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mardi 25 octobre 2011

KILL THE YOUNG ~ Le Point Ephémère. Paris.











Première Partie : HUCK



Ce qu’en a pensé Gilles B. :

« Je n’avais pas revu Kill The Young depuis presque 6 ans. C’était en janvier 2006 à La Maroquinerie. Une éternité. Je me souvenais surtout d’un premier album avec de très bonnes chansons. Pour différentes raisons, je n’avais pas eu l’occasion de les revoir. Soirée sold out. Lorsque j’arrive un petit groupe d’ados squattent l’entrée de la salle. Je retrouve ma petite bande de fans au complet c'est-à-dire Cécile, Alice, Gaby et Marine. Ouverture des portes, on prend possession du côté gauche, je me mets un peu en retrait pour laisser les filles profiter du premier rang.

Bien entendu il y a une première partie et je vous jure certains soirs il faudrait mieux être sourd. Ils s’appellent Huck et sont Français. Ce qui les caractérise ce n’est pas leur musique, mais les paroles débiles qu’ils ont composé… Rien que cela, ça donne envie de foutre le camp ! Bien entendu je reste, il y aura tout de même quelques moments un peu plus agréables, mais par pitié arrêter les lyriques débiles !

Je n’avais pas compris pourquoi les jeunes femmes qui étaient devant nous à l’entrée s’étaient placées côté droit. C’est tout simplement que le mignon bassiste de Kill The Young joue habituellement à droite, mais cette fois il va jouer de notre côté ! Mes souvenirs ce sont quelque peu estompés depuis leur passage à la Maroquinerie en tout cas ma première impression est de constater qu’ils ont vieilli, je ne reconnaissais même pas le chanteur avec ses cheveux très courts. Le seul que je vais remettre est le batteur. Bon j’ai un peu lâché Kill The Young depuis un petit bout de temps et je suis un peu curieux de voir comment le groupe sonne. Première constatation j’ai l’impression d’avoir en face de moi un groupe qui est devenu adulte et puis seconde surprise, je trouve que le public s’il réagit favorablement aux chansons du groupe n’en demeure pas moins assez calme. Alors ce concert… Eh bien, je n’ai pas vraiment retrouvé le Kill The Young fougueux que je connaissais. Le concert commence pourtant bien avec We Are The Birds And The Bees, un de leurs meilleurs morceaux, extrait de leur second album, mais après cela je suis retombé dans une position de spectateur et non plus d’acteur, j’ai regardé le concert sans véritablement être dedans. Pourtant la setlist m’a semblé équilibrée, mais rien à faire je ne prends pas mon pied. Pourtant les frangins Gorman semblent en forme, mais rien n’y fait. Il faudra attendre Origin Of Illness jouer en fin de concert pour qu’enfin je renaisse et que je me mette vraiment à apprécier le concert.

Le groupe revient sur scène pour un premier rappel qui débute par Will You Change une ballade extraite du dernier album, la encore si j’aime bien le morceau en version studio la version live ne m’a pas touché. Heureusement avec All The World ce sont les heures glorieuses du groupe qui resurgissent, certainement mon morceau préféré, mais encore une fois le public m’a semblé assez mou alors que cela aurait dû exploser de partout. Bonne surprise tout de même, le groupe revient pour un second et ultime rappel avec All By Myself.

Retour sur les quais du canal St Martin après avoir du quitter rapidement la salle, décidément une constante ces temps-ci. Le concert de ce soir ne restera pas dans ma mémoire, il fut un peu comme le temps ce soir c'est-à-dire frisquet pour ne pas dire froid.  »





photos de gilles b


Originaire de Manchester, capitale légendaire du post-punk et de la contre-culture britannique, les tout jeunes adultes de Kill The Young, formé en 2005, ont de sérieuses références musicales en héritage. Avec un nom provocateur, une énergie contagieuse et quelques tubes tout entier dédiés au dance-floor, le groupe propose un mélange plutôt efficace entre indie rock US (Smashing Pumpkins) et influences post-punk d'autres célèbres mancuniens (New Order, The Smiths).
 

 
Kill The Young (2005)
Proud Sponsors Of Boredom (2007)
Thicker Than Water (2011)





KILL THE YOUNG

Tom Gorman : Guitar/Voice
Dylan : Gorman Bass
Olly Gorman : Drums/Backing Vocals

La Setlist du Concert
 KILL THE YOUNG
 

 We Are The Birds And The Bees (Single - (Proud Sponsors Of Boredom - 2007)
Goodbye Chris (Thicker Than Water - 2011)
No Problems (Killing The Young - 2005)
Biting the bullet (Proud Sponsors Of Boredom - 2007)
Skin And Bones (Proud Sponsors Of Boredom - 2007)
One and Only (Thicker Than Water - 2011)
Darwin Smiles (Thicker Than Water - 2011)
I Don't Want To Fight With You Anymore (Thicker Than Water - 2011)
Follow Follow (Killing The Young - 2005)
You've Got to Promise Me (Thicker Than Water - 2011)
Spinning (Thicker Than Water - 2011)
Origin Of Illness (Killing The Young - 2005)

Encore 1

Will You Change For Me ? (Thicker Than Water - 2011)
All The World (Killing The Young - 2005)

Encore 2

All By Myself (Proud Sponsors Of Boredom - 2007)






La durée du concert : 1h15


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mardi 18 septembre 2007

KILL THE YOUNG ~ THE BISHOPS ~~ La Cigale. Paris.











Première partie : South Central

Ce qu’en a pensé Vik :

« Pour entamer la tournée promo pour leur second album, "Proud Sponsors of Boredom" à paraître le 24 septembre, Kill The Young commence ce soir par un concert exceptionnel à la Cigale, avec pour première partie, The Bishops, excellent trio anglais, et un invité de marque comme South Central, dans le cadre du festival "18 en Scènes". Donc une bonne soirée en perspective. J’arrive devant la Cigale vers 18heures, et ça ne se presse pas encore devant l'entrée. Je rentre dans cette salle et mes premières inquiétudes se confirment : ce soir le concert ne sera non seulement pas complet, mais douloureusement vide (le balcon est fermé...). Le public est jeune et... très féminin. Bon, on attend quelques temps, on discute, on patiente... Les roadies se pressent, direction : la fosse, car la soirée va commencer.

19h15 : The Bishops, mené par les frères jumeaux Mike et Pete Bishop, costards et cravates noirs, chemises blanches, coiffures sages, débarquent sur scène... Ce qui frappe, c'est la réelle  ressemblance des jumeaux, des vrais. Devant une salle aux trois quart vide, ils attaquent avec Breakaway (proche du style Kinks). Les titres, pour la plupart très courts, s'enchaînent à la vitesse de la lumière, ne laissant aucun temps mort ponctuer leur prestation : les superbes The Only Place I Can Look Is Down et I Can't Stand It Anymore, aux mélodies proches du rock 60's, le riff incendiaire du diptyque Lies & Indictments/Sun's Going Down, ou encore Higher Now et In The Night, mais aussi So High ou Carousel... Je n'imaginais pas le groupe capable d'une telle énergie scénique. Ils jouent un rock'n'roll simple et direct, et le concert est à l’image de l’album : court, intense, carré et précis. Les deux jumeaux, Mike et Pete sont côte à côte au bord de la scène. Ils font inévitablement penser aux Jam, avec leurs références Beatles/Hollies, mais avec un autre son. Ils prennent un plaisir certain à distiller leurs petits hymnes pop, et joueront la quasi totalité de leur premier album à un rythme d'enfer, témoignant d'une maîtrise déjà impressionnante. Leur fougue se communique au public, qui danse sauvagement : ça s'agite dans la fosse, un fan n'hésite pas à monter à plusieurs reprises sur scène et à s'emparer du micro pour entonner les refrains avec le chanteur. Mike joue avec le public et plus particulièrement avec le premier rang composé de jeunes filles. Le peu de fans qui se sont déplacés font honneur au groupe : les filles hurlent à la mort. La prestation s'achève sur la perle She Said Bye Bye, puis Mike plonge à son tour dans la mini-foule en délire pour le plus grand bonheur des fans. Durant trois bons quarts d'heure et avec 18 titres joués, The Bishops auront délivré un set rafraîchissant et enthousiasmant, malgré la mauvaise idée de les avoir fait passer en premier. Dommage pour les absents !!! Une chose est sûre, il ne faut pas les rater, nous allons très vite entendre parler d’eux.

20h20 : South Central (découverte Transmusicale 2007), soit deux Anglais, la tête enfoncée sous des capuches, va présenter un « DJ set » et s'agiter derrière les platines en jouant une musique electro rock. C’est une redoutable machine à danser, mais, dans l'ensemble, leurs boucles techno laissent le public assez froid. Ce n’est pourtant pas mauvais dans le style Justice, mais ce soir est une soirée rock et non electro ! Alors là je n'ai pas compris... l’organisateur devrait nous fournir une explication ?!! Durée du set 40 mn. Encore une attente. Juste avant que les lumières ne s'éteignent, je note que la salle ne s'est pas spécialement remplie.

21h30 : Enfin vint le moment tant attendu pour, lequel j‘étais finalement venu: Kill The Young. Les rideaux s'ouvrent, découvrant une scène vide, éclairée par des petites lampes dont la lumière vacille un peu, une télé allumée diffusant uniquement de la neige, derrière la batterie est suspendu un immense Kill The Young. Les frangins Gorman, en jeans et baskets, montent sur scène. D’entrée, la confrérie des Mc Gowan attaque pied au plancher, avec leur nouveau single We Are The Birds And The Bees et son refrain accrocheur… Et quelle chanson ! On est tout de suite plongé dans l'ambiance... Le son est bon, la formation est carrée, le morceau est efficace comme sur disque. La voix androgyne de Tom, le chanteur, se révèle étonnamment puissante. Derrière sa batterie, Olly, le plus jeune des frères, est impressionnant de puissance, martyrisant ses fûts avec une énergie fougueuse. Grosses guitares, rythmiques dynamiques, quelques bonnes montées en pression, les morceaux s’enchaînent facilement, avec énergie. Le 3ème titre, le supersonique No Problems, donne un coup de fouet au public, avec sa tension à la fois mélancolique et vénéneuse. Après 5 morceaux joués à fond, Miseducation vient calmer le jeu : ce sera le meilleur moment du concert, quand le batteur se met à la guitare acoustique (en duo avec le chanteur), tout en battant le rythme, et que le tempo s'adoucit, puis se poursuit dans un rock aux déflagrations sonores assez grunge. Visiblement heureux, Dylan et Oliver se donnent sans compter, et se montrent souvent plus expressifs que le taciturne guitariste Tom. Il faut encore citer Origin of Illness, le single du premier album, et tube imparable à l’intro entêtante, ainsi qu’un très bon Saturday Soldiers, et Bitting The Bullet, du dernier album. Le public ne fait néanmoins preuve que de peu de réponse.

En guise de rappel, un seul morceau, When The Sun Dies, avec son introduction en douceur puis, lentement, une montée en puissance, pour finir sur une plage instrumentale épique avec Tom et Dylan à terre ! Au bout d'une heure, le lumières se rallument, Olly, le batteur balance ses baguettes au public, puis, après un "merci, à bientôt" en français, les trois frangins quittent définitivement la scène.

La prestation est trop courte mais excellente. Promotion du nouvel album oblige, 8 titres de "Proud Sponsors of Boredom" ont été joués, et 4 seulement du 1er album. Tout le monde se dirige vers la sortie, et personne ne semble préoccupé que le concert ait été pénalisé par un public trop mou. Pourquoi la salle était-elle si vide ? Il est vrai que Virgin et le Crédit Mutuel n'ont pas fait une bonne promotion de leur festival, mais j’imaginais plus de fans pour Kill The Young. Au vu de la prestation énergique, généreuse et corrosive qu’ils ont livrée au public parisien, et de la cohérence de leur répertoire, on se dit que cela devrait plutôt bien marcher pour eux dans les mois qui viennent… »



The Bishops sont un groupe de London, UK. Formé autour des deux frangins jumeaux Bishop, Mike et Pete. Ce trio avec ses costards-cravate et ce look petite frappe mod, fait irrémédiablement penser aux Jam, ayant un petit air des frères Gallagher d'Oasis, mais les influences des Bishops va cependant crêcher plus du côté des sixties. Le premier album intitulé tout simplement The Bishops est sorti au printemps 2007.

 

Originaire de Manchester, capitale légendaire du post-punk et de la contre-culture britannique, les tout jeunes adultes de Kill The Young, formé en 2005, ont de sérieuses références musicales en héritage. Avec un nom provocateur, une énergie contagieuse et quelques tubes tout entier dédiés au dance-floor, le groupe propose un mélange plutôt efficace entre indie rock US (Smashing Pumpkins) et influences post-punk d'autres célèbres mancuniens (New Order, The Smiths). Grosses guitares et déflagrations punk alternent avec mélodies pop, le tout soutenu par la voix étranglée et néanmoins étrangement puissante de Tom Gorman.

(http://www.killtheyoung.com/)
(http://www.myspace.com/killtheyoung)
(http://fr-fr.facebook.com/killtheyoung)
 

The Bishops - 2007



Kill The Young (2005)
Proud Sponsors Of Boredom (2007)



THE BISHOPS









• Mike Bishop - Vocals and Guitar
• Pete Bishop - Vocals and Bass
• Chris McConville – Drums









KILL THE YOUNG










Tom Gorman : Guitar/Voice
Dylan : Gorman Bass
Olly Gorman : Drums/Backing Vocals








NON DISPONIBLE


La durée du concert : 0h50

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