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mardi 11 septembre 2007

Yo La Tengo – Le Trabendo. Paris.

Première partie : M. Ladd
Ce qu’en a pensé Philippe M. :
« Quelle joie de découvrir sur le net une tournée Européenne de Yo La Tengo ! Je me dépêche de prendre ma place, les ayant ratés en Novembre 2006 au Café De La Danse. Je connais cette formation depuis plusieurs années déjà, c’est François D. un ami que l’on voit rarement maintenant mais avec qui j’ai gardé des contacts qui me l’avait fait découvrir. Le couple Georgia Hubley et Ira Kaplan, à la scène comme à la ville, qui sont secondés par James Mc New ne débutent pas puisque leur premier album Ride The Tiger date de 1986. Le soir venu je retrouve les 2 Gilles devant l’entrée du Trabendo, l’un d’eux me dit « tu ne vas pas voir Elton John !! »(il passe le soir même au Zénith). Pendant le concert une personne du public fera une allusion à Mr E. John en réclamant à Ira une reprise de celui-ci « Saturday Night’s Alright For Fighting » il me semble. Nous entamons les discussions habituelles sur les concerts passées et à venir. Nous resterons un long moment seuls, peu de gens sont présents pour l’instant. Vers 19h30 la porte s’ouvre, nous nous installons sur la gauche de la scène pratiquement en face de la batterie, pour faire patienter Gilles B. me propose une bière que j’accepte, nous la buvons avec délice.
Toujours peu de monde vers 20h quand débute M. Ladd un trio mélangeant Hip Hop / Slam, leur prestation qui durera environ 35 mn ne nous laissera pas un souvenir marquant. Pause, le matériel est vite retiré.
La salle est pleine quand à 21h arrivent les trois comparses de Yo La Tengo La Tengo, Georgia à la batterie, chant et clavier, Ira à la guitare, clavier et chant, enfin James à la bass, batterie, clavier, guitare et chant. Ils enchaînent les quatre premiers morceaux dans un déluge de rock noisy et mélodique dont le titre Room Got Heavy qui fait un peu penser à du Suicide. Puis la douce voix de Georgia pour un Tears Are In Your Eyes de toute beauté, il y a une grande variété de styles, des ambiances incroyables les titres sont imprégnés d’influences les plus diverses, Country, Folk, Jazz, mais ce soir on fonce à toute vitesse, avec des périodes de calme où le clavier fait place aux rugissements de la guitare et à ses multiples pédales (fuzz, distorsion, wah wah), aux martèlements de la bass et aux rythmes métronomiques de la batterie. Sur False Alarm Ira augmente le volume de l’ampli à fond, on reste abasourdi par le déluge de décibels qui s’échappent du Marshall en flammes. Avec The Story Of Yo La Tengo pour clore le concert c’est l’apocalypse, un noisy rock de grande qualité, complètement débridé.
Applaudissements soutenus, le groupe revient puis Ira s’adresse au public et nous demande si nous connaissons feu le label Skydog et plus précisément The Flamin’ Groovies nous sommes quelques uns à répondre et ils démarrent alors une version hallucinante de Slow Death, Gilles P. n’en revient pas (il dira après que c’est Son titre favori) puis Nuclear War reprise de Sun Ra avec aux voix et percussions le chanteur de M. Ladd, nous pensons alors que c’est terminé mais les voilà qui reviennent avec une ballade Country, My Little Corner Of The World interprétée avec difficultés par Georgia entre fous rires et plantages divers. Nous pouvons les pardonner après ce qu’ils nous ont offert, au final plus de 2h d’un déluge sonore noisy porté dans le rouge, rehaussé de sonorités les plus variées. Un groupe à ne manquer sous aucun prétexte, la prochaine fois je serais présent quoi qu’il en soit. Nous prenons un peu nôtre temps et je retrouve Ira sur le devant de la scène pour une dédicace de l’album I Am Not Afraid…nous échangeons quelques mots et il me dit : « je te reconnais tu étais devant moi et parmi ceux qui connaissais les Groovies », ça lui a fait plaisir apparemment, au tour de Georgia qui parle un peu de la tournée et de la prochaine date à Brighton.
Je retrouve les 2 Gilles et après avoir complété nôtre collection de t-shirt nous quittons les lieux, direction la parking et la voiture de Gilles B. qui se propose de me raccompagner, très heureux de cette soirée et les oreilles encore fumantes du tonnerre de décibels qui c’est abattu sur nous. »

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