 « Me voici de retour au Forum de Vauréal pour  retrouver de vieilles connaissances, en l’occurrence Plastiscines que je  vois ce soir pour la quatrième fois… Mais cette soirée a aussi un goût  particulier, car je vais voir pour la première fois le groupe d’une  bonne connaissance à moi : le groupe en question s’appelle Birdy Hunt,  et je suis bien curieux de savoir ce que Marius et sa bande sont  capables de faire maintenant.  Le Forum, je connais, généralement ce  n’est pas la peine de venir trop tôt, car les portes n’ouvrent jamais  avant 20h30. Mais cette fois, en arrivant, j’ai la surprise de voir déjà  pas mal de monde, heureusement toute cette jeunesse se dore au soleil  et n’a pas commencé à faire la queue. Je me place dans la file  d’attente, il ne reste plus qu’une grosse demi-heure à attendre avant  l’ouverture des portes. Il y a beaucoup de jeunes adolescentes dans le  public, c’est marrant mais le public de Plastiscines, j’ai l’impression  de le découvrir ce soir à Vauréal, et non pas à Paris où une bonne  partie des spectateurs ne vient pas véritablement pour la musique. Ce  soir, j’avoue que je détonne un peu parmi ce public, mais c’est agréable  d’assister à un concert où les gens sont là sans arrière-pensées.
« Me voici de retour au Forum de Vauréal pour  retrouver de vieilles connaissances, en l’occurrence Plastiscines que je  vois ce soir pour la quatrième fois… Mais cette soirée a aussi un goût  particulier, car je vais voir pour la première fois le groupe d’une  bonne connaissance à moi : le groupe en question s’appelle Birdy Hunt,  et je suis bien curieux de savoir ce que Marius et sa bande sont  capables de faire maintenant.  Le Forum, je connais, généralement ce  n’est pas la peine de venir trop tôt, car les portes n’ouvrent jamais  avant 20h30. Mais cette fois, en arrivant, j’ai la surprise de voir déjà  pas mal de monde, heureusement toute cette jeunesse se dore au soleil  et n’a pas commencé à faire la queue. Je me place dans la file  d’attente, il ne reste plus qu’une grosse demi-heure à attendre avant  l’ouverture des portes. Il y a beaucoup de jeunes adolescentes dans le  public, c’est marrant mais le public de Plastiscines, j’ai l’impression  de le découvrir ce soir à Vauréal, et non pas à Paris où une bonne  partie des spectateurs ne vient pas véritablement pour la musique. Ce  soir, j’avoue que je détonne un peu parmi ce public, mais c’est agréable  d’assister à un concert où les gens sont là sans arrière-pensées.J’entre parmi les premiers, je prends l’option de me placer sur la gauche, préférant laisser les fans se mettre en plein milieu. La salle se remplit vite, ce n’est pas loin d’être sold out ce soir, vu la queue qu’il y avait à l’extérieur.
 Birdy Hunt fait son  apparition, ils sont 6 musiciens sur scène, autant dire qu’il n’y a pas  énormément de place pour chacun. Le premier morceau sert en quelque  sorte de rodage, Marius a des problèmes de batterie, qui se règleront  assez vite. A son sujet, j’ai été surpris par sa capacité nouvelle à  tenir le rythme tout le long d’ un concert, et surtout par les progrès  énormes qu’il a accompli en l’espace de quelques années, on est assez  loin du set approximatif auquel j’avais assisté lors d’un concert de son  ancien groupe, les Slugs. Le second morceau joué ce soir m’a bien  scotché, je l’avoue, les compositions ne sont plus binaires, il y a  beaucoup plus de recherche, des breaks et des reprises, mais toujours  une constante : de l’énergie à revendre, une orientation rock bien  prononcée… Mais ils ont su s’éloigner du traditionnel schéma  Libertines/Strokes que tant de groupes ont malheureusement voulu copier.  Ce que j’ai bien aimé chez Birdy Hunt, c’est tout d’abord un guitariste  rythmique en face de moi qui fait son truc sobrement, mais qui assure  très bien. Le chanteur, lui, c’est un des atouts du groupe, de par son  charisme évident, il faudrait juste qu’il gère peut-être un peu plus son  concert, c'est-à-dire commencer le set un peu plus sobrement pour  pouvoir finir au taquet. Je n’ai malheureusement pas trop pu voir Luc,  le guitariste soliste, et surtout l’entendre, car j’étais placé de  l’autre côté. Alors Birdy Hunt, que du bon ? Non, pas tout-à-fait car  j’ai trouvé que le passage à la guitare-synthé faisait un peu trop  cliché années 80, et surtout, que cela n’allait pas avec la musique  proposée jusque-là par le groupe. Un tout petit peu moins de côté  démonstratif serait aussi bienvenu, mais il est difficile de ne pas se  laisser aller là-dessus, surtout quand on voit le public ce soir qui a  adhéré à 110% à Birdy Hunt. Mais beaucoup de point positifs, des  morceaux qui tiennent la route, les compos sont intéressantes, et la  durée des chansons s’est allongée du fait de leur plus grande  complexité. Le final sera très chaud, les deux guitaristes finissant à  genoux sur scène.
Birdy Hunt fait son  apparition, ils sont 6 musiciens sur scène, autant dire qu’il n’y a pas  énormément de place pour chacun. Le premier morceau sert en quelque  sorte de rodage, Marius a des problèmes de batterie, qui se règleront  assez vite. A son sujet, j’ai été surpris par sa capacité nouvelle à  tenir le rythme tout le long d’ un concert, et surtout par les progrès  énormes qu’il a accompli en l’espace de quelques années, on est assez  loin du set approximatif auquel j’avais assisté lors d’un concert de son  ancien groupe, les Slugs. Le second morceau joué ce soir m’a bien  scotché, je l’avoue, les compositions ne sont plus binaires, il y a  beaucoup plus de recherche, des breaks et des reprises, mais toujours  une constante : de l’énergie à revendre, une orientation rock bien  prononcée… Mais ils ont su s’éloigner du traditionnel schéma  Libertines/Strokes que tant de groupes ont malheureusement voulu copier.  Ce que j’ai bien aimé chez Birdy Hunt, c’est tout d’abord un guitariste  rythmique en face de moi qui fait son truc sobrement, mais qui assure  très bien. Le chanteur, lui, c’est un des atouts du groupe, de par son  charisme évident, il faudrait juste qu’il gère peut-être un peu plus son  concert, c'est-à-dire commencer le set un peu plus sobrement pour  pouvoir finir au taquet. Je n’ai malheureusement pas trop pu voir Luc,  le guitariste soliste, et surtout l’entendre, car j’étais placé de  l’autre côté. Alors Birdy Hunt, que du bon ? Non, pas tout-à-fait car  j’ai trouvé que le passage à la guitare-synthé faisait un peu trop  cliché années 80, et surtout, que cela n’allait pas avec la musique  proposée jusque-là par le groupe. Un tout petit peu moins de côté  démonstratif serait aussi bienvenu, mais il est difficile de ne pas se  laisser aller là-dessus, surtout quand on voit le public ce soir qui a  adhéré à 110% à Birdy Hunt. Mais beaucoup de point positifs, des  morceaux qui tiennent la route, les compos sont intéressantes, et la  durée des chansons s’est allongée du fait de leur plus grande  complexité. Le final sera très chaud, les deux guitaristes finissant à  genoux sur scène.Alors oui j’étais un peu inquiet avant de voir Birdy Hunt sur scène : quand on apprécie une des personnes qui jouent sur scène, il est difficile de critiquer son travail, mais fort heureusement Birdy Hunt est bon, il y a certainement des défauts à corriger (un petit peu moins d’exubérance, abandonner le synthé guitare car, franchement, ça ne le faisait pas). Beau succès du groupe, et au final, un set de 40 mn, ce qui est pas mal pour une première partie.
 Curieusement, la scène semble  maintenant beaucoup plus nue pour accueillir Plastiscines : juste  deux petits amplis Orange de part et d’autre de la scène, et un Ampeg  pour la bassiste. Les fans du premier rang hurlent lorsqu’Anaïs, la  batteuse, vient régler son tabouret. Il doit être un peu plus de 22 h  lorsque les filles arrivent sur scène, avec par ordre d’entrée, Anaïs  qui attaque immédiatement l’intro de I Could Rob You avec force et  puissance, les autres filles suivent, avec bien sûr Kathy qui entre la  dernière : le public est survolté mais bon enfant, c’est vraiment  agréable. Première constatation, le son est compact et surtout très bon,  ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je constate cela au Forum.  Deuxième surprise, Kathy a enfin changé de coiffure, fini sa coupe  sixties qui ne lui allait pas du tout, et surtout la vieillissait. Si je  me suis placé sur la gauche, c’est aussi pour suivre les pérégrinations  de Marine, un bandeau dans les cheveux qui donne un  petit côté hippie  qui lui va bien, et surtout son plaisir de jouer… même si, il faut le  reconnaître, ce n’est pas une grande virtuose : jambes écartées à la  Johnny Ramones, le sourire en plus, elle va s’éclater pendant une bonne  heure. Autant le dire tout de suite, c’est surement le meilleur concert  des Plastiscines  auquel j’ai assisté. A la Boule Noire, l’année  dernière, c’était parfait au niveau musical, mais il manquait l’ambiance  ; à la Maroquinerie il y a quelques mois, on était au top concernant  l’ambiance, mais l’interprétation des morceaux m’avait semblé assez  approximative : ce soir, tout est réuni pour que le concert soit une  réussite, et cela sera le cas. Set list traditionnelle pour ce « Bitch   Tour », hormis la disparition de These Boots… de Nancy Sinatra au profit  d’une version plus dans l’air du temps, plus glam surtout, de I Love  Rock ‘N’Roll (Joan Jett).
Curieusement, la scène semble  maintenant beaucoup plus nue pour accueillir Plastiscines : juste  deux petits amplis Orange de part et d’autre de la scène, et un Ampeg  pour la bassiste. Les fans du premier rang hurlent lorsqu’Anaïs, la  batteuse, vient régler son tabouret. Il doit être un peu plus de 22 h  lorsque les filles arrivent sur scène, avec par ordre d’entrée, Anaïs  qui attaque immédiatement l’intro de I Could Rob You avec force et  puissance, les autres filles suivent, avec bien sûr Kathy qui entre la  dernière : le public est survolté mais bon enfant, c’est vraiment  agréable. Première constatation, le son est compact et surtout très bon,  ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je constate cela au Forum.  Deuxième surprise, Kathy a enfin changé de coiffure, fini sa coupe  sixties qui ne lui allait pas du tout, et surtout la vieillissait. Si je  me suis placé sur la gauche, c’est aussi pour suivre les pérégrinations  de Marine, un bandeau dans les cheveux qui donne un  petit côté hippie  qui lui va bien, et surtout son plaisir de jouer… même si, il faut le  reconnaître, ce n’est pas une grande virtuose : jambes écartées à la  Johnny Ramones, le sourire en plus, elle va s’éclater pendant une bonne  heure. Autant le dire tout de suite, c’est surement le meilleur concert  des Plastiscines  auquel j’ai assisté. A la Boule Noire, l’année  dernière, c’était parfait au niveau musical, mais il manquait l’ambiance  ; à la Maroquinerie il y a quelques mois, on était au top concernant  l’ambiance, mais l’interprétation des morceaux m’avait semblé assez  approximative : ce soir, tout est réuni pour que le concert soit une  réussite, et cela sera le cas. Set list traditionnelle pour ce « Bitch   Tour », hormis la disparition de These Boots… de Nancy Sinatra au profit  d’une version plus dans l’air du temps, plus glam surtout, de I Love  Rock ‘N’Roll (Joan Jett).  Une évidence, Anaïs la blonde  batteuse rigolote a apporté une stabilité et une puissance qui manquait  cruellement il y a quelques années, même si quelque part je regrette que  peu de chansons du première album soient encore jouées, j’aurais aimé  Zazie ou alors Pop In Pop Out, mais c’est justement ce côté pop qui  était présent dans leur premier album que les filles ont décidé de ne  plus trop proposer en live… C’est un peu dommage, car cette facette, moi  je l’aimais bien. Sinon, le concert est un tourbillon d’énergie, avec  Marine à sa tête, on sent les filles plus décontractées qu’à l’habitude,  est-ce le fait de se frotter à un public moins « parisien » ? Possible.  Le morceau que j’ai préféré reste Runaway, car je trouve que  Plastiscines s’est aventuré sur un terrain un peu différent avec cette  chanson, avec cette touche sixties de bon aloi, j’aime ! Le public, lui,  est complètement lessivé, il faut dire que ce n’est pas évident de  sauter et de crier pendant une heure, surtout quand il fait chaud et  lorsque l’on n’a que treize ou quatorze ans ! J’aime aussi le final,  avec je crois Barcelona et You’re No Good enchaînés, pas de temps mort !
Une évidence, Anaïs la blonde  batteuse rigolote a apporté une stabilité et une puissance qui manquait  cruellement il y a quelques années, même si quelque part je regrette que  peu de chansons du première album soient encore jouées, j’aurais aimé  Zazie ou alors Pop In Pop Out, mais c’est justement ce côté pop qui  était présent dans leur premier album que les filles ont décidé de ne  plus trop proposer en live… C’est un peu dommage, car cette facette, moi  je l’aimais bien. Sinon, le concert est un tourbillon d’énergie, avec  Marine à sa tête, on sent les filles plus décontractées qu’à l’habitude,  est-ce le fait de se frotter à un public moins « parisien » ? Possible.  Le morceau que j’ai préféré reste Runaway, car je trouve que  Plastiscines s’est aventuré sur un terrain un peu différent avec cette  chanson, avec cette touche sixties de bon aloi, j’aime ! Le public, lui,  est complètement lessivé, il faut dire que ce n’est pas évident de  sauter et de crier pendant une heure, surtout quand il fait chaud et  lorsque l’on n’a que treize ou quatorze ans ! J’aime aussi le final,  avec je crois Barcelona et You’re No Good enchaînés, pas de temps mort !Le rappel va être festif, avec tout d’abord Loser qui curieusement n’est plus le morceau qui recueille les suffrages du public, les jeunes filles attendant toutes BITCH pour pouvoir le scander sans interdit parental (c’est bon pour des jeunes filles de pouvoir hurler B.I.T.C.H.). Ce fameux Bitch sera aussi l’occasion de revoir Birdy Hunt : en effet Plastiscines les feront monter sur scène pour la durée du morceau, qui sera le théâtre d’un gentil et beau foutoir… A noter d’ailleurs qu’Anaïs, la blonde batteuse, portait tout le long du concert un tee shirt de Birdy Hunt, plutôt sympa pour des filles que l’on disait prétentieuses ! Un mot sur Kathy, je l’ai trouvée bien, et surtout plus à l’aise qu’aà l’habitude, elle fera quelques incursions sur la crash barrière sans aucune appréhension, car ce soir le public était bon enfant.
Belle soirée avec deux groupes sympa, tout d’abord Birdy Hunt qui m’ont agréablement surpris, et puis Plastiscines qui prouvent qu’elles peuvent se démarquer de cette fameuse scène « Baby Rockers » dont on a tant parlé. Elles méritent de poursuivre plus loin leur carrière, et pourquoi pas de nous surprendre… Au fond de la salle, des jeunes filles demandent des autographes à quelques membres des Birdy Hunt, serait-ce le début de la gloire ? Qui sait… En tout cas, j’ai passé une excellente soirée au Forum. »

Fiers, audacieux et surtout talentueux, les 6 Birdy Hunt ont tout pour figurer dans le peloton de tête de la scène rock francilienne. Leur son, à la fois rugueux et sautillant emprunte aussi bien au garage, au surf, au psycho, au punk, au shoegaze… bref à toute la large palette du rock’n’roll. Mais loin d’être un énième groupe de suiveurs, Birdy Hunt s’impose grâce à une instrumentation riche et moderne, lorgnant vers l’electro, à un chant splendide et à des chansons tubesques, qui risquent de tourner sur tous les dancefloors rock’n’roll qui se respectent…
(http://www.myspace.com/birdyhunt)

Les Plastiscines est un groupe de pop / rock français composé uniquement de filles et faisant partie de ce qu'on appelle la Nouvelle scène rock française. Le nom du groupe provient de la chanson Lucy in the Sky with Diamonds des Beatles: "plasticine porters with looking glass ties". Les membres du groupe ont entendu cette chanson alors qu'elles se cherchaient un nom.
En 2007, le groupe divise profondément la critique. On leur reproche notamment la pauvreté des paroles et de leur musique, ainsi que le coté Yéyé de leur musique. L'apparence physique des Plastiscines serait également à l'origine de leur notoriété et de la critique.
(http://www.myspace.com/plastiscine)

Katty Besnard : Chant, Guitare
Marine Neuilly : Guitare
Louise Basilien : Basse
Anais Vandevyvere : Batterie

La  Setlist du Concert 
BIRDY  HUNT
Intro
Snow burns love lies
Oeudipe 2012
L'homme aux 3 couteaux
1998
Volcano
Alchool
Binge driving
Superfinal
Sampa
Snow burns love lies
Oeudipe 2012
L'homme aux 3 couteaux
1998
Volcano
Alchool
Binge driving
Superfinal
Sampa

La Setlist du Concert
PLASTISCINES
Another  Kiss  (About Love - 2009)
Shake (Twist around the fire) (Lp1 -2007)
Pas Avec Toi  (About Love - 2009)
I Am Down (About Love - 2009)
I Love Rock 'n' Roll (Joan Jett Cover)
I Am Down (About Love - 2009)
I Love Rock 'n' Roll (Joan Jett Cover)
From  friends to lovers (About Love - 2009)
Camera (About Love - 2009)
Runnaway  (About Love - 2009)
Barcelona (About Love - 2009)
Barcelona (About Love - 2009)
You're No Good (About Love - 2009)
Encore 
Loser (Lp1 -2007)
Lost In Translation (Lp1 -2007)
Bitch (About Love - 2009)
AFFICHE / PROMO / FLYER
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 






















