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mercredi 16 février 2011

NOAH & THE WHALE ~ Le Cafe De La Danse. Paris.











Première Partie : Alessi’s Ark




Ce qu’en a pensé Gilles B. :
« Un an et demi après leur passage au même endroit, Noah & The Whale sont de retour à Paris. J’avoue que j’ai, pas mal, hésité avant de prendre mon billet. Je n’avais pas trop apprécié leur dernière prestation, l’esprit du premier album s’étant soudainement évanoui. Depuis déjà plusieurs semaines, le concert est sold out et lorsque j’arrive devant le Café de la Danse une petite quinzaine de personnes forment déjà une petite file. Pas de problème, quand même pour atteindre le premier rang, à gauche, dès l’ouverture des portes. J’aperçois quelques connaissances de concert, mais aucun de mes amis photographes.

La première partie débute tout en douceur avec la charmante Alessi’s Ark de son vrai nom Alessi Laurent-Marke. Elle arrive, sur scène, presque timidement vêtue d’une longue robe et armée de sa seule guitare acoustique. On pourrait aisément l’imaginer fin des années soixante des fleurs dans les cheveux pendant le Flower Power. Cette jeune femme a le petit quelque chose qui la rend sympathique, non pas tant par sa musique qui somme toute reste du folk assez linéaire, mais plutôt par une certaine grâce maladroite qu’elle dégage en chantant et en entamant le dialogue avec le public. Elle nous dira que sa mère vit en France, mais s’excuse pour son mauvais français, qui pour nous est bien entendu un ravissement. Elle nous parlera de sa nouvelle acquisition, ses chaussures «fashion» qu’elle nous montre aussitôt. C’est son second concert à Paris après avoir joué dans un bar. Le folk peut être miraculeux et lumineux  ou alors très «chiant» (je ne citerai pas de nom…). Ce soir, rien de tout cela. J’assiste tout simplement au concert d’une jeune femme attachante qui réussit à me faire passer 30 minutes agréables sans qu’elle ait une voix ou des compositions extraordinaires. Elle dégage tout simplement de la sympathie renforcée par des chansons toutes simples et sans prétention.

La scène du Café de La Danse a un petit quelque chose qui la rend cosy. Nul doute que les trois grands tapis alignés devant nous y sont pour beaucoup. Arrivée des cinq musiciens en costume-cravate :  simple et chic. Le concert débute avec une vraie énergie. Et c’est justement ce qui me marquera ce retour dans un registre plus rock. Charlie Fink introduira d’ailleurs une chanson par ses paroles : «This is a song for kids who believe in rock’n’roll». OK, je suis bien d’accord. Il faut dire que j’étais assez allergique à leur second album. Leur grand problème ce soir est de ne jamais pouvoir hausser le niveau de leur prestation pour faire décoller le concert. J’ai l’impression que le Noah & The Whale du premier album a pratiquement entièrement disparu. C’est bien enlevé, élégamment ficelé.Le guitariste en face de moi nous concocte quelques belles envolées lyriques et de jolies parties de pedal steel guitar mais cela reste bien linéaire. Et puis chose énervante, la voix de Charlie Fink  me parvient uniquement de la sono, sur les côtés avec un effet assez bizarre et peu naturel. A contrario, la batterie elle est trop omniprésente, bref le son n’est pas vraiment au niveau ce soir. Chose curieuse, d’ailleurs, il n’y avait aucun retour sur le devant de la scène, un bien pour nous spectateurs pour la visibilité de la scène, mais peut être un défaut pour la qualité du son (il m’a semblé que tous les musiciens portaient une oreillette). Et puis l’on n’entendait guère Tom Hobden le violoniste du groupe. Début de concert agréable qui devient par la suite un peu lassant et routinier. Il faut dire que la setlist n’est pas vraiment pour me plaire. Ils vont interpréter presque en totalité, leur dernier album (pas encore sorti). Je trouve cela parfaitement abusif et énervant. Pour l’équilibre et l’intérêt du concert, je pense que 5 ou 6 morceaux auraient largement suffi. Où sont passées les pépites du premier album ? Nulle part, disparues de la setlist. Il ne subsiste que 5 Years Time l’ultime morceau joué ce soir qui me rappelle le bon vieux temps (…. il y a trois ans). Mais ce que je trouve quand même scandaleux, oui j’assume, c’est que le groupe occulte dorénavant des morceaux comme 2 Atoms In A Molecule ou bien encore le fabuleux Jocasta. Deux morceaux où les émotions et la voix de Charlie Fink faisaient merveille et je ne parle même pas de Shape Of My Heart.

En résumé, un concert, bien propre, bien promo comme je ne les aime pas, sans surprise et sans grande passion. Bref une déception qui, si elle n’est pas la même qu’il y a deux ans, me pose problème et me fait m’interroger sur l’avenir du groupe. Je ne retrouve pas le plaisir que j’avais éprouvé, il y a 3 ans lors de leur premier album, et de leur concert à la Maroquinerie quand fraîcheur et nouveauté étaient au rendez-vous. Une chose est sûre c’est que je ferai l’impasse sur leur prochain passage dans quelques mois à la Gaîté Lyrique.»






photos de gilles b


Noah and the whale sont quatre, groupe de rock de Twickenham, à Londres, en Angleterre, créé en 2006. Ils délivrent une délicate pop teintée d'(anti)folk. Mélancolique mais jublilatoire, leur musique se fait une place au chaud entre Jonathan Richman, Belle and Sebastian et Neutral Milk Hotel.


 2008 - Peaceful, the World Lays Me Down
2009 - The First Days of Spring
2011 - Last Night on Earth




Charlie Fink : Vocal
Doug Fink : Drums
Tom Hobden : Violon
Matt Urby : Bass





La Setlist du Concert
NOAH & THE WHALE


 Life Is Life (Last Night on Earth - 2011)
Tonight's The Kind Of Night (Last Night on Earth - 2011)
Blue Skies (The First Days of Spring - 2009)
Give A Little Love (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Just Before We Met (Last Night on Earth - 2011)
Love Of An Orchestra (The First Days of Spring - 2009)
The Line (Last Night on Earth - 2011)
I Have Nothing (The First Days of Spring - 2009)
My Door Is Always Open (The First Days of Spring - 2009)
Wild Thing (Last Night on Earth - 2011)
Rocks And Daggers (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Waiting For My Chance To Come (Last Night on Earth - 2011)
The First Days of Spring (The First Days of Spring - 2009)

Encore

Old Joy (Last Night on Earth - 2011)
L.I.F.E.G.O.E.S.O.N (Last Night on Earth - 2011)
5 Years Time (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)

La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER

 








vendredi 18 septembre 2009

NOAH AND THE WHALE ~ Le Cafe De La Danse. Paris.






Première Partie :




Ce qu’en a pensé Gilles B. :


« Je n'aime pas le Café de la Danse.... enfin ce n'est pas que je n'aime pas la salle proprement dite, c'est plutôt que j'ai des mauvais souvenirs, entre les groupes qui ne peuvent pas jouer très fort, le couvre feu ridiculement précoce, et surtout, oui surtout, la simili fosse, ce fameux espace de quelques mètres séparant la scène et les sièges du premier rang des gradins. Inévitablement, les concerts commencent par des "ASSIS ASSIS !!!!" qui vous font regretter de ne pas vous être placé dans ces fameux gradins, tranquillement assis, justement. Donc ce soir, j'avais décidé tout simplement d'aller m'assoir au lieu de faire le pitre assis devant la scène (et en plus, on a mal aux fesses au bout de quelques dizaines de minutes).

Mais dès l'ouverture des portes, le naturel reprend le dessus, je m'aperçois que les premiers rangs des gradins sont dépourvus de sièges, il y a donc des chances pour que les gens restent debout ce soir… allez, je file au premier rang, où me rejoint la charmante Julie, puis ce sera au tour de Michael et d'Oliver, sans oublier notre ami Robert (qui commence à voir le bout du tunnel avec son entorse…). Et je l'avoue, presque pour la première fois dans ces lieux, je vais vivre pleinement un concert sans avoir à me soucier du public dans les gradins. Car, oui… les gens vont se mettre debout !

Atmosphère chaleureuse, donc, ce soir, et c'est avec une ancienne connaissance, Blue Roses, que la soirée va commencer. Blue Roses, c'est avant tout la charmante Laura Groves qui, ce soir, sera accompagnée par une violoniste et un batteur. Une nouvelle violoniste, devrais-je dire, car la dernière fois que je l'avais vue à la Maroquinerie, ce n'était pas la même jeune femme. Si vous aimez la douceur, les voix cristallines et le folk bien sûr, vous aimerez Blue Roses. On ne peut d'ailleurs pas s'empêcher de comparer sa voix à celle de Kate Bush, même si sa musique est beaucoup moins enlevée et excentrique. Mais c'est très bizarre car on se laisse gagner par une sorte de quiétude bienheureuse, au son de la voix de Laura et de sa musique douce, parfois empreinte de nostalgie. Mais son sourire, toujours présent, nous baigne dans une béatitude et une candeur qui fait que l'on ressort d'un concert de Blue Roses apaisé. Elle alternera les passages au piano électrique et à la guitare acoustique, pour finir enfin à la guitare électrique. Mine de rien, Laura Groves mène son bout de chemin sans bruit, avec juste son charme et sa musique comme armes, et cela marche, j'ai fini par acheter son CD à la fin du concert.

Le café de la Danse a donc fait le plein pour accueillir Noah et la Baleine (dixit le chanteur Charlie Fink), et c'est une bonne chose, car ce groupe en vaut la peine ! Nous sommes loin de l'ambiance assez feutrée qu'il y avait à la Maroquinerie il y a près d'un an, le groupe commence à avoir du succès dans nos contrées, et cela se voit. Mais je suis surpris tout de même lorsque le groupe monte sur scène, quelque chose me chiffonne.... dans ma mémoire, ils n'étaient que 4 sur scène, et le violoniste se trouvait sur la gauche. Cette fois-ci, il a pris place sur la droite, dommage pour moi ! Et le changement, c'est l'apport d'un guitariste en plus de Charlie Fink. Est-ce vraiment nécessaire ?? Je n'en suis pas vraiment convaincu... Car si la musique du groupe est devenue plutôt musclée, avec des passages bien électriques et très rock, la naïveté et l'innocence qui m'avaient tant séduit chez eux ont quelque peu disparu ce soir. On dira que le groupe a évolué, mais jusqu'à la fin du concert, je resterai nostalgique de leur passage à la Maro, où l'émotion était à fleur de peau. Alors, bien sûr, ce qu'ils ont perdu en finesse, ils l'ont gagné dans la profondeur de l'interprétation, qui se veut beaucoup plus riche et musclée, avec des passages assez épiques, notamment grâce au guitariste additionnel placé en face de nous. Tout cela au détriment des parties de violon, je trouve, et c’est dommage car c'est une partie du charme qui s'envole. Mais, malgré ces critiques qui ne sont pas une remise en question de l'estime que j'ai pour ce groupe, je tiens à le dire, on a senti que Noah & The Whale étaient beaucoup plus à leur aise ce soir, avec un bassiste (Urby Whale) toujours aussi spectaculaire et enjoué, et Charlie Fink quant à lui, va nous octroyer un passage à la guitare, pendant lequel il se servira d'une brosse à dents électrique en guise de bootleneck, effet garanti ! Quant à Tom Hobden, le violoniste, si sa mèche a poussé, il reste toujours assez discret, alternant les passages au violon - bien sûr - et aux claviers. Que penser des nouveaux morceaux ? Difficile à dire, car je n'en connaissais aucun avant ce soir. Ma première impression, c'est que je n'ai pas identifié une composition de la trempe de Jocasta (ah, quel morceau !!!) ou bien de Atoms In A Molecule - curieusement absent de la set list. Au final, un bon concert, paradoxalement trop électrique à mon goût, moi qui pourtant le revendique souvent. Le rappel sera légèrement écourté par rapport à la set list (2 morceaux joués seulement, au lieu des trois marqués sur la set list). Le succès est au rendez-vous, à l'issue de ce set de 75 minutes…

Moi, j'ai bien aimé, malgré les réserves explicitées plus haut. Set list en poche, je quitte tranquillement le Café de la Danse, dehors la ruelle est animée, c'est bien la première fois que je ressors du Café de la Danse avec une indéniable sensation de bien-être. »









(http://www.myspace.com/musicofblueroses)




Noah and the whale
sont quatre, groupe de rock de Twickenham, à Londres, en Angleterre, créé en 2006. Ils délivrent une délicate pop teintée d'(anti)folk. Mélancolique mais jublilatoire, leur musique se fait une place au chaud entre Jonathan Richman, Belle and Sebastian et Neutral Milk Hotel.

(http://www.myspace.com/noahandthewhale)

Peaceful, The World Lays Me Down (2008)
Noah And The Whale Presents The A Sides ( 2008)
The First Days of Spring (2009)
Peaceful, The World Lays Me Down (2009)









Charlie Fink : Vocal
Doug Fink : Drums
Tom Hobden : Violon
Matt Urby : Bass









La durée du concert : 0h30






Give A Little Love (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Blue Skies (The First Days of Spring - 2009)
Shape Of My Heart (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Love Of An Orchestra (The First Days of Spring - 2009)
My Broken Heart (The First Days of Spring - 2009)
Our Window (The First Days of Spring - 2009)
5 Years Time (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Rocks & Daggers (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
Stranger (The First Days of Spring - 2009)
Hold My Hand As I'm Lowered (Peaceful, The
My Door Is Always Open (The First Days of Spring - 2009)
The First Day Of Spring (The First Days of Spring - 2009)

Encore

Jocasta (Peaceful, The World Lays Me Down - 2008)
My Broken Heart
(The First Days of Spring - 2009)(acoustic version)



La durée du concert : 1h15

AFFICHE / PROMO / FLYER





Noah and the whale - 5 years time