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mardi 7 octobre 2014

KAISER CHIEFS ~ Le Bataclan. Paris.





  
 EDUCATION, EDUCATION, EDUCATION & WAR TOUR 2014

Support Act : TELEMAN

Ce qu’en a pensé Émilie :  

« Deuxième fois que je vais voir Kaiser Chiefs cette année, mais cette fois-ci, le Bataclan remplace le cadre intimiste de la Flèche d’Or. Traumatisée par la chaleur qui a tendance à y régner, j’opte prudemment pour une place assise à l’étage. Vincent m’assure comme d’habitude un premier rang avec vue parfaite sur la scène, merci à lui ! Finalement, la clim marche (elle a été installée par la salle depuis ma dernière visite, c’était pour Offspring en 2012) et j’aurai même presque froid pendant la première partie ! Mais je préfère clairement ça à la fournaise que j’ai dû supporter à chacune de mes quatre visites précédentes.

On commence la soirée avec les Anglais de Teleman. Quatuor au look geek, uniformément habillé de couleurs joyeuses, qui joue une pop gentiment acidulée. C’est mignon tout plein, les mélodies sont plaisantes, mais force est de constater que, surtout en comparaison de la tornade Kaiser Chiefs (ou devrais-je dire la tornade Ricky Wilson), on s’ennuie un peu tout de même, ça ne décolle jamais vraiment. Batterie discrète, claviers ultra-présents (et plutôt joués une touche par une touche, rien à voir avec Jim Jones Revue, mon concert précédent). On notera tout de même une partie de guitare intéressante sur le deuxième titre joué, Mainline, et un final plus convaincant sur un Not In Control pendant lequel le chant de Thomas Sanders prend une tournure robotique assez sympa. Une première partie convenable, quoique loin d’être renversante. D’autant que le groupe a souffert de quelques problèmes de son.


Et c’est au tour de Kaiser Chiefs de prendre possession de la scène du Bataclan. D’emblée, Ricky Wilson paraît survolté, esquisse un pas de danse, et vient tutoyer le premier rang, sur l’excellente entrée en matière qu’est The Factory Gates, qui ouvre également leur dernier album, Education, Education, Education & War. J’adore ce titre (un morceau qui cite un membre des Monty Pythons ne peut être que bon ;-)), il est bien dommage que le reste de l’album ne soit pas du même acabit… Pas besoin de tour de chauffe pour Ricky qui enchaîne directement avec le tubesque Everyday I Love You Less And Less. La fosse est aussitôt en folie. Ricky vient ensuite dans les premiers rangs pour interpréter Everything Is Average Nowadays. Le deuxième grand moment pour moi après l’intro sera Little Shocks, malheureusement seul morceau interprété de mon album préféré, The Future Is Medieval. Ce soir de toute façon, l’usine à tubes est de sortie : sur seize morceaux joués, seuls cinq ne proviennent pas du premier album, le carton Employment, ou du petit dernier. C’est bien dommage, une petite rareté de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne… Mais je commence à avoir l’habitude. Ce n’est plus la période de The Future Is Medieval, me rétorquerez-vous. Sauf que je les ai aussi vus sur cette tournée, et déjà à l’époque, il n’y avait que quatre titres de l’album dans la setlist…Et pas les meilleurs, mais bon, les goûts et les couleurs…

Il n’en reste pas moins que le son est bon, la chaleur supportable, et que Ricky est un showman né. Bon, je me passerai bien des moments où il demande des « eh, oh » au public, j’ai déjà ma dose de ce côté aux concerts de Green Day ! « Comme mon français n’est pas bon, parlons un langage universel… », hop, un petit Na Na Na Na Naa, concentré de l’humour anglais qui parsemait les paroles sur Employment. Humour que l’on retrouve sur le DVD Enjoyment, que je conseille à quiconque a un minimum de notions en anglais (je ne comprenais pas tout à l’époque, et pourtant qu’est-ce que j’ai pu rigoler en le regardant). Le single Coming Home ralentit un peu l’ambiance survoltée du concert, je n’aime toujours pas vraiment cette chanson, mais Ricky remerciera le public pour son bon accueil du morceau, me faisant me sentir un peu rabat-joie pour le coup.

On a ensuite le droit à un petit intermède en français en hommage au claviériste Nick « Peanut » Baines, à base de « Bonjour monsieur cacahuète ». C’était absolument ridicule… et totalement irrésistible. On se doute que Modern Way va suivre, celle-ci étant toujours introduite par Peanut. Puis, après un nouveau détour par le dernier album, le groupe sort l’artillerie lourde avec tout d’abord Ruby, qui déchaîne littéralement la salle, puis I Predict A Riot, qui en déclenche effectivement une. Mais le plus grand moment de la soirée sera sans conteste The Angry Mob, que Ricky interprétera en grande partie sur le balcon de gauche, sous les yeux ravis d’un public conquis mais également sous ceux, un peu inquiets, du service de sécurité. Sautera, sautera pas ? La foule étant tout de même un peu clairsemée par endroits (la salle n’affiche pas complet ce soir), je suis soulagée de voir que Ricky redescend sagement par les escaliers pour un final dantesque. 


Le rappel ouvre ensuite sur la sympathique Misery Company et le rire de cinglé de Ricky sur le refrain, avant de se conclure logiquement par un Oh My God qui arrive pour moi bien trop tôt. 1h15 rappel compris, difficile d’oublier qu’on a quand même payé la place 34€, même si on ne peut pas nier que Ricky se donne à fond de la première à la dernière seconde. J’ai connu des versions meilleures d’Oh My God, malgré un intermède jazzy sympathique. De manière générale, Ricky tire un peu trop la couverture à lui, les autres musiciens, et particulièrement le timide (et excellent) guitariste Andrew White, étant trop en retrait. Mais avec seize titres et quasiment autant de tubes, la sauce prend sans problème. Bien sûr, j’ai préféré la Flèche d’Or, son ambiance intimiste, et un Ricky Wilson bien plus proche du public. Bien sûr, les choix de setlist sont pour moi des déceptions à répétition, Flèche d’Or comprise d’ailleurs. Mais ne serait-ce que pour cette version de The Angry Mob, pas de regrets d’être venue pour moi ce soir. Mais si pour les 10 ans de l’album en 2021, je peux avoir une petite tournée The Future Is Medieval, ce serait encore mieux…  »

 


photos de solly alba

Kaiser Chiefs est un groupe de rock indépendant originaire de Leeds formé en 1997 sous le nom de Parva, puis renommé en Kaiser Chiefs en 2003. Leur premier album, Employment, sorti en 2005, est un grand succès commercial et critique et leur vaut de remporter trois Brit Awards en 2006.

(http://www.crowdsurge.com/kaiserchiefs/)
(https://www.facebook.com/kaiserchiefs)


Employment (2005)
Yours Truly, Angry Mob (2007)
Off with Their Heads (2008)
The Future Is Medieval (2011)
Education, Education, Education & War (2014)




KAISER CHIEFS


Ricky Wilson – lead vocals, percussion (2000–present)
Andrew "Whitey" White – guitar, backing vocals (2000–present)
Simon Rix – bass guitar, backing vocals (2000–present)
Nick "Peanut" Baines – keyboards/synths, percussion (2000–present)
Vijay Mistry – drums and percussion (2013–present)

THE SETLIST
KAISER CHIEFS

The Factory Gates (Education, Education, Education & War - 2014)
Everyday I Love You Less and Less (Employment - 2005)
Everything Is Average Nowadays (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
Ruffians on Parade (Education, Education, Education & War - 2014)
Never Miss a Beat (Off With Their Heads - 2008)
Little Shocks (The Future Is Medieval - 2011)
Na Na Na Na Naa (Employment - 2005)
My Life (Education, Education, Education & War - 2014)
Coming Home (Education, Education, Education & War - 2014)
Modern Way (Employment - 2005)
Bows & Arrows (Education, Education, Education & War - 2014)
Ruby (Yours Truly, Angry Mob - 2007)
I Predict a Riot (Employment - 2005)
The Angry Mob (Yours Truly, Angry Mob - 2007)

Encore

Misery Company (Education, Education, Education & War - 2014)
Oh My God (Employment - 2005)



 Time Set : 1h16


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