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lundi 23 juillet 2007

SLY AND THE FAMILY STONE ~ L'Olympia. Paris.












Première Partie: MARTHA HIGHT & Shaolin Temple Defender




Ce qu’en a pensé Vik :

« The funk legend is back ! Mon dernier concert de Sly and The Fmily Stone remonte au 23 Juillet 1973 et les souvenirs sont mauvais.










20h35:
22h00:
  »


photos de


Martha High, chanteuse américaine, a été la choriste des plus grands. Et surtout The Godfatherof Soul, James Brown, dont elle est restée l'égérie et la partenaire pendant plus de 25 ans. James Brown a découvert Martha High en 1966 alors qu'elle tournait avec le trio vocal «The Jewels», groupe en pleine gloire dans les années 60. Depuis cette époque, Martha est connue comme la «Platin blond soul sister with a great voice». Elle se distinguera avec Maceo Parker, Aretha Franklin, Temptations, Stevie Wonder. Martha High sillonne la planète avec l'orchestre de Maceo Parker dont elle est le pilier féminin depuis 1998. Elle entreprend de nouveaux projets tels que ses tournées avec les Shaolin Temple Defenders, dignes héritiers du mouvement soul funk des années 60, 70, et  restent fidèles à cette culture, tout en s’ouvrant aux influences actuelle.
 
 

Sly and The Family Stone, conduit par l'énigmatique Sylvester Stewart (alias Sly Stone) est un groupe de musique américain pratiquant un mélange de funk, soul et rock psychédélique. Actif entre 1967 et 1975, le groupe a eu une influence considérable sur de très nombreux artistes Pop de son époque, notamment de par son approche multiraciale, dans une Amérique où musiques blanches et noires étaient encore très cloisonnées. A bien des égards, Sly & The Family Stone est un groupe pionnier du funk. Sylvester Stewart, alias Sly Stone, est certes le leader charismatique de cet ensemble, mais pour la première fois, la répartition traditionnelle des rôles entre vocalistes et instrumentistes dans les formations funk est abolie. Afro-américains ou blancs, hommes ou femmes, tous les membres de Sly & The Family Stone sont des musiciens égaux, à l’instar des groupes de rock. Sly and the Family Stone est ainsi considéré comme le premier groupe de l'histoire du Rock comptant des membres d'origines ethniques différentes. Dirigé par le chanteur, producteur et multi-instrumentiste Sly Stone, le groupe était, comme son nom l'indique, en grande partie constitué de membres de sa propre famille. Son mélange inédit d'ingrédients musicaux considérés à l'époque comme antagonistes lui valut un grand succès auprès du public et une influence énorme sur la pop, le rock mais aussi le rap. L'écrivain Joel Selvin, auteur d'une biographie du groupe, a ainsi déclaré : "Il existe deux types de musique noire : la musique noire d'avant Sly Stone, et celle d'après."



 Albums
1967: A Whole New Thing
1968: Dance to the Music
1968: Life
1969: Stand!
1970: Greatest Hits
1971: There's a Riot Goin' On
1973: Fresh
1974: Small Talk
1975: High on You (credited only to "Sly Stone")
1976: Heard Ya Missed Me, Well I'm Back
1979: Back on the Right Track
1982: Ain't But the One Way

Live
2009 - The Woodstock Experience 

Compilations
Greatest Hits (1970)
Ten Years Too Soon (1971)
Definitive Collection (1995)
The Essential Sly & the Family Stone (2003)
  Sly & the Family Stone Anthology (2004)
 Who in the Funk Do You Think You Are: The Warner Bros (2004)
 Higher! (2005)
 Different Strokes by Different Folks (2006)



Sly Stone (lead vocals, Synthesizer triton pro x, Hammond B3 organ, Vocoder)
Vet Stone (vocals, percussion)
Skylett Jett, Lisa Stone (vocals)
Johnnie Bamont (tenor sax, baritone sax)
Cynthia Robinson (trumpet) (Original Member)
Mike Rinta (trombone)
Anthoney Yates (guitar, keyboards)
Tony Stead (keyboards)
Joseph Yates (bass guitar)
Stefon Dubose (drums)


La Setlist du Concert
SLY AND THE FAMILY STONE

Dance to the Music (Dance to the Music - 1968)
Somebody's Watching You (Stand! - 1969)
If You Want Me to Stay (Fresh - 1973)
Sing a Simple Song (Stand! - 1969)
Family Affair (There's a Riot Goin' On - 1971)
Don't Call Me Nigger, Whitey (Stand! - 1969)
I Want to Take You Higher (Stand! - 1969)
Thank You (Falettinme Be Mice Elf Agin) (Single - 1969)(Greatest Hits - 1970)

Encore

Stand! (Stand! - 1969)
Everybody Is a Star (Single - 1969)(Greatest Hits - 1970)
In Time (Fresh - 1973)
Thank You for Talkin' to Me Africa (There's a Riot Goin' On - 1971)
(Band’s Presentation)


La durée du concert : 1h10

AFFICHE / PROMO / FLYER





dimanche 22 juillet 2007

ARCADE FIRE ~ ARCTIC MONKEYS ~~ Les Arenes. Nimes.












Première Partie:


Ce qu’en a pensé Eric :

« C'est Gilles B. qui avait eu l'idée et nous avions suivi avec enthousiasme : pourquoi ne pas descendre un week-end à Nîmes pour assister à un concert du meilleur groupe du monde, Arcade Fire... a priori impossible de refuser ! En fait, la descente de Paris fut assez difficile, et je n'avais pas réalisé que le Samedi 21 juillet, deux millions de Hollandais et leurs caravanes chargées jusqu'au toit de provisions achetées au Hard Discount se rueraient aussi vers le Sud. L'arrivée à Nîmes, sinistre bourgade désertée par ses habitants, n'avait rien de folichon non plus, mais nous eûmes tôt fait de retrouver notre joie de vivre avec Gilles, Jean-Pierre et Monique, ainsi que Delphine, à coups de petit vin du coin et de rhum à la banane. Arrivés aux Arènes vers 17 h 30, Gilles prend une photo de Delphine avec William-little brother-Butler, nous nous faufilons parmi les ados fans de Arctic Monkeys pour arriver à entrer - comme d'habitude - les premiers dans l'enceinte : moment de panique pour trouver le chemin qui mène aux gradins côté gauche de la scène, nous courrons dans les couloirs de pierre comme les gladiateurs tentant d'échapper aux lions, Jean-"metal shoulder"-Pierre manque de s'étaler sur les premières marches d'un escalier qui a vu couler tant de sang, je saute par dessus les rambardes tel le kung fu master moyen, ouf ! Nous nous plaçons exactement là où nous avions prévu. L'attente commence sur une musique d'ambiance atroce, le ciel se couvre (Pleuvra ? Pleuvra pas ?).

En toute première partie, Albert Hammond Jr. est en vacances des Strokes, et vient avec deux autres guitaristes nous jouer 30 minutes de bon rock bien pêchu : les meilleurs moments sont quand les guitares hululent à l'unisson, portées par un son assez excellent (niveau sonore acceptable - beaucoup de lâches se précipitant vers leurs bouchons protecteurs - et surtout bien clair), les moins bons quand on l'impression d'assister à du sous-Strokes, ce qui est sans doute inévitable.

21h00 : Arctic Monkeys deviennent de plus en plus professionnels, c'est un fait indéniable, amplifié ce soir par la qualité impressionnante du son. Alex Turner lui-même est plus détendu qu'à l'habitude, et nous gratifiera de quelques mots sur le 'very nice setting' des arènes. Par rapport au Zénith, nous aurons droit à une nouvelle chanson, sur laquelle Alex Turner se fait remplacer à la guitare par un roadie (?), et qui me laissera dubitatif, et à une interprétation raisonnable du plus beau titre du second album, "505" (dont l'atmosphère sentimentale sera toutefois troublée par l'apparition face à la scène d'une slammeuse topless !). Par contre, nous serons privés de rappel, au bout de 70 minutes, sans doute du fait du timing serré de la soirée. Comme au Zénith, mon thermomètre personnel passera la zone critique sur "Brianstorm" et sur "... Dance Floor", toujours aussi efficaces. Ceci dit, on peut s'interroger sur l'évolution future de Arctic Monleys, qui paraissent déjà arrivés au bout de leur formule, et qui doivent aujourd'hui trouver comment passer à la vitesse supérieure, alors que leur énergie juvénile a fait long feu…

La nuit est tombée pendant le set d'Arctic Monkeys, et si nous échapperons à la pluie, le temps est assez frisquet pour la saison, avec le vent qui tourbillonne dans les arènes... La partie la plus jeune du public a quitté les lieux, mais les Arènes restent bien remplies, avec des spectateurs plus mûrs, que l'on espère motivés pour Arcade Fire. Las ! Quand les Canadiens débarquent sur scène à 23 h 00, après une vidéo d'hystérie chrétienne sensée nous alarmer sur l'état de santé mentale des US, on sent tout de suite que les choses ne sont pas à leur optimum. Si le groupe attaque le set avec une énergie impressionnante (d'ailleurs tout au long des 80 minutes, on aura vu Arcade Fire en plein bouillonnement, beaucoup plus déjantés que lors du concert de l'Olympia), le son a sérieusement régressé après Arctic Monkeys (moins fort, plus brouillon) et on sent bien que le public n'embraye pas immédiatement sur "Keep the Car Running". Ce soir, Arcade Fire vont devoir se battre, contre leur son décevant, contre le froid qui gagne la foule de vacanciers fatigués, et sans doute contre leur propre volonté d'emporter le morceau à tout prix, qui amènera les voix de Win Butler et de Régine Chassagne près de leurs limites.

Dans la tourmente, surnagent un "Haiti" à l'arraché, avec la totalité du groupe qui semble atteinte de la danse de Saint-Guy (on ne parle même pas des habituels ludions Tim Kingsbury et Richard Parry, déchaînés du début à la fin), et plus tard une version légère de "Neon Bible" qui confirme leur goût pour l'exploration musicale. Il faudra attendre la dernière demi-heure pour que, enfin, alors que l'on commence un peu à désespérer de voir le show décoller, tout finisse par se mette en place : une version stupéfiante de force de "Power Out", suivi par le toujours terrassant "Rebellion", pour nous rappeler enfin pourquoi et comment Arcade Fire sont le plus grand et le plus beau groupe de Rock en activité. Win Butler sait alors qu'il a gagné, et il est clairement plus détendu (témoin sa boutade mi-figue mi-raisin : "c'est fantastique d'être ensemble à jouer ici ce soir avec Arctic Monkeys, nos albums sont côte à côte dans les bacs : A-R-C !... C'est un peu comme The Cult et Cure, ou Slade et Slayer !").

Déjà le rappel - le set, comme celui de Arctic Monkeys, est un peu écourté ce soir - avec un "Intervention" bouleversant (Gilles, assez accablé une partie du concert, me parait alors rasséréné !), suivi d'une version allongée de "Wake Up" pour faire danser et chanter la foule, enfin réveillée, jusqu'à la fin...

On repartira de Nimes sans avoir vécu le concert de l'année (c'était sans doute celui de l'Olympia le 19 avril), mais, pour ma part, toujours aussi amoureux de la musique extraordinaire d'Arcade Fire. »





ARCADE FIRE ~ ARCTIC MONKEYS ~~ Les Arenes. Nimes.













Première Partie:

Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Et bien voilà, nous y sommes enfin, plus de 3 mois après avoir réservé nos billets... départ direction Nîmes en compagnie de Jean Pierre et Monique. Eric et Sophie nous rejoindront sur place, ainsi que Delphine. Plus qu'un simple concert, ce périple est tout simplement l'occasion de passer deux journées avec les amis et de bien profiter de la vie... Après 10 heures de route, nous voilà enfin à Nîmes... (...)

Il est 16h30 environ, le dimanche, et, alors que le soleil commence à bien taper, après une courte marche à pied de cinq minutes (l'hôtel se trouvant à très courte distance), j'arrive aux abords des arènes, je sens la tension monter, car, dans les rues, ce n'est plus vraiment des touristes que l'on croise mais un public plus jeune, beaucoup de t-shirts Arctic Monkeys, cela fleure bon le rock'n'roll !! La question qui nous tourmente quelque peu depuis 2 jours me revient à l'esprit : quel est le groupe qui passera le dernier, en vedette ? Rien sur le billet ne pouvait nous renseigner. Bon de toute façon, on verra bien... Me voila arrivé devant les bus des groupes (deux pour Arcade Fire) et, alors que j'appelle Delphine pour que l'on se retrouve, j'ai la surprise de marcher pendant quelques dizaines de mètres à coté de Win Butler, qui venait de sortir d'un des bus, précédé par deux ou trois autres membres du groupe. Dieu qu'il est grand, certainement pas loin d'1m90. C'est assez excité que je rejoins Delphine, et, alors que nous commençons à discuter, voila que William Butler passe à coté de nous. Delphine saute sur l'occasion et pose au côté de William pendant que je les prends en photo. A remarquer la grande disponibilité et surtout la grande gentillesse de William, qui nous a consacré 1 à 2 minutes avec de grands sourires : bravo, j'ai énormément apprécié ! Et dire que c'est ce même William que l'on reverra plus tard complètement déjanté sur scène... Mais Eric m'appelle, il arrive lui aussi aux abords des arènes, je quitte momentanément Delphine pour le rejoindre. Nous décidons de commencer à faire la queue. En fait, nous nous plaçons directement devant l'une des nombreuses entrées du monument romain. Première constatation, il y a énormément d'ados venus bien sûr pour Arctic Monkeys. La place devant les arènes commence à se remplir, JP et Monique nous rejoignent, suivis de Delphine avec l’une de ses amies de Paris. Nous voilà donc enfin au complet. Le service d'ordre annonce une ouverture des portes aux alentours de 18h30 : impeccable, nous n'attendrons pas trop longtemps... Maintenant, notre souci est notre placement, nous avons plus ou moins opté pour la première rangée des gradins, sur la gauche de préférence. Pour ma part, ayant vu les deux groupes au premier rang (ainsi qu'Eric) le fait de ne pas être devant ne me chagrine pas trop. Et c'est sympa d'être tous ensemble peinards, de pouvoir discuter tranquillement en contemplant le majestueux spectacle que nous offrent les arènes.

Ouverture des portes pile poil à 18h30, Eric et JP se précipitent pour nous garder les places, moi je rentre tranquillement accompagné de Monique, mais je vois mon Jean Pierre affolé faire un demi-tour, car il ne trouve pas l'entrée des gradins inférieurs. Du coup, je me mets moi aussi à piquer un sprint et à faire un demi-tour de l'édifice avant de trouver une entrée qui me projette exactement où nous voulions nous placer, Eric lui aussi est arrivé là, impeccable ! On a encore une fois assuré. Mon premier réflexe sera de regarder la disposition de la scène et d'emblée, je suis réconforté, le matériel assez imposant d'Arcade Fire (les sortes d'écrans géants disposés en arc de cercle sur la scène) est sagement rangé sur les cotés, les amplis des deux premiers groupes étant déjà installés. Ouf, soulagement quand même, Arcade Fire joueront donc bien les derniers. Nous avons la chance d'être placés juste au dessus du stand de merchandising, ce qui nous permettra de faire tous nos achats de t-shirts sans bouger de nos places !

Le début du show est annoncé pour 20h00, avec Albert Hammond Jr (guitariste des Strokes). Il a été l'auteur cette année d'un album qui, sans être génial, reste agréable à écouter. On verra ce que cela donne sur scène. En entendant les discussions autour de moi, je me rends compte que beaucoup de gens ne connaissent pas cette première partie, ça promet ! 20h00 pile, arrivée du groupe, avec pas moins de 3 guitaristes !! Et c'est parti pour une courte demi-heure de concert. D'emblée je suis agréablement surpris par la puissance sonore. Oui c'est bien fort et compact. Bon, il n'y a rien de génial dans la musique de Albert Hammond Jr, l'influence Strokes est bien entendu présente, le problème c'est qu'il n'y a pas de morceaux qui se détachent, les compos sont plutôt uniformes sans êtres désagréables mais sans génie. De toute façon, je comprends la démarche de AH Jr, vues les pitoyables prestations que les Strokes nous ont offertes récemment. Et si mes camarades étaient sceptiques au début du show, ils ont fini par admettre que tout compte fait, ce n'était pas si mal que cela. C'est mon opinion aussi. Petite réserve quand même, l'attitude assez légère du chanteur vis à vis du public, aucuns remerciements, c'est tout juste s’il ne joue pas dos à ce même public par moments. Et de s'en aller sans un mot prononcé, je n'aime pas ces attitudes genre « j'ai fait ma part de boulot et je me casse ». C'est l'impression que cela m'a donné sur la fin. Dommage.

Après ce hors d'oeuvre, l'ambiance monte d'un cran, les ados sont devant, les arènes sont maintenant bien remplies (difficile de donner des chiffres, j'ai lu sur différents sites qu'il y aurait eu entre 8.000 et 11.000 personnes). C’est la troisième fois cette année que je vais voir les Arctic Monkeys, le précédent concert ne datant que de 3 semaines (au Zénith à Paris). Première constatation, le son est bon, ce qui est surprenant car, les ayant déjà vu 3 fois auparavant dans 3 salles différentes, la qualité sonore n'avait jamais atteint ce niveau. Bon je dois avouer que je me suis un peu ennuyé durant le show. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, l'ambiance assez molle dans les gradins ? Le fait que le souvenir du concert du Zénith était encore dans mon esprit ? Et aussi un peu de lassitude, le show étant relativement semblable. Par contre, il faut noter qu'Alex Turner, toujours aussi peu sympathique et communicatif, n'accorde plus systématiquement sa guitare entre chaque morceau. Rien à redire sur le concert, très pro, ça bouge pas mal devant mais même Fake Tales ou I bet You Look Good ne me font plus vibrer comme avant. Je crois sincèrement maintenant que pour apprécier cette musique, il faut être devant, souffrir, hurler et sauter avec les kids. C'est clair qu'assis dans des gradins, je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions à ce concert, même si je dois admettre que le show était bien rodé. Nous avons quand même eu droit à un nouveau morceau avant, et c'est là la surprise, de voir Alex Turner se mettre au piano électrique pour une interprétation de 505 (une première pour moi), lui-même étant remplacé à la guitare par Miles Kane (ex Rascals & Little Flames). Et bien sur en guise de rappel, A Certain Romance qui fit l'unanimité dans le public. 70mn de show, rien à redire si ce n'est que je regrette toujours le manque d'enthousiasme manifesté par le groupe (excepté le batteur). C'est quand même dommage. Et comme d'habitude avec Arctic Monkeys, je reste sur ma faim. Les kids, eux, sont heureux, ils achètent des t-shirts à tout va.

Maintenant on va passer à quelque chose de plus sérieux : Arctic Monkeys, c'est bien gentil, mais maintenant nous allons voir l’un des 2 groupes les plus importants de ces dernières années (oui, pour moi il y a Arcade Fire et Queens Of The Stone Age), le seul groupe qui me fait pleurer tellement l'émotion transmise me touche. Une petite partie du public venue pour Arctic Monkeys s'en va, mais la majorité est quand même venu pour Arcade Fire. Les roadies installent le matériel assez baroque du groupe. 23h00, le groupe arrive sur scène sous les acclamations et débute le show par Keep The Car Running et là, énorme déception, que se passe-t-il ? Le son est infect ! Si parfait pendant le set des 2 précédents groupes, et maintenant on dirait un magma sonore d’où la voix de Win Butler a du mal à s'extraire. Je suis assez consterné, j'attendais tellement ce concert que je ressens énormément de frustration. Et de plus, le public dans les gradins me semble bien mollasson et frileux (il suffisait de voir mes deux jeunes voisins). J'ai toujours du mal à comprendre comment on peut apprécier un concert tout en restant immobile comme une momie, sans manifester de signes de plaisir. Et pourtant il y a gens qui sont comme ça ! Moi honnêtement, cela me gâche mon plaisir de voir des gens amorphes mais bon, je vais pas aller les baffer pour autant.

Après ce début de concert mitigé, ma première émotion arrive avec l'interprétation de Haïti, chanson qui sur scène prend une dimension particulière, dûe surtout à la présence de Régine Chassagne qui illumine ce morceau, non seulement par son chant particulier, mais par la gestuelle qui l'accompagne. Très beau et émouvant. Elle enchaîne par le désormais classique Poupée de Cire, Poupée de Son, que le groupe interprète seulement pour la France (il semble qu'en Angleterre ils reprennent Guns Of Brighton). Le concert continue, je ne suis toujours pas rentré dedans pour les raisons précédemment citées, alors que mes amis semblent eux apprécier beaucoup plus que moi. Mais il est dit que décidemment Arcade Fire est bien un groupe au dessus du lot : le son brouillon du début s'est peu à peu amélioré et arrive Tunnels, suivi de Rebellion et paf, la claque, grandiose, c'est trop bon, trop d'émotions qui remontent d'un coup, je ne pleure pas, mais il faut que je me contienne. Du pur bonheur tout simplement. Et le public des arènes s'est lui aussi mis enfin au diapason. Le groupe quitte la scène sous une ovation alors que le public continue a chanter "Lies". 

De retour, c'est tout simplement avec le somptueux et extraordinaire Intervention que le rappel démarre. Si la version n'a pas tout à fait l'amplitude qu'elle donne dans une salle fermée (l'orgue surtout), cela reste somptueux et beau, grand moment. Et pour finir en beauté, Wake Up viendra clôturer cette soirée. 1h20 de concert, il est presque minuit trente, et nous sortons tranquillement des arènes.

Le sentiment général est que nous n'avons pas assisté à un concert exceptionnel, juste un bon concert, ce qui n’est déjà pas mal... mais il faut dire que le groupe n'a pas bénéficié d'une bonne sonorisation, et j'ai trouvé, pour ma part, que le public manquait d'enthousiasme. C’était certainement dû au fait qu'une partie des spectateurs était simplement venue juste pour voir un spectacle pendant leur vacances, et n’était pas forcément des aficionados comme nous. Et d'autre part, quelle idée de mettre sur la même affiche Arctic Monkeys et Arcade Fire ? Enfin, il est difficile d'oublier les deux grandioses concerts de l'Olympia. Nous rentrerons chacun dans nos hôtels respectifs, avec le sentiment d'avoir passé un formidable week-end entre amis : que demander de plus ? Pour sa part, Delphine ira plus tard dans la soirée à la rencontre des membres d'Arcade Fire pour immortaliser avec quelques photos cette belle soirée, bravo ! Rendez-vous l'année prochaine si l'affiche est alléchante... qui sait ? »






photos de nicoboozer

 
Albert Hammond, Jr. , croise en 1998 le chemin de Julian Casablancas qui le convainct facilement de venir completer le line-up de son groupe en formation : The Strokes en tant que "second" guitariste.Tout au long de sa carrière au sein du groupe Albert écrira et composera ses propres morceaux qu'il gardera "pour lui" (à de rares exceptions) jusqu'en 2006 où ils constitueront la base de son premier album solo.
 
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Arctic Monkeys est un groupe de rock indépendant anglais, originaire de Sheffield et formé en 2002. Alex Turner est la plume principale du groupe. Dès les premiers concerts, leur énergie transcende la foule.Leur premier single paru après avoir signé chez Domino est I Bet You Look Good on the Dancefloor, qui le 17 octobre 2005, atteint directement la première place des charts britanniques. Avec un premier album endiablé, dont le titre à rallonge annonce la couleur rock et décalée de 13 titres déchaînés : « Whatever people say I am, that’s what I’m not », les Arctic Monkeys n’ont pas fini de défrayer la chronique ! On dit des Arctic Monkeys que ce sont les nouveaux Franz Ferdinand, les héritiers des Libertines, les alter-ego rock de The Streets. Que de références pour un jeune groupe de rock à guitares qui débute ! Malgré la fraîcheur de leur son, on peut retrouver les influences de The Jam pour leur côté mod et de The Clash pour leur énergie.

(http://www.myspace.com/arcticmonkeys)

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Arcade Fire (également appelé The Arcade Fire) est une formation de rock indépendant originaire de Montréal, Québec, Canada, en 2000, jouant un rock émotionnel et inclassable. Il s'est développé autour du couple formé de Win Butler et Régine Chassagne Le groupe fait usage d'un large éventail d'instruments de musique — surtout de la guitare, de la batterie et de la guitare basse — mais aussi du piano, de l'alto, du violoncelle, du xylophone, de l'accordéon et de la harpe. La plupart des musiciens jouent de plusieurs instruments: sur scène, on peut ainsi voir Régine Chassagne passer de l'accordéon à la batterie ou Win Butler de la guitare à l'orgue.




2006 - Albert Hammond Jr.



Whatever People Say I Am, That's What I'm Not (2006)
Favourite Worst Nightmare (2007)

•    2004 : Funeral
    •    2007 : Neon Bible










Albert Hammond Jr. : Vocal & Guitar
Matt Romano : Drums
Josh Lattanzi : Bass
















* Alex Turner (Vocal, Guitar)
* Jamie Cook (Guitar)
* Nick O'Malley (Bass)
* Matt Helders (Drums)












Win Butler : Chant, Guitare, Piano, Basse.
Regine Chassagne : Chant, Accordeon, Batterie, Xylophone, Percussions, Clavier.
Will Butler : Clavier, Percussions, Xylophone.
Richard Parry : Clavier, Piano, Accordeon, Xylophone, Percussions, Basse.
Timothy Kingsbury : Basse, Guitare.
Sarah Neufeld : Violon.
Jeremy Gara : Batterie, Guitare.








Everyone Gets A Star (Yours To Keep - 2006)
New Song
Holiday (Yours To Keep - 2006)
In Transit (Yours To Keep - 2006)
Bright Young Thing (Yours To Keep - 2006)
Don't Cha know (The Cars Cover)
Back To The 101 (Yours To Keep - 2006)
Postal Blowfish (Guided By Voices Cover)
Hard To Live In The City (Yours To Keep - 2006)

La durée du concert : 0h30


The View From The Afternoon (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Brianstorm (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Still Take You Home (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Dancing Shoes (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
From The Ritz To The Rubble (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Teddy Picker (Favourite Worst Nightmare - 2007)
D Is For Dangerous (Favourite Worst Nightmare - 2007)
This House Is A Circus (Favourite Worst Nightmare
- 2007)
Fake Tales Of San Francisco (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Balaclava (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Old Yellow Bricks (Favourite Worst Nightmare - 2007)
I Bet You Look Good On The Dancefloor (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
If You Were There, Beware (Favourite Worst Nightmare - 2007)
Do Me A Favour (Favourite Worst Nightmare - 2007)
When The Sun Goes Down (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)
Leave Before The Lights Come On (Single - 2006)
(New Song)
505 (Favourite Worst Nightmare - 2007)
A Certain Romance (Whatever people say I am, that’s what I’m not - 2006)

La durée du concert : 1h05


Keep The Car Running (Neon Bible - 2007)
Neighborhood # 2 (Laika) (Funeral - 2004)
No Cars Go (EP - 2003)
Haiti (Funeral - 2004)
Poupée de Cire, Poupée de Son (F. Gall Cover)
Black Wave/Bad Vibrations (Neon Bible - 2007)
Neon Bible (Neon Bible - 2007)
Black Mirror (Neon Bible - 2007)
Ocean Of Noise (Neon Bible - 2007)
Neighborhood # 1 (Tunnels) (Funeral - 2004)
The Well And The Lighthouse (Neon Bible - 2007)
Neighborhood #3 (Power Out) (Funeral - 2004)
Rebellion (Lies) (Funeral - 2004)

Encore

Intervention (Neon Bible - 2007)
Wake Up (Funeral - 2004)

La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER






Albert Hammond, Jr. - In Transit


Arctic Monkeys - I Bet You Look Good On The Dance Floor



The Arcade Fire - Rebellion (Lies)




The Arcade Fire - Neon Bible & Wake up - live Olympia 19 03 2007




The Arcade Fire - Poupee de Cire, Poupe de son - Live Olympia 20 03 2007




The Arcade Fire - "Neighborhood #1 (Tunnels)"




The Arcade Fire - Neon Bible




The Arcade Fire - "Haiti" - Live - 2005/05/11 - Amsterdam, NL




The Arcade Fire - Power Out




The Arcade Fire - Photos Eurock et Nimes 2007