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jeudi 31 octobre 2019

MOONSPELL - ROTTING CHRIST ~ L'Etage. Le Liberté. Rennes.



~ EURO TOUR 2019 ~

Support Act: SILVER DUST
 
Ce qu'en a pensé Emilie:

 « En ce soir d’Halloween, Guillaume et moi allons à un concert qui colle assez bien à la thématique du jour : la double affiche Rotting Christ / Moonspell. Guillaume adore Rotting Christ, dont il abreuve régulièrement ses tops. Ce n’est pas forcément ce que je préfère, musicalement ça va, mais ça crie trop à mon goût :D Enfin bon, on verra bien ce que cela donne…

Nous arrivons peu avant l’ouverture des portes mais le premier rang à gauche ne sera pas un problème ce soir dans un Étage pas totalement rempli. On commence vers 20h45 avec les Suisses de Silver Dust, qui disposent d’un écran qui nous diffuse des images étranges en guise d’entrée en matière. Apparemment, les gars adorent Burton, mais avec ces photos au style ancien, ça m’a surtout fait penser à Ransom Riggs.
Ce qui bien sûr m’a fait fort plaisir, de même que l’entrée en scène du chanteur, dans un look très Tuomas Holopainen, avec un chapeau et une canne.


Parti en terrain conquis, le quatuor ne me convaincra cependant pas ; la faute à des parties « screamo » pas tout à fait en adéquation avec l’univers (bon ça encore, c’est une question de goût personnel), mais surtout au bavardage incessant de Lord Campbell PENDANT les chansons. Le gars est francophone, c’est pratique ; il a envie de communiquer avec son public, c’est tout à son honneur ; mais alors franchement, les « vous êtes là Rennes » et autres « faites le signe du métal », ça va bien cinq minutes. Le « signe du métal », comme il dit, ça ne se réclame pas, ça se mérite. Et toute l’ambiance gothique savamment installée par le groupe s’écroule quand on se retrouve dans un truc limite Green Dayesque (taper dans les mains, etc…). C’est dommage, car il y a de l’idée dans le concept, et une vraie originalité. Mention spéciale au magnifique solo de guitare de Mr Campbell sur fond de Bach. Un groupe que l’on n’oubliera pas, mais dont on aura envie qu’il soit un peu différent si on les croise à nouveau… Ils sont jeunes (six ans d’existence, probablement pas à temps complet), et avec le soutien de la ville de Porrentruy (affiché peut-être un peu trop lourdement à la fin de la vidéo qui couvrait tout le concert), il devrait y avoir du progrès dans les années à venir. Et puis les gars sont très sympas, le guitariste m’a filé un médiator avec les initiales du groupe.


Viennent ensuite les Grecs de Rotting Christ. Leur nom ne fait pas mystère d’une prise de position pas très tendre envers une certaine religion. Ce n’est pas quelque chose que je cautionne dans sa totalité, chacun étant à mon avis libre de choisir sa religion, quelle qu’elle soit, ou de ne pas en avoir d’ailleurs, tant qu’on ne cherche pas à imposer son point de vue au voisin… Mais je comprends quand même l’opinion de Sakis Tollis (chanteur et à présent seul membre originel avec son frère Themis à la batterie) concernant certains faits peu glorieux… Mais de toute façon ce soir, pas de croix renversée (ou barrée comme pour Bad Religion), de fuck the Catholics ou autres joyeusetés du genre. Je ne comprends pas un traître mot des textes (et à mon avis c’est aussi le cas d’une bonne partie du public) et donc moi ce que je retiens, c’est un groupe expérimenté (plus de trente ans de carrière !) qui me convaincra bien davantage sur scène que ne l’avaient fait les morceaux en version studio. Alors oui, Sakis hurle ou grogne assez souvent, mais l’excellence des compositions, et surtout la joie visible de ces quatre musiciens sur scène, suffiront à me faire passer un excellent moment. Bon, soyons honnêtes, ça et la plastique irréprochable du jeune bassiste Kostas Heliotis, qui ne cesse de monter sur les retours de notre côté, headbangue comme un fou, tire la langue de manière fort rigolote… Je me répète, mais ça fait vraiment plaisir de voir sur scène des gens qui ont vraiment envie d’y être. Une excellente surprise pour ma part, car je ne partais pas vraiment pour adorer ce soir…



La soirée se déroulait de fort belle manière, mais ne se terminera malheureusement pas de la même façon. Il est 22h45 quand les Portugais de Moonspell montent sur scène, je commence à fatiguer, et le public jusque là super sympa, commence à ressentir les effets de l’alcoolisation (ou autres :D) du début de soirée. Enfin, particulièrement un gars près de moi, manque de chance. Bon, ça a particulièrement chauffé pour une histoire de place volée, mais finalement ça ne dégénérera pas plus que ça, à part que le mec n’arrête pas de parler, ce qui est quand même bien chiant. De toute façon, je ne crois pas que Moonspell auraient réussi à me convertir ce soir : le son n’est pas très bon, la batterie est trop en avant, j’ai dû sortir mes bouchons. Le chanteur Fernando Ribeiro n’a pas une voix extraordinaire (Sakis non plus, mais là clairement on était en dessous). Le groupe n’a pas vraiment de ligne directrice (bon, il est vrai que ma méconnaissance des morceaux n’aide pas, mais enfin, celui qui clamait « Brasilia Portugal », on aurait cru un truc de supporters de foot :D). Je ne sais pas si c’est pour Halloween ou si c’est toujours comme ça, mais Fernando viendra à un moment avec un masque de peste, puis vers la fin avec une cape de vampire. Il y a un clavier / orgue en fond, avec de gros tuyaux, ça me faisait envie, mais je ne l’ai pas entendu… Reste la bonne humeur communicative d’un groupe lui aussi très heureux d’être là (j’ai d’ailleurs serré la main du chanteur et du batteur à la fin, toujours très sympa ce genre de comportement). Mais 1h30 de prestation à un horaire si tardif, c’était un peu trop long pour les incultes du groupe que nous étions… Je n’étais d’ailleurs pas la seule à fatiguer, le public (qui arborait pourtant nombre de tee-shirts à l’effigie des Portugais) s’est montré plus calme que pendant Rotting Christ (à part le fan plus très frais à côté de moi :D). Il faut dire que Fernando a moins tendance que Sakis à inciter les gens au circle pit. Dommage tout cela, quelques intros arabisantes et autres solos bien sentis faisaient espérer davantage…


Allez, ce n’est pas bien grave le petit bémol final, c’était quand même une fort belle soirée… Prochaine étape, Mr Lanegan à Rouen. »



photos de Guillaume

 
Moonspell est un groupe de metal gothique portugais, originaire d'Amadora et formé en 1989. Bien que principalement rattaché au metal gothique, leur style musical fluctue aussi selon les chansons ou les albums entre le black metal, le metal avant-gardiste et le death metal. Du fait de son succès au niveau international, Moonspell est considéré comme le représentant de la scène metal portugaise.

(http://www.moonspell.com/)
(https://www.facebook.com/moonspellband/)
(https://twitter.com/moonspell?lang=fr)
(https://www.instagram.com/moonspellofficial/?hl=fr)

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Rotting Christ est un groupe de metal extrême grec, originaire d'Athènes. Le groupe, formé en 1987, est notable comme étant l'un des premiers groupes de black metal grecs de la scène metal underground européenne.

(https://www.rotting-christ.com/en)
(https://www.facebook.com/pages/category/Musician-Band/Rotting-Christ-290468585669/)
(https://twitter.com/athanatoieste?lang=fr)
(https://www.instagram.com/rottingchristofficial/?hl=fr


Wolfheart — 1995
Irreligious — 1996
Sin/Pecado — 1998
The Butterfly Effect — 1999
Darkness and Hope — 2001
The Antidote — 2003
Memorial — 2006
Night Eternal — 2008
Alpha Noir/Omega White — 2012
Extinct — 2015
1755 — 2017


 
Thy Mighty Contract — 1993
Non Serviam — 1994
Triarchy of the Lost Lovers — 1996
A Dead Poem — 1997
Sleep of the Angels — 1999
Khronos — 2000
Genesis — 2002)
Sanctus Diavolos — 2004
Theogonia — 2007
Aealo — 2010
Κατά τον δαίμονα εαυτού — 2013
Rituals — 2016
The Heretics — 2019

MOONSPELL (Band)

Fernando Ribeiro (Langsuyar) – lead vocals (1992–present)
Miguel Gaspar (Mike/Nisroth) – drums (1992–present)
Pedro Paixão (Passionis/Neophytus) – keyboards, sampler, programming (1993–present), rhythm guitar (2003-2015)
Ricardo Amorim (Morning Blade) – lead guitar, backing vocals (1995–present)
Aires Pereira (Ahriman) – bass (2004–present; Touring 2004-2008)


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ROTTING CHRIST (Band) 

Sakis Tolis − lead vocals, rhythm guitar, keyboards (1987–present)
Themis Tolis − drums (1987–present)
Giannis Kalamatas − lead guitar, backing vocals (2019–present)
Kostas Heliotis (Spades) − bass, backing vocals (2019–present)


The Setlist
MOONSPELL

 Time Set : 0h00

AFFICHE / PROMO / FLYER






mardi 22 octobre 2019

PIXIES - BLOOD RED SHOES ~ Le Liberté. Rennes.



~ BENEATH THE EYRIE TOUR 2019 ~

Support Act: BLOOD RED SHOES
 🕖 Set Times:
Doors open: 7pm
# BloodRedShoes: 8pm
# PIXIES: 9pm
Ce qu'en a pensé Emilie:

« C’est un grand moment de joie ce soir pour moi, puisque je vais fêter mon 200ème concert, 13 ans après le premier, en compagnie des Pixies. Malheureusement, le récent décès de Kim Shattuck est venu ternir un peu cette joie. Même si elle a quitté le groupe depuis déjà quelques années, je me souviens très bien de sa présence aux Olympias de 2013, où elle avait la difficile tâche de remplacer une autre Kim. Miss Deal venait de quitter le groupe, un départ dur à accepter pour les fans, moi y compris, mais je l’avais trouvée parfaite à la basse, et j’adorais aussi son style vestimentaire, très différent de celui de l’autre Kim. En dehors de ce passage éclair dans le groupe bostonien, elle était principalement connue comme chanteuse de The Muffs. Je connais peu sa carrière (honte à moi) mais je tenais à lui rendre hommage (ce que Frank Black ne fera pas ce soir, puisqu’il ne prononcera comme d’habitude pas un seul mot ; mais le groupe avait exprimé sa peine sur Internet). RIP Kim.

Guillaume m’accompagne ce soir, et même si nous sommes arrivés peu de temps avant l’ouverture des portes et que le concert est complet, nous atteindrons sans difficultés le premier rang, à gauche de Joey Santiago (une place plus prudente que le plein centre que j’occupais la dernière fois, au Zénith, en 2016).



Après une heure d’attente, pendant laquelle nous aurons notamment la joie d’entendre The Hu (ils prennent du galon, les petits gars d’Oulan-Bator !), nous commençons avec Blood Red Shoes. Sur scène, le duo anglais est accompagné de deux musiciens supplémentaires, aux claviers (et pour lancer quelques samples) et à la basse. Laura-Mary a une bien jolie voix, et ce que l’on retient surtout de Blood Red Shoes, c’est la prédominance de la batterie, poste assuré de main de maître par Steven Ansell. Son instrument est sur le devant de la scène, à droite mais tourné vers nous, ce qui nous permet d’admirer sa technique impeccable. Le son est très bon (j’ai déjà commencé mes prières pour les Pixies, ayant eu des expériences diverses à ce sujet). Malheureusement, pas de When We Wake, excellent morceau par lequel je les ai connus, la formation se concentrant surtout ce soir sur le dernier album en date. Mais, à part ce bémol, très belle prestation, et des remerciements entre les morceaux qui contrasteront avec la suite…


Car pendant le set des Pixies, nous savons pertinemment que nous n’aurons pas le droit à un seul merci (le salut final étant censé remplir ce rôle…). Cette attitude assez controversée a un avantage de taille, le nombre de morceaux joué. Nous en aurons 39 (!!!) ce soir, en l’espace de deux heures, le quatuor ayant vraiment poussé à l’extrême l’absence de transition entre les morceaux. Il y a dû y avoir deux secondes top chrono entre la dernière note de Caribou et le premier « Hey ! ». Personnellement, je m’enfilerais bien les sept albums dans ces conditions, mais Frank Black a quand même 54 ans (et a d’ailleurs pris un petit coup de vieux depuis le Zénith), donc deux heures c’est déjà excellent. La montée sur scène sur Cecilia Ann, cover de l’instrumental des Surftones, est une excellente idée. Si le groupe ne touchera étonnamment pas à Indie Cindy ce soir (à mon grand regret), le reste de la discographie sera parcouru en long, en large et en travers, ce qui finira par dérouter un peu le public, même si celui-ci était bien plus poli qu’aux Olympias de 2013 (pas de départ massif vers le bar après Where is my Mind, qu’ils ont jouée assez tardivement mais pas en clôture non plus). Globalement quand même, on passera assez souvent par Surfer Rosa, Doolittle et Bossanova, mais surtout on entendra en totalité (il me semble, setlist pas certaine à 100 %) le petit dernier Beneath the Eyrie. Ce qui est fort bien, car celui-ci recèle de jolies pépites, même si je ne reconnais pas encore très bien tous les morceaux : This is my Fate, et son côté très Frank Black solo, In the Arms of Mrs. Mark of Cain, bien meilleure à mon avis que ce titre trop entendu qui l’a précédé, le touchant Los Surfers Muertos avec Paz au chant… J’ai eu mes petits moments de jouissance personnels (Break My Body, Rock Music, U-Mass, Gouge Away, Bone Machine, Cariboooooouuu…). Monkey Gone to Heaven, très pertinente en ces périodes de pollution à tout va, était magnifique, je me suis mise sur la pointe des pieds pour que le petit singe de mon tee-shirt puisse voir la scène, oui oui, c’est le genre de truc con qui peut me venir à l’esprit, je ne suis pas fan pour rien d’un groupe qui a fait deux chansons sur les raies mantas… La version de Nimrod’s Son était déroutante, mais sympa, et le solo de Vamos exécuté cette fois-ci avec sa… casquette par Mr Santiago était, comme toujours, un grand moment. 



Finalement, en dehors du fait que cet exceptionnel enchaînement ne suffit pas à couvrir l’encore plus exceptionnelle discographie du groupe (pas de River Euphrates, sérieusement ?), le concert frôlait vraiment la perfection, surtout dans sa première partie, plus bourrine. Le son était super sans bouchons, ce qui finalement était tout ce que je demandais au départ. Bon, ça et All Over the World, mais je crois qu’elle ne viendra jamais… Mr Black avait l’air de fort bonne humeur (si si, je vous assure, je le connais à force, c’est intérieur mais il était content). Vocalement, il en a un peu reperdu mais comme il part de très très haut, ça reste de l’excellent niveau. Dommage que David n’ait pas pu avoir son petit quart d’heure de gloire avec La La Love You… Mais je ne suis pas sûre que de dresser la liste des trente autres morceaux que j’aurais aimé avoir soit la meilleure façon de faire honneur à ce concert et de conclure cette chronique. Alors disons simplement que, s’ils ne sont pas des showmen, les Pixies sont en revanche des musiciens proches de la perfection absolue, car rares sont les groupes capables d’aborder un concert de cette façon, avec 40 morceaux choisis assez aléatoirement parmi une centaine tous les soirs ! A big, big love to you, Frank, Joey, Paz & David… Oh, mais on n’a pas eu Gigantic !!!

 

photos de

 
Pixies est un groupe de rock alternatif américain, originaire de Boston, dans le Massachusetts. Formé en 1986, le groupe se sépare en janvier 1993 dans des conditions quelque peu houleuses, mais s’est reformé en avril 2004. Après le départ de Kim Deal pendant l'enregistrement de l'album Indie Cindy, Kim Shattuck d'abord, puis Paz Lenchantin désormais membre à part entière du groupe, ont été les bassistes du groupe. Le groupe n'a rencontré qu'un modeste succès dans son pays d'origine, mais en Europe ses albums ont touché un large public. Le groupe est largement considéré comme l'un des fers de lance lors de l’explosion du rock alternatif au début des années 1990, bien qu’il se soit séparé avant d’avoir pu bénéficier pleinement de ce statut de pionnier.

(https://www.pixiesmusic.com/)
(https://www.facebook.com/pixiesofficial/)
(https://twitter.com/pixies?lang=fr)
(https://www.instagram.com/pixiesofficial/?hl=fr)

 

Blood Red Shoes est un groupe (duo) de rock originaire de Brighton, en Angleterre, formé en 2004.

(https://www.bloodredshoes.co.uk/)
(https://www.facebook.com/bloodredshoes/)
(https://twitter.com/bloodredshoes)
(https://www.instagram.com/bloodredshoesuk/?hl=fr)
 


Surfer Rosa (1988)
Doolittle (1989)
Bossanova (1990)
Trompe le Monde (1991)
Indie Cindy (2014)
Head Carrier (2016)
Beneath the Eyrie (2019)




Box of Secrets (2008)
Fire like This (2010)
In Time to Voices (2012)
Blood Red Shoes (2014)
Get Tragic (2019)


PIXIES (Band)

Black Francis — lead vocals, rhythm guitar (1986–1993, 2004–present)
David Lovering — drums, percussion (1986–1993, 2004–present)
Joey Santiago — lead guitar, keyboards (1986–1993, 2004–present)
Paz Lenchantin (ex Entrance, A Perfect Circle, Zwan, and Queens of the Stone Age) — bass, violin, backing vocals (2014–present)



 BLOOD RED SHOES (Band)

Laura-Mary Carter — Vocals and guitar (2007 -present)
Steven Graham Ansell — Vocals and drums (2007 -present)


+ On Tour with
Ayse Hassan (ex Savages) — bass
James Allix — keyboards,

The Setlist
PIXIES

Cecilia Ann (Bossanova - 1990) (The Surftones Cover - 1964)
St. Nazaire (Beneath the Eyrie - 2019)
Brick Is Red (Surfer Rosa - 1988)
Break My Body (Surfer Rosa - 1988)
Debaser (Doolittle - 1989)
Rock Music (Bossanova - 1990)
Isla de Encanta (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
On Graveyard Hill (Beneath the Eyrie - 2019)
Wave Of Mutilation (Doolittle - 1989)
Head On (Trompe Le Monde (The Jesus and Mary Chain Cover - Automatc - 1989) - 1991)
U-Mass (Trompe le Monde - 1991)
Monkey Gone to Heaven (Doolittle - 1989)
Gouge Away (Doolittle - 1989)
I’ve Been Tired (Come On Pilgrim (EP) - 1987)

Long Rider (Beneath the Eyrie - 2019)
Bone Machine (Surfer Rosa - 1988)
Caribou (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Hey (Doolittle - 1989)

Los Surfers Muertos (Beneath the Eyrie - 2019)
Ana (Bossanova - 1990)
All the Saints (Head Carrier - 2016)
Cactus (Surfer Rosa - 1988)
Here Comes Your Man (Doolittle - 1989)
Death Horizon (Beneath the Eyrie - 2019)
Nimrod's Son (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Ready for Love (Beneath the Eyrie - 2019)
The Holiday Song (Come On Pilgrim (EP) - 1987)
Bird of Prey (Beneath the Eyrie - 2019)
Vamos (Surfer Rosa - 1988)
Havalina (Bossanova - 1990)
Silver Bullet (Beneath the Eyrie - 2019)
This is My Fate (Beneath the Eyrie - 2019)
Catfish Kate (Beneath the Eyrie - 2019)
Where Is My Mind? (Surfer Rosa - 1988)
In the Arms of Mrs. Mark of Cain (Beneath the Eyrie - 2019)
Wave Of Mutilation (UK Surf) (Complete 'B' Sides - 2000)
Winterlong (Complete 'B' Sides (Neil Young Cover - Decade - 1977 ) - 2000)
Daniel Boone (Beneath the Eyrie - 2019)
Velouria (Bossanova - 1990)




 ***
 Time Set: 2h05

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The Setlist
BLOOD RED SHOES

Elijah (Get Tragic - 2019)
God Complex (Single - 2018)
Mexican Dress (Get Tragic - 2019)
Howl (Get Tragic - 2019)
Eye to Eye (Get Tragic - 2019)
Bangs (Get Tragic - 2019)
Colours Fade (Fire Like This - 2010)

 
 

***
Time Set: 0h30 

AFFICHE / PROMO / FLYER