Blogger Template by Blogcrowds

lundi 8 octobre 2007

WITHIN TEMPTATION ~ Le Zenith. Paris.

 









Première Partie:

Ce qu’en a pensé Vik :
« Arrivé à 17 heures métro Porte de Pantin, première surprise, sous le soleil brillant, je suis pas seul… Le public est venu en masse et mélange ados « black celebration », cuir noir, latex sexy, dentelles blanches, corsets et jupes en vinyles, visages blafards, coiffures quasiment toutes de couleur noire et colliers, bracelets, yeux noircis, lèvres violacées, branchés métal BCBG… je constate que, globalement, toutes les générations se sont données rendez-vous pour cette soirée « fantastique » dans le vrai sens du terme. Je me dirige vers le Zénith pour commencer à faire la queue : eh oui, vu le monde attendu ce soir, et le caractère libre du placement dans la salle, il vaut mieux s'armer de patience. En arrivant près de cet étrange lieu, pas d’herbe, les arbres dépourvus de feuilles s’écartent devant mon passage comme pour m’indiquer que je suis le bienvenu, des statues sombres et mélancoliques, tristes et pleines de souffrance, sont là pour m’envoûter et me retenir. Des bougies, posées à même le sol confèrent une atmosphère de vieille église. Dont je perçois même l’odeur. Dans ce pays étrange, plein de ténèbres et de mystères, au milieu de cet univers fantastique, au fond de l’allée... pas de cimetière, mais le Zénith, ce soir revêtu d’un décor noir avec quelques traits rouge. En m’approchant, j’entends un son unique, glacial. Un chant qui va bien avec cette ambiance morbide et glauque. Elle provient d'une apparition… Sharon, la voix de Within Temptation. Une foule de plus en plus massive a commencé à se rassembler à l’entrée. Les plus courageux attendent depuis neuf heures du matin pour s’assurer les meilleures places possibles devant la scène…

Après le mémorable concert du 21 mai au Bataclan, c’était une bonne nouvelle que cette date supplémentaire de la tournée The Heart of Everything, quatrième album studio, sorti en mars 2007, de ce groupe néerlandais, dont le style oscille entre méeal/pop et rock gothique, avec un penchant heroic fantasy. Prenant place dans une file d’attente d’une foule en délire qui ne tarde à s’ébranler en direction de l’entrée vers 19h00, c’est avec une certaine urgence que je me lance à l’assaut d’une place en première ligne. La fosse est blindée rapidement, la scène est cachée par un drapeau portant le logo de WT.

20h15 : le premier groupe entre en scène : Delain, groupe fondé en 2002 par Martijn Westerholt, ex-claviériste de Within Temptation, apporte la note joyeuse de la soirée. Un groupe que je connais bien puisque j'ai leur (seul et unique) album, qui est assez bon, mais dont le style musical est assez proche de celui de WT. Pourtant sur scène... ce n'est pas extraordinaire. La chanteuse Charlotte Wessels est toujours aussi belle, en jeans, et haut tout simple, bleu avec une énorme ceinture, faisant preuve de charisme et d’élégance, à son aise sur scène avec sa voix d’ange. Quant au reste du groupe, ils sont un peu éclipsés par la présence de la chanteuse, mais semblent prendre du plaisir pendant le show. Véritable clone, en plus soft, Delain propose des compositions manquant d'originalité malgré ses ingrédients de base : bon jeu de scène, superbe voix pure, musiciens au top niveau. Le groupe joue ses ‘tubes’ comme Frozen, No Compliance, (le duo avec Sharon enflamme le Zénith), See Me In The Shadows ou encore le morceau probablement le plus adapté au live, le dynamique The Gathering. Le public paraît enchanté, surtout quand le groupe annonce : « I hope you have some energy left for us... we are shooting our new video tonight ! So jump ! ». Beaucoup plus bruts que sur l’album, les titres reçoivent vraiment un très bon accueil de la part d’un public qui semble, pour certains, bien connaître la formation. Une sympathique ouverture donc, qui n'apporte absolument rien au genre, mais crée bien l'ambiance. Le groupe a d’ailleurs dit que c'était leur meilleur concert de la tournée.

Après 45 minutes et un long salut, ils repartent dans les coulisses visiblement contents de leur prestation. Le matériel est rangé, la scène dégagée pour laisser la place au second groupe de "1ère partie".

21h02 : C’est le tour des ces ténébreux The 69 Eyes, groupe de rock finlandais : un look assez marrant, un style vraiment à part, des musiciens complètement défoncés assurant quand même un bon jeu de scène, un batteur hypnotique… un vrai fou. Outrageusement goth et gentiment rock’n’roll, avec un chanteur « crooner démoniaque », complètement cliché, ce groupe me devient immédiatement sympathique. Rien de très original, mais c'est du Rock’n’roll très fun joué par des hommes, des vrais, avec des muscles, des tatouages. C’est finalement un groupe nettement supérieur au précédent, qui livre une superbe prestation, avec le génial Devils, suivi de chansons telles que Never say die, la magnifique Sister of Charity, en finissant en beauté avec Lost boys. Seuls problèmes… la balance, mauvaise, et surtout, le public qui bougeait sur Delain et là, plus rien ! Programmation erronée ? Je les aurais placés en ouverture, avant Delain, parce que leurs styles sont vraiment différents. Durée du set 40 mns. Finalement, ils remballent pour laisser place à la grande star de la soirée : Sharon Del Adel, la chanteuse de Within Temptation, car le public est dans un état d’exaltation proche de l’explosion. Lumières. Roadies en action pour libérer la scène et installer rapidement les derniers accessoires du futur théâtre de nos tentations, la foule compacte fatigue à essayer de s’approcher de la scène... puis les lumières s’éteignent et laissent place AU show.

22h01 : Arrivent ceux pour lequel on est venu, les Hollandais de Within Temptation. Dès les lumières éteintes, hurlements et acclamations se font entendre et s’arrêteront dès la première note de l’intro. Lumières. Le rideau tombe, la fumée est partout, et puis laisse place à une scène magnifique (statues et écran géant) : le groupe joue devant un décor tout à fait approprié avec un fond de ciel sombre jaune-orange, et un décor de ville, où l’on reconnaît des monuments de différents pays. Un tapis rouge est installé, légèrement surélevé, la batterie est placée au dessus pour une vision parfaite et des statues de pierres représentant des lions y sont accolés. Veuillez attacher vos ceintures Sharon ! Retentit le sampler d’intro de Our Solemn Hour, rallongé afin de constituer une véritable ouverture de concert, laissant au groupe le temps d’entrer en scène progressivement sous les acclamations de la foule déjà en transe. Comme toujours, Sharon arrive la dernière, toujours aussi souriante, très jolie, en corset bleu scintillant et jupe courte. Sa tenue est simple mais très élégante et encore une fois, dés le début c'est le feu, ça hurle, ça saute. Il faut dire qu'ils sont vraiment présents, ils dégagent vraiment quelque chose. Le son est puissant, agressif, tout en étant particulièrement clair, la voix de Sharon étant idéalement bien placée.

Ils poursuivent avec The Howling et Aquarius, le ton est donné : il y a de l'ambiance, ça bouge ! Le son est nettement meilleur, avec une section rythmique énorme, et, en particulier, le travail à la basse de Jeroen Van Veen. L'introduction de Stand my Ground d'une puissance impressionnante, puis Forsaken calibrent définitivement une soirée sous haute température. Sur What Have You Done, Sharon invite le public à chanter… (« I know that there's no retrieving, It's over now, What have you done, What have you done now… ») sur un riff accrocheur que l’on fredonne déjà dans sa tête. La salle à l’unisson reprend chaque titre, sous la houlette magique d'une femme à la voix envoûtante. Rythmes imparables, ambiance sonore pénétrante grâce notamment au clavier : le tout est bien orchestré. La voix de la chanteuse, assez impressionnante, s'emballe un peu parfois pour partir dans les aigus : la belle module son timbre à loisir et passe d'un chant pop cristallin à un chant lyrique puissant et inspiré.

Les titres The Heart of Everything et Mother Earth, avec sa ligne de basse monstrueuse, sonnent comme du métal symphonique pur jus, dans lequel l'architecture des morceaux est formée par la guitare sur laquelle viennent se poser des claviers, et non le contraire. Les tubes s’enchaînent, le light show est superbe… les cris transpercent les tympans. Le groupe s'amuse, fait beaucoup de signes de reconnaissance, nous remercie à tout va ! Sharon den Adel, parle dans sa langue maternelle au public entre les chansons. Le Zénith est complètement hystérique et la fosse ne forme dorénavant qu’une immense mer de bras agités. Des instants indescriptibles, il faut les vivre pour comprendre… On entend des « I love you Sharon ! ! !», « Sharon I love you » criés par certains admirateurs. The Truth Beneath the Rose , sur lequel on retrouve des orchestrations épiques, clôt le set.

Le rappel arrive avec Deceiver of Fools, chaleureusement accueilli, It's The Fear, qui sonne bien plus métal (et franchement ce n'est pas du désagréable !). Puis nous avons droit à l'énorme Jane Doe, et, pour finir ce merveilleux concert, la dernière, le tube, Ice Queen toujours dynamique et enjoué : Sharon séparera la foule en deux groupes qui reprendront chacun à leur tour les chœurs de la chanson... (« Whenever she is raging, She takes all life away, Haven't you seen ?, Haven't you seen ?, The ruins of our world… »). La salle en redemande mais là c’est bel et bien fini, malheureusement. Le groupe jette les traditionnelles baguettes et médiators. Une Standing Ovation pour Within Temptation, qui s'est donné à fond pendant tout le concert ! On assiste à une véritable « ruée vers Sharon », lorsque chacun des membres s’avance vers le public pour serrer les mains des premiers rangs…

Des étoiles pleins la tête et les yeux… c'est dur d'être de retour à la réalité. Dehors le décor est redevenu normal : le rêve s’est terminé. »

« I've been waiting for someone like you, but now you are slipping away »






photos de rod

Delain est un groupe néerlandais de metal symphonique fondé en 2002 par l'ancien pianiste de Within Temptation , Martijn Westerholt.

(http://site.delain.nl/)
(http://www.myspace.com/delainmusic)
(http://www.facebook.com/delainmusic)

Groupe de rock finlandais aussi connu sous le nom de "The Helsinki Vampires" qui émerge au début des années 90. The 69 Eyes est un groupe vraiment particulier sur la scène goth sous bien des aspects. A la frontière du rock et du métal goth, le groupe se démarque du métal traditionnel principalement par la voix de son chanteur, Jirky69, qui est à la fois grave et profonde, sonnant d’un romantisme noir tout gothique.


( http://www.69eyes.com/)
(http://www.myspace.com/theofficial69eyes)
(http://www.facebook.com/pages/The-69-Eyes/24559889669)



Originaire de Rotterdam en Hollande formé vers 1996, Within Temptation devint, avec son troisième album The Silent Force, une référence mondiale dans le style metal-gothique. Alternant titres heavy et chansons plus athmosphériques, les guitares lourdes et hachées sont soutenues par un orchestre et des choeurs tout en puissance...

(http://www.within-temptation.com/)
(http://www.myspace.com/withintemptation)
(http://www.facebook.com/wtofficial


2006 - Lucidity



Bump 'n' Grind (1992)
Motor City Resurrection (1994)
Savage Garden (1995)
Wrap Your Troubles in Dreams (1997)
Wasting the Dawn (1999)
Blessed Be (2000)
Paris Kills (2002)
Devils (2004)
Angels (2007)




Enter (1997)
Mother Earth (2000)
The Silent Force (2004)
The Heart of Everything (2007)


DELAIN




Martijn Westerholt : Claviers ex-
Within Temptation
Ray Van Lente : Guitare
Charlotte Wessels : Chant ex-To Elysium
Rob Van Der Loo : Basse
Sander Zoer : Batterie
Ronald Landa : Chant, Guitare







THE 69 EYES







Jyrki 69 : Vocal
Timo-Timo : Guitar
Bazie : Guitar
Archzie : Bass
Jussi 69 : Drums







WITHIN TEMPTATION


Sharon Den Adel (Vocals)
Robert Westerholt (Guitar)
Ruud Jolie (Guitar)
Jeroen Van Veen (Bass)
Martijn Spierenburg (Keys)
Stephen Van Haestregt (Drums)



La Setlist du Concert
DELAIN

Silhouette Of A dancer (Lucidity – 2006)
Frozen (Lucidity – 2006)
No Compliance (Lucidity – 2006) (With Sharon from Within Temptation)
See Me In Shadow (Lucidity – 2006)
The Gathering (Lucidity – 2006)
Pristine (Lucidity – 2006)


La durée du concert : 0h45




La Setlist du Concert
WITHIN TEMPTATION


Our Solemn Hour (The Heart Of Everything – 2007)
The Howling (The Heart Of Everything – 2007)
Aquarius (The Silent Force – 2004)
Stand my Ground (The Silent Force – 2004)
Forsaken (The Silent Force – 2004)
What Have You Done The Heart Of Everything – 2007)
The Cross (The Heart Of Everything – 2007)
Angels (The Silent Force – 2004)
The Heart of Everything (The Heart Of Everything – 2007)
Mother Earth (Mother Earth – 2000)
Intro
The Silent Force (The Silent Force – 2004)
See Who I Am (The Silent Force – 2004)

Angels (The Silent Force – 2004)
Hand of Sorrow (The Heart Of Everything – 2007)
Final Destination (The Heart Of Everything – 2007)
All I Need (The Heart Of Everything – 2007)
The Truth Beneath the Rose (The Heart Of Everything – 2007)

Encores

 
Deceiver of Fools (Mother Earth – 2000)
It's the Fear (The Silent Force – 2004)
Jane Doe (The Silent Force Tour – 2005)
Ice Queen (Mother Earth – 2000)


 

La durée du concert : 1h45

AFFICHE / PROMO / FLYER




Biffy Clyro - La Maroquinerie. Paris.

Première partie : NAWO
Ce qu’en a pensé Gilles :

« Rendez-vous pris une nouvelle fois à la Maroquinerie pour voir en compagnie de Philippe D les écossais de Biffy Clyro. Et pour être tout à fait honnête, je dois reconnaitre que je ne connais ce groupe que depuis quelques mois, voire 1 an, et seulement par l'intermédiaire d'article lu sur le Web, et surtout, par le visionnage du DVD de leur concert donné à Glastonbury cette été. Il est donc clair que c'est en "novice" que j'assisterai ce soir au concert, sans préjugés, mais aussi sans trop de connaissances du groupe.
Ouverture des portes vers 19h30, on se dirige derrière la console, vue impeccable, espérons qu’au niveau son cela sera aussi à la hauteur. Robert Gil est là, nous aurons donc encore une fois de belles photos pour éclairer ce compte rendu. Pas mal de monde ce soir, même si la Maroquinerie n'est pas sold out, un public étudiant, sans style particulier.
En première partie, NAWO est un artiste français originaire de Lyon, me faisant penser physiquement à un Sean Penn jeune. Armé de sa guitare, il me rappelle, musicalement parlant, Jeff Buckey. Personnellement, je n'accroche pas du tout, ce n’est pas mon truc, les paroles en Français, j'ai vraiment du mal. Et il faut bien l'admettre, ce n'est pas vraiment rock'n'roll ! Malgré tout, le public lui réserve un très bon accueil, le gars étant sympathique. Très court set de 28mn.

Je regarde la scène : pas mal d'amplification, que ce soit pour le guitariste ou le bassiste, cela promet ! Ne connaissant que très peu de choses sur Biffy Clyro, je vais me contenter de vous transmettre mes impressions sur ce concert, je ne m'attarderai pas sur les titres des chansons, ne les connaissant tout simplement pas !!! Il est 21H05 très précisément, le groupe arrive sur scène, le bassiste James Johnston et le guitariste Simon Neil sont torse nu. Pas un mot envers le public, le show démarre, un premier morceau qui me fait peur, je n'aime pas du tout, les parties chantés sont hurlées, le rythme est saccadé, j'ai du mal à accrocher. Je regarde le guitariste, ce qui me frappe, c'est qu'on croirait voir l'incarnation de Charles Manson !! Pareil !! Sinon, le son est assez impressionnant, surtout au niveau de la basse surpuissante et de la batterie, où officie Ben Johnston, le frère du bassiste, un bûcheron à la frappe métronomique et puissante. Impressionnant !! Bon, le second morceau me rassure plus, je ressens une influence Foo Fighters dans les compositions.Je rentre peu à peu dans le concert. Et je m'aperçois au fur et à mesure de la complexité des morceaux, pas évidente au premier abord. Simon Neil change de guitare à chaque morceau (il faudra m'expliquer un jour pourquoi certains font cela, et pas d'autres... surtout pour chaque morceau). Je regarde l'indicateur de décibels sur la console, il est constamment au dessus des 105db autorisés, pas de problèmes pour nous, on aime cela.
Bon concert donc au final, avec un très gros son, d'une durée approximative de 67 mn. Il faudra maintenant que je découvre mieux ce groupe par l'intermédiaire de leur discographie. »











Bodies in Flight (Vertigo Of Bliss -2003)
Who's Got a Match (Puzzle - 2007)
Saturday Superhouse (Puzzle - 2007)
My Recovery Injection (Infinity Land -2004)
Whole Child Ago (Puzzle - 2007)
The Kids from Kibble and the Fist of Light (Infinity Land -2004)
Questions and Answers (Vertigo Of Bliss -2003)
Love Has a Diameter (Puzzle - 2007)
Living is a Problem Because Everything Dies (Puzzle - 2007)
Justboy (Blackened Sky - 2002)
Get Fucked Stud (Puzzle - 2007)
Machines (Puzzle - 2007)
Now I'm Everyone (Puzzle - 2007)
Glitter and Trauma (Infinity Land -2004)

Encore

Blackened Sky (Blackened Sky - 2002)
There's No Such Thing as a Jaggy Snake (Infinity Land -2004)






La durée du concert : 1h11

AFFICHE / PROMO / FLYER





Biffy Clyro - Glitter and Trauma