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dimanche 24 avril 2011

COCOON ~ L'Olympia. Paris.











Première Partie : Tricot Machine




Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Cocoon, en 2011, c’est deux Olympia sold out depuis pas mal de temps. C’est aussi un public qui arrive de plus en plus tôt aux concerts comme pour cette soirée où je m’étonne de voir du monde alors que les portes n’ouvrent que dans 1 h 40. Cocoon, c’est aussi une réussite tranquille tout en évoluant calmement sur scène, le groupe passant de 2 à 9 musiciens en fonction des morceaux. Bref Cocoon c’est une belle histoire qui évolue un petit peu à part dans l’univers du rock ou de la chanson française si on veut. Ok, j’avoue regretter le temps où Marc et Morgane accompagnés de leurs pandas en peluche nous délivraient leur pop folk aux paroles acérées. Mais il faut savoir évoluer encore et toujours et pour être très honnête, ils ne s’en sortent pas si mal au fond.

C’est donc le premier des deux concerts que Cocoon doit donner à l’Olympia auquel je vais assister, archi sold out je l’ai déjà dit. La chance est un peu avec moi, car après l’ouverture des portes et bien que je n’ai pas fait partie de la première vague de spectateurs à entrer dans le long couloir menant à la salle je réussis tout de même à me faufiler, pour me retrouver, finalement, en bonne position au premier rang, évidemment, sur la gauche, côté Morgane ! Du coup, je verrai enfin les deux musiciens jouant des cordes en arrière-plan.

La première partie, Tricot Machine, est une ancienne connaissance, déjà vue, il y a pratiquement deux ans à la Cigale déjà en première partie de Cocoon ! Le groupe canadien affiche un réel enthousiasme à l’idée de jouer dans une si belle salle. J’avais comme souvenir un couple sympathique, à l’accent typique du pays, qui chantait des petites chansons humoristiques et pleines de vie et de gentillesse. Ce soir, je retrouve le couple avec une Catherine Leduc toujours aussi gentille et…sympathique. Je ne vois pas d’autres mots pour la qualifier. Mais cette fois ils sont entourés de deux autres musiciens (Batterie + Wurlitzer). Le public apprécie ce groupe chaleureux, les chansons sont toujours drôles, bien qu’empreintes d’une nostalgie mélancolique parfois touchante. J’ai particulièrement apprécié une chanson interprétée, ce soir, par Matthieu Beaumont le compagnon de Catherine, ainsi qu’elle, pas vraiment belle, mais je ne sais pas pourquoi diablement attirante qui s’émerveille pour un rien, qui par son sourire éclatant et par son accent charmant vous réconcilie avec tous les petits désagréments de la vie. Voila un groupe qui a simplement charmé le public en 37 minutes par son naturel et son charme.


Difficile pour moi de faire un nouveau compte rendu sur Cocoon moi qui les ai vus tant de fois. J’avais eu beaucoup de mal à m’adapter à la notion de «groupe» à la place de duo, mais le concert du Casino de Paris m’avait un peu réconforté. Ce soir on va assister tout simplement à la véritable éclosion de Cocoon en tant que groupe qui évolue à 7 voir à 9 sur scène. Ils ont enfin maitrisé complètement et parfaitement cette notion surtout dans la réinterprétation de leurs anciens morceaux, car c’était là que le bas blessait. Sur scène, le décor est à la fois sobre et bien pensé, l’éclairage est remarquable, bref nous sommes plongés dans une atmosphère qui reste encore intimiste. Morgane est toute de blanc vêtue, pieds nus bien sûr. Maintenant c’est derrière un gros piano électrique qu’elle se place délaissant ainsi l’ancien petit clavier rouge qui l’a accompagné pendant des années. La première surprise ce soir viendra de l’adjonction de deux cuivres qui seront présents sur certains morceaux, dont Owls, j’avoue que la version proposée sonnera de manière agréable à mes oreilles, d’ailleurs je ne me rappelais plus que sur la version originale les cuivres étaient présents. Car il faut bien dire que l’interprétation des morceaux du premier album était un peu le point faible des concerts précédents, cette fois tout est bien en place, les cordes en arrière-plan sonnent de manière fort agréable, de plus le plaisir de l’ouïe est accentué par celui des yeux, car la violoniste derrière Morgane est tout simplement ravissante. Moins de bavardages dorénavant et plus de musique, le fait de parler était à mon avis imputable à un répertoire à l’époque beaucoup plus maigre, il fallait donc meubler. Mais le groupe est toujours à l’aise dans ses baskets, le plaisir est évident, cela se voit sur le visage très expressif de Morgane. Si les animaux sont toujours à l’honneur dans leurs chansons, ils en parlent beaucoup moins entre chaque morceau comme si cette page était révolue et qu’il était temps de passer à autre chose. Les standards sont passés en revue, on a droit à bon On My Way et une version de Hummingbird en duo qui nous rappelle de bons souvenirs. Une belle surprise avec Sea Lion II et des cordes magnifiques venues enrober la chanson. Le groupe va reprendre une fois de plus Hey Ya avec ses différentes variations pour le final. Bien sur, une grande partie du concert est consacré à Where The Ocean Ends , un voyage tout en rêve, légèrement moins acerbe à première vue que leur premier album, mais au final plus complexe qu’on ne l’imagine. Et j’avoue que ces nouvelles chansons (enfin pas si nouvelles maintenant) commencent à faire partie des standards du groupe par exemple le très beau Comets ou bien encore Dee Doo une chanson que j’affectionne particulièrement, peut-être parce que Morgane la chante de belle manière. Une autre bonne surprise viendra de l’interprétation cette fois réussie de Chupee après le désastre du Casino de Paris où la version était méconnaissable. Évidemment, exit, le Ukulélé, mais rien à dire c’était bien.

On le sait Cocoon aime les reprises, la dernière fois c’était Jay Z si je me souviens bien, cette fois ce sera Estelle avec American Boy pour le premier morceau du rappel, sans grand intérêt à mon avis sauf que c’est sympa de faire à chaque fois une reprise différente. Retour vers le passé avec un beau Tell Me, cela me fait toujours drôle d’entendre les fameuses paroles I Hate Birds ! Le groupe quitte la scène après un ultime In My Boat, mais il revient quelques minutes plus tard pour un second rappel. Quel est le morceau emblématique qu’ils n’ont pas joué ce soir ? J’avoue m’être posé la question puis frappé la tête en entendant les premières notes de Vultures, bah oui bien sûr ! En tout cas pas de Christmas Song une nouvelle fois, il semble que cette chanson soit définitivement rangée au placard. Morgane et Mark sortent maintenant leur petit papier pour une longue liste de remerciements puis le groupe va clore la soirée en douceur avec Cathedral extrait de leur dernier album.

Au final, une belle soirée une fois de plus en compagnie de Cocoon. Quelle sera la prochaine étape ? Un Zénith ? On verra bien en tout cas je resterai fidèle et continuerai à les suivre dans leur jeune carrière.  »





photos de gilles b


Cocoon est un groupe de pop / folk français chantant en anglais, créé en 2006. Cocoon, en duo, a su s'imposer, en à peine une année, dans le paysage musical français, en participant à leur manière au revival folk.  Cocoon, sur la base d'un clavier et d'une guitare sèche, compose des mélodies folk-pop envoûtantes et délicates, dans une tradition de song-writing épuré et poétique. 


EP
2006 : I Hate Birds
2007 : From Panda Mountains

Albums
2007 : My Friends All Died In A Plane Crash
2010 : Where The Oceans End








Morgane Morgane Imbeaud (chant, claviers)
Mark Daumail (chant, guitare, banjo, ukulélé, beatbox)
+
1 Bassiste & 1 Batteur















La Setlist du Concert
COCOON

Sushi (Where The Oceans End - 2010)
Owls (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Mother (Where The Oceans End - 2010)
Oh my way (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Baby seal (Where The Oceans End - 2010)
Sea lion II (I will be gone) (Where The Oceans End - 2010)
Hummingbird (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Hey Ya ! (Outkast Cover)
Super powers (Where The Oceans End - 2010)
Comets (Where The Oceans End - 2010)
Dee doo (Where The Oceans End - 2010)
Oh My God (Where The Oceans End - 2010)
Cliffhanger (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Dolphins  (Where The Oceans End - 2010)
Chupee (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)

Encore 1
American Boy (Estelle Acoustic Cover)
Tell me (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
In my boat (Where The Oceans End - 2010)

Encore 2

Vultures (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Cathedral (Where The Oceans End - 2010)



La durée du concert : 1h20

AFFICHE / PROMO / FLYER



lundi 13 décembre 2010

COCOON ~ Le Casino de Paris.











Première Partie : Chris Garneau



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« La question que l’on pouvait légitimement se poser était de savoir ce qu’il allait advenir de Cocoon après le raz-de-marée que leur premier album avait fait naître. Moi le premier et pourtant je supporte le groupe depuis pratiquement le tout début. Je me posais des questions. J’ai eu beaucoup de mal à digérer le fait que le groupe ne se produise plus en duo, ou du moins sauf exception, comme ce fut le cas à la Maroquinerie il y a deux ans, beaucoup de mal à digérer leur passage à quatre sur scène. Et puis les premiers essais en live des nouveaux morceaux, toujours joués à cette époque, ne m’avaient pas vraiment convaincu. Il faut dire que leur premier essai My Friends All Died In A Plane Crash s’était transformé en coup de maître ajoutant en plus une nouvelle facette à la scène rock & folk française. Mais depuis la sortie de leur second essai et après de nombreuses écoutes avec dans ma tête l’idée que ce serait autre chose, on ne refait pas deux fois un coup de maître, ou très rarement, j’ai réalisé que Cocoon n’était pas le groupe d’un seul album et qu’une suite existait, une suite qui d’ailleurs nécessitait l’emploi d’un groupe au complet, les nouvelles chansons n’étant pas conçu pour être interprétées à deux.

Comme tout fan qui se respecte et d’autant plus que le concert se déroule au Casino de Paris, une des seules salles où l’on n’est pas vraiment certain de se placer devant la bonne entrée, j’arrive, bien entendu tôt, il n’y a donc que 3 personnes qui attendent déjà dans le hall. Pour une fois que l’on va pouvoir attendre au chaud ! Bien non, on nous fait sortir 5 minutes plus tard… Aller je ne bouge plus de l’entrée du milieu, au moins celle-là je suis certain qu’ils vont l’ouvrir.  Après m’être bien gelé dehors, comme il est bon de se retrouver à l’intérieur dans cette salle cossue du Casino de Paris. Je me place très légèrement sur la droite. La salle se remplit rapidement, concert sold out depuis bien longtemps et premier tour de chauffe parisien pour le groupe.

Heureusement qu’il s’est présenté à la fin du concert, car je n’avais pas reconnu Chris Garneau depuis son concert à La Cigale lors d’une soirée Fargo il y a deux ou trois ans. Je ne sais pas trop ce qui a changé, pour déjà ne pas l’avoir reconnu physiquement. Il se produit seul, derrière son piano électrique, et ce soir j’avoue l’avoir apprécié. J’ai apprécié sa voix et son espèce de timidité. Oui, sa voix m’a fait penser à celle d’Emily Jane White par moment. Concert intimiste, mais écouté avec beaucoup de retenue par les spectateurs présents qui lui ont réservé un bel accueil tout à fait mérité. Il finira son set par la reprise de Sugar de Jenny O.

Ce qui frappe en premier sur la scène c’est le piano placé transversalement sur le côté gauche, celui de Morgane sans aucun doute. Mais où est passé le petit piano électrique rouge sur lequel se trouvaient les peluches et autres Panda ? Disparu tout simplement. Le côté petits animaux en peluche n’existe plus chez le nouveau Cocoon et les pandas ne sont pas non plus les bienvenus, une page et une époque sont tournées. Dorénavant, place à un décor sobre, mais assez chaud, les amplis sont recouverts de sortes de filets de pêche et suspendues au plafond il y a des vieilles lampes comme on en trouvait dans le temps pour éclairer les ateliers. Mais surtout on a droit à un éclairage de toute beauté, pas agressif qui met bien en valeur les musiciens et l’ambiance qui en découle. Exit, aussi, les diverses projections qui accompagnaient le spectacle. Cocoon maintenant ce sont  six personnes sur scène, un violoniste et un violoncelliste les ayant rejoints. C’est une évidence que Cocoon a enfin trouvé son assise, non plus en tant que duo, mais comme un groupe complet, les deux autres musiciens, la basse & la batterie (je ne compte pas les cordes) étant maintenant bien intégrés. Cela se ressent sur les morceaux du dernier album comme Sushi qui commence le concert. Je n’aimais pas particulièrement Sushi lorsqu’il le jouait sur la précédente tournée, dorénavant il passe très bien. D’ailleurs, c’est la constante de ce concert, les nouveaux morceaux passent avec mention l’épreuve du live, c’est particulièrement le cas pour des morceaux comme Comets ou bien Dee Doo, il est clair que Cocoon a évolué. Sur scène le groupe a pris de l’ampleur que ce soit au niveau de la musique ou tout simplement de leur présence scénique. Beaucoup moins de discours de la part de Mark, surtout moins de temps mort. Il est clair que Cocoon est conscient de son évolution et qu’il est devenu difficile de faire des concerts en «amateur» comme l’on pouvait le ressentir avant, mais les nouveaux morceaux sont une totale réussite en live. Malheureusement beaucoup de ceux de All My Friends Died In A Plane Crash souffrent de la comparaison. On My Way est toujours proposé dans une version assez agréable, mais ce qui fut pour moi terrible ce soir ce fut l’interprétation de Chupee qui ne ressemble, à mon avis, plus à grand-chose. Pour preuve, ma voisine après le concert me dira être surprise de ne pas l’avoir entendu ce à quoi je lui rétorquerai qu’il l’avait joué juste avant le rappel !!! Bref un concert avec des hauts (beaucoup heureusement) et quelques bas (Chupee étant le meilleur exemple). Morgane s’essayera à la guitare sur un morceau dont je ne me rappelle plus le titre. Quant à Mark, je le verrai, il me semble pour la première fois, avec une guitare électrique en main, une Télécaster. Il interprètera, nonchalamment, quelques intros, passant de Nirvana à  Led Zeppelin. Une petite surprise avec une reprise de  Alicia Keys / Jay Z que le groupe avait joué lors de l’enregistrement d’un Taratata pas encore diffusé. En rappel le groupe se fendra d’un Hey Ya traditionnel.

Voilà, le concert aura duré 1 h 20. Pour ma part j’ai trouvé que Cocoon avait énormément mûri,  par rapport à leur prestation de la Cigale en 2009 que j’avais trouvée un peu bancale. Par contre, je regrette encore et toujours le côté duo amateur de leurs débuts. Il est certain que la poésie de leurs toutes premières chansons est évanouie pour de bon. Mais je pense qu’il fallait que le groupe progresse, rester à deux n’était sûrement pas la solution s’ils voulaient grandir. En tout cas, la prochaine étape sera l’Olympia au mois d’Avril 2011, je serai la bien évidemment. »





photos de gilles b


Cocoon est un groupe de pop / folk français chantant en anglais, créé en 2006. Cocoon, en duo, a su s'imposer, en à peine une année, dans le paysage musical français, en participant à leur manière au revival folk.  Cocoon, sur la base d'un clavier et d'une guitare sèche, compose des mélodies folk-pop envoûtantes et délicates, dans une tradition de song-writing épuré et poétique. 



  
EP
2006 : I Hate Birds
2007 : From Panda Mountains

Albums
2007 : My Friends All Died In A Plane Crash
2010 : Where The Oceans End









Morgane Morgane Imbeaud (chant, claviers,)
Mark Daumail (chant, guitare, banjo, ukulélé, beatbox)
+
1 Bassiste & 1 Batteur












La Setlist du Concert
COCOON

Sushi (Where The Oceans End - 2010)
Owls (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Mother (Where The Oceans End - 2010)
Oh my way (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Baby seal (Where The Oceans End - 2010)
Sea lion II (I will be gone) (Where The Oceans End - 2010)
Hummingbird (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Super powers (Where The Oceans End - 2010)
Comets (Where The Oceans End - 2010)
Dee doo (Where The Oceans End - 2010)
Oh y god (Where The Oceans End - 2010)
Cliffhanger (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Dolphins  (Where The Oceans End - 2010)
Empire state of mind (Alicia Keys / Jay Z Cover)
Chupee (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)

Encore 1

Tell me (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
In my boat (Where The Oceans End - 2010)

Encore 2

Vultures (My Friends All Died in a Plane Crash - 2007)
Cathedral (Where The Oceans End - 2010)



La durée du concert : 1h20

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