lorsque, comme elles le disent, leurs vieux claviers vintage ne démarrent pas. C'est tout sauf statique, on ressent que le plaisir est partagé ce soir, c'est un échange et une véritable complicité entre elles et nous. Annie est légèrement moins bavarde que d'habitude, mais les deux autres, généralement silencieuses, se rattrapent ce soir. Ce que j'apprécie, c'est que la complicité entre les trois filles ne se dément toujours pas, j'ai l'impression qu'elles vivent leur aventure sans plan de carrière, juste le temps présent qui compte. Petite infidélité aux claviers, quand Heather s'emparera d'une guitare basse, lors d'un morceau. Enfin cerise sur le gâteau, avec en guise de rappel une nouvelle version de All Or Nothing, interprétée cette fois en français.
Voilà, le concert s'est écoulé comme dans un rêve, et c'est malheureusement déjà fini, c'est peut-être le seul regret que je formulerais ce soir, la durée du concert qui n'a pas excédé une heure… mais en tout cas une heure pleine de beaux moments. Les filles sont toutes réunies derrière le stand de merchandising, souriantes et disponibles pour tout le public, c'est sympathique. Minuit moins le quart, je quitte la salle, dehors une pluie fine commence à mouiller les trottoirs de Paris, peu importe car je suis ressorti apaisé de ce concert. »
19h00, on entre dans la salle garnie de sièges comme prévu, on se place au premier rang, et la scène n'étant pas trop haute, on pense avoir une bonne vision du spectacle. Deux premières parties au programme ce soir, et c'est Lily Frost qui vient ouvrir les hostilités.
Fin du premier set, on discute avec Robert et Michaela, Oliver vient d'arriver, et nous, on est tranquillement avachis sur nos fauteuils.
Second set avec Diving With Andy, groupe inconnue au bataillon pour moi. Bon, c'est affreux de dire cela, mais je n’accroche pas dès les premières notes. Une musique quelconque, une chanteuse à la voix (que j'ai trouvé) plutôt médiocre et sans attrait, un jeu de scène lui aussi proche de l'amateurisme, c'est donc peu de dire que je n'ai pas aimé Diving With Andy. A aucun moment je n'ai vibré, c'était plutôt le néant, et une certaine forme d'incompréhension de ma part. Donc, j'ai sommeillé pendant les trois quart d'heures du concert. Je tâcherai tout de même de les réécouter sur leur site MySpace pour voir... Mais a priori les gens ont bien aimé, donc respectons leur avis !!
Un petit mot du public, à ce propos, avec une audience cool et détendue, de 20 à 50 ans de moyenne d'âge. Sur scène, ça bricole en installant les claviers des demoiselles, ça sent l'artisanat et une certaine forme d'amateurisme, qui n'est d'ailleurs pas pour me déplaire.
Il ne doit pas être loin de 22h lorsque les trois jeunes femmes font leur apparition, souriantes, toujours court vêtues, avec leurs silhouettes très stylées années 60. J'avais peur de ne pas bien les voir avec l'armada de claviers qu'elles ont devant elles, mais pas du tout, ce sera parfait. C'est cette osmose entre elles et le public qui est magique, car moi, dès que je les vois, je souris. Les Au Revoir Simone nous injectent, par les voies sensorielles, des ondes bienfaisantes et apaisantes, qui nous rendent tous heureux. Et on l'est dès les premières notes de claviers. C'est le nouvel album, malheureusement pas encore disponible, qui est tout de suite à l'honneur ce soir, avec All Or Nothing, du Au Revoir Simone pur jus, avec cette touche de nostalgie qui me touche à chaque fois que je les écoute. Mais cette fois, j'ai plutôt envie de danser, car les infra basses sont terribles ce soir, c'est presque trop, d'ailleurs !! En tout cas, je suis tout de suite transporté par les harmonies des trois jeunes femmes. Comment expliquer cet effet ? Je ne sais pas, sûrement une combinaison magique entre la simplicité des claviers et la douceur des voix ? Je constate en tout cas très vite que les compositions du dernier album sont en tous points dignes, voir même parfois supérieures, au précédent essai des demoiselles, il suffit d'écouter Knight Of Wands qu'elles interprèteront en fin de concert pour s'en convaincre. On pourrait se dire trois filles derrière un clavier, quel ennui !! Eh bien non, Heather (la grande), Annie (celle qui avait des lunettes et qui doit porter de lentilles maintenant) et Erika (la plus réservée, mais celle qui m'a fait craquer ce soir, avec ses sourires désarmants) sont sans arrêt en train de se regarder, de sourire, de jurer parfois lorsque elles se ratent sur une intro ou lorsque, comme elles le disent, leurs vieux claviers vintage ne démarrent pas. C'est tout sauf statique, on ressent que le plaisir est partagé ce soir, c'est un échange et une véritable complicité entre elles et nous. Annie est légèrement moins bavarde que d'habitude, mais les deux autres, généralement silencieuses, se rattrapent ce soir. Ce que j'apprécie, c'est que la complicité entre les trois filles ne se dément toujours pas, j'ai l'impression qu'elles vivent leur aventure sans plan de carrière, juste le temps présent qui compte. Petite infidélité aux claviers, quand Heather s'emparera d'une guitare basse, lors d'un morceau. Enfin cerise sur le gâteau, avec en guise de rappel une nouvelle version de All Or Nothing, interprétée cette fois en français.
Voilà, le concert s'est écoulé comme dans un rêve, et c'est malheureusement déjà fini, c'est peut-être le seul regret que je formulerais ce soir, la durée du concert qui n'a pas excédé une heure… mais en tout cas une heure pleine de beaux moments. Les filles sont toutes réunies derrière le stand de merchandising, souriantes et disponibles pour tout le public, c'est sympathique. Minuit moins le quart, je quitte la salle, dehors une pluie fine commence à mouiller les trottoirs de Paris, peu importe car je suis ressorti apaisé de ce concert. »
Oiseau rare des forêts musicales Canadiennes, Lily Frost s’inspire de recherches spirituelles, de relations humaines, de défis impossibles, et de cafés allongés. Une musicienne sérieuse qui joue elle-même de sa guitare, qui écrit ses propres chansons et qui a déjà sorti 9 albums.
(http://www.myspace.com/lilyfrost)
Diving With Andy est un trio français de pop-rock anglophone formé en 2003. Composé de trois trentenaires parisiens fans des Beatles, leur univers musical intimiste emprunte à la pop anglaise ce qu'elle a de meilleur.
(http://www.myspace.com/divingwithandy)
Au Revoir Simone est un groupe indie pop issu de Brooklyn et formé à la fin de l’année 2003. Les deux premières sont devenues amies lors d’un voyage en train vers New York. Le nom du groupe s’inspire d’une phrase dîte par un personnage mineur (nommé Simone) dans le film Pee-Wee’s Big Adventure de Tim Burton. Une musique légère et presque enfantine,fait principalement à base de claviers, de séquenceurs et de percussions, le son d’Au Revoir Simone est dessiné par ces instruments.
(http://www.myspace.com/aurevoirsimone)
Lily Frost - Enchantment
Lily Frost : Vocal & Guitar
Juliette Paquereau : Vocal
Rémy Galichet : Keyboards
Julien Perraudeau : Guitar, Bass, Drums
Rémy Galichet : Keyboards
Julien Perraudeau : Guitar, Bass, Drums
Annie Forster : clavier et voix)
Erika Hart : clavier et voix)
Heather D’Angelo : séquenceur, claviers et voix)
Erika Hart : clavier et voix)
Heather D’Angelo : séquenceur, claviers et voix)
Lily Frost - Enchantment