STUDIO 104.
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
Tired Feet (The Pirate's Gospel - 2007)
Tatted Lace (To Be Still - 2008)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2008)
White As Diamonds (To Be Still - 2008)
To Be Still (To Be Still - 2008)
Every Path (To Be Still - 2008)
My Brambles (To Be Still - 2008)
The Ocean (To Be Still - 2008)
AFFICHE / PROMO / FLYER
Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Décidemment cette semaine est pleine de surprise, j'ai encore le cerveau plein des images de la soirée magique que j'ai vécue hier soir, quand je vois sur mon portable s'afficher un appel de Michael : j'ai tout de suite un heureux pressentiment, qui se confirme immédiatement quand Michael me demande si j'ai prévu quelque chose ce soir... car il m'annonce qu'il a deux invitations pour l'enregistrement du live de la semaine avec… Alela Diane bien sûr !!! Pas d'hésitations, je donne mon accord, il me rappelle une demi-heure plus tard pour confirmer, moi je décide à la dernière minute de partir un quart d'heure plus tôt du boulot, on ne sait jamais !!!
Je ne connaissais pas les studios d'enregistrement de la Plaine St Denis, c'est chose faite maintenant : un accès relativement aisé, et lorsque l'on pénètre au 50 boulevard du président Wilson, c'est comme une ville dans la ville, avec ses rues, ses panneaux indiquant chaque studio. Je trouve facilement le 104, parking gratuit, c'est parfait. Et à peine descendu de voiture, je croise une nouvelle fois Alela Diane et toute la troupe qui sortent tout juste du studio !! Parfois il y a de ces coïncidences... Michael me rejoint aux alentours de 19h, c'est un peu la foire d'embrouille dans la salle d'attente du studio, où se masse pas mal de monde, je suis surpris de voir un tas de gens qui manifestement ne sont pas là pour Alela Diane. L'explication est toute simple, nous allons assister avant l'enregistrement du live de la semaine aux Guignols de l'Info en direct donc. Je passerai sur les détails de cette émission, mais ce fut bien agréable.
20h15, on passe sur le studio juste à côté, pas de séparations entre les deux. Avec Michael on se place au quatrième rang, un peu en hauteur, de manière à éviter les caméras omniprésentes bien sûr (5 ou 6 pour cet enregistrement). J'allais oublier de le préciser, pas de photos ce soir car il nous est impossible d'entrer avec que ce soit, un appareil photo ou un téléphone portable (et cela se comprend facilement). On nous explique brièvement le contenu de la soirée (pas bien compliqué, c'est un mini concert !!). Seule chose assez inhabituelle, on enregistre avant le show proprement dit sept séquences d'applaudissements (sans artiste sur scène) qui serviront en introduction pour chaque journée où sera diffusé un morceau de l'artiste. Après cette (mini) corvée, on patiente encore cinq minutes avant que cela ne s'agite quelque peu, tout est filmé dans les conditions du direct. Je suis assez content, car je n'avais qu'une seule peur, c'est celle d'un public pas vraiment intéressé par Alela Diane, or il semble que ce soit le contraire ce soir, pas mal de connaisseurs à vue de nez. Cette fois, et sans doute à cause de la diffusion télé, Alela porte une jupe courte en jean, le petit groupe attaque le show par une reprise du premier album, Tired Feet. Pas grand chose à dire si ce n'est que c'est tout simplement parfait dans l'interprétation. Encore une de mes chansons préférées de « Pirate's Gospel ». La suite, c'est une nouvelle fois un enchantement pour les oreilles, Tatted Lace puis Dry Glass et White As Diamonds, soit le trio magique de « To Be Still ». Alela lance son traditionnel "ça va ?" avec son joli accent, quelques plaisanteries avec son bassiste et accessoirement petit ami (Grrrrrrrrrrrr !!!), Tom. Maintenant, je m'efforce de découvrir plus en profondeur les morceaux de « To Be Still », qui, à la première écoute, semblaient moins évidents. Et force est de constater que Every Path et The Ocean sont tous les deux aussi des petits bijoux finement ciselés, plus difficiles d'accès que ceux précédemment cités, mais dans chacun d'entre eux, il y a un charme personnel. Le public est réceptif et silencieux pendant les interprétations, et a libre cours entre les morceaux pour siffler et manifester son contentement. Le morceau emblématique d'Alela vient clore le concert, il ne reste plus qu'Alina Hardin et son Dad Tom Menig et c'est bien sûr The Rifle qui jaillit de la bouche de la douce californienne. 40 minutes de concert au compteur environ, et 8 morceaux ont été joués. On manifeste bruyamment notre contentement, et après 5 longues minutes d'attente, le groupe refait son apparition, Alela nous annonce qu'ils doivent rejouer un morceau (Every Path) à cause de problèmes techniques durant la première prise, et elle nous dit que c'est "boring" de devoir rejouer le même morceau, c'est sûr que l'on aurait préféré qu'elle joue un autre morceau, mais il faut bien avouer que nous n'avons pas boudé notre plaisir pour si peu !!
Voilà, fin de la session, on trépigne, on siffle et on applaudit, mais rien n'y fait c'est définitivement fini. Le service d'ordre fait évacuer le studio, rangée par rangée, avec Michael, on truande légèrement pour pouvoir accéder à la scène, et demander les set lists, on obtiendra gain de cause sans aucun souci (j'ai d'ailleurs demandé la set list en anglais oubliant complètement que c'était des techniciens français sur la scène. Une fois dehors, je vois Tom Menig adossé seul à une barrière, en train de fumer, je vais furtivement lui dire bonjour. Voilà encore une belle soirée qui s'achève, comme je l'ai dit, c'était la cerise sur le gâteau (encore merci à Michael d'ailleurs). Les conditions de ce mini concert se sont révélées très bonnes, excellent son, excellente vue et un public réceptif, que demander de plus ? Je rentre inhabituellement tôt à la maison, mais bien sûr impossible d'aller me coucher tout de suite, trop d'images dans ma tête, la tension n'est pas encore redescendue, et j'aime ça d'ailleurs, cette excitation encore présente. Mais ma semaine avec la divine Alela n'est pas tout à fait finie, suite dans un prochain épisode... »
Je ne connaissais pas les studios d'enregistrement de la Plaine St Denis, c'est chose faite maintenant : un accès relativement aisé, et lorsque l'on pénètre au 50 boulevard du président Wilson, c'est comme une ville dans la ville, avec ses rues, ses panneaux indiquant chaque studio. Je trouve facilement le 104, parking gratuit, c'est parfait. Et à peine descendu de voiture, je croise une nouvelle fois Alela Diane et toute la troupe qui sortent tout juste du studio !! Parfois il y a de ces coïncidences... Michael me rejoint aux alentours de 19h, c'est un peu la foire d'embrouille dans la salle d'attente du studio, où se masse pas mal de monde, je suis surpris de voir un tas de gens qui manifestement ne sont pas là pour Alela Diane. L'explication est toute simple, nous allons assister avant l'enregistrement du live de la semaine aux Guignols de l'Info en direct donc. Je passerai sur les détails de cette émission, mais ce fut bien agréable.
20h15, on passe sur le studio juste à côté, pas de séparations entre les deux. Avec Michael on se place au quatrième rang, un peu en hauteur, de manière à éviter les caméras omniprésentes bien sûr (5 ou 6 pour cet enregistrement). J'allais oublier de le préciser, pas de photos ce soir car il nous est impossible d'entrer avec que ce soit, un appareil photo ou un téléphone portable (et cela se comprend facilement). On nous explique brièvement le contenu de la soirée (pas bien compliqué, c'est un mini concert !!). Seule chose assez inhabituelle, on enregistre avant le show proprement dit sept séquences d'applaudissements (sans artiste sur scène) qui serviront en introduction pour chaque journée où sera diffusé un morceau de l'artiste. Après cette (mini) corvée, on patiente encore cinq minutes avant que cela ne s'agite quelque peu, tout est filmé dans les conditions du direct. Je suis assez content, car je n'avais qu'une seule peur, c'est celle d'un public pas vraiment intéressé par Alela Diane, or il semble que ce soit le contraire ce soir, pas mal de connaisseurs à vue de nez. Cette fois, et sans doute à cause de la diffusion télé, Alela porte une jupe courte en jean, le petit groupe attaque le show par une reprise du premier album, Tired Feet. Pas grand chose à dire si ce n'est que c'est tout simplement parfait dans l'interprétation. Encore une de mes chansons préférées de « Pirate's Gospel ». La suite, c'est une nouvelle fois un enchantement pour les oreilles, Tatted Lace puis Dry Glass et White As Diamonds, soit le trio magique de « To Be Still ». Alela lance son traditionnel "ça va ?" avec son joli accent, quelques plaisanteries avec son bassiste et accessoirement petit ami (Grrrrrrrrrrrr !!!), Tom. Maintenant, je m'efforce de découvrir plus en profondeur les morceaux de « To Be Still », qui, à la première écoute, semblaient moins évidents. Et force est de constater que Every Path et The Ocean sont tous les deux aussi des petits bijoux finement ciselés, plus difficiles d'accès que ceux précédemment cités, mais dans chacun d'entre eux, il y a un charme personnel. Le public est réceptif et silencieux pendant les interprétations, et a libre cours entre les morceaux pour siffler et manifester son contentement. Le morceau emblématique d'Alela vient clore le concert, il ne reste plus qu'Alina Hardin et son Dad Tom Menig et c'est bien sûr The Rifle qui jaillit de la bouche de la douce californienne. 40 minutes de concert au compteur environ, et 8 morceaux ont été joués. On manifeste bruyamment notre contentement, et après 5 longues minutes d'attente, le groupe refait son apparition, Alela nous annonce qu'ils doivent rejouer un morceau (Every Path) à cause de problèmes techniques durant la première prise, et elle nous dit que c'est "boring" de devoir rejouer le même morceau, c'est sûr que l'on aurait préféré qu'elle joue un autre morceau, mais il faut bien avouer que nous n'avons pas boudé notre plaisir pour si peu !!
Voilà, fin de la session, on trépigne, on siffle et on applaudit, mais rien n'y fait c'est définitivement fini. Le service d'ordre fait évacuer le studio, rangée par rangée, avec Michael, on truande légèrement pour pouvoir accéder à la scène, et demander les set lists, on obtiendra gain de cause sans aucun souci (j'ai d'ailleurs demandé la set list en anglais oubliant complètement que c'était des techniciens français sur la scène. Une fois dehors, je vois Tom Menig adossé seul à une barrière, en train de fumer, je vais furtivement lui dire bonjour. Voilà encore une belle soirée qui s'achève, comme je l'ai dit, c'était la cerise sur le gâteau (encore merci à Michael d'ailleurs). Les conditions de ce mini concert se sont révélées très bonnes, excellent son, excellente vue et un public réceptif, que demander de plus ? Je rentre inhabituellement tôt à la maison, mais bien sûr impossible d'aller me coucher tout de suite, trop d'images dans ma tête, la tension n'est pas encore redescendue, et j'aime ça d'ailleurs, cette excitation encore présente. Mais ma semaine avec la divine Alela n'est pas tout à fait finie, suite dans un prochain épisode... »
Alela Diane Menig est une chanteuse et une compositrice américaine, dont les chansons sont imprégnées d'un style psyché folk. Les chansons de la jeune californienne, fille de hippies mélomanes, sont apparemment conventionnelles (une guitare, une voix), mais elles semblent venir d’un temps très ancien, très dur et très pur. Dans le folk féminin, on n’avait rien entendu d’aussi essentiel, élégiaque et bien chanté depuis Karen Dalton ou Catpower – pas moins. Et maintenant qu’Alela est là, on se demande comment on a pu vivre sans elle. Son album, The Pirate’s Gospel (le 23 octobre 2007), plus de trois ans après sa réalisation, est sortie chez Fargo, un label qui n’en finit pas nous enchanter. Ça valait le coup d'attendre ! Du folk/gospel, par une Américaine en état de grâce... Une voix gorgée d'âme, une guitare antique et... c'est tout. Pas la peine d'en rajouter.
La rédaction des Inrockuptibles a classé l'album "The Pirate's Gospel" comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007. Son nouvel album, sorti en février 2009, mêle allègrement des sonorités du folk américain et du folk anglo-irlandais.
La rédaction des Inrockuptibles a classé l'album "The Pirate's Gospel" comme l'un des 10 meilleurs albums de 2007. Son nouvel album, sorti en février 2009, mêle allègrement des sonorités du folk américain et du folk anglo-irlandais.
(http://www.myspace.com/alelamusic)
Tired Feet (The Pirate's Gospel - 2007)
Tatted Lace (To Be Still - 2008)
Dry Grass & Shadows (To Be Still - 2008)
White As Diamonds (To Be Still - 2008)
To Be Still (To Be Still - 2008)
Every Path (To Be Still - 2008)
My Brambles (To Be Still - 2008)
The Ocean (To Be Still - 2008)
The Rifle (The Pirate's Gospel - 2007)
Every Path (To Be Still - 2008) (# 2éme fois à cause d'un problème technique )
Every Path (To Be Still - 2008) (# 2éme fois à cause d'un problème technique )
AFFICHE / PROMO / FLYER