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jeudi 19 mars 2009

THE KILLERS ~ Le Zénith. Paris.









Première Partie : LOUIS XIV





Ce qu’en a pensé Vik :

« Disons-le sans détour : « Are we human or are we dancers ? ». Ne croyez jamais à ce qu’on vous répond si vous n’avez pas assisté au show de The Killers. Avec cette question cruelle en tête, The Killers se préparent à chauffer le Zénith, ce lieu incontournable qui affiche naturellement complet, comme lors des précédents concerts du groupe. Revoir The Killers, là même  où je les avais laissés le 12 Mars 2007, c'est une évidence ! Cette nouvelle date est attendue, grâce à un nouvel album décapant, intitulé « Day And Age » : c’est leur quatrième opus, produit par Stuart Price (réf: Madonna, New Order, No Doubt, Scissor Sisters, Depeche Mode, ...), avec un joli artwork, et avec de bonnes chansons pop, trempées dans des mélodies accrocheuses et collantes comme une pomme au sucre. Un album écrit pour l’appétit et la gourmandise. Chaque fois que j’ai vus The Killers effectuer leur show, c'était mieux que la précédente, et ce soir, pour la cinquième fois, je risque d’être encore surpris.

19h45 : Louis XIV, le groupe de San Diego, que j’avais vu à Rock en Seine (le 29 Aout 2008), ouvre la soirée avec son rock qui n'enthousiasme guère : malgré trois albums sous la ceinture, ils ne parviennent pas à briller ce soir. Dès la troisième chanson, le rideau de l'ennui se renferme nous… Un set de 35 minutes qui paraît interminable (… sans se laisser aller aux insultes qui viennent naturellement à l’esprit).

L’attente recommence, juste le temps pour oublier cette première partie, ce programme que personne n’avait demandé.

21h15 : les tueurs, avec ce nom qui annonce d'emblée la couleur, sont prêts à trouver la réponse à leur question. Des amplis sur toute la scène, des lumières dans chaque coin, quelques faux palmiers kitsch à droite et à gauche, un piano à queue, parsemé de petits miroirs, un clavier orné d'un "K" lumineux en son milieu, le tout couvert de fleurs et de petits spots. Une vingtaine de projecteurs et de boules de cristal, qui reflètent la lumière, tourbillonnent au plafond, et une gigantesque toile de fond fait également office d’écran vidéo, changeant de couleur avec des effets graphiques.  Un décor imaginaire pour illustrer le désert et l’environnement de Las Vegas, leur ville natale.



Sous des lumières tamisées, The Killers, le quatuor des tueurs (augmenté ce soir d’un couple de musiciens), arrive sur scène après un compte à rebours : ils sont tous vêtus de noir, avec à leur tête leur chanteur Brandon Flowers, l’une des nouvelles stars du rock les plus charismatiques, qui apparaît arborant un complet - avec cette veste noire en plumes et à épaulettes, désormais célèbre - sur de jolies bottes. La scène est éclairée comme une façade de casino du strip de Las Vegas… et Brandon, son poing droit fermé, crie : « We are The Killers and we are at your service », avant d’entamer la danse avec Human, leur premier single et la chanson la plus programmée par les radios, pour ouvrir le show dans une explosion de lumières. Impression immédiate : c’est du grand show á l’américaine, très “over-the-top”. Avec cette ligne de synthétiseur qui pulse comme un moniteur cardiaque, tout le monde chante : « Are we human? Or are we dancers? My sign is vital... », dans un éclatant exercice de chorale. On nous emmène ainsi dans cet univers de fête, entre pop et rock, avec  une force enivrante. Je m'attendais à ce que la première chanson soit extraite de « Day And Age », et c’est le cas, mais je suis surpris qu’il s’agisse du nouveau tube. Avec ce jeu palpitant de clavier et batterie, le groupe s’impose, aidé aussi par un son fantastique. Difficile de rester immobile face à cette musique secouée, et vu l'énergie qui se dégage, et qui sera maintenue tout au long du concert. Le niveau d'excitation provoqué par le bourdonnement des groupies est élevé. Ensuite, sans reprendre son souffle, c’est This Is Your Life, sur lequel on pense à U2… puis arrive le coup de pied... « Breaking my back just to know your name...» : c’est le flamboyant et historique Somebody Told Me, un morceau qui, depuis 2004, figure toujours dans ma playlist : un morceau qui fait basculer la foule, qui entame un chaotique mouvement de marée. C’est trop beau, on y prend goût, et on s’y abandonne à corps perdu, enivrés, au sein de cette salle surchauffée, en chantant le refrain et en dansant sur ce morceau énergique et entraînant. Brandon semble galvanisé par le spectacle, il saute sur les moniteurs, il joue de son clavier d'une façon très sporadique, se concentrant plutôt sur son rôle de chanteur, de showman à la voix exceptionnelle, se déplaçant sur scène avec charisme - même s’il ne parle pas beaucoup entre les morceaux… Suit Spaceman, tube en puissance du dernier album, et le morceau préféré des groupies de Brandon dont l’enthousiasme est soudain multiplié par deux.

La toile de fond montre des images de Las Vegas, pendant que des lumières de couleur rose, violet et bleu, s’enroulent autour de la foule comme des serpentins, ajoutant une dimension visuelle impressionnante. Le groupe laisse courir les beats, balayant accords de synthétiseur, guitares grinçantes et contrepoint vocal, sur une touche de glam rock. Un spectacle à la sauce American Fun. Le guitariste Dave, le bassiste Mark, et le batteur Ronnie, jouant avec la bonne intensité et avec une grande agilité, ne sont certes pas des musiciens de rock‘n’roll sauvage, mais ils constituent une unité cohérente qui impressionne : ils s'appuient davantage sur l’ensemble qu’ils composent, c’est un groupe à part entière, plutôt qu’une addition de rôles individuels bâtis sur la virtuosité. Armés des chansons provenant de leur dernier album, qui viennent renforcer un ensemble déjà solide constitué de celles extraites de leurs deux premiers albums, « Hot Fuss » et «  Sam's Town », The Killers nous offrent une setlist presque parfaite pour les amoureux du groupe, une setlist assez équilibrée qui arrosera le public de leurs plus grands succès tout au long de la soirée.

Même s’il est difficile de trouver un moment plus intense qu’un autre, mon choix ira au clin d'œil au passé qu’est la reprise inspirée du Shadowplay de Joy Division, dans une ambiance lourde et avec une beauté cristalline à la Cure : des images du film « Control » sont projetées sur l’écran géant derrière le groupe (dans le film, cette chanson été diffusée lors du générique de fin). La version de Sam's Town en acoustique (au piano) restera aussi un moment fort de la soirée, à la fois technique et émotionnel, mais on garde le meilleur pour la fin : le frénétique Mr. Brightside qui se fond dans les flambées de guitare de All These Things I've Done, une chanson sur laquelle quelques milliers de personnes chanteront ensemble : « I got soul, but I'm not a soldier », et qui termine le set principal en triomphe.

Pour le rappel à rallonge, le groupe reviendra pour quatre chansons, dont Jenny Was A Friend of Mine, construite autour de la ligne palpitante de la base de Mark, et une version épique de When You Were Young dont le point culminant sera ponctué d’effets pyrotechniques, grâce aux canons à confettis qui cracheront de superbes gerbes d'étincelles blanches.

Hélas, le concert se terminera ainsi, sur une ultime pirouette de Brandon qui y met le point final... clap, clap, clap, et le rythme s'accélère pour un tonnerre d’applaudissement d’un public conquis. Maintenant, en sueur, nos tympans tremblant encore au rythme de cette alchimie brûlante, des cotillons dans les cheveux, et encore imprégnés du parfum de cette effervescence, nous connaissons la réponse : « Dancer ! »… Apres 1h47 de fête en 19 morceaux, le public hétérogène est heureux d’avoir vu plus qu’un concert : un véritable show, plein d’énergie et de plaisir, avec une vraie chorégraphie, autour de toutes ces chansons qu’il s’attendait à entendre… Heureux surtout de cette impression d’avoir participé à un événement…Enchanté aussi par ce mélange de pop, de rock et d’électronique.

Si on pense qu’un concert doit apporter quelque chose de plus par rapport à l’écoute du disque (un concept sur lequel tout le monde a son opinion, et on pourrait ouvrir un débat sans fin !), alors The Killers a réalisé cet exploit ce soir, en réunissant les expériences musicales développées pendant cinq ans en une unique prestation impressionnante, et particulièrement accrocheuse. »

Nobody ever had a dream round here,
but I don't really mind that it's starting to get to me..






photos de juliette


The Killers est un groupe de rock alternatif américain. Originaire de Las Vegas dans le Nevada, il a été créé en 2002. Leur musique est influencée par des références incontournables des années 80 et 90 comme Depeche Mode, Oasis, David Bowie, New Order ou encore The Smiths. Forts de ce savant mélange et de leur maturité musicale, leur premier album Hot Fuss (2004) est un succès critique et mondial.
(http://www.myspace.com/thekillers)










































* 2004 : Hot Fuss
* 2006 : Sam's Town
* 2007 : Sawdust
* 2008 : Day and Age






Brandon Richard Flowers : Vocal, Keyboards, Piano, Bass
David Brent Keuning : Guitar
Ronald Vanucci Jr : Drums
Mark August Stoermer : Bass










Human (Day and Age - 2008)
This Is Your Life (Day and Age - 2008)
Somebody Told Me (Hot Fuss - 2004)
For Reasons Unknown (Sam's Town - 2006)
I Can't Stay (Day and Age - 2008)
Joy Ride (Day and Age - 2008)
Bling (Confession of a King) (Sam's Town - 2006)
Shadowplay (Joy Division cover)(Sawdust - 2007)
Spaceman (Day and Age - 2008)
Smile Like You Mean It (Hot Fuss - 2004)
A Dustland Fairytale (Day and Age - 2008)
Sam’s town (version accoustique) (Sam's Town - 2006 / Sawdust - 2007)
Read My Mind (Sam's Town - 2006)
Mr. Brightside (Hot Fuss - 2004)
All These Things That I've Done (Hot Fuss - 2004)

Encore

Bones (Sam's Town - 2006)
The World We Live In (Day and Age - 2008)
Jenny Was a Friend of Mine (Hot Fuss - 2004)
When You Were Young (Sam's Town - 2006)

La durée du concert : 1h47



AFFICHE / PROMO / FLYER








The Killers - Sams Town






















The Killers - Somebody Told Me (Live Glastonbury 2005)



Buzzcocks ~ Le Trabendo. Paris.









Première Partie: THE SACRED SAILORS





Ce qu’en a pensé Eric :

« Ouiiiiinnnn ! Je suis seul ce soir au Trabendo pour ce concert de Buzzcocks (bon, Robert pointe son nez quand même), et cela introduit toujours le ver du doute dans la pomme du plaisir. Vincent est à quelques centaines de mètres, au Zénith, pour The Killers, et Gilles B a fait l'impasse, sans doute effrayé par le risque de nostalgie ce soir : entendez par là assister au concert d'un groupe qui a été essentiel et tourne désormais à vide, reproduisant sans conviction ses heures de gloire perdue, devant un public qui a lui aussi vieilli (surtout que le programme de ce soir, c'est l'interprétation de l'intégrale des deux premiers albums du groupe, suivant une formule qui est devenue à la mode depuis un peu plus d'un an...). Bon, je partage un peu son inquiétude, mais Buzzcocks a été un tel pilier de l'époque post punk, coupable d'une poignée d'albums et de singles incontournables, j'ai donc décidé de prendre le risque de ce concert...


The Sacred Sailors est un group de Gotebörg, Suède, nous dit et nous répète le mignon chanteur blondinet qui correspond tout-à-fait au stéréotype du Suédois, bouge bien, mais chante seulement passablement. The Sacred Sailors ont pour eux de jouer un rock ultra-classique, qu'il est à peu près impossible de détester : basée sur les riffs tranchants et les solos vifs de deux guitares, avec deux amplis Marshall à fond - les novices à mes côtés grimacent devant l'agression sonore, moi, évidemment, je suis ravi -, leur musique évoque tout et rien de particulier, mais, malgré l'énergie sympathique qui se dégage de tout cela, finit par apparaître légèrement anodine, voire redondante. Bref, un groupe techniquement assuré (belle prestation du guitariste en face de moi, je dois dire, par moments, je pense à Wilko Johnson, je ne sais pas pourquoi, le côté sobre et tranchant sans doute), mais qui manque largement de personnalité. Une bonne première partie de 33 minutes, mais l'avenir est loin d'être garanti pour eux, si le niveau de leurs compositions ne s'améliore pas.

Le Trabendo est maintenant plein, malgré la grève générale qui a dû paralyser largement les transports parisiens, et Gilles B, s'il était là, n'aurait pas de quoi justifier un coup de cafard : le public est varié, largement jeune, malgré quelques vieux punks, élégants ou pathétiques, qui, ça et là dans la foule, nous ramènent à l'âge de nos artères.

Quand Buzzcocks entrent en scène, il faut bien admettre que ce n'est pas la joie : Pete Shelley, qui n'a jamais été bien folichon, même à 20 ans, il faut l'admettre, ressemble maintenant à une version un peu plus chevelue de Balladur, a autant de charisme que lui, mais bouge un peu moins sur scène. Face à moi, il y a Steve Diggle, qui a clairement vieilli avec plus de classe et va nous faire le show ce soir : ravi, puis rapidement déchaîné, il virevolte, gesticule, harangue le public, serre les mains, conspue MTV, crache abondamment, rayonne et tempête. On ne s'ennuie pas en face de Steve Diggle qui, il faut le bien dire, EST Buzzcocks à lui tout seul ce soir : il est d'ailleurs le seul à être en pleine lumière, alors que Shelley rôde dans le noir (bonjour les photos !), et que les deux autres membres du groupe ne sont que de jeunes accompagnateurs compétents. Mieux encore, tous les morceaux exceptionnels de ce soir seront les siens, de Autonomy à un magnifique Harmony in my Head en final après 1 h 40 de concert. La voix de Shelley, elle, est constamment sous-mixée, ce qui nous privera largement du plaisir qu'auraient dû faire naître en nous des hymnes pop immortelles comme Ever Fallen In Love? (à mon avis l'une des cinq plus grandes chansons pop jamais écrites...) ou What Do I Get? Car on en arrive à LA grande caractéristique du concert de Buzzcocks en ce jeudi 19 mars mémorable : LE NIVEAU SONORE des guitares, et de la guitare de Diggle en particulier. ENORME. Presque INSOUTENABLE. En gros, pour ceux qui y étaient, je ne trouve que le souvenir d'un concert mémorable de Wedding Present à Portsmouth à l'époque de Kennedy : nous avons vécu 1 h 40 de déchirements incessants des tympans, chaque riff aigu de la Telecaster blanche de Diggle nous détruisant un peu plus l'ouïe, sans doute de manière permanente. Et au milieu du set, Diggle, avec un air de maniaque, a mis le potentiomètre de son Marshall sur la position maximale, et à partir de ce moment-là, d'où j'étais placé, en face de lui, plus rien d'autre n'a été audible, même la batterie avait du mal à franchir le mur de barbelés sanglants que Diggle dressait. Inutile de dire que ce concert a été avant tout une célébration de LA GUITARE, et nous a permis de nous souvenir que Buzzcocks, qu'on a tendance à ranger dans la catégorie "pop-punk" du fait du talent de compositeur de Shelley, a été aussi un formidable groupe novateur, dans sa manière de construire des morceaux quasi-abstraits sur des riffs de mitraillette, créant une sorte d'abrutissement du public, littéralement "vitrifié" par le niveau sonore.


Le public, parlons-en justement. Dès le riff de Boredom annonçant le terrible Fast Cars ("I Hate / Fast Cars"), un pogo géant s'est déclenché dans un Trabendo qu'on avait rarement vu aussi agité, et les coups ont commencé à pleuvoir sur mon dos. Quelques minutes plus tard, une altercation sauvage se déclencha entre le groupe des photographes et deux femmes d'une trentaine d'années décidées clairement à "faire chier le monde" : j'ai donc entrevu notre cher Robert, pourtant l'homme le plus gentil du monde, faire le coup de poing, et j'ai reçu la moitié d'un grand verre de bière sur moi, avant que la seconde moitié soit jetée au visage de la photographe à mes côtés. Ensuite, comme je le disais, le niveau sonore hallucinant et les grands morceaux que sont Fiction Romance ou Pulsebeat (terrible !) ont plongé le public dans un sorte de coma hébété. La seconde moitié du set, consacrée à "Love Bites", un album que je connais moins que "Another Music in a Different Kitchen", et que je trouve moins intéressant, a été assez ennuyeuse, faisant retomber l'ambiance, malgré ce boute-en-train de Steve Diggle. Cela m'a permis d'ailleurs de réfléchir à mon aise sur ce concept bizarre qui fait rejouer aux groupes d'hier leurs grands albums mythiques DANS L'ORDRE EXACT des morceaux : difficile, malgré la violence punk dégagée par Buzzcococks, d'échapper à un vague malaise... Ne sommes-nous pas en fait dans un monde de cauchemar, d'où toute spontanéité a été évacuée, et où ne compte que la précision technique avec laquelle sont recréés les sons d'une époque révolue ? Tout cela m'a plongé dans une sorte de tristesse, loin de l'excitation qu'un tel concert aurait dû faire naître en moi.

Heureusement, Buzzcocks sont revenus pour un long rappel, enchaînant sans break neuf (9 !) de leurs meilleurs singles (ça avait une petite allure de "Singles Go Steady", pour ceux qui connaissent cette magnifique compilation), joués à fond la caisse, tous excellents malgré l'exagération flagrante du niveau sonore qui avait à ce moment-là définitivement flingué notre ouïe pour le reste de la soirée. Le pogo avait repris de plus belle dans la salle, la violence aussi. A la fin du concert, nous avons eu encore un réglement de compte, provoqué, si j'ai bien compris, malgré elle par la photographe qui voulait poliment se rabibocher avec son assaillante : résultat, un coup de poing en pleine figure de la part du mec de la dite assaillante. Bonjour l'ambiance... Et puis, après réflexion, je me suis dit que c'était très bien comme ça : quitte à faire semblant d'être en 77, autant qu'on retrouve la méchanceté et la violence du public de l'époque, et ce genre de comportements extrêmes qui ont largement disparu aujourd'hui des concerts.

J'ai quitté la salle sourd et dans un état d'esprit incertain, mais en regrettant que Gilles B et Gilles P ne m'aient pas accompagné ce soir : Gilles B aurait apprécié de recevoir une telle dose de métal fondu dans les conduits auditifs, et Gilles P se serait certainement battu tout son content, ce qui aurait rendu la soirée encore plus mémorable... ».






photos de eric




The Sacred Sailors s’est forgé une bonne réputation de groupe scénique. Ses progrès énormes depuis ses premières répétitions en font de sérieux concurrents à une renommée internationale. Et si The Sacred Sailors n’a pas la prétention d’avoir inventé quoi que soit, il met en tout cas toutes les cartes de son côté en matière de recyclage efficace.

(http://www.myspace.com/thesacredsailors)






Les Buzzcocks sont l'un des groupes anglais les plus prolifiques de la première vague punk - New wave (1977).Pete Shelley et Howard Devoto sont les deux fondateurs du groupe. Devoto quitte le groupe en février 1977 avant l'enregistrement du premier album et fonde le groupe Magazine. Le premier album Another Music in a Different Kitchen est une réussite emblématique du mouvement, morceaux courts, nerveux, incisifs. Les albums suivants conservent la même énergie maîtrisée.

Le style de Buzzcocks apparaît comme une tentative réussie de concilier l'esprit et la créativité de la pop britannique (The Beatles, The Kinks, The Who…) avec l'urgence, l'énergie , le do it yourself et le minimalisme du punk-rock.

Le son des Buzzcocks est à la fois varié et très reconnaissable : des guitares "cristallines" (c'est du punk) amplifiées par des lampes ; une basse ambitieuse et humble à la fois, une batterie toujours en soutien malgré un jeu de cymbales un peu soutenu parfois. Le chant est à l'avenant, aux limites et au-delà. Pete Shelley chante l'essentiel des compositions, parfois relayé par Steve Diggle qui a réalisé des albums en solo et compose dès 1977 des morceaux emblématiques du groupe ('harmony in my head").

Après une séparation en 1981, le groupe se reforme en 1989. Il continue de tourner et sort régulièrement des disques, forcément décevants par rapport à leur grande époque, mais d'une fidélité touchante à l'esprit punk, et avec parfois quelques pépites (Innocent sur Trade Test Transmission, plusieurs chansons de Flat Pack Philosophy).

(http://www.myspace.com/buzzcocksofficial)



























Studio albums

* Another Music in a Different Kitchen (1978)
* Love Bites (1978)
* A Different Kind of Tension (1979)
* Trade Test Transmissions (1993)
* All Set (1996)
* Modern (1999)
* Buzzcocks (2003)
* Flat-Pack Philosophy (2006)

Compilations

* Time's Up (1976 as bootleg, official release 2000)
* Singles Going Steady (1980)
* Parts 1-3 (1981) - compilation of Liberty Records A+B sides
* Product (1989) - three-CD set
* The Peel Sessions Album (1989)
* Operator's Manual: Buzzcocks Best (1991)
* Chronology (1997) - studio demos
* I Don't Mind The Buzzcocks (1999)
* Ever Fallen in Love? Buzzcocks Finest (2002)
* Inventory (2003)
* The Complete Singles Anthology (2004)

Live albums

* Entertaining Friends (1992) - live at the Hammersmith Odeon, March 1979
* Lest We Forget (1993)
* Live At The Roxy Club April ’77 (1993)
* Live in Paris (2001)
* 30 (2008)











Pete Shelley (Peter McNeish): Vocal, Guitar
Steve Diggle : Vocal, Guitar
Philip Barbe : Drums
Tony Barber : Bass






































La durée du concert : 1h40






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