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lundi 11 juin 2007

THE WHITE STRIPES ~ Le Zénith. Paris.













Première partie : Davis Viner


Ce qu’en a pensé Vik :
 










photos de


The White Stripes est un duo de rock de Détroit (Michigan, États-Unis), formé en 1997. Leur album Elephant (2003), marque leur consécration populaire, l'album salué par le grand public et une partie de la critique, appréciant un heureux retour aux sources du rock (pour ceux qui n'avaient pas suivi le groupe à ses débuts), et leur capacité unique à faire de deux personnes un groupe.

(http://www.myspace.com/thewhitestripes)
(http://www.whitestripes.net/)



 1999 - The White Stripes
2000 - De Stijl
2001 - White Blood Cells
2003 - Elephant
2005 - Get Behind Me Satan
2007 - Icky Thump





Jack White (John Anthony Gillis): Vocal & Guitar & Piano
Meg White (Megan Martha White): Drums,Piano & Vocals


La Setlist du Concert
THE WHITE STRIPES
When I Hear My Name (The White Stripes - 1999)
Dead Leaves and the Dirty Ground (White Blood Cells - 2001)
Cannon (The White Stripes - 1999) >
> Little Room (White Blood Cells - 2001) >
> Ball and Biscuit (Elephant - 2003) >
> Cannon (The White Stripes - 1999)
Icky Thump (Icky Thump - 2007)
Effect and Cause (Icky Thump - 2007)
Hotel Yorba (White Blood Cells - 2001)
Do (The White Stripes - 1999)
I'm Slowly Turning Into You (Elephant - 2003)
I think I Smell A Rat (White Blood Cells - 2001)
300 M.P.H. Torrential Outpour Blues (Icky Thump - 2007)
Same Boy You've Always Known (White Blood Cells - 2001)
Hello Operator (De Stijl - 2000)
In The Cold, Cold Night (Elephant - 2003)
Jolene (Cover D. Parton)
Lets Shake Hands (Single 1998 / Aluminium - limited - 2006)
Ball and Biscuit (Elephant - 2003)

Encore

Black Math (Elephant - 2003)
The Denial Twist (Get Behind Me Satan - 2005) >
> Passive Manipulation (Get Behind Me Satan - 2005) >
> I Just Don't Know What To Do With Myself (David Bacharach Cover)
Seven Nation Army (Elephant - 2003)

La durée du concert : 1h20


AFFICHE / PROMO / FLYER

























THE WHITE STRIPES ~ Le Zénith. Paris.












Première partie : Mr Davis Viner


Ce qu’en a pensé Eric :

« Pour être tout-à-fait franc, je n'avais pas vraiment envie d'être là, compressé au premier rang d'un Zénith bien plein, entouré d'adolescentes qui se chamaillaient pour savoir si "la meuf" des White Stripes ("ah oui, elle s'appelle Meg") était cool ou non, qui affirmait que la meilleur salle de Paris était l'Elysée Monmartre (misère !), alors qu'il y avait bien d'autres endroits plus agréables où j'aurais pu passer mon lundi soir. Il faut dire que le feedback des copains sur les précédents concerts de Jack et Meg n'était guère encourageant, sans parler de l'épouvantable DVD live sorti quelques années plus tôt qui faisait tout sauf envie. Mais bon, j'avais acheté le billet dans un moment d'enthousiasme, et, quelque part je ne pouvais guère manquer de voir un groupe aussi important dans l'histoire du Rock, blah blah blah.

20 h 00, les choses commencent bien mal avec l'apparition sur scène d'un pauvre gars qui, armé de sa guitare sèche, s'imagine que nous n'avons jamais écouté Leonard Cohen et qu'il peut nous faire croire qu'il vient d'inventer ce genre de musique. J'ai d'ailleurs immédiatement oublié son nom, il faudrait que je le cherche, mais est-ce bien la peine ? Heureusement, il est tout de suite rejoint sur scène par un "groupe" (contrebasse, violoncelle, batterie) dont le grand intérêt est la blonde beauté de la contrebassiste (Gilles est déjà tout excité, on l'excusera...) : nous voilà partis pour 20 minutes d'un vague déballage mi-country traditionnelle, mi Don Mc Lean (quelqu'un s'en souvient ?), mi Waterboys sous tranxène (cela fait trois moitiés, je sais, mais lâchez-moi un peu, OK ?). Pitoyable : comment peut-on ainsi faire de la musique "de vieux", sans une seule idée originale, à 25 ans ? Le public avale quand même cela comme du nanan, pendant je tiens ma tête dans mes mains, saisi d'une irrépressible crise de baillements.

21 h 00, The White Stripes entrent en scène sous un déluge d'applaudissements et de cris hystériques, tout de rouge vêtus dans un set tout rouge, avec des instruments laqués tous rouge. C'est très beau à force d'être puéril et conceptuel, c'est bien les White Stripes ! Et s'il y aura quelque chose à retenir des 80 excellentes minutes qui vont suivre, c'est que ce sont les vrais White Stripes qui sont revenus... Jack a perdu sa mauvaise graisse d'excès divers, on ne lui donnerait par moment guère plus de 20 ans, et Meg sourit de toutes ses dents (Gilles s'extasie plutôt sur ses seins...) : le plus important est que la musique soit revenue à un blues essentiel, basique, joué avec une émotion et une attention qui faisait défaut aux récents enregistrements. Si le concert commence à mon avis de manière moyenne, avec Jack qui enchaîne un peu erratiquement les riffs sanglants de plusieurs de ses iques, et qui nous perd un peu, c'est normal, avec de nouveaux morceaux de l'album à venir... Gilles et moi sommes écrasés par la foule déchaînée, et les videurs commencent à évacuer les minettes évanouies les unes après les autres. Un naïf me tape sur l'épaule pour me demander si je veux bien céder ma place au premier rang, et les quelques centimètres cubes d'oxygène qui réussissent à entre dans ma cage thoracique broyée, à sa nana qui défaille : je dois lui lancer un regard tellement incrédule qu'il n'insiste pas, mais je me demande ce que j'ai fait au Bon Dieu pour ressembler ainsi - de dos - au bon samaritain...

Et puis, d'un coup, tout se met en place - dans ma tête, dans mon coeur. "Hotel Yorba" lance la masse humaine compacte dans une tentative de pogo hébété, puis les explosions acérées de "I Think I smelled a Rat" mettent une couche de bonne humeur joviale par là dessus, avec Jack et Meg qui, face à face, se font des mines de collégiens. Un nouveau morceau, magnifique, oriente le concert vers une longue phase de blues, émotionnelle, réfléchie, qui nous permet de juger combien Jack est un bon guitariste (une évidence je sais, mais c'est autre chose de le voir suant et concentré sur sa Mosrite vintage à cinq mètres de soi !), et combien la maturité nouvelle a apporté de la chaleur et de l'émotion dans son jeu brillant.

Dans ce nouvel esprit, plus mature, "Jolene" nous brise littéralement le coeur, tant Jack chante et joue bien, loin des tics de guitar hero et de l'hystérie vocale de ces précédents concerts. Plus tard, alors que nous sommes déjà conquis, nous aurons droit au numéro à la Moe Tucker de Meg, qui viendra nous faire son "Cold Cold Night" aussi enfantin et simpliste que touchant : la foule est en délire, certains comme moi à cause de "l'effet madeleine" - le Velvet -, d'autres, j'en jurerais, à cause du contraste vaguement pervers entre la voix et le corps boudiné d'enfant de Meg - sur laquelle tant de journalistes plus doués que moi ont déjà tellement écrit.

Une fabuleuse version de "I Just don't Know what to do with myself" (du génial Burt Bacharach, rappelons-le aux plus distraits), là encore, très justement posée, pondérée presque, comme si Jack avait désormais appris l'essentiel, prendre son temps et savourer l'instant présent. Après une heure, plus d'un quart d'heure d'un magnifique rappel, qui finira de manière ique par une belle version de "Seven Nation Army", ralentie, jouée "a minima", Jack se contentant d'articuler avec les cordes de basse de sa guitare le squelette de son riff génial (l'un des 5 plus grands riffs de l'Histoire du Rock, avec ceux de Satisfaction, Wild Thing, Sweet Jane,... complétez par celui qui vous est cher...) : c'est la foule extatique qui chante ("dom dom dom") le riff à la place de la guitare de Jack, qui part dans deux solos enchantés. A côté de moi, une minette jette sur la scène un cadeau pour Jack, mais le projectile tombe en deçà des retours, et Jack sortira de scène, après un long salut chaleureux au public, sans le voir : la fille en pleure de rage, et, ma foi, je dois avouer que c'est très très triste, tout cet amour qui ne sert à rien...

La parfaite conclusion donc pour un très beau concert plein d'émotions. »



THE WHITE STRIPES ~ Le Zenith. Paris.







Première partie : Davis Viner



Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« J'ai vraiment hésité à prendre ma place pour revoir les White Stripes tellement leur précédent concert (il y a 2 ans au même endroit) m'avait déçu et frustré, un désastre. A l'écoute de leur dernier single, Icky Thump, je me suis finalement ravisé, et j'ai pris mon billet, sans trop me faire d'illusions, en jurant que si ce concert était mauvais, je ne retournerais plus les voir. C'est donc dans un état d'esprit pas résolument optimiste que j'allais à ce concert. Eric avait luis aussi pris sa place, ainsi que Vincent. Nous serons donc 3 de la bande ce soir (les rock'n'roll motherf* au complet). Eric et moi avions décidé d'aller devant, ou plutôt d'essayer... Il fallait donc arriver assez tôt. Après avoir pris l'ami Vincent, nous voilà au Zénith, il est 17h30, et, évidemment il y a déjà pas mal de monde devant les entrées, ce n'est pas gagné pour être devant. Mais mon petit doigt (et l'expérience) ont fait que nous avons réussi à entrer parmi les premiers... cavalcade vers le devant de la scène, je me retrouve au premier rang, légèrement décalé sur la droite : impeccable il ne reste plus qu'a garder une place pour Eric... qui arrive enfin un quart d'heure plus tard... Ouf j'ai pu lui garder l'emplacement. Le public ce soir est relativement jeune, beaucoup de fans cela se voit, et, comme d'habitude, nous sommes les plus vieux devant (enfin je pense...).

Après une attente passée à discuter zique et à écouter Muddy Waters qui passe en boucle sur la sono, la première partie arrive. Avec Eric, nous nous regardons : un gars seul avec sa guitare acoustique, cela promet ! Nous, on veut du putain de rock'n'roll ce soir !! Bon, le gars s'appelle Davis Viner, il est rejoint par un groupe (avec une très jolie violoncelliste), mais on s'ennuie ferme, le public aussi et comme dit Eric, musicalement, Dylan et Cohen l'on déjà fait (en mieux), quel intérêt à refaire ce style de musique ? Surtout ce soir, tout le monde s'en foutait royalement. Heureusement, le supplice (bon, j'exagère un peu !) n'a duré que 25mn (de trop..).

Les roadies s'affairent maintenant sur scène, toujours des amplis Fender Twin Reverb pour Jack, ils sont au nombre de trois (rouges bien sûr). Il me semble qu'au fûr et à mesure des années, le kit batterie de Meg s'étoffe mais c'est peut-être une vue de mon esprit. Le décor est planté, le rouge domine (amplis, retours, piano), on sent un retour à la simplicité, donc à l'efficacité... mais attendons pour voir ! Si le Zénith n'affiche pas tout-à-fait complet, il est bien garni, avec certainement dans les 5500 à 6000 personnes ce soir.

Pas loin de 21h00, les lumières s'éteignent... ovation et poussée brusque, qui nous plaque contre les barrières. Première bonne surprise, Jack a perdu du poids, on le retrouve tel qu'il était sur les pochettes des premiers albums. Meg porte un haut rouge et un pantalon noir, quant à Jack, le rouge intégral est de mise ce soir, cela va saigner !! Et, effectivement, dès le premier morceau, je sais que ce concert des White Stripes sera différent de celui d’il y a 2 ans : fini les tenues extravagantes et tout le décorum, place à la simplicité et au rock'n'roll. Le son est bon et clair (encore une énorme différence par rapport à 2005). Jack est en forme, c'est évident qu'il prend plaisir à jouer ce soir (il faut dire que nous ne sommes qu'en début de tournée). Autre surprise, pas mal d'anciens morceaux sont joués (3 du 1er album). Le nouvel album (pas encore sorti) est bien sûr interprété en partie, en commençant par le single Icky Thump, excellent même si en concert l’on ressent moins le coté "celtique" du morceau. Les 4 autres nouveaux morceaux me semblent d'excellente facture. Jack maltraite sa magnifique Mosrite rouge, sur laquelle il interprète une grande partie des chansons ce soir, tantôt il arpente la scène, tantôt il joue à coté de sa "soeur"... De près, comme nous sommes placés, on ressent bien la complicité qui les unit : Meg sourit, pouffe en regardant Jack.

Le concert continue de plus belle, avec une alternance de morceaux lents et rapides (ce qui nous permet de souffler). Evidemment, cela bouge pas mal derrière nous, pas mal de personnes seront évacuées (j'ai vu des mômes qui ne doivent pas avoir plus de 15 ans). Mais devant, même si nous sommes compressés par moment, c'est quand même l'idéal. Pas mal de morceaux de « White Blood Cells » seront joués (j'ai un faible pour cet album). Une petite douceur avec Meg qui vient chanter Cold Cold Night, sur lequel Jack s'efface pour juste plaquer quelques arpèges discrets. Suit une superbe interprétation de Jolene (de Dolly Parton pour les ignorants). Le public est aux anges, et moi je suis simplement en train de prendre du plaisir. Mais le meilleur arrive : jusque là, très peu de morceaux de Elefant ont été joués... Le final sera terrible. Ball & Biscuit pour finir le set, et, de retour sur scène, la grosse claque, Black Math, époustouflant, le clou du concert, ce morceau c'est de la dynamite ! c'est du métal ! c'est des boulons ! c'est grandiose quoi ! J'ai juste envie de hurler à ce moment. La claque ! Et bien sûr, pour finir, le somptueux Seven Nation Army avec une intro assez longue (Jack prendra un malin plaisir à retarder l'intro)... Souvent, les artistes ont tendance à bâcler leur morceau le plus fédérateur, car il l'ont joué tellement de fois que c'en devient une habitude. Là non, Jack l'aime ce morceau, il prend du plaisir à nous le jouer et nous le lui rendons bien. Nous aurons droit aussi à Jack et Meg photographes - ou comment se tirer le portrait avec un Polaroïd et balancer les clichés au public - : original !!.

Voila, c'est fini, les White Stripes ont joués presque 80 mn, intenses et fulgurantes. A noter l'absence presque totale de morceaux de « Get Behind Me Satan » (juste en medley). Ce soir Jack et Meg ont tout simplement été grands et m'ont impressionné. Non, les White Stripes ne sont pas finis, loin de là ! Moi qui était resté sur une énorme déception il y a 2 ans, je suis heureux de voir que ce n'avait été qu'un épisode malheureux.

Ce concert restera certainement l’un des meilleurs de l'année. »




The White Stripes est un duo de rock de Détroit (Michigan, États-Unis), formé en 1997. Leur album Elephant (2003), marque leur consécration populaire, l'album salué par le grand public et une partie de la critique, appréciant un heureux retour aux sources du rock (pour ceux qui n'avaient pas suivi le groupe à ses débuts), et leur capacité unique à faire de deux personnes un groupe.

(http://www.myspace.com/thewhitestripes)
(http://www.whitestripes.net/)




1999 - The White Stripes
2000 - De Stijl
2001 - White Blood Cells
2003 - Elephant
2005 - Get Behind Me Satan
2007 - Icky Thump







Jack White (John Anthony Gillis): Vocal & Guitar & Piano
Meg White (Megan Martha White): Drums,Piano & Vocals















When I Hear My Name (The White Stripes - 1999)
Dead Leaves and the Dirty Ground (White Blood Cells - 2001)
Cannon (The White Stripes - 1999) >
> Little Room (White Blood Cells - 2001) >
> Ball and Biscuit (Elephant - 2003) >
> Cannon (The White Stripes - 1999)
Icky Thump (Icky Thump - 2007)
Effect and Cause (Icky Thump - 2007)
Hotel Yorba (White Blood Cells - 2001)
Do (The White Stripes - 1999)
I'm Slowly Turning Into You (Elephant - 2003)
I think I Smell A Rat (White Blood Cells - 2001)
300 M.P.H. Torrential Outpour Blues (Icky Thump - 2007)
Same Boy You've Always Known (White Blood Cells - 2001)
Hello Operator (De Stijl - 2000)
In The Cold, Cold Night (Elephant - 2003)
Jolene (Cover D. Parton)
Lets Shake Hands (Single 1998 / Aluminium - limited - 2006)
Ball and Biscuit (Elephant - 2003)

Encore

Black Math (Elephant - 2003)
The Denial Twist (Get Behind Me Satan - 2005) >
> Passive Manipulation (Get Behind Me Satan - 2005) >
> I Just Don't Know What To Do With Myself (David Bacharach Cover)
Seven Nation Army (Elephant - 2003)



La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER